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l'Immobilier au Maroc en contraction ??
6 août 2013 19:27
Le contexte de crise actuelle a mis en évidence les faiblesses de nombreux secteurs d’activité au Maroc dont celui de l’immobilier. La perte de dynamisme que vit actuellement ce secteur ne serait que le révélateur des dysfonctionnements plus profonds dont souffrirait cette composante importante de l’économie nationale.
Au plan structurel, d’abord, et en dépit des efforts déployés au cours des dix dernières années pour en assurer la modernisation, le secteur se caractérise par la persistance de nombreuses faiblesses. Inadaptation de l’offre en logements au pouvoir d’achat des ménages serait le premier obstacle majeur qui gêne la marche du secteur vers plus de maturité. L’absence d’un régulateur fait que les prix du foncier est en déconnexion économique vis-à-vis de la rareté du foncier urbanisable. Les plans d’aménagement, rendus «caducs et obsolètes» par la croissance spectaculaire qui caractérise l’ensemble des grandes villes du pays ont incité les responsables en charge de la gestion du secteur à recourir, de manière systématique, au régime dérogatoire. On notera en particulier que les décisions en matière urbaine sont, dans leur grande majorité, orientées par les opportunités foncières et par les dérogations administratives. D’autant que l’effort de mise à niveau des normes de l’urbanisme en rapport avec les nouvelles exigences imposées par la dynamique soutenue de l’urbanisation du pays rajoute au coût déjà élevé du foncier, risquant du même coup de pénaliser l’investissement dans ce créneau.

Au plan conjoncturel, ensuite, le secteur a accusé une forte contraction au premier trimestre de 2013. En attestent plusieurs indicateurs. La branche du BTP a enregistré une diminution significative de sa valeur ajoutée et un déficit important au niveau de l’offre d’opportunités d’emplois. Dans le même ordre d’idées, la baisse historique enregistrée au niveau des ventes du ciment des quatre premiers mois de l’année en cours serait la conséquence logique des hausses importantes survenues au niveau des principaux intrants (ciment, sable et carburant). Ce mouvement de hausse des coûts de production estimé à 25% a déteint sur la dynamique de la demande. Il ressort, en effet, de l’indice des prix des actifs immobiliers élaboré par Bank Al-Maghrib couvrant le premier trimestre de 2013, que les transactions immobilières ont enregistré une baisse de 6.7%, accompagnée de la stagnation relevée au niveau des prix des actifs résidentiels.

Mais au-delà de ces différentes constations qui montrent que ce secteur, fortement dynamique jusqu’à une date récente, accuse une baisse d’entrain assez importante à l’instar, d’ailleurs, d’autres pans de l’économie nationale: la question lancinante est celle de connaitre ses perspectives d’évolution futures. Le secteur va t-il se reprendre et retrouver ses ressorts d’antan ou au contraire la crise est tellement profonde que 2013 constituerait un point d’inflexion irréversible, annonciateur d’évolutions imprévues ?

International :


La Crise Immobilière aux USA
Quels enseignements ?

L’effondrement spectaculaire, en 2007, du marché immobilier américain a provoqué un séisme dont l’onde de choc a contaminé l’ensemble des économies développées provoquant une crise économique et financière sans précédent. Cette crise mondiale puise son origine dans la fameuse crise dite des «subprimes». Cinq années après cette crise profonde, qui s’est propagée de l’immobilier vers la sphère financière et le reste de l’économie, la reprise n’est pas encore assurée. Les chiffres de l’économie montrent que la crise plane toujours sur l’économie américaine et que l’immobilier est encore en souffrance.
Dynamique économique :

Classes Moyennes
Conditions de logement relativement défavorables

Nombreux sont ceux qui considèrent la classe moyenne comme la frange de la population qui joue le rôle de levier ascendant, pour entretenir le cercle vertueux de l’amélioration des conditions socioéconomiques et exalter l’aspiration à la modernité que laisse entrevoir l’ouverture adoptée par le Maroc dans ses rapports avec l’extérieur. L’analyse, des données disponibles à cet égard, fait ressortir que les classes moyennes qui sont constituées d’une population qui jouit d’un niveau d’éducation appréciable, d’un savoir, d’un savoir-faire et d’un savoir-être forment l’ossature sémillante de l’économie et de la société. A ce titre, elles représentent un facteur capital de stabilité économique, sociale et culturelle.
Perspectives Sectorielles :


Fiscalité Immobilière
Quelle réforme ?

La fiscalité est l’un des instruments d’intervention privilégié par l’Etat au vu de son efficacité, réelle ou supposée, dans la promotion du secteur immobilier. C’est un instrument universel adopté par de nombreux gouvernants, notamment dans les pays développés, pour réguler le marché immobilier. Au Maroc, ce mécanisme commence à se substituer progressivement à l’ensemble des canaux et outils à travers lesquels l’Etat intervient pour appuyer la demande des ménages ou stimuler l’investissement privé dans le secteur du logement. Près d’une cinquantaine de dispositions fiscales, accumulées tout au long d’une expérience de plus d’une trentaine d’années, sont applicables à l’activité immobilière. Ce foisonnement de mesures traduit l’importance accordé à ce secteur dans l'économie et la quête permanente de mettre en œuvre une politique fiscale efficiente pour son administration. Aussi, l’analyse de la fiscalité, de ses mécanismes et des canaux de transmission de la politique fiscale constitue-elle une source d’éclairage incontournable pour comprendre les soubassements de l’évolution du logement au Maroc.

Entreprises et marchés :

Prix de l’immobilier
Les déterminants de la hausse

Le marché immobilier marocain a enregistré des changements profonds ces dix dernières années sous l’effet de plusieurs facteurs. Une première composante de ces facteurs est liée à l’environnement économique général du pays, à l’évolution démographique et à son impact sur l’évolution urbaine. Une deuxième composante se rapporte au processus d’ouverture de l’économie nationale sur le Reste du Monde, avec un effet d’entraînement lié à cette ouverture sur l’alignement des prix des actifs immobiliers à l’international. L'action de l’Etat au niveau de ce secteur tend vers plus de rationalité et d’efficacité, grâce aux diverses mesures novatrices et aux différents chantiers qui visent la dynamisation de la production en logement. Cette situation est confortée par la mise en place d'outils visant à améliorer le financement de l’habitat social destiné aux ménages à revenus limités, essentiellement à travers le concept de villes nouvel les qui s’inscrit dans une logique d’anticipation et de résorption du déficit en logement.

Prévisions :


Secteur de l’immobilier
Repli alarmant

Le secteur de l’immobilier a enregistré une forte contraction au cours du premier trimestre de 2013. Plusieurs facteurs expliquent cette situation parmi lesquels on peut citer: le manque de visibilité du gouvernement et du secteur public en général, les mesures fiscales inappropriées introduites lors de la loi de finances de 2013 et l’attentisme qui caractérise le comportement des ménages et des investisseurs



Modifié 2 fois. Dernière modification le 07/08/13 03:56 par cro-magnon.
Nadafa minal imane wal imane minal islam... il est temps de subsidier les panneaux solaires
6 août 2013 22:56
Le contexte de crise actuelle a mis en évidence les faiblesses de nombreux secteurs d’activité au Maroc dont celui de l’immobilier. La perte de dynamisme que vit actuellement ce secteur ne serait que le révélateur des dysfonctionnements plus profonds dont souffrirait cette composante importante de l’économie nationale.
Au plan structurel, d’abord, et en dépit des efforts déployés au cours des dix dernières années pour en assurer la modernisation, le secteur se caractérise par la persistance de nombreuses faiblesses. Inadaptation de l’offre en logements au pouvoir d’achat des ménages serait le premier obstacle majeur qui gêne la marche du secteur vers plus de maturité. L’absence d’un régulateur fait que les prix du foncier est en déconnexion économique vis-à-vis de la rareté du foncier urbanisable. Les plans d’aménagement, rendus «caducs et obsolètes» par la croissance spectaculaire qui caractérise l’ensemble des grandes villes du pays ont incité les responsables en charge de la gestion du secteur à recourir, de manière systématique, au régime dérogatoire. On notera en particulier que les décisions en matière urbaine sont, dans leur grande majorité, orientées par les opportunités foncières et par les dérogations administratives. D’autant que l’effort de mise à niveau des normes de l’urbanisme en rapport avec les nouvelles exigences imposées par la dynamique soutenue de l’urbanisation du pays rajoute au coût déjà élevé du foncier, risquant du même coup de pénaliser l’investissement dans ce créneau.

Au plan conjoncturel, ensuite, le secteur a accusé une forte contraction au premier trimestre de 2013. En attestent plusieurs indicateurs. La branche du BTP a enregistré une diminution significative de sa valeur ajoutée et un déficit important au niveau de l’offre d’opportunités d’emplois. Dans le même ordre d’idées, la baisse historique enregistrée au niveau des ventes du ciment des quatre premiers mois de l’année en cours serait la conséquence logique des hausses importantes survenues au niveau des principaux intrants (ciment, sable et carburant). Ce mouvement de hausse des coûts de production estimé à 25% a déteint sur la dynamique de la demande. Il ressort, en effet, de l’indice des prix des actifs immobiliers élaboré par Bank Al-Maghrib couvrant le premier trimestre de 2013, que les transactions immobilières ont enregistré une baisse de 6.7%, accompagnée de la stagnation relevée au niveau des prix des actifs résidentiels.

Mais au-delà de ces différentes constations qui montrent que ce secteur, fortement dynamique jusqu’à une date récente, accuse une baisse d’entrain assez importante à l’instar, d’ailleurs, d’autres pans de l’économie nationale: la question lancinante est celle de connaitre ses perspectives d’évolution futures. Le secteur va t-il se reprendre et retrouver ses ressorts d’antan ou au contraire la crise est tellement profonde que 2013 constituerait un point d’inflexion irréversible, annonciateur d’évolutions imprévues ?

International :


La Crise Immobilière aux USA
Quels enseignements ?

L’effondrement spectaculaire, en 2007, du marché immobilier américain a provoqué un séisme dont l’onde de choc a contaminé l’ensemble des économies développées provoquant une crise économique et financière sans précédent. Cette crise mondiale puise son origine dans la fameuse crise dite des «subprimes». Cinq années après cette crise profonde, qui s’est propagée de l’immobilier vers la sphère financière et le reste de l’économie, la reprise n’est pas encore assurée. Les chiffres de l’économie montrent que la crise plane toujours sur l’économie américaine et que l’immobilier est encore en souffrance.
Dynamique économique :

Classes Moyennes
Conditions de logement relativement défavorables

Nombreux sont ceux qui considèrent la classe moyenne comme la frange de la population qui joue le rôle de levier ascendant, pour entretenir le cercle vertueux de l’amélioration des conditions socioéconomiques et exalter l’aspiration à la modernité que laisse entrevoir l’ouverture adoptée par le Maroc dans ses rapports avec l’extérieur. L’analyse, des données disponibles à cet égard, fait ressortir que les classes moyennes qui sont constituées d’une population qui jouit d’un niveau d’éducation appréciable, d’un savoir, d’un savoir-faire et d’un savoir-être forment l’ossature sémillante de l’économie et de la société. A ce titre, elles représentent un facteur capital de stabilité économique, sociale et culturelle.
Perspectives Sectorielles :


Fiscalité Immobilière
Quelle réforme ?

La fiscalité est l’un des instruments d’intervention privilégié par l’Etat au vu de son efficacité, réelle ou supposée, dans la promotion du secteur immobilier. C’est un instrument universel adopté par de nombreux gouvernants, notamment dans les pays développés, pour réguler le marché immobilier. Au Maroc, ce mécanisme commence à se substituer progressivement à l’ensemble des canaux et outils à travers lesquels l’Etat intervient pour appuyer la demande des ménages ou stimuler l’investissement privé dans le secteur du logement. Près d’une cinquantaine de dispositions fiscales, accumulées tout au long d’une expérience de plus d’une trentaine d’années, sont applicables à l’activité immobilière. Ce foisonnement de mesures traduit l’importance accordé à ce secteur dans l'économie et la quête permanente de mettre en œuvre une politique fiscale efficiente pour son administration. Aussi, l’analyse de la fiscalité, de ses mécanismes et des canaux de transmission de la politique fiscale constitue-elle une source d’éclairage incontournable pour comprendre les soubassements de l’évolution du logement au Maroc.

Entreprises et marchés :

Prix de l’immobilier
Les déterminants de la hausse

Le marché immobilier marocain a enregistré des changements profonds ces dix dernières années sous l’effet de plusieurs facteurs. Une première composante de ces facteurs est liée à l’environnement économique général du pays, à l’évolution démographique et à son impact sur l’évolution urbaine. Une deuxième composante se rapporte au processus d’ouverture de l’économie nationale sur le Reste du Monde, avec un effet d’entraînement lié à cette ouverture sur l’alignement des prix des actifs immobiliers à l’international. L'action de l’Etat au niveau de ce secteur tend vers plus de rationalité et d’efficacité, grâce aux diverses mesures novatrices et aux différents chantiers qui visent la dynamisation de la production en logement. Cette situation est confortée par la mise en place d'outils visant à améliorer le financement de l’habitat social destiné aux ménages à revenus limités, essentiellement à travers le concept de villes nouvel les qui s’inscrit dans une logique d’anticipation et de résorption du déficit en logement.

Prévisions :


Secteur de l’immobilier
Repli alarmant

Le secteur de l’immobilier a enregistré une forte contraction au cours du premier trimestre de 2013. Plusieurs facteurs expliquent cette situation parmi lesquels on peut citer: le manque de visibilité du gouvernement et du secteur public en général, les mesures fiscales inappropriées introduites lors de la loi de finances de 2013 et l’attentisme qui caractérise le comportement des ménages et des investisseurs.



Date : 2013-08-05
Consulté: 23 Fois
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7 août 2013 03:57
Merci Derb sultan
Nadafa minal imane wal imane minal islam... il est temps de subsidier les panneaux solaires
H
22 octobre 2013 14:39
L immobilier au Maroc est en chute , inutile de nier une réalité de terrain. Les vents sont faibles, les spéculateurs on du mal à payer leurs investissement aux établissement bancaire. Les impayés s'accumulent. Le marché sature. Tout les indicateurs sont à l'orange, avec un peu temps ils passeront au rouge. Celui a des quelques choses a vendre pour récupérer sa mise de départ , qu'il le fasse vite avant que les prix de deviennent trop bas.
H
29 octobre 2013 17:47
Moins chère que Bordeaux ou La Rochelle, Miami attire des milliers de Français désireux de s'offrir une résidence secondaire ou de faire un placement immobilier

Depuis dix ans, entre 100 000 et 150 000 Français ont investi à Miami, la plupart du temps sans y vivre.
Depuis dix ans, entre 100 000 et 150 000 Français ont investi à Miami, la plupart du temps sans y vivre. (archi. afp)


Si le chapelet d'îles artificielles sert encore ici de refuge doré à Tom Cruise, Madonna et autres Puff Daddy, voilà que Miami se donne aussi des airs de vrai-faux quartier résidentiel français. Avec désormais 60 000 de nos compatriotes à demeure et plus de 100 000 autres à y avoir investi depuis dix ans, la deuxième ville de Floride est même en passe de devenir la plus grande colonie immobilière française. Le malheur des uns faisant une nouvelle fois le bonheur des autres, la crise des subprimes aura ainsi contraint nombre d'Américains moyens à mettre la clef sous un paillasson vite soulevé par les baby-boomers de l'Hexagone.

Une maison pour 50 000 €




Car si, après avoir été souvent bradés de moitié, les prix repartent à la hausse depuis l'an dernier, appartements et maisons restent encore bien plus abordables à Miami que tout au long des côtes ou des grandes villes françaises. Pour le budget d'un deux pièces à Bordeaux ou dans le centre de La Rochelle, ce sont des dizaines de villas récentes qu'offrent par exemple chaque semaine les pages de nos magazines. De 50 000 euros les 60 mètres carrés, et jusqu'à 350 000 pour cinq chambres - et le même nombre de salles de bains - les pieds dans les eaux de Miami-Beach. Au-delà, donc, des palaces à multimillionnaires, ce sont des dizaines de lotissements et autant d'agents immobiliers francophones qui surgissent aujourd'hui à chaque coin de rue. « Après les restaurateurs et les patrons de bars français, voilà les compatriotes que l'on croise le plus à Miami », raconte Élodie Germain, jeune réalisatrice charentaise un temps installée dans les quartiers sud.

Profitant de la faiblesse du dollar comme de l'exorbitance des prix du marché français, ceux-là voient ainsi défiler des candidats qui, sans être évidemment modestes, n'ont plus forcément le profil de Crésus. « Tandis que les rentiers vont en Suisse, les grands patrons en Belgique et les financiers à Londres, de plus en plus de jeunes entrepreneurs débarquent ici », raconte Thibault de Saint-Vincent, patron de l'agence Barnes et pionnier de la discipline délocalisée il y a une vingtaine d'années.

Gare aux arnaques !

Mais à moins de 500 euros l'aller-retour Paris-Miami en avion, ce sont aussi des milliers de non-candidats à l'exil qui, depuis quatre ans, investissent massivement et à distance la Floride. « Ils ne viennent passer que quelques semaines en maillot de bain et louent leur bien le reste de l'année. Avec trois cent soixante jours de soleil, c'est très rentable, car le boom de location saisonnière permet d'équilibrer ses frais, et même de se payer un petit revenu. Sans parler d'un bonus à la revente quasiment assuré depuis qu'une bonne partie de la planète a décidé de revenir bronzer et s'amuser à Miami. »

Proposée clés en main par des agents immobiliers ne s'encombrant pas ici de délais ni de frais de notaire, cette formule économique n'a pourtant rien d'un exil fiscal. Car, sauf à y être officiellement salarié, la Floride - pas plus que le reste des États-Unis - n'offre guère l'asile au contribuable français. « La loi permet juste de réduire l'impôt sur la plus-value, alors que celui-ci a encore été durci début 2012 en France », explique l'un des nombreux juristes établis dans la place.

Si acheter en Floride ne revient donc pas à se faire bâtir un château en Espagne, encore faut-il ne pas le faire les yeux totalement fermés. « Les villas à 50 000 dollars ne sont bien souvent que de vieilles bicoques construites dans des quartiers malfamés », assure Thibault de Saint-Vincent. « Quand il ne s'agit pas d'un bien situé à 350 kilomètres de Miami, au beau milieu de la pampa. Ce genre d'annonces est fait pour allécher, mais c'est un peu comme si un Américain achetait un logement HLM à La Courneuve, en pensant investir dans un triplex sur la Côte d'Azur. » Organisant trois fois l'an des conférences pleines à craquer à Paris et en province, le VRP en chef de l'agence Barnes ne rechigne pourtant pas à vendre du rêve en barre. « Les bons plans existent bel et bien. Comme cette villa des années 60 à 150 000 dollars (NDLR : 112 500 euros) que nous venons de dénicher dans un quartier sympa pour un client pas très fortuné. Pour cette somme, il disposera de 90 mètres carrés habitables, d'un jardin deux fois plus grand, et à coup sûr d'une plus-value de plusieurs dizaines de milliers d'euros à la revente. »

À ce prix-là, nous n'avons hier trouvé à Bordeaux qu'une « maison » de 28 mètres carrés avec courette. À rénover. Depuis peu, une agence spécialisée dans le business franco-américain vient d'ailleurs de s'installer dans la capitale girondine.
s
29 octobre 2013 18:17
Salam,

J'aime pas les Etats-Unis et leur mode de vie.
Même pour y passer des vacances c'est limite avec toutes les complications dès lors qu'il s'agit d'Arabes.
L'Espagne, j'aime pas non plus, ce sont de vrais racistes envers les marocains.

Reste le Maroc mais étant de Rabat, je ne vois pas de baisse de l'immobilier !
29 octobre 2013 19:28
Salmones

Rabat peut etre pas mais ailleurs ca c'est contracté (même si c'est pas ce qu'on pensait) mais c'est sans doute juste une question de temps,

en Tout cas en Europe ca continu de baissé
Nadafa minal imane wal imane minal islam... il est temps de subsidier les panneaux solaires
K
30 octobre 2013 16:28
Salam,

Il suffit de voir le nombre de chantiers en arrêt pour se rendre compte que la chute a commencé, à part Rabat et Casa les prix ailleurs sont en baisse et tant mieux mais c'est pas encore suffisant, les promoteurs ou les "moul chkaras" qui demandent encore des prix astronomiques ne vendent que dalle...
[b][center]ما كل ما يتمنى المرء يدركه - تجري الرياح بما لا تشتهي السفن[/center][/b] [center][i]أبو الطيب المتنبي[/i][/center]
b
31 octobre 2013 01:01
Salut,

L'accouchement est donc pour bientôt ... ptdr
a
31 octobre 2013 08:44
Donc vous croyez que le prix de l'immobilier va chuter? Peut-on conseiller aux gens qui pensent acheter un bien au Maroc d'attendre un peu?
H
31 octobre 2013 18:30
Acheter au Maroc oui, mais pas à n importe quel prix, ni n importe où ni chez n importe qui.


Les prix sont très excessif, sans commune mesure avec les revenus des gens, même pour les RME.

Si tu achète cher un bien pour l habiter un ou deux mois par an, quel intérêt de mettre autant d argent que tu pourrais mettre ailleurs ? si c est pour le louer ; est ce bien rentable à long terme car le retour sur investissement se fait sur 30 ans minimum ( en admettant que tu n ai aucun problème avec les locataire )?
Après il y a d autres critères: la qualité de la construction est une fois sur deux médiocre voire mauvaise ou très mauvaise; les intérêts bancaire; hors du fait que ce soit chereet interdit par la religion, tu payse souvent environ 30% de plus sur le prix d'achat; après il y a plein d autres risques comme le vol et la falcifications des document de propriété et ça n'arrive pas qu aux autres , les nuisances et frais d entretiens , les impôts etc...


Après , l immobilier marocain est artificiellement gonflés, la spéculation est forte . Attendre oui, mais pas seulement, il faut être intraitable sur les prix et faire des offres basses auprès des vendeurs.



Citation
aucuneidée a écrit:
Donc vous croyez que le prix de l'immobilier va chuter? Peut-on conseiller aux gens qui pensent acheter un bien au Maroc d'attendre un peu?
31 octobre 2013 22:44
Si on regarde dans les archives de yabiladi chaque année on nous annonce la baisse de prix l immobilier , et quand va voir sur le terrain les prix sont plutôt à la hausse .
Est ce un hameçon lance pour pêcher du RME ?



Modifié 2 fois. Dernière modification le 31/10/13 22:52 par zig-zag.
H
31 octobre 2013 22:49
<<c'est des prix gonflé pour le gibier MRE, certain son doublé voire même plus winking smiley


Citation
zig-zag a écrit:
Si on regarde dans les archives de habillait chaque année on nous annonce la baisse de prix l immobilier , et quand va voir sur le terrain les prix sont plutôt à la hausse .
Est ce un hameçon lance pour pêcher du RME ?
1 novembre 2013 10:26
Zig Zag

Je suis désolé mais à part rabat casa je vois pas où tu as vue que ca ne baisse pas !!!
Nadafa minal imane wal imane minal islam... il est temps de subsidier les panneaux solaires
1 novembre 2013 10:34
Blagueur

Citation
a écrit:
L'accouchement est donc pour bientôt

On a déjà vue les pieds il ne reste plus que la tête. (et oui au Maroc tout se faire à l'envers)
Nadafa minal imane wal imane minal islam... il est temps de subsidier les panneaux solaires
a
3 novembre 2013 08:09
Merci Hamza, tout le monde dit qu'il vaut mieux acheter un bien et le louer, ainsi, le loyer paye les traites du crédit, bon, il y a toujours le risque des mauvais locataires mais en gros, ça aide quand même pour les traites, surtout si c'est en bord de mer comme Harhoura à Rabat ou Mansouria ä Mohammedia.
"Knowledge is knowing that a tomato is a fruit, but Wisdom is knowing not to put it in a fruit salad."
G
4 novembre 2013 10:49
La demande dans certaines villes est toujours dynamique ce qui explique la cherté des biens. D'autres ville ont déjà connu le revers de la médaille, notamment Marrakech ou les prix ont connu une baisse dès 2009 avec la crise financière. Normal car la clientèle de cette ville sont plutôt les étranger européens.

Le restes des villes est pour les marocains ou les MRE mais là encore les prix ont stagné (+/- selon les villes).

En réalité, les transaction de vente ont connu un arrêt. tout le monde est dans l'attente d'ou le maintient des prix. le stock des logements neufs explose en attendant le redémarrage. très peu de promotion ou de loi pour dynamiser le marché au Maroc.

La question: jusqu'à quand tout ça?
6 novembre 2013 11:29
Salam,

Dire que les States "ont un mode de vie chelou" mais à Rabat c'est mieux est bien c'est comme les Français qui n'ont jamais voyagé et qui pensent que leur pays est le meilleur au Monde...Fou thèse!

Alors Miami contrairement à Rabat (bon CASA n'en parlons même pas il me faudrai 1h tellement c'est la M....) à des infrastructures solides, un plan de circulation, un N° urgence police, ect o Zid o Zid (je vous apprend rien) et l'immobilier y est moins cher, moins de problème de Karaya qui ne paie pas et exuse moi si vous dites insécurité au States alors au Maroc vous avez rien vu (je suis marocain mais c'est the real state...)

Alors avec des prix à Rabat/CASA avoisinant des sommes délirantes, injustifiées et complètement indécentes au regard du niveau de vie local, je ne vois pas pourquoi tout cela n'explose pas afin de remettre le système immobilier sur de bons rails

Enfin bon courage à ceux qui investissent au pays, merci vous contribuez au développement (...) du Maroc...

A bon entendeur.
6 novembre 2013 21:54
De toute façon c'est connu au Maroc on manque de "foncier" et la vue sur mer est si rare que les prix en bord de Mer plus chère que l'Espagne et le Portugal se justifie quant aux terrain industriel le maroc fait parti de l'union européen ainsi il est exempté de taxe sur les marchandises exporté vers les pays tiers c'est ce qui explique l'explosion des prix (comparer à l'Europe bien sur)... ptdr
Nadafa minal imane wal imane minal islam... il est temps de subsidier les panneaux solaires
U
7 novembre 2013 09:41
C'est un changement structurel. Il est anormal que le cout du logement soit décalé par rapport aux revenus d'un pays.
Ce qui se passe, c'est simplement que la clientèle dont les revenus ne proviennent pas du Maroc n'y vient plus.
1: Les MRE
Comme ça se passe partout, les expatriés ne reviennent qu'aussi longtemps qu'ils ont des ascendants ou des frères et sœurs dans le pays d'émigration.Après ça, il n'y a plus aucune raison impérative pour acheter dans le pays d'émigration. Les descendants d’immigrés voyagent ailleurs que dans le pays d'où sont venu leurs ancêtres.

2.- Les Européens
Les prix ont chassé les touristes de plus en plus loin vers le Sud, de la Côte française vers l'Espagne, puis de l'Espagne vers le Maroc. Comme les prix de l'immobilier en Espagne se sont effondrés et que le cout de la vie va forcément baisser à cause du chômage de masse, l'Espagne redevient attractive.

3.- Ceux qui aiment le Maroc et les Marocains
Ils sont venus pour des raisons positives et n'ont aucune raison particulière de laisser tomber le Maroc et les Marocains.

L'offre immobilière devra donc s'adapter é la demande nationale et locale. Ça sera très douloureux pour ceux qui ont voulu spéculer. Malheureusement, comme c'est toujours le cas dans ces circonstances, des entrepreneurs et des travailleurs ne seront pas payés.
C'est cette partie qui contaminera l'Économie réelle.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
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