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Iran: la police annonce l'arrestation de 300 violeurs en huit mois
n
9 janvier 2007 15:29
La police iranienne a annoncé l'arrestation de 300 violeurs en huit mois, ont rapporté mardi les journaux iraniens.


"Le nombre de victimes est moins important (que le nombre total de violeurs présumés), ce qui montre qu'il s'agit souvent de viols collectifs"", a souligné le colonel de la police Ali Tavasoie, cité par le quotidien Etemad-Meli.

""Dans 40% des cas, on a abusé de la confiance des victimes et dans 15% des cas il s'agit de femmes qui ont été violées par des chauffeurs de taxis particuliers"", a-t-il ajouté.

La police iranienne demande régulièrement aux femmes de ne pas monter dans des taxis sauvages. Des dizaines de milliers d'Iraniens utilisent leur voiture particulière pour faire le taxi et ne sont soumis à aucun contrôle.

La presse a rapporté ces derniers mois de nombreux cas d'enlèvements et de viols de femmes par ce type de chauffeurs.

Les autorités ont récemment créé un réseau de taxis conduits par des femmes et réservés aux femmes.


AFP
f
9 janvier 2007 16:34
j'ai l'impression que dans les pays musulmans, dès qu'un homme voit une femme il ne peut plus se controler. Ils ont peu de possibilité d'approcher vraiment une femme alors dès qu'il peuvent ils en profitent.

Hamdoulillah ils ne sont pas tous comme ça mais il y en a beaucoup qui ne savent pas se comporter en dépit de ce que la religion enseigne.
l
9 janvier 2007 17:28
est ce que tout cela n'est pas de la propagande visant à légitimer des mesures de séparation? j'ai du mal à croire à cette épidémie de viols dans les taxis.
i
9 janvier 2007 22:48
En gros, comme dans toutes les dictatures, a part respirer ( et encore!) tout est interdit.
Ce qui est drole, c'est que:
-1- dans les pays musulmans, le domaine religieux est trusté par des vieux frustrés qui n'ont a la bouche qu'un maitre mot: interdit.
-2- Dans les pays musulmans, ceux qui tiennent le domaine religieux tiennent le plus souvent le domaine politique (la theorie de la separation des pouvoirs, il ne connaissent pas, celle de la separation de l'homme et de la femme y pallie peut etre )

-3- Que reste il ? le domaine sexuel. S'ils etaient intelligents, les dirigeants musulmans laisseraient les gens b....tranquillement, comme l'ont fait les russes et les anciens pays de l'ex bloc communistes , (les communistes crevaient de faim, n'avait aucune liberté, sauf celle de se faire de la vodka et de b...)
et bien non.... tout est interdit chez nous, a telle enseigne que la femme chez nous se résume soit a un hymen preuve (et quelle preuve!) de la rectitude de la demoiselle, soit a une sorte d'animal a chasser et a avilir !
s
10 janvier 2007 00:31
Islam entre une sexualité débridée ou maîtrisée


En Islam, la sexualité est l’expression de la manifestation du besoin de l’autre, la qualité d’un manque innée en l’humain pour vivre la réalité de deux êtres en quête de l’Un ; « De toute chose Nous avons créé un couple. Peut-être vous vous en rappelleriez », dit le Coran, sourate LI, verset 49. Le corps exprime ainsi ce que Dieu a inscrit en lui comme instincts, pulsions et attirance vers le sexe opposé. Il ne s’agit pas d’une sexualité débridée qui serait liée à la culpabilité mais, d’un instinct qui développe un rapport au corps en totale responsabilité avec la conscience de l’homme du don que Dieu lui a accordé. Nous n’approchons pas, ici, l’homme par une vision psychanalytique selon la sexualité infantile freudienne où, tout s’expliquerait par le rapport au plaisir, que ce soit le sentiment d’aimer ou l’instinct de boire et de manger, mais nous considérons que le corps vit et se nourrit, vis-à-vis de Dieu, du même élan et souffle que d’autres aspects de la personnalité de l’être humain. Il ne s’agit pas seulement de génitalité, lorsque l’on parle de sexualité en Islam mais il s’agit de s’approprier la complémentarité et la richesse de nos différences tant morphologiques que psychologiques. Le naturel en l’homme impose la quête d’un équilibre, d’un épanouissement en vue de s’accomplir dans son humanité. Ce qui est une donnée objective de son identité en quête de valeurs. Celle-ci consiste en l’aspiration au Transcendent, par le souffle divin, fitra, qu’entretient l’être par cet élan naturel dans l’intimité avec Dieu. C’est donc une spiritualité active qui rapproche l’humain du divin avec tout ce qui le constitue. A partir de l’âge de la puberté commence la responsabilité de l’homme tant sur le plan moral que sexuel, découlant de son innocence. L’attirance par l’autre est de l’ordre de l’instinct naturel, l’étouffer serait un crime, alors que sa maîtrise est une digne responsabilité. Cependant, l’instinct peut, soit détruire, soit construire, tout comme l’esprit pourrait penser mal ou bien. Ainsi, la sexualité est une force vitale fragile qui peut construire l’être ou le détruire. La chose naturelle en l’homme n’est pas forcément de l’ordre de la recevabilité sur le plan des valeurs et de l’éthique. L’homme pourrait avoir un excès de colère, de haine ou d’égocentrisme naturel. Ce qui implique une nécessaire et totale maîtrise de ses élans naturels en vue d’une réforme de son être en tant qu’agent social et spirituel. La maîtrise de ces élans est une condition sine qua non de sa spiritualité. C’est, autrement dit, construire sa propre dignité. L’Islam valorise le rapport à la sexualité et le droit à la volupté charnelle comme élément d’harmonie du couple et, n’est pas seulement axé sur la procréation. Du temps du Prophète se pratiquait la contraception naturelle, al-azl, en vue d’assouvir l’instinct pour le simple plaisir. Ainsi, l’Islam exclue toute forme de monachisme et ne fait pas l’apologie du célibat. La sexualité est considérée être un acte de foi car, elle est nourrie par le rappel de Dieu. En Islam, l'accouplement manifeste l'harmonie et, incite à la glorification de Dieu en chantant Sa gloire dans l’unité ontologique des deux êtres. La tradition prophétique définit l’acte sexuel comme une aumône, sadaqa, tant qu’il manifeste la grandeur de Dieu dans le cadre légitime du mariage, où l’homme vie la maîtrise de son ordre loin de la négligence de ses pulsions. Le mariage est un contrat civil au sein duquel le don et l’abandon du corps pour l’être que l’on aime se fait dans l’union devant Dieu, sans sacrement aucun. Cependant, notre société dépressive relativise toute morale et encourage toute forme de permissivité au nom de la liberté des mœurs. L’individualisme y entraîne l’être vers la seule référence au plaisir. La perversion sexuelle devient, ainsi, un signe visible de la tyrannie de la liberté individualiste. De la pornographie à l’homosexualité, en passant par la prostitution, tout ceci montre combien cette culture du non-sens qui prend forme est le signe d’un malaise éthique. La permissivité est un phénomène tant moral que social qui sème le désordre, voire le chaos et qui voile les valeurs fondamentales et naturelles du patrimoine de l’humanité. La pornographie y est une manière de brandir une vision dégradante de l’amour purement technique et mécanique. Une forme de bestialité et, de dépassement de la vie privée, la mise en image de l’humiliation de l’homme. L’acte sexuel se fait dans la noblesse de l’intimité de l’homme. Au-delà de la séduction, il s’agit de combler et de maîtriser un manque, une pulsion dans l’élan de son émotion, par sa spiritualité, sa quête de sens, par une éthique de la sexualité. L’homosexualité revient à transgresser l’harmonie, c’est porter en soi une rupture et, entretenir l’anti-nature à l’instar du peuple de Sodome et Gomorrhe. Le Coran la considère comme une forme de turpitude et décrit cette réalité sociale dans le dialogue entre le peuple et son Prophète Loth, sur Lui la paix : « Et Loth qui dit à son peuple vous livrez-vous à la turpitude alors que vous êtes clairvoyants. Vous venez par la passion vers les hommes en deçà des femmes ? Vous êtes plutôt un peuple ignorant. La réponse de son peuple n’était que de dire expulsez de votre cité la famille de Loth, car ce sont des gens qui affectent la pureté », sourate XXVII, versets 54-56. Le Coran blâme, ici, le refus de la discrétion dans cette pratique et, la non-aspiration à la pureté de la part du peuple en critiquant ceux qui sont porteurs d’une éthique de la sexualité, de « gens qui affectent la pureté », yatataharun. Le terme tajhaloun, ignorant, signifie ignorer ce qui atténue les penchants à réformer. Notons, par ailleurs, que le châtiment qui est infligé, à ce peuple, est dû, tant, au fait de démentir le messager de Dieu, qu’à sa négligence de la pureté originelle. Ainsi, le Coran stipule la colère de Dieu contre divers peuples qui ont transgressé les recommandations de leurs Prophètes. Dans ce contexte, est relaté le récit du peuple de Loth, sur Lui la paix : « Vous livrez-vous à la turpitude alors que nul, parmi les mondes, ne vous y a précédé ? (…) Vous êtes bien un peuple outrancier. (…) », sourate VII, versets 80-82. La description mousrifûn, outrancier, renvoie à l’absence de modération dans l’usage de la sexualité qui n’était pas de règle chez eux. L’Islam se veut être une voie de tempérance et d’équilibre. Ceci étant, il est important de préciser que notre attitude à l’égard de l’homosexuel ne doit pas être celle du rejet ou du jugement, mais celle de l’accompagnement sans négliger les évènements de son histoire personnelle. Il s’agit surtout de ne pas développer une culpabilisation de rejet mais un accompagnement dans la compréhension, par soucis de réforme et, offrir une écoute sereine qui, sans accepter ce qu’il fait ne refuse pas ce qu’il est. Cependant, le tabou de la question de la sexualité au sein des communautés musulmanes a développé un discours frileux et maladroit de silence. Ces circonstances peuvent pousser un nombre de personnes à vivre leur sexualité hors nature. L’homosexuel se trouve alors sans aucune espérance. Il ne peut être ici, bien sûr, question d’exercer une pression entretenant la culpabilité ou l’intimidation. L’éducation sexuelle débute dès le bas âge en Islam. Le Coran en parle sans aucun tabou et la tradition prophétique, Sunna, met en évidence l’exemple des préoccupations sexuelles de nombreuses femmes et hommes du temps de la révélation. Les politiques de répressions qui s’érigent, dans certains pays musulmans, comme protectrices des mœurs et du bien, ne sont rien d’autre que des gages accordés aux opposants puritains, qui seront vite satisfaits de voir les régimes saoudien ou égyptien condamner les homosexuels, sans aucun accompagnement dans la réforme. Il est facile de jeter le discrédit sur quelqu’un en le traitant d’homosexuel, vu que la culture le refuse. Par contre, aucune préoccupation, de la part de ces puritains face aux questions d’écologie, d’éthique ou encore sur le plan de la justice sociale et des valeurs absolues, n’anime leur spiritualité. Le Coran et la Sunna condamnent catégoriquement l’homosexualité comme toute perversion sexuelle. Il en va de même pour la fornication, l’adultère, l’inceste, la trahison, le mal, la haine, le vin, l’arrogance, la violence, l’usure, le crime, etc. Toute personne touchée par une perversion quelconque devra ne pas la mettre en évidence comme la norme et avoir le soucis du respect de l’ordre des valeurs éthiques. La discrétion sera la garantie d’une éthique commune naturelle. Vivre son homosexualité, dans son intimité, ressort de la seule conscience de la personne même face à son rapport à Dieu et, nul n’a le droit de la juger. Ceci étant, sur le plan de la reconnaissance sociale, l’Islam blâme l’homosexualité qui s’affirme en tant qu’identité et qui revendiquerait une législation spécifique. La gay-pride en est l’expression populiste visible ; une forme d’exhibition de cet esprit de communautarisme prosélyte qui entretient le rêve de son exclusivité. Ce sont malheureusement des considérations matérielles qui ont amené les associations d’homosexuels à revendiquer le droit au contrat de mariage et à l’adoption. L’homosexualité n’est pas, en principe, une source de droits, par contre les êtres humains sont sujets de droits et de devoirs. Etant donné que nos sociétés libérales ont pour valeurs l’aspect financier et économique ; l’homosexualité, qui représente près de 17% dans le monde, revendique, dans le cadre de nos législations sociales, un espace sur le plan du droit, alors que le simple concubinage, sans aucune prétention à un traitement d’exclusivité, serait un cadre respectant la diversité de choix de vie. Il n’est pas sage d’inscrire l’homosexualité dans la loi, par un contrat de mariage ou d’adoption ou encore en créant un délit d’homophobie, notion qui veut intimider la réflexion critique sur l’homosexualité en la pénalisant par une loi d'exception qui ne constitue rien d’autre qu’une démagogique de ce phénomène et une propagande qui le banalise. Par contre, en Islam, la hiérarchie des valeurs est l’éthique fondée sur une spiritualité partant d’une conception de l’homme comme agent responsable qui s’accompli dans l’aspiration au Transcendent. Ainsi, l'homosexualité n'est pas un fait majoritaire même si l’on a tendance à banaliser sa réalité. Sans jeter le discrédit sur ceux qui la vivent, c’est au nom du respect des minorités sexuelles que les médias évoquent cette sensibilité pour exprimer sa liberté à pouvoir revendiquer un choix exclusif. Ce qui risque de les claustrer dans un ghetto de communautés homosexuelles et les affranchir d'un conformisme social. Certains politiciens promulguent de nouvelles lois qui accentuent les clivages sociaux et mettent en danger la notion de famille. Nous aspirons à une citoyenneté égalitaire sans aucun traitement spécifique. C’est, en fait, dans l’effort de la résistance que l’homme retrouve la dignité de sa maîtrise. Il s’agit d’un jihâd, effort, tant corporel, spirituel qu’intellectuel, celui de la maîtrise et de la résistance. En cette intimité, chacun trouvera un élan, « Celui qui est lié à Dieu ne désespère jamais », comme dit Maître Sadek Charaf, sainteté sur son âme. Et, disons avec Roger Garaudy, que « Dire Dieu c’est dire que la vie a un sens ». Ainsi, il sera donné, à notre société, de vivre la diversité de ses mémoires et, à l’éthique humaniste de la sexualité de pouvoir contribuer au futur. C’est par rapport à une transcendance des principes éthico-moraux d’une sexualité maîtrisée, que nous situons ces valeurs.

Yacob MAHI
Professeur de Religion Islamique
 
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