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l' histoire emouvante d'une convertie
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8 décembre 2014 23:16
Salam alaykoum,



Nous avons reçu il y a quelques jours un message très émouvant d'une sœur. Avec son accord, nous partageons avec vous son histoire poignante, qui démontre l'immense Miséricorde de notre Créateur. Une histoire très touchante qui pourrait nous servir à tous, comme un rappel...

"Au plus loin que je me souvienne, j'ai toujours été croyante.
Mes parents, étant juifs très peu pratiquant, m'ont élevé sans me parler de Dieu lors des différentes fêtes du calendrier judaïque. Mais quelque chose en moi savait que Dieu était au-dessus de moi. Je pense que nous naissons tous avec la foi, comme un instinct, mais cela était très prononcé chez moi étant enfant, si bien que cela avait souvent agacé mes parents. J'ai grandi comme cela, sans vraiment pratiquer ma religion de naissance, sans en comprendre le sens... J'ai cherché un peu du côté de la chrétienté vers 14ans mais cette chose de la trinité me laissait trop perplexe. J'ai donc abandonnée l'idée de pratiquer une religion. J'ai passé une adolescence difficile. Un drame familial m'a poussé à devenir une jeune fille très violente et en colère contre la terre entière....
Parfois je parlais à Dieu Mais je me sentais si loin de Lui.... Et parfois, plusieurs fois par jours mes yeux fixaient le ciel en lui demandant dans mon fond intérieur : "mais où es-Tu ?".
A l'âge de 23 ans, j'étais enceinte de mon fils. Al hamdoulilah. C'était en 2010... En septembre de cette année-là, les commémorations du 11/09 avaient lieu. Je regardais la télévision, toujours sous le choc des images de ces avions heurtant les tours jumelles. Je devais savoir, je devais savoir si les musulmans étaient une menace pour ma liberté de femme et d'être humain.... Mais je n'avais pas confiance aux médias, ni en l'humain. Donc je me suis décidé à ouvrir le Coran.
Les premières choses que j'ai lu ont été : "Au nom de Dieu, le tout miséricordieux, le très miséricordieux..."
Et en ces quelques mots, mon cœur s'est emballé... Il a tapé si fort. Mon mari ne voyait pas cela d'un bon œil, quelques jours après avoir lu quelques versets, nous nous sommes un peu disputés parce que je lui ai avoué ressentir une sorte d'amour pour ce que je lisais. Il m'a demandé de ne plus lire. J'ai jugé plus sage de l'écouter, j'étais persuader qu'il avait raison, de toute façon je ne pouvais pas me convertir à l'islam, mes parents ne m'auraient jamais pardonné. L'amour entre Allah et moi était impossible
J'ai laissé l'islam de côté de ma tête et ma vie a ainsi continuer.
En août 2011, on diagnostique un cancer foudroyant à ma grand-mère maternelle. Je l'aimais beaucoup. Elle était chrétienne trop peu pratiquante mais très croyante. Je priais pour demander un peu de temps à Dieu, qu'il me la laisse encore un petit peu, car les deux semaines restante que nous annonçaient les médecins, me semblait trop court pour pouvoir lui dire au revoir correctement.
Et Dieu a été généreux avec nous, il a répondu à nos prières (alors que nous n'étions pas musulmane ni l'une ni l'autre), al hamdoulilah, Il me l'a laissé 3 mois au lieu de deux semaines. Ces trois mois ont été très enrichissant.... Et nous avons pu nous dire au revoir dignement. Al hamdoulilah.
Seulement voilà, Comme bien des êtres humains, je suis souvent ingrate envers mon Seigneur. Lorsqu'elle est décéder en novembre 2011, je me suis mise en colère. En colère contre le décret d'Allah (qu’Allah me pardonne) Et Cette profonde colère a agi en moi, comme le feu. Elle a commencé par brûler doucement, puis je l'ai alimenté par de mauvaises choses telles que les sorties en boîte de nuit, pour m'évader. La musique, pour oublier ... J'ai alimenté cette colère par tout ce que La vie d'ici-bas en pays occidental peut offrir. Après tout, j'étais en colère, alors pourquoi aurai-je du respecter les commandements religieux que j'avais appris dans ma vie ?
Allah m'a laissé libre de me mettre en colère, mais le feu de cette colère que j'avais alimenté, à commencer à brûler mon corps. Allah m'a laissé libre, il m'a laissé libre de comprendre par moi-même que la colère contre le destin n'emmène rien de bon.
Ce feu, un jour, a décidé que je ne me lèverai plus, que je ne mangerai plus, que je perdrai la mémoire affreusement, que j'entendrais des voix, que je ne dormirai plus, que mes mâchoires se bloqueraient, que mes muscles se tétaniseraient. Je ne maîtrisais plus ma colère, c'est elle qui me maîtrisaient.
J'ai consulté plusieurs médecins, personne ne comprenait. La seule chose qu'ils savaient, était que des mauvaises connexions se faisaient au niveau de mon cerveau. Aucun traitement ne me soulageait.
J'avais mal Tout mon corps me faisait mal, je devenais folle. Je voulais faire les choses mais j'en étais devenu incapable. J'ai perdu 20kg, j'ai fini par peser 38kg. Chaque repas était devenu une torture.
J'avais toujours été une femme douce et sérieuse. Mon mari ne me reconnaissait pas. A ce moment-là je savais, qu'en réalité, Allah rentrait dans mon cœur, mais je m'en débattais tellement, que cela en était douloureux.
Après un an de combat contre la maladie, un an de crise, un an de douleur. Il y'a eu une nuit décisive.
Cette nuit-là j'ai eu plus mal que d'habitude, j'ai pleuré plus que d'habitude, j'ai pris plus de médicaments que d'habitude mais rien n'y faisait.... MonDieu j'avais si mal. Le soleil s'est levé. Je n'en pouvais plus. J'avais prié toute la nuit dans mon lit, replié sur moi-même comme un bébé. Les muscles douloureux. Je suis partie de chez moi. Avec la ferme intention de ne plus y revenir. Je suis allé à un endroit vers chez moi, haut perché, où l'on voit toute la ville en contre bas. Je n'avais que la barrière à escalader et à sauter. Qu'Allah me pardonne. Avant de sauter dans le vide, j'ai fixé le ciel, une dernière fois. J’ai formulée une demande à Dieu, une dernière fois " si tu me guérit, je me plierai à toutes tes volontés".
Et ainsi quelque chose s'est passé en moi. Les versets du Coran que j'avais lu sont revenu à mon esprit ..." Au nom de Dieu, le tout miséricordieux, le très miséricordieux...". Puis tout était clair, je devais me couvrir la tête et trouver un imam.
Mais je ne savais pas où aller, ni qui aller voir. Je ne connaissais aucun musulman. J'ai quand même reprit ma voiture en me disant qu'Allah me guiderait. Sur ma route je me suis arrêté vers la première femme maghrébine que j'ai croisée. Elle était l'amie de la femme de l'imam de Givors. Elle m'a alors indiqué où l'imam résidait ainsi que sa femme.
C'est sa femme qui m'a ouvert la porte, l'imam étant absent ce jour-là. Elle ne m'a pas vraiment parler avant de me laisser rentrer chez elle, elle a vu la détresse dans mes yeux et m'a laissé entrer chez elle. Qu'Allah la récompenses. Amine Elle m'a parlé comme une mère parle à sa fille, j'avais envie de me blottir dans ses bras.... Je m'étais senti si seule ces deux dernières années.... Et cette femme avait quelque chose que je voulais, elle avait l'amour pour Allah dans son cœur. Elle a été d'une douceur extraordinaire avec moi. Masha Allah.
Ensuite elle m'a dit d'aller rejoindre son mari à la mosquée de Givors, il était en train d'installer les derniers tapis avant l'ouverture de celle-ci. Quand je suis arrivé, c'est mon pied droit qui est entré en premier dans la mosquée. Je n'oublierai jamais cela. A la seconde même où mon pied s'est posé dans la mosquée, mon cœur s'est allégé.
J'ai vu un homme au fond de la mosquée, c'était l'imam. J'avais un peu peur, il était très impressionnant, avec un physique qui pousse au respect. Je pensais à mes parents, que j'allais trahir, mais aussi à Mon Créateur, à qui je venais remettre mon cœur après l'avoir laissé en proie à cette Dounia durant presque 25ans.
L'imam me saluât de la manière islamique, avec le Salam. Mais ne comprenant pas, je lui ai répondu 3 fois "bonjour», jusqu'à comprendre qu'il fallait que je lui réponde de la même manière...j’ai trouvé cela très gratifiant de se part.
Ainsi nous nous sommes assis sur les quelques tapis qui étaient déjà installer, avec un autre frère. Et nous avons discuté, je n'ai pas vraiment parlé, l'imam ayant fait preuve de beaucoup de perspicacité, je pense qu'il avait compris.
Je suis venue ce jour-là, chercher un homme aimé de Dieu, comme d'autre serait allé chercher un médecin. Mais j'avais compris qu'aucun être humain sur terre ne pouvait plus rien pour moi. J'ai donc prononcé la shahada pour la première fois. Mon cœur a explosé. Mes maux ont disparu, mes yeux se sont ouvert, ma poitrine a été allégée. Je suis venue au monde une seconde fois al hamdoulilah. L'imam m'a donné un Coran, tout neuf, tout beau. Je l'ai serré si fort contre moi... Cet homme venait de me donner la chose qui a le plus de valeur sur toute cette terre, le mode d'emploi qu'Allah nous a confier pour vivre la vrai vie d'un être humain, avec ça je ne me perdrais plus jamais, j'avais la parole de mon Créateur entre les mains al hamdoulilah. Quoi de plus cher sur cette terre que de tenir dans ses mains, la lettre d'amour de son bien aimé créateur ?! Al hamdoulilah.
Ce jour-là j'ai trouvé un père, qui a pris le temps de me parler de celui qui m'avait mis sur cette terre. Il a répondu à la question que je m'étais posé toute ma vie.... Pourquoi suis-je là?!
Il m'a répondu "Pour adorer Allah.» En trois mots, il a rempli mon existence vide. Je ne savais pas qui j’étais, je ne savais pas d'où je venais, ni où j'allais, ni pourquoi je vivais... Ces trois mots ont changé ma vie. Cet homme a sauvé mon corps et mon âme ce jour-là.
Avec ma famille ça a été très dur mais al hamdoulilah, Allah fais les choses doucement. Il faut avoir confiance. Au début j'avais peur puis un jour ma foi a été assez grande pour les affronter. Ils m’ont assailli de pourquoi...après avoir avancé mille arguments non concluant, Je leur ai simplement répondu que j'étais aimante. Personne ne peut redire quelque chose d'une telle réponse, et depuis ils s'y s'ont fait al hamdoulilah.
Ne jamais perdre confiance en Allah. Allah m'a guidé d'une manière qui fut douloureuse. Mais qu'aurait été alors l'enfer si je n'étais pas passer par là ? Allah m'a retrouver sur le chemin le plus égaré que l'on puisse prendre, j'étais tellement perdu dans le noir que je doutais même que Dieu puisse me retrouver. Mais Allah m'a sorti des ténèbres pour me ramener à sa lumière. J'ai rendu mon cœur a son propriétaire et même si parfois je perds pieds dans ma vie de convertie, je me rappel toujours qu'il n'y a que les non croyants qui désespère d'Allah, alors j’avance, parfois de travers mais j’avance. Depuis ma conversion je ne prends plus aucuns médicaments. Aucun.
Qu'Allah accorde la meilleure place au paradis à l’imam, sa femme et leurs enfants. Ainsi qu'au frère témoin de ma conversion. Qu'il les comptes parmi les justes et nous réunisse au paradis. Amine"
Votre sœur fi Allah
C
9 décembre 2014 00:20
Aleiky salam ourthy

Ton histoire ma beaucoup touché,c'est émouvant mes larmes sont monté par ce que tu a vécu

Mash'allah

Qu'allah te facilite et facilite le paradis a tout les musulmans(e)

Amine
 
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