Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
Immobilier : Panique en bourse à Casablanca
6 avril 2015 19:32
Depuis plusieurs jours, la sphère financière casablancaise est en réelle ébullition. Tous les intervenants, sociétés de bourse, banques d’affaires, gestionnaires de fonds, analystes et observateurs crient au scandale. La cause commune de cet émoi est que la Bourse s’effondre, que les valeurs qui ont publié des résultats catastrophiques connaissent des baisses de cours drastiques, entraînant dans leur sillage celles qui ont sorti leur épingle du jeu et même celles qui ont performé  en 2014.

C’est la panique, une perte de confiance généralisée que connaît le marché financier. Ainsi, tout ce qui a été communiqué par les sociétés immobilières cotées sur les causes de leur baisse d’activité, et leurs programmes de redressement pour 2015 n’a point  convaincu.

Mais surtout, la baisse des cours impacte les institutionnels, les caisses de retraite et les gestionnaires de fonds collectifs. Ceux qui détiennent de la dette privée dans leur portefeuille ont connu de très près le risque de non paiement et ont dû se résoudre à suivre les émissions de substitution. Quant à ceux, très nombreux, qui détiennent les valeurs immobilières ou autre Samir à leur actif, ils ont tout simplement perdu leur mise et ceci n’est pas une exagération !

En effet, l’une des immobilières a perdu quasiment 10 % de sa valeur par jour, pour tomber à moins de 100 dirhams contre un pic de 1500 dirhams dans ses beaux jours. Une chute de 68 % depuis le début de l’année, alors qu’une année auparavant à peine, la SFI entrait dans son capital à 550 dirhams l’action après une due-diligence. L’autre, dont le cours est à 30 dirhams l’action, a perdu 20 % rien que depuis  le début de l’année, avec la précision que leur valeur nominale est respectivement de 100 et 10 dirhams.

 Un avenir assombri ?

Malgré toutes les explications données sur la crise qui a sévi dans le secteur de l’immobilier et qui a valu à la CGI, leur ex-consoeur, d’être retirée de la côte, les deux sociétés immobilières cotées ne trouvent plus grâce aux yeux de personne.

Plus grave encore, les commentaires sur les conséquences vont bon train. On parle, certes, de la perte réelle de confiance en la bourse, mais certains vont même jusqu’à évoquer un risque systémique qui toucherait le système bancaire. Cependant, le Wali de Bank Al-Maghrib vient d’écarter cette éventualité lors de sa dernière conférence de presse, en affirmant que les prêts à ces entreprises pèsent 1,5 % de l’encours des crédits bancaires à l’économie.

Dans ce contexte perturbé et de défiance qui se matérialise par des cessions massives d’actions, l’avenir de la Bourse est remis en cause, mais aussi, le rôle du CDVM. Les interrogations sont confuses, les reproches sont très nombreux à l’égard d’une  autorité qui a pour responsabilité de « protéger le marché »  et tout particulièrement les actionnaires, gros, moyens ou petits, contre les fautes de management.

Pourtant, ce ne sont pas moins de 14 profit-warnings de sociétés cotées (voir tableau ci-après), qui ont été publiés pour se conformer aux règles du CDVM.

Il faut se rappeler que  le CDVM n’est pas une agence de notation et n’a donc pas vocation à analyser les états financiers publiés pour prévenir les pertes futures ou la fragilité financière des entreprises concernées.

Par contre, l’information, pour être recevable, doit arriver à temps à leurs actionnaires. C’est pourquoi l’on croit savoir que l’autorité de marché exercera ses prérogatives en sanctionnant les sociétés cotées qui ont publié leur avertissement de baisse de chiffre d’affaires ou de résultat très en retard, sachant que selon la loi sur la Société Anonyme, les comptes doivent être arrêtés au 31 décembre. Le tableau ci-dessous récapitule les différents profits warnings, tout en précisant les dates de publication qui, malheureusement, sont pour nombre d’entre elles, situées en février et mars.

Les lettres du CDVM sont en cours d’envoi, même si la sanction reste faible, 1000 dirhams seulement par jour de retard. Mais celle qui risque le plus gros, c’est la Samir, qui a « mangé » son capital à force d’éponger ses pertes successives des dernières années.

Le CDVM va tout simplement exiger de cette société cotée de convoquer une assemblée extraordinaire de ses actionnaires avec comme ordre du jour sa recapitalisation, seule condition à sa survie…

On a souvent regretté, ici, la décorrélation de la Bourse de Casablanca de l’économie réelle du pays. Mais pour une fois, on dira que ce mal est un bien parce que la crise boursière n’impactera pas la croissance du PIB !

Afifa Dassouli    

lnt.ma
Nadafa minal imane wal imane minal islam... il est temps de subsidier les panneaux solaires
6 avril 2015 19:38
Mais qu'est ce qu'ils croyaient qu'ils étaient différents des autres économie...

Il faut purger ce secteur pour repartir sur de bonne base...

L'immobilier à lui tout seule va décrédibiliser la bourse de Casablanca aux yeux des investisseurs étrangers

bravo les mecs... Vous voulez toujours pas comprendre
Nadafa minal imane wal imane minal islam... il est temps de subsidier les panneaux solaires
7 avril 2015 16:07
Le 360.ma

Kiosque360. Alors que les principaux indices commençaient à reprendre des couleurs, les mauvaises performances financières du secteur immobilier viennent assombrir le tableau.

Alors que la Bourse de Casablanca poursuivait son petit bonhomme de chemin et que les principaux indicateurs enregistraient une croissance, voilà que l’évolution des immobilières vient obscurcir le ciel. Le MASI qui cumulait jusqu’à 10% en performance, depuis le début de l’année, a subitement chuté jusqu’à 4% de gains. Selon l’Economiste dans sa livraison de ce mardi 7 avril, les secteurs de l’immobilier et du pétrole «ont fait trembler le marché» avec leurs bénéfices en berne.

 

Il souffle comme un vent de panique sur l’action Alliances, nous apprend le quotidien économique, notamment durant les cinq dernières séances. La perte cumulée depuis le début de l’année par la valeur atteint 66% et son cours en bourse n’est plus que de 95 dirhams. Selon la publication, le marché sanctionne des résultats décevants avec une perte abyssale de 969 millions de dirhams, à cause d’un pôle construction touchée par la crise. En réaction, Alliances prend des mesures en changeant le management et en opérant un cut-off de 5300 emplois. Au final, tout le monde attend le plan de restructuration promis par le management vers le mois de mai prochain.

 

Addoha s’en est mieux sorti qu’Alliances, mais ses profits ont tout de même chuté de 40% et la sanction a été immédiate. Par rapport au début de l’année, la valeur affiche une baisse de près de 17%. Pour sa part, la CGI va de mauvaise annonce en mauvaise annonce. En décembre, la société immobilière de la Caisse de dépôt et de gestion avait émis un «profit warning». Et trois mois plus tard, le marché apprend que même les avertissements sur le résultat ne tiennent pas la route. Puisqu’en réalité, au lieu des 4,5 milliards de dirhams de chiffre d’affaires que promettait la CGI, les réalisations ne seront que 2,2 milliards de dirhams. Et le résultat autour de 80 millions de dirhams est quatre fois moins important qu’en 2013. Si la valeur n’avait pas été suspendue de la cote pendant ces long mois où elle a demandé sa radiation, le cours se serait simplement effondré.
Nadafa minal imane wal imane minal islam... il est temps de subsidier les panneaux solaires
8 avril 2015 08:52
Citation
paysan81 a écrit:
Le 360.ma

Kiosque360. Alors que les principaux indices commençaient à reprendre des couleurs, les mauvaises performances financières du secteur immobilier viennent assombrir le tableau.

Alors que la Bourse de Casablanca poursuivait son petit bonhomme de chemin et que les principaux indicateurs enregistraient une croissance, voilà que l’évolution des immobilières vient obscurcir le ciel. Le MASI qui cumulait jusqu’à 10% en performance, depuis le début de l’année, a subitement chuté jusqu’à 4% de gains. Selon l’Economiste dans sa livraison de ce mardi 7 avril, les secteurs de l’immobilier et du pétrole «ont fait trembler le marché» avec leurs bénéfices en berne.

 

Il souffle comme un vent de panique sur l’action Alliances, nous apprend le quotidien économique, notamment durant les cinq dernières séances. La perte cumulée depuis le début de l’année par la valeur atteint 66% et son cours en bourse n’est plus que de 95 dirhams. Selon la publication, le marché sanctionne des résultats décevants avec une perte abyssale de 969 millions de dirhams, à cause d’un pôle construction touchée par la crise. En réaction, Alliances prend des mesures en changeant le management et en opérant un cut-off de 5300 emplois. Au final, tout le monde attend le plan de restructuration promis par le management vers le mois de mai prochain.

 

Addoha s’en est mieux sorti qu’Alliances, mais ses profits ont tout de même chuté de 40% et la sanction a été immédiate. Par rapport au début de l’année, la valeur affiche une baisse de près de 17%. Pour sa part, la CGI va de mauvaise annonce en mauvaise annonce. En décembre, la société immobilière de la Caisse de dépôt et de gestion avait émis un «profit warning». Et trois mois plus tard, le marché apprend que même les avertissements sur le résultat ne tiennent pas la route. Puisqu’en réalité, au lieu des 4,5 milliards de dirhams de chiffre d’affaires que promettait la CGI, les réalisations ne seront que 2,2 milliards de dirhams. Et le résultat autour de 80 millions de dirhams est quatre fois moins important qu’en 2013. Si la valeur n’avait pas été suspendue de la cote pendant ces long mois où elle a demandé sa radiation, le cours se serait simplement effondré.

Je me demande pourquoi une telle énorme baisse de Chiffres d'Affaires? Qualité des produits? Image? Baisse de consommation liée à la crise?
8 avril 2015 09:51
Crise les gens n'achètent pas car ils n'ont plus d'argent et ne sont plus suivis par les banques... La majorité des clients finaux même au maroc achètent à crédit.

Le contexte international l'Europe est devenu moins cher que le maroc...

Même l'Europe du Nord ouest devient moi cher que le maroc il y a un décalage de plus en plus grand...

Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel les prix ont profité d'un contexte politique et économique ultra favorable.

Un contexte que le monde n'est m'as prêt de revoir avant des décennies..

Même les matières premiers ainsi que le pétrole cheval de bataille de ceux qui disait que le prix ne pouvait pas baisser car les intrants était cher on vue leur prix fondre...

Rien plus rien ne justifie les prix qui sont pratiquer au maroc....

Bien sûr je ne parle pas de rabat et de quelque quartier à casa qui eux devraient encore peut être augmenter...
Nadafa minal imane wal imane minal islam... il est temps de subsidier les panneaux solaires
9 avril 2015 14:08
En plus de la crise il y a le vide légale qui permet a n'importe quel avocat de 3eme zone de plumer n'importe quel investisseur ou ses ayant droit.
Il y a le manque de sérieux de toutes ses sociétés bidons qui ne livre presque jamais le produit vendu et encore moins a temps et cela en toute impunité.
Tant que la corruption est la seule source de loi dans le pays, il sera difficile d'attirer des investisseurs dans ce secteur ou même n'importe quel secteur.
Le gouvernement ne fait rien pour lutter contre la corruption et l'injustice, malgré ses promesses. Les gens ne font plus confiance et ne veulent plus risquer leurs économies.
Il y a la liberté d'expression mais il y a plus de liberté apres l'expression
9 avril 2015 14:42
Tu parles des ventes sur plan ?

Dr tout ce qui ont été finalement livré une majorité pour ceux que je connais...

Le retard le plus petit est de l'ordre de l'année...

Avant ça ne posait pas de problème car les gens voyaient que même sur papier leur investissement prenaient de la valeur mais maintenant que ça baisse attendront t ils 2 ans ?

Les pouvoirs publics et les médias font les morts alors qu'une baisse acté et reconnu auraient déjà à l'heure qu'il est relancé le secteur
Nadafa minal imane wal imane minal islam... il est temps de subsidier les panneaux solaires
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook