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Humeur : pourquoi je n'aime pas le Ramadan
c
21 octobre 2006 14:28
Telquel
Nous avons reçu ce courrier d'une lectrice non musulmane qui a préféré garder l'anonymat. Et pour cause : elle y énumère les raisons qui la poussent, tout en respectant l’islam, à détester le mois de Ramadan. Edifiant.


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Pourquoi ils sont hypocrite ces journaliste!!! au lieu d'assumer leurs ecris ils les mettent sur le dos des lecteurs
i
21 octobre 2006 15:03
C'est bientôt la fin du RAMADAN.
Dans 2 jous, elle pourra se lâcherevil
r
21 octobre 2006 16:04
La pomme de terre à 70 dinars le kilo, la courgette à 50 dinars, la carotte à 50 dinars... A Oran, le Ramadhan se termine comme il avait commencé, avec une flambée spectaculaire des prix des légumes. A deux jours de l’Aïd, Saïd, 60 ans, fait pour la dernière fois les courses pour le reste du Ramadhan. Au marché du Plateau, ce père de famille achète, la tête basse, sans chercher à comprendre. Un kilo de pomme de terre, un autre de courgette, deux kilos d’oignons, un demi-kilo de dattes... »C’est suffisant pour les derniers jours, après on verra. Après l’Aïd, les prix vont certainement redescendre», espère ce retraité qui travaille dans une entreprise privée à Es-Senia. Comme la plupart des gens, il ne cherche pas d’explications sur les raisons de cette nouvelle flambée des prix, lui qui constate que son budget a pris du volume. Beaucoup de volume. Pour beaucoup, la fin du Ramadhan prend l’allure d’un vrai cauchemar sur le plan financier. Même les gros salaires se plaignent. D’un côté l’envolée des prix et de l’autre la disponibilité des produits, ce qui incite à la consommation. «D’habitude, c’est ma femme qui fait le marché. Mais elle n’en peut plus. A chaque fois, elle se plaint des prix et a décidé de ne plus faire le marché. Au début du Ramadhan, nous n’avons pas fait trop attention aux dépenses», avoue Saïd dont le revenu total de sa famille de quatre personnes avoisine les 40.000 dinars par mois, la somme de sa retraite et de son salaire. Ses deux garçons sont au chômage. «Chaque jour, on dépense une moyenne de 1.000 dinars, rien que pour remplir la marmite. Les légumes sont chers et les fruits inabordables. A part la sardine, le poisson est intouchable. En plus, il faut le trouver sur les étals. La crevette, le merlan sont livrés directement à ceux qui achètent sans regarder les prix», confie Saïd.

A cela, il faut bien sûr ajouter les autres dépenses comme le téléphone, le gaz, l’électricité, l’eau. Des dépenses qui vont venir après le Ramadhan, alourdiront davantage le budget familial. Au marché, il n’ose plus commander plus de deux kilos de pomme de terre. Les sucreries comme la zlabia à 200 dinars ou la chamia à 300 dinars le kilo, trop chères, il n’en achète pas souvent. Un jour sur trois, dans le meilleur des cas. «Avant, on achetait quatre à cinq kilos de pomme de terre à la fois. Maintenant, on prend un kilo ou deux», confie Saïd.

Pourtant, 40.000 dinars, ce n’est pas rien dans un pays où le salaire minimum est de 10.000 dinars par mois. Si, avec quatre millions par mois, Saïd éprouve des difficultés à terminer le mois du jeûne, comment les «smicards» se débrouillent—ils pour remplir la marmite et garnir la table, faire plaisir à leurs enfants ?

Avec la fierté légendaire des Algériens, Rachid raconte «un bout» de ses souffrances et de ses difficultés financières. Père de trois enfants, chauffeur dans une entreprise privée, il explique comment vivre durant le Ramadhan avec un salaire de 12.000 dinars par mois. C’est le seul revenu de la famille. La femme ne travaille pas. En prévision du mois sacré, Rachid a déjà quelques économies de côté. «On dépense entre 400 et 600 dinars par jour durant le Ramadhan. Parfois plus, jusqu’à 1.000 dinars. Mais, c’est très rare», avoue-t-il. Pour tenir, Rachid et sa petite famille font des sacrifices. Dès le début du mois de Ramadhan, ils ont mis une croix sur la viande fraîche, le poisson, à part la sardine, les jus de fruits. Des produits chers et luxueux pour les bas salaires. Rachid connaît par coeur les prix des produits les plus prisés par les pauvres. Il cite: la viande congelée hachée à 300 dinars le kilo, les abats à 100 dinars, la sardine à 50 dinars. Bien sûr, il y a le pain et la limonade. «Les abats, c’est délicieux et en plus ce n’est pas cher. Au marché, il faut se lever tôt et jouer des coudes pour en acheter», affirme Rachid tout heureux de voir le Ramadhan consommer ses derniers jours.

Comme pour beaucoup de bas salaires, Rachid se plaint de la flambée des légumes de base comme la pomme de terre, la carotte. «A 70 dinars le kilo de pomme de terre, qu’est-ce qu’on va donner à manger à nos enfants ?», s’interroge-t-il. Pour réduire au maximum la facture du Ramadhan, Rachid s’approvisionne au marché de fruits et légumes d’El-Hamri et parfois celui de Petit Lac, réputé pour ses prix, les plus bas d’Oran. Pourtant, son deux pièces est situé près d’un petit marché bien achalandé de fruits et légumes, enfoui dans ces nouvelles cités de l’Est oranais.

Les produits sont bien exposés et les prix ne sont même pas indiqués. Ici, les gens achètent, paient et s’en vont, sans demander les prix. L’endroit attire beaucoup plus la nouvelle classe moyenne et les riches. Comme Mourad, 45 ans, père de deux petits enfants. Sa femme est cadre dans une entreprise privée à Oran et lui travaille chez Sonatrach, sur les bases pétrolières du Sud. Le genre d’emploi bien rémunéré que tous les Algériens souhaitent avoir. Mourad avoue qu’il a déjà dépensé plus de 40.000 dinars depuis le début du mois sacré.

«On dépense entre 600 dinars et 1.200 dinars par jour pour bien remplir la table avec les fruits, sucreries et boissons. Sans compter l’approvisionnement mensuel ou hebdomadaire en légumes et autres produits. Cela fait beaucoup d’argent et on ne se permet pas le luxe», dit-il avec un sourire. Pour lui, la facture du Ramadhan ne représente pas grand-chose par rapport à ses revenus mensuels qui dépassent les 100.000 dinars.

Il fait son marché chez l’épicier du coin, pas loin de son appartement. Les prix sont plus élevés par rapport à ceux pratiqués sur les marchés populaires d’El-Hamri ou de la Bastille. «Je sais que je paie un peu plus en remplissant mon couffin à côté de la maison, mais je gagne en confort et en qualité des produits», justifie Mourad qui reconnaît qu’un salaire de 40.000 dinars par mois n’est pas suffisant pour vivre correctement, acheter des cadeaux à ses enfants, faire de l’épargne pour un logement ou une voiture...

Laminées par les dépenses du Ramadhan, les familles sont obligées de dépenser encore dans les achats de vêtements pour leurs enfants. Ce qui alourdit davantage l’ardoise. Et là aussi, tout dépend des moyens de chacun. En tout cas, tous les magasins de vêtements pour enfants de la ville grouillent de monde.

Hamid Guemache

Le Ramadane, c'est aussi pour remplir poche des autres.
22 octobre 2006 23:32
Ca fait bouger l'économie du pays !
c
23 octobre 2006 10:16
Chacun a le droit de faire ou pas la ramadan.Mais es ce que ne pas faire la ramadan,c'est etre pas musulman?qui a le pouvoir sur cette terre de décider???????????????perplexe
Mais bon l'article sur telquel je le trouve un peu primaire.(exemples)encore un peu ils vont nous sortir l'histoire du bruit et de l'odeur du ramadan!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
je suis fiancé a une fancaise de souche et je serai fiére que mes futurs enfants inchallah le fassent.!!
r
23 octobre 2006 14:39
Citation
col_asu a écrit:
Telquel


Pourquoi ils sont hypocrite ces journaliste!!! au lieu d'assumer leurs ecris ils les mettent sur le dos des lecteurs

normal c du telquel...
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