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imam Malik rahimaullah
f
4 mars 2011 23:56
salam ahlikoum frère et sœur a la demande gens du livre j'ouvre se post


"Malik sans doute, mais surement pas Abu Hanifa(mon école sunnite préféré perso).
Les citations sont fausse, je l'ai déjà écrit précédemment.

Si tu veux ouvrir un post sur l'Imam Malik, n'hésite surtout pas. Ce sera avec grand plaisir. Nous parlerons de lui et de son école."

"Il me semble par contre que ton Imam Malik a rapporté le hadith de l'allaitement de l'adulte. "

il prend imam Malik rahimaullah pour un petit imam de cartier (bien que ces pas une insulte pour les imam)

Selon An-Nawawî, Mâlik eut 900 maîtres dont 300 Successeurs, les autres étant des Successeurs des Successeurs

Abû Horayra (que Dieu l’agrée) rapporte que le Prophète (paix et salut sur lui) a dit:
«Arrivera le jour où les gens essouffleront leurs montures en quête de sciences et ne trouveront pas plus savant que le savant de Médine» [Rapporté entre autre par le Qadi 'Iyâd de Ceuta (auteur du Shifâ) dans son ouvrage « Tartib al Madârik », 1/68 et suivants : il en a établi l'authenticité de la chaîne de transmetteurs, ses rapporteurs et les voies par lesquelles il nous est parvenu, il le catégorise parmi les propos authentiques(Sahîh) bien connus.
Le hadîth a été classé « bon » par at-Tirmidhî dans ses Sunan].
On a demandé à Ibn 'Uyaynah qui est le savant de Médine? Et Il répondit: 'Mâlik Ibn Anas': rapporté par At-tirmidhî dans ses Sunan.
Notre maître l'Imâm Mâlik fut qualifié ainsi par notre bien aimé Prophète (paix et salut sur lui) : par le Savant de Médine (l'héritier du Savoir de Médine: qui est la ville lumineuse du Prophète et ses compagnons: et donc la ville des traditions authentiques et la ville qui était la plus proche de la source

Ibn Mahdi a dit de Mâlik : « il avait la mémoire la plus infaillible de son époque, il ne se trompait jamais sur les propos du Prophète »; et d'ajouter: « Nul sur terre n'a mémorisé les propos du Prophète mieux que Mâlik ». Il le considérait, en matière d'érudition en sciences religieuses et en science des déductions de règles comme le maître de Aboû Hanîfah. Ibn al Moubârak a dit de son côté : « Si on me demandait de choisir un Imam à la tête des imams, j'opterais, certes, pour Mâlik ».

Son disciple, l'Imam Ach-Châfi'i disait de lui: « Mâlik est mon maître, il m'a inculqué la science. Nul n'a été plus doux à mon égard que lui. Je fais de lui mon avocat auprès d'Allah. Lorsqu'on évoque les oulémas en tout lieu, Mâlik est parmi eux l'unique étoile étincelante, grâce à sa mémoire infaillible, à sa maîtrise des sciences et à ses vertus humaines ». Il disait aussi à ses élèves : « Si l'événement te parvient par l'intermédiaire de Mâlik, tiens toi à cette source car elle est véridique ». « Si Mâlik avait un doute sur l'authenticité d'un hâdîth, il l'abandonnait totalement ».

L'Imam Ahmed ibn Hanbal a classé Mâlik en matière de sciences religieuses avant les Imams al Awza'i, Athawri Al-Layth, Hammad ibn Zayd et Al Hakam en disant: « Il est en effet l'Imam incontesté en Traditions rapportées et, il en est de même, pour ce qui est du Droit (déduit de la char' ia )». Il rapporte que Mâlik lui avait dit qu'il ne s'était jamais trouvé avec quelque personne grossière ni vulgaire. Ibn Hanbal ajoute: « C'est là une mésaventure à laquelle jamais personne n'a échappé et aucun savant vertueux ne peut y prétendre »
a
5 mars 2011 09:37
Salam Alaikoum

Les éloges des savants sur lui

Les mérites de notre illustre imam étaient reconnus par tous ceux qui l’ont côtoyé parmi les
savants et parmi ceux qui sont venus après lui.
C’est ainsi que l’imam Echâfi’ï a dit à son sujet : « Lorsqu’un hadith t’est transmis par Mâlik,
prends-le avec fermeté ».
Il a dit aussi : « Lorsque le hadith est mentionné, Mâlik est une étoile dans ce domaine. Il n’y
a personne de plus sûre, de plus scrupuleuse et de plus précise que lui dans la science ».
Il a dit également : « Lorsque Mâlik doutait d’un hadith il le rejettait complètement ».
Ibn Abî ‘Umar El-‘Adnî a dit dans ce même ordre d’idées : « J’ai entendu Echâfi’ï
dire : « Mâlik est mon maître et c’est de lui que j’aie appris la science ».
De son côté, Hammâd Ibn Selma a dit : « Si on me demandait de choisir pour la
communauté de Mohammed (Sur lui la Grâce et la Paix) un imam duquel ils apprennent la
science, je verrais que Mâlik est le plus apte pour cela et je verrais en cela un bienfait pour la
communauté ».
Pour sa part le célèbre ascète ‘Abdullah Ibn El-Mubârak a dit : « Je n’ai jamais vu parmi ceux
qui ont transmis le hadith du Prophète (Sur lui la Grâce et la Paix) plus respecté pour moi
que Mâlik ; de même que je n’ai pas vu quelqu’un vénérer le hadith du Messager d’Allah (Sur
lui la Grâce et la Paix) plus que Mâlik et plus soucieux de sa religion que lui. Si on me
demandait de choisir un imam pour la communauté, c’est Mâlik que je choisirai ».
Ellaïth Ibn Sa’d a dit de lui : « La science de Mâlik est une science d’un homme pieux. La
science de Mâlik est une garantie pour celui qui la reçoit ».
Il a dit aussi : « Par Allah, il n’y a pas sur la surface de la terre de personne plus aimée pour
moi que Mâlik ».
Ennisâï a dit de son côté : « Les garants de la science du Messager d’Allah (Sur lui la Grâce
et la Paix) sont au nombre de trois : Ce sont Chu’ba, Mâlik et Yahia El-Qettâne ».1
Pour sa part, Ahmed Ibn Hanbal a dit : « Mâlik est un maître parmi les maîtres dans la
science ; il est un imam dans le hadith et la jurisprudence ; il s’inspirait de l’exemple de ceux
qui l’ont précédé avec intelligence et politesse ».
Quant à Sufiâne Ibn ‘Uyayna, un de ses contemporains, il a dit : « Qu’Allah ait en Sa
miséricorde Mâlik ! Combien était rigoureuse sa sélection des hommes (composant la chaîne
de transmission des hadiths) ! ».
Il a dit également : « Que sommes-nous devant Mâlik ? En vérité, nous suivions les traces de
Mâlik, et nous attendions qu’il écrive sous la dictée de notre maître, pour que nous écrivions
après lui ».
Il a dit aussi : « Mâlik ne transmettait que des hadiths authentiques et il ne rapportait que de
la part de gens crédibles. Je vois que Médine sera en proie à la désolation après la mort de
Mâlik ! ».2
Il a dit enfin, en apprenant la mort de Mâlik : « Il ne reste personne qui lui ressemble sur
terre ».3
1 « Sîr A’lâm Ennubalâ » de l’imam Chemseddine Eddahabî, 8/106.
2 « El-Intiqâ » d’Ibn ‘Abd El-Barr, p. 21.
3 Voir « Hulyat El-Awliyya » d’Abû Nua’ïm, 6/321 et « Manâqib El-Imam Mâlik », p. 91.

Par ailleurs, ‘Abderrahmâne Ibn Mehdî a dit dans cet ordre d’idées : « Les imams du hadith
qui sont des exemples pour les gens sont au nombre de quatre : « Il y a Sufiâne Etthawrî à
Koufa, Mâlik au Hidjâz, El-Awzâ’ï en Syrie et Hammâd Ibn Zaïd à Baçra. ». Il a fait ensuite
une comparaison entre Etthawrî et El-Awzâ’ï en disant : « Etthawrî est un imam (autorité)
dans le hadith mais n’est pas un imam dans la sunna ; El-Awzâ’ï, lui, est un imam dans la
sunna mais n’est pas un imam dans le hadith ; quant à Mâlik, il est un imam dans les deux
sciences ».1
Le fait que notre illustre imam ait été présenté comme une autorité aussi bien dans le hadith
que dans la sunna, est qu’en plus de sa mémorisation des hadiths du Messager d’Allah (Sur
lui la Grâce et la Paix), il avait une grande connaissance de la jurisprudence (fiqh) ainsi que
des avis religieux (fatawi) des compagnons et des tabi’ïne.
Toujours dans cette optique, Abû Youcef, le célèbre disciple d’Abû Hanîfa a dit : « Je n’ai
jamais vu de personnes plus ancrées dans la science que ces trois : « Mâlik, Ibn Abî Leïla et
Abû Hanîfa ». Il est à préciser qu’Abû Hanîfa et Ibn Abî Leïla étaient des maîtres d’Abû
Youcef. En mettant l’imam Mâlik avec eux, il l’a mis sur le même pied d’égalité que ses
maîtres.
Mohammed Ibn Içhâq Etthaqfî Esserrâdj a dit de son côté : « J’ai interrogé Mohammed Ibn
Ismaël El Bukhârî sur la chaîne de transmission la plus authentique, et il m’a
répondu : « Celle de Mâlik d’après Nâfi’ d’après Ibn ‘Umar ».
Khâled Ibn Khidâch a dit quant à lui : « J’ai présenté à Mâlik quarante questions et il ne m’a
répondu qu’à cinq d’entre elles ».2
Toujours dans le même ordre d’idées, Abû Zar’a Eddimachkî a dit : « El-Oualid Ibn ‘Utba
nous a rapportés d’après El-Haïthem Ibn Djamîl qui a dit : « J’ai entendu Mâlik qui était
interrogé sur quarante huit questions et il a répondu à trente deux d’entre elles : « Je ne sais
pas ».3
Quant à El-‘Abbâs Ibn Mohammed Ibn El-‘Abbâs, il a dit : « El-Hâreth Ibn Miskîne nous a
rapportés qu’il a entendu un des traditionnistes dire : « Waki’ est venu chez nous en
disant : « Le digne de foi (Etthabit) m’a rapporté ! Le digne de foi m’a rapporté ! ». Nous
croyions, au début, que ce digne de foi était le nom d’un homme. Nous lui avons dit
donc : « Qui est ce digne de foi, qu’Allah te rend vertueux ? ». Il nous a répondu : « Mâlik
Ibn Anas ».
a
5 mars 2011 09:45
Ses vertus et ses qualités

L’imam Mâlik se distinguait par plusieurs vertus et qualités qui faisaient de lui un exemple et
un modèle pour les gens. Le Très Haut lui a accordé plusieurs dons et bienfaits qu’il était
rare de trouver chez autrui.
Il lui avait donné ainsi le don de mémoriser et de retenir facilement tout ce qu’il entendait ou
lisait. On rapporte, dans cette optique, qu’il lui arrivait d’entendre quarante et quelques
hadiths de la bouche de son maître Ezzuhrî et, le lendemain, il lui répétait quarante hadiths
en n’oubliant que quelques uns seulement. Il lui arrivait aussi d’entendre, dans un cercle
d’enseignement, une trentaine de hadiths, sans les inscrire, et il les mémorisait tous, à
l’exception d’un hadith.

9 La recherche de la science, son humilité et sincérité

Allah lui a donné également un amour de la science et une volonté d’apprendre
exceptionnels, qui lui permettaient de consacrer une grande partie de son temps à la
recherche de la science.
On demanda un jour à sa soeur : « A quoi était occupé Mâlik dans sa maison ? ». Elle
répondit : « Par le Coran et sa récitation ».
Allah lui a donné aussi la vertu de la sincérité dans l’accomplissement de sa tâche de
jurisconsulte (faqîh). C’est ainsi qu’il refusait d’exercer des fonctions officielles au service
des califes par scrupule et par crainte de commettre des erreurs et de cautionner des actes
incompatibles avec les préceptes de la religion.
Cependant, en dépit de son refus d’assumer les fonctions de juge au service du pouvoir, il
refusait aussi de s’ingérer dans les affaires des juges et de critiquer leurs décisions de justice,
en disant que cela fait partie des prérogatives du sultan et en ajoutant que le fait de critiquer
les décisions des juges devant les élèves et les compagnons risque d’amener ces derniers à
rejeter ces décisions.
Et c’est ainsi que notre illustre imam, poussé par sa sincérité, refusait d’assumer les
fonctions de juge en considérant cela comme faisant partie des prérogatives du sultan, mais
en même temps, lorsqu’il était sollicité pour donner un conseil ou pour délivrer un avis
religieux, par le sultan, il acceptait de le faire.
Il était réputé pour sa modestie et son humilité ainsi que pour sa rigueur scientifique au
point où il répondait souvent à ceux qui le questionnaient par ces termes : « Je ne sais pas ».
‘Abdurrahmane Ibn Mehadî rapporte dans ce contexte ce qui suit : « Nous étions chez Mâlik
lorsqu’un homme s’adressa à lui en ces termes : « Ô Abû ‘Abdullah ! Je suis venu te voir
d’une distance équivalente à six mois de marche pour te remettre une question que m’ont
confiée les gens de mon pays ». Mâlik lui dit : « Pose ta question ». L’homme la posa. Mais
Mâlik lui répondit : « Je n’ai pas de réponse ». L’homme qui croyait être venu voir celui qui
avait les réponses à toutes les questions fut étonné de cette réponse. Il lui dit : « Et que
vais-je dire aux gens de mon pays à mon retour ? ». Mâlik lui répondit : « Dis-leur que Mâlik
a dit : « Je n’ai pas de réponse ».

Le don de clairvoyance

Notre illustre imam possédait aussi le don de la clairvoyance, comme ont témoigné de
nombreuses personnes parmi celles qui l’ont rencontré.
C’est ainsi qu’Echâfi’ï a dit : « Lorsque je suis parti à Médine et que j’ai eu une entrevue avec
Mâlik, qui était réputé pour sa clairvoyance, il m’a regardé un moment puis m’a
dit : « Comment t’appelles-tu ». J’ai répondu : « Mohammed ». Il m’a dit alors : « Ô
Mohammed ! Crains Allah et évite les péchés, car tu auras une grande importance ».
Quant à un de ses élèves, il a dit : « Mâlik avait une clairvoyance qui ne faisait jamais
défaut ».1

Le respect et la crainte qu’il inspirait
Il avait également le don d’inspirer le respect et la crainte à ceux qui l’approchaient. Et ceci
n’était que le résultat de la force de son âme. En effet, il y a des hommes à qui Allah a
accordé une influence spirituelle sur autrui ; Il leur donne un pouvoir sur les âmes et une
attirance pour les coeurs ; leurs paroles agissent ainsi sur les âmes et y laissent une influence,
comme s’ils y traçaient des traces en parlant. Allah a accordé à Mâlik ce don spirituel.2
La vie qu’il menait, dans ses différents aspects, ajoutait à ce respect et à cette crainte et les
renforçaient davantage. En effet, sa vie n’était que soumission à Allah et souci de se
conformer à la sunna de Son messager (Sur lui la Grâce et la Paix), elle était volonté
d’apprendre et d’enseigner la science, économie dans les paroles profanes, piété et ferveur
dans l’accomplissement des actes d’adoration, sincérité dans les paroles, scrupule et intégrité
dans tous les comportements de la vie quotidienne, etc. En plus de cela, Allah lui avait
donné une belle prestance physique, une allure majestueuse et une aura qui se dégageait de
son corps.
Son élève Moss’ab Ezzubeïri l’a décrit ainsi : « Mâlik était celui qui avait le visage le plus
agréable, les yeux les plus doux et la blancheur la plus nette ; il était le plus grand d’entre
eux par sa taille dans un corps parfait ».3
Le respect et la crainte inspirés par Mâlik avaient dépassé les gens du commun du peuple
pour s’étendre aux califes et aux gouverneurs.
Il a dit lui-même d’après ce que rapportent ses biographes : « Je suis entré chez Abî Dja’fer
(le calife El-Mansour) et j’ai vu de nombreuses personnes des Banû Hâchim lui faire le baisemain
; mais Allah m’a épargné cela et je ne lui ai pas baisé la main ».4
Sa’ïd Ibn Hind El-Andaloussi a dit dans cette optique : « Je n’ai jamais été impressionné par
quelqu’un comme je l’ai été par ‘Abderrahmâne Ibn Mu’âwiyya (c'est-à-dire ‘Abderrahmâne
Eddâkhil) le premier calife umeyyade de l’Andalousie. Or, je suis entré un jour chez Mâlik, et
j’ai été fortement impressionné par lui, à tel point que le respect que j’avais pour Ibn
Mu’âwiyya se dissipa totalement ».

Les historiens rapportent dans ce contexte, que l’émir de Médine manifestait une grande
révérence et un immense respect envers notre illustre imam. L’imam Echâfi’ï a dit en
effet : « Le gouverneur de la Mecque m’a chargé d’un message pour le gouverneur de
Médine et pour Mâlik Ibn Anas. J’ai transmis le message au gouverneur de Médine et lorsqu’il
l’a lu, il m’a dit : « Ô jeune homme ! Il m’est préférable d’aller des profondeurs de Médine
aux profondeurs de la Mecque que d’aller à la maison de Mâlik Ibn Anas. Je ne ressens
jamais d’avilissement que devant sa porte. ». Je lui ai dit : « Qu’Allah dirige sur la bonne voie
le commandeur des croyants ! Si l’émir le désire, qu’il le convoque ». Il m’a répondu : « Tu
te trompes ! Si je pouvais le faire, j’irais moi-même avec tous mes conseillers pour le faire
venir ». Je lui ai donné alors rendez-vous après la prière de l’après-midi pour aller chez Mâlik.
Et par Allah, il en fut comme il l’a dit. Dès que nous arrivâmes devant la demeure de Mâlik,
un homme parmi nous frappa à la porte. Une servante noire sortit alors et l’émir lui
dit : « Dis à ton maître que je suis devant sa porte ». Elle entra et tarda à ressortir. Elle finit
par sortir et dit : « Mon maître te transmet son salut et te dit si tu as une requête à faire,
mets-là dans un morceau de tissu et la réponse te parviendra par la suite, et si tu veux
t’entretenir avec moi, tu connaîs mon jour de conseil où je reçois les gens. Retourne donc
sur tes pas ». L’émir lui dit : « Dis-lui que j’ai un message important pour lui de la part de
l’émir de la Mecque ». La servante entra puis ressortit avec dans la main une chaise qu’elle
plaça devant la porte. Mâlik sortit alors, majestueux et digne, et prit place sur la chaise. Il
était âgé et de très grande taille. L’émir lui donna le message qu’il commença à lire. Lorsqu’il
arriva à la formule : « Adresse-toi à cet homme dans sa situation et son pouvoir, et fais ceci
et cela… », il jeta le message de sa main puis dit : « Gloire à Allah ! La science du Messager
d’Allah (Sur lui la Grâce et la Paix) se donne-t-elle maintenant à travers des
intermédiaires ? ». J’ai vu alors le gouverneur impressionné et incapable de lui répondre. Je
me suis avancé donc et je lui ai dit : « Qu’Allah te guide dans le droit chemin. Je suis un
homme en quête de science, et je suis envoyé vers toi pour ce faire ». Après m’avoir écouté,
il me fixa un moment, et il avait le don de la clairvoyance, puis il me dit : « Comment
t’appelles-tu ? ». J’ai répondu : « Mohammed ». Il m’a dit alors : « Ô Mohammed ! Crains
Allah et évites les péchés, car je vois que tu auras un grand avenir ».1
 
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