Pourquoi le projet SIGEK (Système intégré de gestion environnemental de Khouribga) qui devait être réalisé par la société italienne Pianimpianti n'a pas vu encore le jour? A qui profite ce blocage qui prive la ville d'un financement d'un million 200 mille euros et d'une technologie européenne de pointe pour recycler ses déchets?
Pour mémoire, le projet SIGEK est un projet pilote et nouveau même en Europe et c'est le premier dans les pays en voie de développement.
Ce projet communautaire entre la commune de Khouribga et celle de Bologne en Italie est financé par la communauté économique européenne (CEE), son exécution était confiée à la société italienne EFESO (Entreprise pour la formation de l'économie sociale) une ONG qui n'a pas d'objectif cupide ou mercantile. Le projet dont l'étude et la phase diagnostic ayant présenté une analyse du contexte historique, administratif, socio-économique, environnemental et territorial (climatologie, hydrologie, hydrogéologie, ressources naturelles et énergétiques) avait permis de connaître que la production des déchets solides qui atteint 0,8kg (jour par habitant compte parmi les plus élevés du Maroc, soit 50.000 tonnes par an et que le système de ramassage et de traitement des déchets urbains à Khouribga n'est pas bien organisé et ne répond pas aux besoins réels de la ville.
La responsable d'EFESO Mme Monica Fantini dès son arrivée dans la capitale des phosphates a remarqué les champs de sachets de plastique noirs a dit que là où il y a un sachet de plastique noir il y a la mort d'une fleur.
Cette dame qui a travaillé d'arrache-pied, n'ayant ménagé aucun effort afin que ce projet voie le jour ne cache pas son amertume. L'âme en peine, elle déplore l'attitude du président du conseil municipal. Effectivement, le projet a été réalisé aux deux tiers avant son arrivée. "Pourquoi le président du conseil bloque le projet environnemental mis en oeuvre par le même conseil avant décembre 2001 et propose de le confier à une société de ramassage des ordures dont on ne connaît ni tenants ni aboutissants, mais qui serait installée à Casablanca et, en tout état de cause, ne répondant à aucun critère en matière d'environnement et de traitement de déchets", se demandait un citoyen qui avait participé à un cycle de formation en Italie organisé par EFESO en décembre 2000.
Ce projet ambitieux, quoique avorté, et portant sur letraitement de déchets solides et liquides de la ville dans sa troisième phase ne se limite pas à l'opération de traitement de déchets. Il se propose également, dans un souci de politique économique, de traiter et de recycler les eaux usées, soit quelque 13.000 mètres cubes par jour.
Il est à rappeler que les 13.000 m3 d'eau consommés par le lavage des phosphates constituent non seulement un manque à gagner pour la ville, mais pourraient grâce aux technologies de pointe être recyclés.
Or, jusqu'à présent, l'opinion publique locale ignore tout de ce projet de grande envergure. Sera-t-il enterré comme d'autres qui n'avaient jamais dépassé le seuil des inaugurations?
L'inconséquence, le manque de patriotisme, les calculs sordides et l'avidité seraient-ils à l'origine de ce blocage?
salam all, c'est vrai asan a raison, envoie un courrier aux journaux au maroc ainsi que les revues comme " telquel " ils ont des emails ou/et des sites ne baisse pas les bras par rapport à ton indignation fait quelque chose. il y a aussi une tribune pour yabiladi tiens nous au courant !!!!! exclusivement marocaine
l'information je l ai eu de www.allafrica.com et eux ils l ont de liberation , un journal marocain, www.liberation.press.ma vous ne le trouverez plus car il date d un peu pres une semaine mais sur www.allafrica.com il y est toujours.
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