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Irak : La corruption des gangs
a
2 novembre 2006 20:10
Olivier Weber (avec Feurat Alani à Bagdad)



Sur les champs de bataille irakiens, corruption et coups de canon font bon ménage. A tel point que maints intermédiaires semblent encourager la guerre pour se remplir les poches. Cinq cents millions de dollars d'aide auraient ainsi été détournés par des officiels du ministère de la Défense. Parmi les principaux suspects : Ziad Cattan. Ancien vice-ministre de la Défense, titulaire d'un doctorat en économie de l'université de Varsovie, Cattan aurait empoché plusieurs dizaines de millions de dollars. Relevé de ses fonctions et réfugié en Pologne - il a la double nationalité -, il refuse de répondre aux injonctions de la police irakienne.


Depuis 2004, le système mis en place par Washington consiste à responsabiliser le gouvernement irakien, notamment dans l'achat d'armements. Dès les premiers contrats signés directement par Bagdad, des fonds disparaissent. En décembre 2004, deux contractors américains en Irak, Dale Stoffel et William Temple, travaillant pour la compagnie Wye Oak Technologies, s'en plaignent depuis l'Irak auprès du sénateur de Pennsylvanie Rick Santorum. Mais ils sont abattus. Tout laisse à penser que ce sont des officiels irakiens qui les ont fait exécuter.

Le secteur de l'armement n'est pas le seul concerné par la gigantesque corruption : 400 000 barils d'or noir et 1 200 camions-citernes ont été envoyés en Syrie et en Iran par un gang du ministère du Pétrole. Selon les comptes rendus des commissariats de Mossoul et Kut, le trafic impliquerait aussi des compagnies américaines, via des milices tribales de Kirkouk et Beiji, la grande raffinerie du nord de Bagdad. Selon Ali Chabout, porte-parole du Comité pour la transparence en Irak, 88 responsables gouvernementaux et 15 anciens ministres seraient impliqués dans ces trafics et détournements. Etre fonctionnaire-bandit est un métier d'avenir en Irak. Ziad Cattan, lui, court toujours



© le point 02/11/06 - N°1781 - Page 74 - 286 mots
S
2 novembre 2006 21:13
Et pendant ce temps là, Talabani pavane à PARIS

Et demande à Chichi 2 ou 3 ans encore d'occupation

Avant de faire cesser ce fleuve de sang imposé par l'ennemi

Du peuple irakien et tous ces fantoches et valets...

Chacun a quelque part sa petite idée sur la fin prochaine

De cette guérilla RESIDUELLE... comme dirait l'autre...!



Après Saddam Hussein et Rafik Hariri...


Le Chichi flirte avec le Talabani...perplexe


Sanrival.

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Talabani voit les GI's encore 2-3 ans en Irak, Chirac pour une "perspective de retrait"
Le président irakien Jalal Talabani a estimé jeudi à Paris que les forces américaines pourraient être encore nécessaires "deux ou trois ans" en Irak, le président Chirac souhaitant pour sa part qu'il y ait une "perspective de retrait".
M. Talabani a également appelé la France à tourner la page des polémiques sur la guerre en Irak et à resserrer les liens, notamment économiques, avec son pays au moment où les relations entre Bagdad et Washington connaissent une phase délicate.
Le président irakien a laissé entendre qu'il faudrait peut-être encore deux ou trois ans avant que les forces irakiennes soient opérationnelles, sans aide étrangère.
"Je pense personnellement que deux ou trois années pourraient être suffisantes pour reconstruire nos forces et dire à nos amis: +bye bye, et merci+", a-t-il affirmé lors d'une conférence à l'Institut français des relations internationales (Ifri).
"Nous avons besoin de temps, de quelques années, mais pas de trente ans", a-t-il ajouté.
Il a aussi reconnu que "tant que nous faisons face à un tel terrorisme et que nous n'avons pas reconstitué nos forces de sécurité, nous avons besoin de la présence des forces internationales".
M. Chirac pour sa part a "rappelé qu'aux yeux de la France, il est important de fixer une perspective de retrait" pour les forces internationales, sans évoquer le terme de calendrier, a déclaré le porte-parole de l'Elysée Jérôme Bonnafont.


[news.fr.msn.com]
f
2 novembre 2006 23:13
IRAK : Le gouvernement britannique utilise des mercenaires




GRANDE BRETAGNE
Des vidéos de mercenaires
en action en Irak
Une ONG dénonce, vidéos à l'appui, l'augmentation "exponentielle" de la présence de mercenaires en Irak.

Un des mercenaires montrés dans les vidéos


Une ONG a dénoncé lundi 30 octobre l'utilisation par le gouvernement britannique de mercenaires qu'elle accuse, vidéos à l'appui, de graves violations des droits de l'homme.
L'association "War on Want" dénonce dans son rapport l'augmentation "exponentielle" de la présence de ces Sociétés militaires privées (SMP), dont la soumission au règles du droit international est extrêmement difficile. Pour illustrer les dérives de ces sociétés, "War on Want" a mis en ligne sur son site une série de vidéos montrant des soldats présentés comme des salariés de ces société et se rendant coupables de graves exactions.

Tirs sur des civils

Ainsi, dans l'un de ces films, des personnes se baladent en voiture sur des routes irakiennes, tirant sans distinction sur des véhicules de civiles, pris au hasard. Sur une autre, on peut voir un sniper en plein travail.
L'association demande au gouvernement britannique d'interdire à ces sociétés de prendre directement part aux combats ou même d'agir comme force de soutien. Malgré la publication en 2002 d'un livre blanc du ministère des Affaires étrangères sur le thème, aucune mesure n'a été prise à leur encontre. Certains de leurs employés auraient par ailleurs été impliqués dans le scandale des tortures infligées aux prisonniers à la prison irakienne d'Abu Ghraib.
"Dans un environnement de conflit comme l'Irak, la distinction entre combat et soutien au combat n'a plus de sens", considère War on Want dans son rapport. "Il n'y a souvent aucune différence perceptible entre soldats réguliers et forces de soutien privées engagées pour protéger les convois ou les matériels."
"Le risque d'abus des droits de l'Homme dans de telles situations est toujours présent et il est presque impossible d'obtenir des employés des SMP qu'ils rendent des comptes", ajoute-t-il.

2,68 milliards d'euros de contrats

War on want estime que les SMP britanniques se sont considérablement enrichies avec ce conflit. Elles ont tiré de leurs contrats irakiens pour 1,8 milliards de livres en 2004 (2,68 milliards d'euros), contre 320 millions de livres (47,7 millions d'euros) en 2003.
"Le gouvernement n'a pas su légiférer (contre les mercenaires britanniques) pour punir leurs abus des droits de l'Homme, dont l'usage d'armes à feu contre des civils irakiens", a déclaré John Hilary, directeur de la campagne de War on Want.
"Comment (le Premier ministre britannique) Tony Blair peut-il espérer ramener la paix et la sécurité en Irak tout en permettant à des armées de mercenaires d'opérer complètement en dehors de la loi?", a-t-il ajouté.
Selon des chiffres fournis par le Congrès américain, environ 48.000 employés de SMP sont actuellement en Irak, la plupart travaillant pour des compagnies britanniques. Ce chiffre représente presque sept fois le nombre des soldats britanniques (7.000) présents dans le pays.


[permanent.nouvelobs.com]
 
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