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info santé !!
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27 août 2005 11:11
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27 août 2005 23:03
Coriandre ou Kosbour, c’est la reine des épices...


…et une digne représentante de la pharmacie de Dame Nature. La belle épice que voilà ! C’est d’ailleurs sa saveur spécifique qui a fait la renommée, en Europe, de Coriandrum sativum dont le nom même signifie « savoureux ». Cette ombellifère de la famille des Daucaceae, originaire d’Orient et d’Afrique du Nord (c’est le Kosbour marocain), pousse également très bien dans nos terres ensoleillées. Son feuillage ressemble à s’y méprendre à du persil, mais son goût l’en distingue à coup sûr.

Gardez les feuilles pour la cuisine. Mettez de côté un peu de fruits (ce sont en fait davantage des graines que des fruits au sens conventionnel du terme) pour les râper car ils parfumeront votre cuisine. N’oubliez pas que le fruit est l’un des principaux constituants du curry... Ensuite, prenez le reste de ces derniers pour en faire des infusions.

Riches en silice, en acide linoléique et en tannins, les fruits de la coriandre contiennent également de la vitamine C. A ce titre ils sont tonifiants, mais on les apprécie surtout pour leurs propriétés carminatives. En d’autres termes, ils calment les ballonnements et les flatulences, et facilitent la digestion des repas un peu lourds. Il est vrai que la graisse de mouton est quelquefois lourde à digérer...

Pour préparer une infusion qui sera très digestive, c’est très simple. Prenez 2 à 3 grammes de fruits (1 bonne pincée), et broyez les dans un mortier. Placez-les ensuite au fond d’une tasse que vous remplirez d’eau bouillante. Après quelques minutes d’attente, il ne vous restera plus qu’à boire ce mélange.



inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
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29 août 2005 21:43
Le café, première source d'antioxydants, selon une étude

WASHINGTON (AP) - Les magazines ne cessent d'inciter leurs lecteurs à manger des fruits et légumes, sources d'antioxydants aux vertus anticancéreuses. Mais le café est le premier fournisseur officiel de l'organisme des adultes américains en antioxydants, selon une étude publiée à l'occasion du congrès annuel de la Société américaine de chimie (ACS).

Le petit noir serait donc bon pour la santé. Bien sûr, une consommation excessive de café peut énerver le buveur ou faire grimper son taux de cholestérol. Aussi les experts insistent-ils sur l'importance de le boire avec modération.

Les antioxydants, dont on vante les vertus anticancéreuses et les autres bienfaits pour la santé, se trouvent en abondance dans les céréales, et divers fruits et légumes, notamment les tomates, les dattes, les canneberges et le raisin noir.

Joe Vinson, professeur de chimie à l'université de Scranton, en Pennsylvanie, explique que son équipe a analysé la teneur en antioxydants d'une centaine d'aliments et boissons différents.

A partir des données statistiques du département américain de l'Agriculture sur le régime alimentaire type, les chercheurs ont conclu que l'adulte moyen absorbe en moyenne 1.299 milligrammes d'antioxydants par jour en buvant du café. Le plus proche concurrent du café est le thé, avec 294 milligrammes. Les bananes (76mg), les haricots secs (72mg) et le maïs (48mg) sont les trois autres sources principales d'antioxydants.

Selon le département de l'Agriculture, un Américain adulte boit en moyenne 1,64 tasse de café par jour. Cela ne signifie pas qu'on puisse substituer le café aux fruits et légumes. "Malheureusement, les gens ne mangent toujours pas assez de fruits et de légumes, qui sont meilleurs d'un point de vue nutritionnel à cause de leur forte concentration en vitamines, en minéraux et en fibres", souligne le Pr Vinson qui a présenté ses travaux au congrès annuel de l'ACS, à Washington.

"Nous pensons que les antioxydants sont bons pour la santé de plusieurs manières", notamment en affectant les enzymes et les gènes, a ajouté le Pr Vinson lors d'un entretien téléphonique. Il a reconnu que des études complémentaires étaient nécessaires.

En février, une équipe japonaise a publié une étude dans la "Revue nationale de l'Institut du cancer" affirmant que les personnes qui buvaient du café chaque jour ou presque divisaient par deux leur risque de développer un cancer du foie.

L'année dernière, des chercheurs de l'école de santé publique de Harvard ont montré qu'une grande consommation de café réduisait le risque de diabète de type 2, le diabète le plus courant. Leur étude a été publiée dans les Annales de la médecine interne. AP

inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
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29 août 2005 21:48
Les aliments irradiés ? C'est bon pour la santé

Pour Robert Rosset, de l'Académie nationale de Médecine, l'irradiation des aliments "est un moyen peu onéreux et parfaitement efficace de débarrasser les aliments des contaminants parasitaires ou microbiens qui en compromettent la conservation."

Nous l'oublions facilement mais en France, l'irradiation est en effet permise pour les oignons, l'ail, l'échalote, les volailles, les épices, les aromates, les légumes, les fruits secs, les fraises, les crevettes et même... le camembert au lait cru ! L'irradiation des aliments existe depuis 40 ans et touche pourtant à peine 1% de ce que nous consommons.

Pourquoi irradier les aliments ? Pour réduire le risque de maladies alimentaires en détruisant les bactéries nocives, les parasites, les insectes. Les hôpitaux utilisent depuis longtemps cette technique pour stériliser la nourriture des patients atteints d'un cancer ou de ceux dont le système immunitaire est déprimé.

Par ailleurs cette méthode permet d'augmenter la durée de vie des produits périssables. Par exemple, des fraises peuvent grâce à cela se conserver jusqu'à 3 semaines au réfrigérateur, contre seulement 3 à 4 jours sans irradiation.

Le procédé est-il dangereux ? En fait, il est même recommandé par l'Organisation mondiale de la Santé, et approuvé par 37 pays. L'Académie de médecine reste donc fidèle à sa mission, qui est d'éclairer les dirigeants et le public au moment où "certains irresponsables entretiennent des réticences fondées sur la crainte irrationnelle d'une radioactivé résiduelle consécutive à l'irradiation, opposant ainsi un risque absolument imaginaire à un incontestable progrès sanitaire."

Sources: La Lettre de l'Académie de Médecine

inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
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1 septembre 2005 21:30
Hygiène de l'oreille : l'eau de mer avant tout


Un Français sur deux se nettoie les oreilles tous les jours avec des bâtonnets ouatés. C'est... bien trop souvent et le mieux peut être l'ennemi du bien. Car le fameux bouchon de cérumen se forme justement après une utilisation trop répétée des bâtonnets.
Sans compter que le cérumen n'est pas forcément un ennemi. Bien au contraire ! Pour se protéger des nombreuses agressions extérieures, le conduit auditif externe sécrète naturellement de la cire ou cérumen, qui évacue peu à peu vers l'extérieur ces corps étrangers. Le problème, c'est que ce liquide s'accumule, durcit progressivement et perd ses propriétés protectrices. L'oreille devient alors vulnérable aux infections. C'est le moment d'enlever le cérumen. Mais pas avec des bâtonnets ouatés...
Différentes solutions à base d'eau de mer sont proposées, qui contiennent des éléments actifs destinés à fluidifier le cérumen et faciliter son évacuation. Utilisés deux à trois fois par semaine, des atomiseurs disponibles en pharmacie participent efficacement à l'hygiène de l'oreille. Quant au pavillon de l'oreille, n'hésitez pas à utiliser les bâtonnets. Ils sont faits pour cela. Mais uniquement pour cela !
inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
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1 septembre 2005 21:31
Les adolescents français vont bien, même s'ils sont souvent nerveux, selon une enquête


PARIS (AP) - Les adolescents français sont plutôt satisfaits de la vie qu'ils mènent, mais ils ont une mauvaise image d'eux-mêmes et disent souffrir souvent de nervosité ou de maux de ventre, selon une enquête menée auprès des élèves de 11 à 15 ans rendue publique mercredi.
Ces données, publiées par l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES), correspondent au volet français d'une vaste enquête européenne sur le comportement des enfants scolarisés en matière de santé (HBSC).
Les adolescents ont une "perception globale de leur vie satisfaisante", note l'INPES: ils donnent en effet une note de 7,5 sur 10 à leur vie. Les deux tiers disent également aimer l'école, même si la moitié des élèves trouvent le travail scolaire fatigant.
Ils sont en revanche nombreux à souffrir de petits maux comme l'irritabilité (71%), la nervosité (63%) ou encore le mal de ventre (60%). Les filles se plaignent d'ailleurs plus que les garçons à ce sujet.
Ce sont elles aussi qui ont la plus mauvaise image d'elles-mêmes. A 11 ans, 37,1% des filles suivent un régime ou pensent qu'elles en ont besoin et, à 15 ans, elles sont 41% à penser qu'elles pèsent "plus que le poids idéal". En moyenne, seulement un peu plus d'un jeune sur deux pense être "à peu près" au bon poids.
L'alimentation des adolescents n'est d'ailleurs pas assez équilibrée, note cette enquête: moins de 20% mangent des fruits et des légumes tous les jours et 42% consomment tous les jours des sucreries ou des boissons sucrées. Pourtant, ces résultats sont relativement meilleurs que la moyenne observée dans les pays européens.
Des progrès sont aussi observés concernant le tabac, la part d'élèves qui ont déjà fumé ayant baissé pour tous les âges depuis la précédente enquête de 1998. Ils ne sont que 12% à 11 ans et 63% à 15 ans. Par ailleurs, plus de 83% des jeunes sont non-fumeurs.
Un adolescent sur cinq a déjà bu de l'alcool à 11 ans et plus de 60% à 15 ans, mais à cet âge, 68% des jeunes affirment n'avoir jamais été ivres. Ils sont en revanche 44% à avoir expérimenté le cannabis, même si seulement 6% des garçons et 3% filles sont des consommateurs réguliers, note l'enquête.
L'enquête européenne HBSC est conduite tous les quatre ans dans 35 pays européens. En France, elle a été réalisée en 2002 auprès de 8.185 élèves de 11, 13 et 15 ans scolarisés entre le CM2 et la première année du lycée dans les établissements publics et privés sous contrat. AP


Prendre le céleri à la racine...
Si le jus de céleri a, depuis la Haute Antiquité, la réputation d'être aphrodisiaque, c'est en réalité la racine ou rave de cette plante qu'on utilise pour ses qualités médicinales.
Tout comme la carotte ou le fenouil, Apium sativum appartient à la famille des ombellifères. Sa racine contient une grande variété de minéraux, d'oligo-éléments, de vitamines ou d'acides aminés essentiels qui en font un puissant tonifiant. Elle est reminéralisante et apéritive en même temps que diurétique.
Excellent dépuratif, le céleri exercerait une action stimulante sur les glandes surrénales. C'est peut-être pour cette raison qu'on lui trouve des propriétés tonifiantes mais aussi anti-inflammatoires, de sorte qu'on recommande les cures de céleri aux asthéniques et aux rhumatisants. Mais vous l'apprécierez également -en infusions ou en décoctions- pour ses qualités diurétiques ou stomachiques.


Chez les hommes, la révision des 50 ans
Pourquoi l'espérance de vie des hommes est-elle inférieure à celle des femmes ? En partie parce qu'ils ne font pas vraiment attention à leur santé. En fait ils s'attachent davantage à traiter les problèmes plus qu'à les prévenir...
Alors messieurs si vous approchez de la cinquantaine, allez voir votre médecin :
· par une prise de sang il vérifiera votre taux de cholestérol et votre glycémie, s'assurant que vous n'avez ni risque d'athérosclérose ni diabète ;
· il contrôlera votre tension artérielle et pourra vous orienter vers un cardiologue pour réaliser une "épreuve d'effort", particulièrement si vous avez la (très bonne) intention de vous remettre au sport ;
· enfin il évaluera l'état de votre prostate par un interrogatoire précis et standardisé suivi d'un toucher rectal. C'est un examen simple, indolore et riche d'enseignements.
Cela fait, vous repartirez l'esprit léger. Peut-être pas pour 50 ans mais pour un nouveau bail. Si tout est normal, pensez ensuite à répéter le toucher rectal chaque année et la mesure du cholestérol sanguin tous les trois ans. Et le médecin contrôlera bien sûr votre tension artérielle à chaque consultation.
inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
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1 septembre 2005 21:31
Vos dents parlent la nuit ? C'est du bruxisme


Surprenant, hein ? Mais vous n'êtes pas le premier... ni le dernier. Le bruxisme nocturne nous titille depuis fort longtemps. Même la Bible décrit ces étranges manifestations provoquées par le grincement des dents.
Des bruits qui ne réveillent pas le bruxomane mais inquiètent ses proches. Les auteurs bibliques n'y étaient pas allés par quatre chemins, considérant ces manoeuvres des maxillaires comme une punition divine. N'est-il pas question à propos du jugement dernier, de pleurs et de grincements de dents ?
Dans la journée, le bruxisme ne pose pas de réels problèmes. Notre volonté nous permet de décrisper les mâchoires et de limiter la pression des dents les unes sur les autres. La nuit en revanche, l'absence de contrôle volontaire augmente la tension. Il s'ensuit des chocs et frottements parfois violents. En une seule nuit, un bruxomane peut ainsi frotter ses dents pendant 6 à 8 minutes. Il va user l'émail voire la dentine, la dent pouvant se fracturer et le nerf subir des lésions irréversibles !
Environ 6% des Français sont touchés par ce trouble. Son origine ? Si le contact entre les deux maxillaires se fait mal, le patient peut ressentir une gêne. Par réflexe, il va les serrer, les faire grincer, les frotter... pour user les dents qui perturbent l'occlusion. Un comble ! Il peut aussi s'agir d'un trouble psychosomatique lié au stress. Mais quelle qu'en soit la cause, il n'existe pour l'heure aucun traitement. Vous devrez aller voir le dentiste pour soigner vos dents usées...
inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
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2 septembre 2005 23:42
Pour vivre heureux, ne vivons pas cachés !

Près de 8 enfants sur 10 éprouvent de la honte face à l'énurésie. Notamment vis-à-vis de leurs parents -pour 61% d'entre eux- et surtout devant leurs camarades d'école pour 71%. L'enfant énurétique se sent anormal. Et il en souffre.

Parler de sa maladie est souvent un premier pas vers une amélioration de la situation. Car dans 80% des cas l'énurésie nocturne primaire isolée est une maladie. Pas un problème psychologique. D'en parler permet à l'enfant de se sentir mieux. Faire pipi au lit lorsque l'on a plus de 5 ans, c'est un secret lourd à porter... D'ailleurs, la plupart souhaite se confier à leur mère (77%) ou à leur père (58%). Et contrairement à ce que l'on pourrait croire, ils ne redoutent pas le corps médical, au contraire : 77% des enfants énurétiques ont envie d'en parler à leur médecin.

Sortir de l'isolement, c'est donc le premier désir de l'enfant qui fait pipi au lit. Pour l'aider et engager le dialogue, les parents sont parfois démunis et ont besoin de conseils. Car eux-mêmes connaissent assez mal cette maladie. Ils n'osent pas en parler. Eux aussi éprouvent de la honte.

Or pour déculpabiliser l'enfant et son entourage, il est important de s'informer. De plus, une prise en charge médicale est nécessaire. Dans certains cas l'énurésie ne passera pas toute seule. Une enquête nationale intitulée "Pipi au lit" est en cours en France depuis octobre 2002. Pour participer ? C'est très simple : il suffit de téléphoner au numéro vert 0800 05 1997. L'appel est gratuit.

Sources: résultats de l'enquête nationale

inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
s
3 septembre 2005 20:03
Bonjour docteur rifia!
Tout d’abord, merci pour la qualité de votre info/santé
Permettez-moi de vous poser une question un peu personnelle mais je pense
Que je ne serai pas le seul intéresse par la reponse !
Sans trop tarder, je passe directement a la question :
Mes amis me disent tous les matins que je me lève de mauvais pied
Voilà j’aimerai savoir si existe une technique pour se lever de bon pied.
J’ai deja essaye plusieurs sans résultants je dois attendre le 2em café du matin
Pour être en forme
Voilà bonne continuation docteur avec mes respects du matin bien sur.

r
5 septembre 2005 21:53
Salut amsamir winking smiley

mdr je crois avoir une ptite idée mais je te le dirai à l’oreille grinning smiley hihi
inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
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7 septembre 2005 23:03
Maintenir une activité quotidienne est bénéfique aux cyclothymiques

PITTSBURGH (AP) - Les malades souffrant de troubles bipolaires, une alternance d'épisodes de dépression et d'excitation, qui maintiennent une activité quotidienne régulière tout en faisant face au stress, obtiennent des rémissions longues de plus de deux ans, selon une nouvelle étude.

L'étude publiée ce mois-ci aux Etats-Unis dans les Archives de psychiatrie générale (Archives of General Psychiatry) se penche sur une thérapie mise au point par les chercheurs de l'Université de l'école de médecine de Pittsburgh.

Baptisée thérapie du rythme interpersonnel et social, elle permet au patient d'apprendre à garder un sommeil normal, à continuer à manger et à maintenir d'autres activités quotidiennes. Elle enseigne aussi comment anticiper le stress et réussir à le gérer.

"C'est vraiment une pathologie caractérisée par un trouble de l'horloge biologique et de toutes les fonctions que contrôle cette horloge", explique le Dr Ellen Frank, premier auteur de l'étude. "Leur horloge doit être bien protégée et nous devons tout mettre en oeuvre pour protéger cette fragile horloge".

Le trouble bipolaire, dénommé aussi maniaco-dépression, est un trouble cérébral caractérisé par des troubles dépressifs ou maniaques ou par une alternance des deux. Le traitement est variable d'un individu à l'autre mais associe souvent des médicaments à une thérapie.

Ellen Frank qui est professeur de psychiatrie et de psychologie à l'Université de l'école de médecine de Pittsburgh explique que les médecins ont toujours conseillé à ces patients de maintenir une activité quotidienne mais que personne n'avait encore lié le tout. La thérapie par le rythme social le fait. Elle apprend aussi aux patients à identifier le déclencheur qui, dans les relations humaines avec autrui, peut favoriser les rémissions.

L'étude concernait 175 personnes souffrant d'une forme sévère de cyclothymie et répartis en plusieurs groupes. Tous recevaient des médicaments mais quelques-uns seulement avaient droit à la thérapie par le rythme.

Selon les résultats, ces derniers présentaient plus de rémissions pendant une période de deux ans.

Le Dr Gail Edelsohn, professeur associé de psychiatrie à l'hôpital de l'Université Thomas Jefferson à Philadelphie, souligne que le sommeil en particulier, a un effet bénéfique sur les troubles de l'humeur. "C'est une étude très importante, parce que comme nous disposons de médicaments extrêmement utiles, les thérapies psychosociales ont été laissées de côté de manière prématurée".


inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
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8 septembre 2005 23:13
Une campagne pour "manger moins souvent des produits gras et sucrés"


PARIS (AFP) - "Santé et plaisir ne sont pas indissociables", a déclaré jeudi le ministre de la Santé Xavier Bertrand en annonçant le lancement, à partir de dimanche prochain, d'une campagne dans les médias invitant à "manger moins souvent des produits gras et sucrés".

"De bonnes habitudes alimentaires et une activité physique régulière, c'est autant de risques de maladies cardiovasculaires, de diabètes et de cancers évités", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse, soulignant que le surpoids touche désormais environ 19% des enfants.

Le diabète affecte 2 millions de Français, les maladies cardiovasculaires entraînent plus de 170.000 décès chaque année, et les cancers 150.000, a-t-il relevé, souhaitant "promouvoir une vraie culture de prévention".

Souvent "facteur d'exclusion et de discrimination", l'obésité entraîne par ailleurs des "dépenses de santé estimées à 5 milliards d'euros", a-t-il ajouté, présentant la nutrition comme "un enjeu majeur de santé publique".

La nouvelle campagne, qui s'inscrit dans le cadre du Programme national nutrition-santé (PNNS) lancé en 2001, fait suite à celle de 2004 invitant à faire au moins trente minutes d'activité physique par jour (marche comprise) et à celles de 2001-2002 incitant à consommer quotidiennement au moins 5 fruits et légumes.

Il s'agit cette fois, à la fois de prôner une réduction de la consommation de produits sucrés (boissons sucrées, confiseries, chocolat, pâtisserie, desserts sucrés..), et d'encourager la consommation de féculents (légumes secs, pain, pâtes, riz, maïs et autres céréales (en évitant les formes sucrées et grasses de certaines céréales de petit déjeuner).

Avec l'idée que les féculents, riches en fibres, amidon et protéines, ne s'opposent pas aux légumes, qu'ils sont complémentaires et doivent tous deux être consommés à chaque repas.

Les "femmes petites consommatrices de féculents et confrontées aux réticences des enfants sur les légumes", seront invitées, notamment via une campagne dans la presse familiales et féminine, à augmenter leur consommation de féculents et à associer féculents et légumes dans les plats proposés aux enfants.

Importantes source d'énergie, les féculents "évitent le grignotage en supprimant la sensation de faim," a souligné Philippe Lamoureux, directeur de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES) qui a préparé la campagne de communication à laquelle s'associe également la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM).

Par ailleurs, un spot télévisé invitant à substituer l'eau aux boissons sucrées et à préférer fruits ou yaourts natures aux desserts sucrés sera diffusé du 11 septembre au 2 octobre sur les chaînes hertziennes, par câble et satellite.

Enfin, deux courts films destinés aux enfants, seront diffusés en septembre à la télévision et en décembre au cinéma. Le ton est ludique. L'un d'entre eux met en scène une paille qui s'échappe d'une boisson sucrée invitant l'enfant qui la poursuit à boire le verre d'eau où elle a fini par plonger.



ames sensibles s'abstenir de regarder la photo grinning smiley

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11 septembre 2005 10:40
Une chauve-souris porteuse d'un virus proche du SRAS à Hong Kong


HONG KONG (AFP) - Une espèce répandue de chauve-souris est porteuse d'un virus très proche du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), la pneumonie atypique, ont annoncé dimanche des chercheurs hongkongais.

Le grand rhinolphe, qui tient son nom de la forme de son nez en fer à cheval et vit principalement dans les Nouveaux Territoires (nord), est porteur d'un coronavirus proche à 90% du SRAS, selon une étude menée sur une centaine de spécimen de huit espèces différentes.

"Nous pensons qu'il n'est pas prudent d'entrer en contact avec ces chauve-souris", a averti le professeur Yuen Kwok-yung, microbiologiste à l'université de Hong Kong. Toutefois, les chances d'une mutation du virus à l'homme sont jugées peu probables. "Je pense que le risque est faible contrairement au virus dont la civette est porteuse et qui, lui, s'adapte plus facilement", a déclaré le chercheur à la radio locale RTHK.

La civette, un petit animal ressemblant à une martre ou à un blaireau, est soupçonné d'avoir transmis à l'homme le virus de la pneumonie atypique qui avait fait 774 morts dans le monde en 2003-2004.

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13 septembre 2005 23:48
Obésité des enfants: le cri d'alarme des cardiologues


PARIS (AFP) - Les cardiologues alertent les parents des dangers du surpoids et de l'obésité dans l'enfance afin qu'ils réagissent s'ils ne veulent pas que leurs enfants deviennent les cardiaques de demain, dans une campagne de la Fédération française de cardiologie présentée mardi.

C'est un véritable cri d'alarme qu'adresse aux parents le président de la fédération (www.fedecardio.com), le Pr Alec Vahanian, à l'occasion de la "semaine du coeur" (19 au 25 septembre).

"La situation est sérieuse. Les modes de vie de vos enfants les conduisent tout droit vers des risques d'infarctus à l'âge adulte", avertit ce spécialiste.

"Nous avons en 2005 trois à quatre fois plus d'enfants obèses que dans les années 70. Pourtant, les causes endocriniennes (ndlr: glandes, hormones) ou génétiques ne représentent que 1% des cas d'obésité chez l'enfant", écrit-il dans cette lettre qui sera affichée chez les professionnels de santé.

Les enfants mangent trop, trop de sucres, trop de graisses, et ne se dépensent pas assez (trop de télé, de vidéo...), déplorent les spécialistes.

En France, le surpoids (obésité comprise) touche désormais environ 19% des enfants. L'obésité infantile peut multiplier par deux la mortalité cardio-vasculaire à l'âge adulte.

D'où cet avertissement aux parents: "Les enfants vous prennent comme modèles, si vous grignotez toute la journée et restez plantés des heures devant la télé, vos enfants feront pareil".

La campagne donne des conseils pratiques pour manger mieux tous les jours: 3 repas par jour + le goûter à 16h00 (mais pas de goûter à 10h00); entre les repas, éviter le grignotage et les boissons sucrées (même du lait).

"Un litre et demi de soda pétillant brun sucré, pour ne pas donner de noms de marque, c'est 40 morceaux de sucre que l'on ingurgite", explique le Dr Marie-Laure Frelut, pédiatre nutritionniste (Saint-Vincent-de-Paul, Paris).

"L'eau reste la seule boisson conseillée", rappelle-t-elle. Quant à la campagne de publicité des industriels intitulée "Qui voudrait un monde sans sucre ?", c'est, estime-t-elle, "une réaction absolument disproportionnée, et donc pas crédible"."Personne n'a parlé d'interdire le sucre", dit-elle.

"Eviter d'assaisonner systématiquement (fromage râpé, ketchup, mayonnaise...) fruits et légumes à tous les repas; pain au lieu des gâteaux et viennoiseries au petit-déjeuner et au goûter de 16h00", recommandent les spécialistes.

Parmi les conseils, celui-ci peut surprendre: "une portion de viande ou de poisson ou un oeuf est suffisante par jour", souligne le Dr Alain Bocquet, président de l'Association française de pédiatrie ambulatoire (Afpa).

Les pédiatres regrettent que la courbe de corpulence (poids/taille) entre un et six ans au moins ne puisse être évaluée, faute d'indication sur le carnet de santé. Or des enfants dodus de 4 ou 5 ans mais n'ayant pas l'air gros - ils ont seulement gardé leur ventre de bébé par exemple - sont en fait déjà sur la mauvaise pente, car leur poids n'aurait dû normalement se remettre à grimper que vers 6 ans et non avant, explique le Dr Bocquet.

La campagne (messages radio, affiches, internet...), à laquelle sont associés les pédiatres, souligne pour toute la famille les bienfaits d'une alimentation équilibrée et de l'exercice physique.

Le lancement d'un site de jeux en ligne (www.crocmouv.com) destiné aux enfants (7-11 ans) ouvrira cette "semaine du coeur".
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16 septembre 2005 21:33
Les vertus de la carotte

Sans doute vous a-t-on appris, lorsque vous étiez petit, que les carottes rendaient aimable - gros avantage pour les parents -et donnaient les fesses dures- avantage ici, aux enfants... Sur un plan scientifique, ces vertus ne sont pas prouvées.

En revanche, cette racine a des qualités bien réelles. Et si les courtisans du Roi Soleil étaient atterrés de voir les manants "manger des racines", l'avènement de la démocratie a beaucoup fait ensuite, pour la carotte...

Daucus sativus, qui appartient à la grande famille des ombellifères comme ses cousins le fenouil et le céleri, est très recommandable. Riches en vitamine et provitamine A, en substances minérales et en oligo-éléments, les carottes sont recommandées pour lutter contre les états de fatigue et les anémies, les dermatoses et certains troubles de la vision. Toutes les jeunes mamans connaissent aussi l'efficacité de la purée de carottes dans le traitement des infections intestinales et des diarrhées du nourrisson.

Enfin, il ne faut pas sous-estimer l'importance de ses qualités hématopoïétiques, favorisant le renouvellement des cellules du sang. Comme produit d'hygiène alimentaire, sachez que la carotte régularise les fonctions digestives, stimule la croissance et augmente globalement les défenses biologiques naturelles. Enfin, si tout le monde sait qu'elle apporte du bêta-carotène qui est un bon inducteur de bronzage, il est également bon de savoir qu'elle favorise le renouvellement du pourpre rétinien, augmentant l'acuité visuelle et la vision crépusculaire...



a vos carottes !! grinning smiley



inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
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21 septembre 2005 21:24
Obésité de la femme enceinte: lutter contre les kilos avant la grossesse


WASHINGTON (AP) - Pour que les kilos en trop ne deviennent pas une véritable obsession pendant la grossesse, autant leur faire la chasse avant la conception. Aux Etats-Unis, de nouvelles recommandations invitent les gynécologues-obstétriciens à prendre des mesures particulières lorsque les futures mères sont déjà trop grosses.

Parmi ces mesures figurent le conseil nutritionnel de ne pas prendre trop de poids pendant la grossesse, le dépistage précoce du diabète gestationnel (de la grossesse) et la prise d'un rendez-vous avec un anesthésiste pour une péridurale en cas de césarienne en urgence.

"S'il y a bien une période favorable aux changements d'habitude, notamment à l'amélioration de son hygiène de vie, c'est pendant la grossesse", souligne le Dr Laura Riley, de l'hôpital général du Massachusetts, qui a corédigé les recommandations publiées ce mois-ci par le Collège américain des gynécologues obstétriciens (ACOG).

Les futures mères sont conscientes que tout ce qui touche à leur corps peut retentir sur leur bébé. "Franchement, c'est la première fois de ma vie que je n'ai pas eu de mal à manger sainement", témoigne Kristin Noon-Batmaca d'Amesbury (Massachusetts), dont le fils, Teddy, est né il y a deux mois.

Après quatre ans de traitement de sa stérilité, qui se sont soldés par un échec, Kristin Noon-Batmaca a perdu près de 40 kilos. Grâce aux conseils de Laura Riley, elle a pu concevoir naturellement son bébé sans reprendre de poids, et ce en mangeant des fruits et des légumes en grande quantité.

On ne sait pas combien de grossesses sont compliquées d'obésité. Les autorités estiment qu'un tiers des Américaines adultes sont obèses. De surcroît, la grande majorité des 110.000 personnes qui bénéficient chaque année d'une opération de l'obésité consistant à réduire la taille de l'estomac sont des femmes en âge de procréer.

L'obésité augmente le risque de fausses-couches et peut multiplier par deux au moins le risque de diabète gestationnel ou de pré-eclampsie (hypertension de la grossesse). Elle multiplie aussi par deux le risque pour le bébé d'un défaut du tube neural, notamment de spina bifida, pathologie qui se définit par l'absence de fermeture postérieure du canal osseux (colonne vertébrale) dans lequel se trouve la moelle épinière.

Plus la femme prend du poids, plus son risque d'avoir une césarienne augmente et plus cette opération est risquée. Les femmes obèses ont en effet tendance à faire des hémorragies et des infections. Par ailleurs, l'obésité rend l'examen du foetus difficile, notamment la surveillance de ses bruits du coeur.

C'est pourquoi, aux Etas-Unis comme ailleurs, il est fortement recommandé aux médecins de lutter contre les kilos avant la grossesse, un sujet encore trop souvent tabou. AP

winking smiley

inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
r
25 septembre 2005 20:48
Pour vous prémunir des cancers, mangez donc des tomates... entières !


Les caroténoïdes ne sont pas les uniques " agents anticancers " de la tomate. D'après une équipe américaine, les tomates entières seraient bien plus bénéfiques que les caroténoïdes seuls. Contre le cancer de la prostate notamment.
Le Pr John Erdman et son équipe, de l'Université de l'Illinois, ont testé les vertus anticancéreuses des tomates sur une cohorte de rats. Ils ont ainsi découvert que les caroténoïdes n'agissaient pas, seuls, contre le cancer de la prostate.
Leur travail montre en effet que "les caroténoïdes tels que le lycopène des tomates, consommés sous forme de compléments alimentaires, sont moins efficaces que les tomates entières. Nous recommandons par conséquent de consommer ce légume de cette manière, que ce soit dans les pâtes, les salades ou même les pizzas". Evitez en revanche d'abuser des "tomates sucrées", que vous trouverez notamment sous la forme de "ketchup". En dehors de toute considération de prévention, elles risquent bien au contraire de vous faire... prendre du poids.
Sources: National Cancer Intitute, 2003 ;95 :1578-86
r
28 septembre 2005 22:52
Tous à vos lunettes !


Une éclipse partielle de soleil aura lieu le 3 octobre. N'oubliez donc pas de protéger vos yeux avec des lunettes spéciales pour éviter toute lésion oculaire. Equipés, vous pourrez alors l'observer dans toute la France métropolitaine entre 9h43 et 12h39.
Le soleil sera couvert à 83% dans le Sud-ouest, et à 55% dans le Nord. La Direction générale de la Santé (DGS) rappelle pour celles et ceux qui désirent suivre l'événement, l'importance "de se munir de lunettes de protection complètement opaques à la lumière normale". Les verres de soudeur numéro 14 feront l'affaire.
Mais il existe également des montures cartonnées en vente chez votre pharmacien, opticien ou dans des magasins spécialisés. Et attention aux contrefaçons ! Les lunettes doivent "porter le marquage CE". C'est très important, votre vue en dépend. L'effet thermique du rayonnement solaire est tel, que vos cellules rétiniennes risquent de brûler. Et surtout n'utilisez pas de simples lunettes de soleil ou des instruments d'optique, type caméra, jumelles, etc. Enfin, limitez à quelques minutes l'observation de l'éclipse en effectuant des pauses régulièrement. Vous reposerez ainsi vos yeux.
Sources: Direction générale de la Santé, 15 septembre 2005
r
28 septembre 2005 22:53
Ménopause: le rôle bénéfique des oestrogènes remis en question


CHICAGO (AP) - Les oestrogènes n'amélioreraient pas significativement la qualité de vie des femmes ménopausées les plus âgées, selon une nouvelle étude américaine qui contredit l'idée selon laquelle le traitement hormonal substitutif serait très bénéfique quel que soit l'âge.
Dans le cadre de ces travaux, publiés dans le dernier numéro des Archives américaines de médecine interne, plus de 10.000 femmes âgées de 63 ans en moyenne ont été interrogées à propos de leur santé mentale et physique, de leur mode de vie social, de leur vitalité et de leurs affects.
L'interrogatoire était mené avant qu'elles ne prennent le traitement et un an après l'avoir pris. Elles étaient dividées en deux groupes de 5.000 femmes ayant toutes subi une hystérectomie (ablation de l'utérus): le premier prenait des oestrogènes, le second un placebo.
Selon les résultats, les femmes prenant des oestrogènes présentaient moins de problèmes de sommeil, mais plus de difficultés sociales que celles sous placebo. Dans l'ensemble, les critères de qualité de vie étaient améliorés dans les deux groupes.
Les participantes faisaient partie de l'étude officielle américaine "Initiative pour la santé des femmes" (Women's Health Initiative), chargée d'évaluer les risques et les bénéfices des traitements hormonaux sur une longue période.
L'utilisation de ces traitements a chuté après la découverte en 2002 de leur influence directe sur l'augmentation des risques cardiovasculaires, de cancer du sein et de certains accidents vasculaires cérébraux.
Les résultats de cette nouvelle étude, centrée sur l'utilisation des seuls oestrogènes, font écho aux précédentes données selon lesquelles l'association d'oestrogènes et de progestatifs n'a que peu d'effet sur la qualité de vie des femmes les plus âgées.
Dans les deux groupes, moins de 3% des femmes se sont plaintes d'une mauvaise qualité de vie et, pour 40% d'entre elles, les critères étaient excellents après un an de traitement.
De l'avis de médecins contactés par l'Associated Press, ces conclusions, bien que probantes, ne peuvent être généralisées aux femmes plus jeunes.
Pour le Dr Julia Johnson, vice-présidente de gynécologie à l'Université du Vermont et sans lien avec l'étude, "utiliser cette étude pour se faire une idée de l'influence des hormones sur la qualité de vie des femmes revient à comparer des pommes et des oranges". Elle note en effet que les femmes étudiées avaient dépassé de dix ans l'âge critique des bouffées de chaleur et des inconvénients majeurs de la péri-ménopause.
De même, le Dr Ginger Constantine, de la société Wyeth Pharmaceuticals qui fabrique des traitements oestrogéniques, assure que les médicaments hormonaux sont efficaces sur les bouffées de chaleur et autres problèmes similaires, et que la plupart des utilisatrices les prennent pour ces raisons.
"La qualité de vie ne se résume pas seulement aux bouffées de chaleur", a toutefois nuancé Robert Brunner, chercheur à l'Université du Nevada et premier auteur de l'étude. Selon lui, les pilules hormonales agissent aussi sur les fuites urinaires, symptôme susceptible de retentir sur la qualité de vie.
Sur le Net:
Archives:[www.archinternmed.com]
r
28 septembre 2005 22:53
BPCO : arrêter de fumer, c'est tout bon


La broncho-pneumopathie obstructive chronique (BPCO) est caractérisée par une obstruction des bronches et une destruction du tissu pulmonaire. Elle est irréversible, mais l'arrêt du tabac permet cependant de faire reculer la mortalité. C'est important !
La Revue Prescrire rapporte les résultats d'une vaste étude américaine centrée sur 6 000 fumeurs souffrant d'une BPCO modérée. Ces "gros" fumeurs -en moyenne 31 cigarettes par jour- ont été suivis pendant près de 15 ans.
Les deux tiers ont bénéficié d'une aide au sevrage tabagique. Parmi les résultats, retenons qu'au terme de ce travail, 22% avaient arrêté de fumer contre seulement 5% dans le groupe témoin. Quant aux fumeurs persistants, ils étaient encore respectivement 49% et 71%.
La mortalité, elle, a été inférieure dans le "groupe intervention" : 8,8 décès par an pour 1 000 patients, contre 10,4 sur 1 000 dans la cohorte "témoin". "L'arrêt du tabac chez de gros consommateurs atteints d'une BPCO modérée est donc associé à une nette diminution de la mortalité 15 ans plus tard" concluent les auteurs. Un travail qui confirme les résultats d'une étude antérieure selon laquelle le fait d'arrêter de fumer permettait de stabiliser le handicap respiratoire des fumeurs souffrant d'une BPCO.
Sources: La Revue Prescrire, septembre 2005, Tome 25, n°264
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