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C'est une révolution silencieuse, presque policée. Une révolution verte, couleur islam. Au centre de Casablanca, capitale de la modernité marocaine - où, le 8 mars, jour de la Fête internationale des femmes, certains restaurants branchés étaient réservés à la seule clientèle féminine -, comme à Marrakech, dont les palaces vieillissants et la médina sont devenus coqueluche des Français moyens et des riches Occidentaux, on passe à côté sans rien voir. Il suffit pourtant de faire trois pas dans un quartier populaire ou dans les rues d'une grosse bourgade, comme Mohammedia, Oujda ou Meknès, pour en mesurer l'ampleur. Le hidjab, le voile islamique, est devenu la règle.

Mais la "révolution verte" au royaume chérifien va bien au-delà. "Le monde s'est rétréci", résume Soukaina, qui dit ne "plus reconnaître" son pays, ni elle-même. L'histoire de cette quadragénaire, enseignante de français dans le secondaire, qu'une dépression nerveuse a conduite, il y a un an et demi, à quitter son travail, et qui n'accepte de parler que sous réserve d'anonymat, est à la fois banale et exemplaire de l'évolution des pays du Maghreb, où l'emprise islamiste, avec ou sans représentation partisane, se révèle profonde et durable.

Dans son collège, quand elle a commencé à travailler il y a vingt ans, Soukaina se rappelle qu'une seule professeure portait le hidjab. Aujourd'hui, c'est l'inverse : en dehors d'elle, toute la population féminine de l'établissement, élèves comprises, est voilée. Soukaina a fini par craquer.

Il n'y a "jamais eu d'attaque directe" des intégristes, souligne-t-elle. Plutôt une accumulation de choses minuscules. Comme ces réflexions à répétition à propos des chemisiers à manches courtes, du rouge à lèvres ou des jupes qui laissent voir le mollet : "Dommage de commencer la journée avec quelque chose qui est haram (péché)", lancent les enseignantes voilées à leurs collègues, jugées dévergondées. Ou ce foulard rose, que des tyranneaux anonymes ont glissé, à trois reprises, dans le casier de Soukaina, histoire de lui suggérer le droit chemin... "On vous met un petit caillou dans la poche. Un petit caillou, ça ne pèse pas. Et puis un jour, c'est tellement lourd qu'on est incapable de se lever."

Ce jour-là, la jeune femme décide de ne plus reprendre le chemin du collège. Elle se sent oppressée, épuisée. Les "petits cailloux" ont eu raison de sa résistance. Cette dépression qui la terrasse, "c'est quelque chose que je traînais en moi depuis des années, assure-t-elle aujourd'hui. Quelque chose que je ne m'avouais pas : un échec de moi-même et de la société marocaine".

Née dans une famille citadine de 10 enfants, père fonctionnaire, mère illettrée, tous deux "croyants et tolérants", Soukaina n'a rien d'une "intello", moins encore d'une militante. C'est une Marocaine ordinaire, musulmane sans histoires, qui porte des lunettes et des sweat-shirts sombres, qui adore son mari et son petit garçon, et qui fut, dans une autre vie, une jeune femme "gaie, très confiante et positive". Aujourd'hui, elle continue, sans médicaments ni psychiatre, à tenter de reprendre pied. "Qui aurait cru qu'une telle personne douterait d'elle-même, un jour, comme une enfant ?", dit-elle. Elle a beau avoir réussi à identifier certains aspects de son "échec", d'autres la terrorisent. "Ne dites pas que je suis toute seule", souffle-t-elle, avant d'éclater en sanglots.

Cet après-midi-là, assise dans le coin du salon d'un grand hôtel de Casablanca, les mauvaises nouvelles de Meknès ne lui sont pas encore parvenues. Un journal arabophone, puis l'hebdomadaire francophone Tel Quel, dans son édition du 11 mars, révéleront que cinq enseignantes, les cinq seules enseignantes non voilées de l'Ecole supérieure des arts et métiers de l'université de l'ancienne cité impériale, ont reçu dans leur boîte aux lettres du campus, une missive anonyme. Celle-ci s'inspirait d'un site Web fondamentaliste et les enjoignait, au nom de l'islam, de porter le voile. "C'est la première fois que de telles choses arrivent au Maroc", s'inquiète le rédacteur en chef de Tel Quel, Driss Ksikes. Ou, plus vraisemblablement, qu'elles sont dénoncées au grand jour.

Dans les universités comme dans les quartiers populaires, l'islamisme, lentement, s'est forgé ses fiefs. Et il devrait bientôt en cueillir les fruits politiques : personne ne semble douter de la victoire des islamistes du Parti de la justice et du développement (PJD) à l'issue des prochaines élections législatives, en 2007. L'affaire de Meknès ou la dépression d'une Soukaina ne sont que les menus syndromes de ce vaste mouvement de bascule. Les femmes ne sont pas seules visées. Les hommes aussi sont, parfois, la cible des malveillances. Comme cet enseignant d'El-Jedida, près de Casablanca, victime d'une campagne de rumeurs, graffitis à la clé, le qualifiant d'"athée" et d'"impie", du fait, probablement, de ses activités culturelles jugées non conformes au dogme coranique. "Il souffre beaucoup, confie un de ses proches. Ses élèves sont devenus méfiants, ils ne le respectent plus comme avant." Ailleurs, à l'université, certains groupes d'enseignants rejettent ouvertement, toujours au nom de l'islam, la théorie de Darwin sur l'évolution des espèces ou le mythe platonicien de l'androgynie, sur la différence des sexes.

Au début des années 1990, sur le campus de la faculté de médecine de Casablanca, les étudiants islamistes ont tenté le coup de force. "Ils voulaient que les cours s'arrêtent pour la prière de l'après-midi. Mais on a mis le holà. L'université est un lieu du savoir, il y en a d'autres pour la pratique spirituelle", rappelle le professeur Nouzha Guessous Idrissi, membre fondateur de l'Organisation marocaine des droits de l'homme (OMDH), qui a participé, au début des années 2000, à la commission royale consultative pour la révision de la Mudawana (le code de la famille marocain).

Dans le collège de Soukaina, fréquenté par les gosses des quartiers populaires et ceux des bidonvilles, personne n'a "mis le holà" aux surenchères bigotes. Logique, personne n'y a vu que du feu. Les esprits, comme les vêtements, ont changé peu à peu, presque insensiblement, sans débat, sans meeting et sans heurt. Les photos de classe, que Soukaina a apportées avec elle, sont le souvenir d'un autre siècle : "Voyez celle-ci, elle date de 1992 : ce sont les enseignants du collège, hommes et femmes, qui posent ensemble. Aujourd'hui, ce ne serait plus possible.". Il y a quelques années, quand elle a voulu faire travailler ses élèves sur le célèbre dessin animé des Pokémons, les adolescents ont refusé, au prétexte que "c'était d'origine juive". L'enseignante a dû menacer la classe de sanctions pour que celle-ci s'exécute.


"Ce qui lui arrive est une histoire banale, même si ça ne finit pas toujours par une dépression", compatit Fadma Aït Mous, 33 ans, doctorante en sciences politiques, que la "montée des intolérances, dans les deux sens", indigne. "Pour moi, c'est surtout une histoire absurde", rétorque l'une de ses amies, Aïcha Belhabib, 41 ans, elle aussi doctorante en sciences politiques. "Cette femme n'est menacée par personne. Peut-être est-elle hésitante sur le bien-fondé du voile, et c'est ce qui la rend malheureuse ?", interroge cette proche du PJD, elle-même voilée. "Certains musulmans se comportent de manière extrémiste, en accusant l'autre d'être incroyant, par exemple. C'est sans doute ce qui lui est arrivé", avance une troisième doctorante, Meriem Yafout, 36 ans, responsable de la section féminine de l'association islamiste Al Adl Wal Ihssane, fondée par le célèbre cheikh Yassine.

Elle aussi porte le hidjab. "C'est un pas important dans notre cheminement vers Dieu", explique-t-elle. Proche collaboratrice de Nadia Yassine, fille du vieux cheikh et figure médiatique de l'islamisme marocain, Meriem Yafout dit avoir elle-même subi "la discrimination et l'intolérance" parce qu'elle porte le voile. Elle qui souhaitait devenir journaliste s'est heurtée au rejet de la patronne d'un magazine, qui, assure-t-elle, jugeait "impossible de recruter une femme voilée".

Le Maroc est pourtant "un pays musulman : c'est écrit dans sa Constitution. Discriminer les femmes voilées est donc contradictoire avec les principes énoncés", sourit l'universitaire au hidjab. "Plus que la montée des intolérances, c'est la montée des paradoxes qui me frappe", commente le professeur Guessous Idrissi, qui se rappelle avoir vu arriver sur le campus de la faculté de médecine "de plus en plus de filles voilées, mais aussi, dans le même temps, un grand nombre de filles en minijupes ou hypermaquillées. Toutes cohabitent, insiste-t-elle, sans tensions ni violences". Précieuse diversité ! Soukaina, la sans-voile, en est privée. "Mes rêves se sont évaporés, reconnaît-elle. L'islamisme aux commandes n'est qu'une question de temps."

Je viens de lire l'article du monde sur le Hijab et j'avoue que ca ne m'a pas plu.

Pourquoi les pressions? celles qui veulent mettre le foulard, c'est tres bien.
Par contre, mettre la pression sur celles qui ne le mettent pas, je trouve ca inadmissible.

de meme, celles qui le mettent et qui subissent des pressions pour l'enlever est tout aussi inadmissible( ca doit etre tres rare en ce moment).

ca m'inquite tous cela, un jour ils vont demander aux hommes de laisser pousser la barbe!

ou va-t-on?

Il ya même ceux dont la barbe pousse à l'intérieur ou plus communement appelés les barbus du cerveau.

J'ai lu aussi l'article,l'intolérance gagne en effet du terrain et ce n'est pas très bon signe.

Citation
Passerby a écrit:
Je viens de lire l'article du monde sur le Hijab et j'avoue que ca ne m'a pas plu.

Pourquoi les pressions? celles qui veulent mettre le foulard, c'est tres bien.
Par contre, mettre la pression sur celles qui ne le mettent pas, je trouve ca inadmissible.

de meme, celles qui le mettent et qui subissent des pressions pour l'enlever est tout aussi inadmissible( ca doit etre tres rare en ce moment).

ca m'inquite tous cela, un jour ils vont demander aux hommes de laisser pousser la barbe!

ou va-t-on?

ils sont très bon au monde, et d'ailleurs ils ont pas manqué relayer les fameuses caricatures, je crois que ce journal doit apprendre à respecter les autres et balayer chez lui avant d'aller balayer chez les autres.
mais je trouve ta question un peu naïve, car si tu vis au maroc t'en a ta propre idée et t'as pas besoin d'attendre le monde ou autre journal qui a un focus sur l'islam et qui fait de chaque cas isolé une affaire généralisée et la commente avec un enthousiasme légendaire! dans ttes les familles du maroc il ya des filles qui potrtent le voile et d'autres qui ne le portent pas et tous le monde vit en paix, et c pas une française du monde qui d'appelle catherine qui va venir nous dire comment les gens vivent au maroc et faire du cas d'une instit apparemment très fatiguée une affaire générale.
et d'ailleurs cette journaliste et son journal ont-ils levé le doigt quand on a interdit aux filles de porter le voile à l'école en france (par principe de laï cité?) ou bien ils ne voit que d'un seul oeil et s'intéressent plus à ce qui se passent au maroc qu'en france? ils devraient commencer peut et par balayer chez eux.
et conseil, arretez de croire tout ce que certains racontent, ils ont parfois d'autres objectifs que la simple information.

dieu merci , je prefere le hijjab que la prostution, alors que personne ne n'en parle jamais meme si ça fai des degats inimaginable.
notre probleme est evidament identitaire , on parle de lhijjab comme un delit .ou je ne sais pas quoi ,tout ça parceque ya une certains majorité laique proche de l'occident alkoffar, et qui est bien evidament capable de reagir au sens inverse de la religion .
le hijjab n'ajamais etait etrange dans la societé marocaine, , et ce que maintenat qu'il faut qu'on en parle .faut se felicité qu'on on voient nos soeurs et nos filles portent le hijab que dieu les benisse toutes...
que diriez vous de celles qui le portent dans la societé occidental, malgré l'interdiction de porter les signes religieux dans les ecoles de la republique.avez vous le courage de le faire ???je ne crois pas ,car deja chez vous ds votre pays musulman qui pretend etre la terre de l'islam , on entend des voit contre le voile islamique comme si c'est un crime ,
demandez a dieu qu'il vous pardonne tous car , a mon avis c'est le monde a l'envers, qu'on on voient que ds le pays musulman on tolerre pas le hijjab

Citation
marocain_fier a écrit:
[

ils sont très bon au monde, et d'ailleurs ils ont pas manqué relayer les fameuses caricatures, je crois que ce journal doit apprendre à respecter les autres et balayer chez lui avant d'aller balayer chez les autres.
mais je trouve ta question un peu naïve, car si tu vis au maroc t'en a ta propre idée et t'as pas besoin d'attendre le monde ou autre journal qui a un focus sur l'islam et qui fait de chaque cas isolé une affaire généralisée et la commente avec un enthousiasme légendaire! dans ttes les familles du maroc il ya des filles qui potrtent le voile et d'autres qui ne le portent pas et tous le monde vit en paix, et c pas une française du monde qui d'appelle catherine qui va venir nous dire comment les gens vivent au maroc et faire du cas d'une instit apparemment très fatiguée une affaire générale.
et d'ailleurs cette journaliste et son journal ont-ils levé le doigt quand on a interdit aux filles de porter le voile à l'école en france (par principe de laï cité?) ou bien ils ne voit que d'un seul oeil et s'intéressent plus à ce qui se passent au maroc qu'en france? ils devraient commencer peut et par balayer chez eux.
et conseil, arretez de croire tout ce que certains racontent, ils ont parfois d'autres objectifs que la simple information.

Non, je ne vis plus au Maroc depuis 8 ans, je vis en Angleterre en ce moement. J'espere etre naif mais je ne croit pas que c'est le cas.

Ma famille vit par contre a Rabat, et je peux t'assurer que l'exemple que cite le monde n'est pas isolé, c'est meme tres courant, surtout dans l'education Nationale.

Rien que ce matin, j'ai parlé avec ma soeur qui a une copine prof non voilée et qui a recu une lettre anonyme dans son casier au lycée ou elle travaille. c'est vraiment navrant.

De meme apres les attentats de casablanca, les femmes voilées ne pouvaient plus entrer dans les agences bancaies pendant un moment.

Je pense qu'on a beacoup de chemin a faire en ce qui concerne la liberté religieuse.

j'ai lu aussi cet article dans Lobservateur.ma

[www.lobservateur.ma]


dont je reproduis ici une partie du texte et sans commentaire.


signé Ahmed CHARAI


L'islamisme politique est né comme une réaction aux tentatives de modernisation de la société arabo-musulmane. Son credo, «Le pouvoir est à Dieu», se voulait l'antithèse de la démocratie c'est-à-dire le pouvoir du peuple. Oublier l'origine de l'islamisme, c'est verser dans les illusions. L'extrémisme correspond à une forme d'activité politique rejetant les principes de démocratie parlementaire, basant son idéologie et ses pratiques sur l'intolérance, l'exclusion, la xénophobie, l'antisémitisme et l'ultranationalisme. L'extrémisme représente un danger pour tout Etat démocratique car son caractère fanatique peut servir de prétexte pour utiliser et justifier la violence.
Même s'il ne prône pas directement la violence, il crée un climat favorable à son développement. Il constitue à la fois une menace directe car il fragilise l'ordre constitutionnel démocratique et les libertés et une menace indirecte car il peut fourvoyer la vie politique. Les partis politiques classiques peuvent en effet être tentés d'adopter les thèmes et les discours démagogiques propres aux partis extrémistes, dans le butde contrer leur progression électorale.
Cet extrémisme qu'on trouve dans L'islamisme radical apparaît sur le devant de la scène à la fin des années 70 sur fond de déroutes des idéologies nationalistes et panarabes. Il ne s'agit plus pour lui «de moderniser l'islam mais d'islamiser la modernité». Après la victoire de la Révolution iranienne en 1979, le «péril vert» est considéré comme une menace majeure. Rien d'étonnant si, en 1991 chez nos voisins Algérien, alors que s'annonce un triomphe des islamistes du FIS dans les élections libres, les Occidentaux saluent l'interruption du processus démocratique. Résultat :
La Guerre civile durera dix ans et fera 200.000 morts. Il faut enlever le vernis et voir derrière. Il n'y a pas un seul courant radical qui ait le moindre programme concernant le logement, la santé, l'enseignement, etc. Ils se nourrissent tous de slogans sur le retour à l'islam pur, celui des califes, et jouent à merveille le repli identitaire face à l'agression supposée de la modernité réelle de l'Irak et la Palestine. Ce discours est un déphasage absolu avec la transition démocratique, cependant c'est sur ce discours régressif qu'ils recrutent. Au Maroc, plusieurs prêcheurs de cette doctrine jouent les V.R.P pour montrer partout que leurs courants ne sont pas inquiétants. D'aucuns sont tombés dans le panneau. Les cellules du MUR continuent-elles à embrigader sur la base de la «réislamisation» de la société, des journaux montrent le vrai visage de ce courant : ils sont contre toute expression libre, contre les festivals, contre la vie, contre la femme, contre la philosophie, contre le pluralisme.
L'Occident est leur ennemi, les Juifs sont pour eux «descendants des signes et des porcs», le féminisme un appel à la prostitution. Croire que le pouvoir, l'accès au gouvernement les amadouera, c'est ne retenir aucune leçon de l'histoire. Croyant à la victoire, leurs troupes voudront faire triompher leurs idées et balayeront les directions trop molles, qui ne suivraient pas la ligne. Leurs troupes exerceront le fascisme sur la société et elles le font déjà là où ils ont le sentiment d'être majoritaires, que ce soit dans les universités ou dans les lycées qu'ils tiennent. Le cas Bani Sadr est à ce titre exemplaire : il n'a pas tenu 9 mois. L'islamisme avance presque par inertie. C'est parce que les démocrates n'ont pas le courage de leurs idées, qu'ils acceptent l'irruption de l'islam dans la politique comme intangible que les islamistes avancent. L'heure est au réveil des démocrates et nom pas aux connivences Munichoises qui préparent le désastre.

le fascisme vert monte. perso, ce message me conforte dans la lutte contre les signes regligieux à l'école.

Citation
itri94 a écrit:
dieu merci , je prefere le hijjab que la prostution, alors que personne ne n'en parle jamais meme si ça fai des degats inimaginable.
notre probleme est evidament identitaire , on parle de lhijjab comme un delit .ou je ne sais pas quoi ,tout ça parceque ya une certains majorité laique proche de l'occident alkoffar, et qui est bien evidament capable de reagir au sens inverse de la religion .
le hijjab n'ajamais etait etrange dans la societé marocaine, , et ce que maintenat qu'il faut qu'on en parle .faut se felicité qu'on on voient nos soeurs et nos filles portent le hijab que dieu les benisse toutes...
que diriez vous de celles qui le portent dans la societé occidental, malgré l'interdiction de porter les signes religieux dans les ecoles de la republique.avez vous le courage de le faire ???je ne crois pas ,car deja chez vous ds votre pays musulman qui pretend etre la terre de l'islam , on entend des voit contre le voile islamique comme si c'est un crime ,
demandez a dieu qu'il vous pardonne tous car , a mon avis c'est le monde a l'envers, qu'on on voient que ds le pays musulman on tolerre pas le hijjab

Désolé mais ta réponse est hors sujet. Personne n'a dit que porter le voile est un délit. par contre, obliger une femme a le porter contre son gré est un délit en effet (a mon avis).

De meme obliger une femme a l'enlever est un délit.

Quant a la prostitution, je ne vois pas pourquoi tu en parles ici, c'est en effet un fléau tres grave et d'ailleurs on en parle souvent dans ce forum et ailleurs.

l'européen comment peux-tu comparer l'islam au faschisme ?

parler de tt ca , c'est bien , mais vaut mieux en prler avec voc concityens ,car au maroc ,on constatent un decalagr enorme entre ce qu'on dit et ce qu'on vit ou ce qu'on voit
donc si je parle de la prostition c'est parceque c'est aussi grave que la grippe aviaire....

Citation
andi espoir a écrit:
l'européen comment peux-tu comparer l'islam au faschisme ?

Obliger les gens a faire ce dont ils n'ont pas envie, ce n'est peut etre pas du faschisme mais ca y resemble un peu.

C’est un texte plein de clichés ;d’amalgames ; et de caricature .àtravers ces écrits on vois bien que l’auteur regarde la société marocaine sous un angle occidentale voir à la limite d’une vision coloniale prétentieuse . l’auteur n’as en aucun moment essayé d’explique le voile à travers les valeurs et la culture arabo-musulmane ;pire encore ; on vois nettement que cette personne s’habille en juge occidentale dans un pays musulman ,et sans être gêner il critique la société marocaine sous un angle restreint ,unilatéral et diffamatoire .notre ami n’est certainement pas sans savoir que le Maroc est une société musulmane et que ceci ne date pas d’aujourd’hui , il l’etais depuis des siècles y compris pendant la présence musulmane en Europe (8siecles) et notamment en Espagne , et qu’il est normale que les femmes musulmanes portent le voile pour celle qui le désirent.
Par ailleurs ; on peux comprendre à travers la lecture du texte une intention délibéré pour tromper ;ou venant de quelqu’un qui ne connais de l’islam que ce qu’il voit et entent sur les télés ,principalement françaises .cette pratique est perçue actuellement comme démodée , elle est plutôt qualifiée de prostitution intellectuelle ;en effet a force de mélanger des mots et créé d'autres ( islamiste...) et les mettre cote a cote comme :voile_intolerance_islamiste , cette pratique n’as plus d’effets escomptés , voir produit l’effets inverses chez certains qui la ressentent comme une provocation .
Notre ami , le journaliste , ferais mieux la prochaine foie s’il veux tromper certains ou stigmatiser d’autres ,de le faire encore plus intelligent puisque depuis la 1er paragraphe la couleur etais annoncé , malgré une tentative de nous jeter la poudre aux yeux.
Par ailleurs , le texte comporte 8 paragraphe, sur les 7 premières notre ami sombre dans la delinquence de l'ignorance ,diffamation et l’intolérance alors que pendant la 8eme paragraphe il a essayé de soigner son image par qq phrases timide en parlant de Maroc pays musulman » et de constitution du Maroc » sans pour autant vouloir (ou pourvoir) développer ces thèmes et dans les deux cas la conscience professionnelle est mise en jeux .
Ceci prouve que notre ami est un journaliste (ou intellectuel) de mauvaise foie
Cependant, des indicateurs au maroc montrent que les femmes et les hommes du Marocaines arrivent plus à déchiffrer actuellement ce genre d’écris ou de discours . et qu’il serait prétentieux pour certains de croire qu’il pourrait facilement recruter des hommes et surtout des femmes pour servir une idéologie étrangère et le nombre ascendant de femmes marocaines qui mettent le voile en est une parfaite illustration de cette conscience.
Ce qui flagrant, c’est la phrase avec laquelle , il as terminé son texte qui la présentée implicitement comme une leçon ou une moralité « l’islamisme aux commande n’est qu’une question de temps » waw ………. Ceci rappel l’acteur Alain Delon entrain de finir son film avec une scène le montrant comme un héro qui gagne à tous les coups ses combats ,contre les ennemis méchants pour libérer les opprimés (ou surtout les femmes opprimées) ; et portant c’est dans le pays de ces héros qu’on vote des lois pour interdire le voile et exclure des filles innocentes de la vie public .et c’est dans ce pays qu’on discrimine les personnes selon leurs couleurs de peau , race ,origine et surtout selon la religion ,et c’est dans ce pays que le racisme est a son plus haut niveau ………….sans parler bien sure des violences quotidiennes silencieuses(regards……) ;violence tricolore au couleur de la France , pays de la liberté , l’égalité, et fraternité .

Citation
andi espoir a écrit:
l'européen comment peux-tu comparer l'islam au faschisme ?

D'abord merci Souheil pour cet excellent article. Pour repondre à ta kestion, anti espoir je t'invite à lire cette article.

Le facisme vert! C'est tres bon comme kalificatif! L'extrème-droite ne doit pas passer!

Citation
ni_extremiste_ni_efface a écrit:
C’est un texte plein de clichés ;d’amalgames ; et de caricature .àtravers ces écrits on vois bien que l’auteur regarde la société marocaine sous un angle occidentale voir à la limite d’une vision coloniale prétentieuse . l’auteur n’as en aucun moment essayé d’explique le voile à travers les valeurs et la culture arabo-musulmane ;pire encore ; on vois nettement que cette personne s’habille en juge occidentale dans un pays musulman ,et sans être gêner il critique la société marocaine sous un angle restreint ,unilatéral et diffamatoire .

pourquoi tu penses que cet article est diffamatoire? quels points de l'article te semblent non conforme a la réalité?

On pourrait résumer l'article en deux idées pricipales:
- Le voile est en train de gagner du terrain, ce qui est incontestable.
- Certaines femmes sont obligées de le mettre, sur ce point la, je ne suis pas sur mais il semblerait que c'est vrai.

l'iran la purge vestimentaire : sans commentaire.
mots clés:

un hijab, ou foulard, ample,
une veste moulante ou des pantalons courts exposant la peau.

les hommes ayant des coupes de cheveux extravagantes ou les gens promenant leurs chiens

les personnes détenant des paraboles.

Les foulards disposés de manière relâchée, dévoilant une coiffure glamour

les manteaux courts et moulants

les femmes portant du rouge à lèvres

les manteaux de couleur vive.


lire l'article et penser au Maroc.


iran : La police de Téhéran reçoit l’ordre d’arrêter les femmes portant une tenue « non islamique »


Téhéran

vendredi, 21 avril 2006

- Les chauffeurs de taxis responsables de la tenue de leurs passagers

- Une purge accompagnée d’une campagne pour empêcher la diffusion de chaînes télévisées occidentales


The Guardian –
Les autorités islamiques d’Iran préparent des mesures énergiques contre les femmes méprisant le code vestimentaire strict qui leur est imposé dans le cadre d’une politique claire de répression sociale et politique du président Mahmoud Ahmadinejad.

A partir d’aujourd’hui, la police de Téhéran a l’ordre d’arrêter toutes les femmes refusant de se conformer à la définition des codes moraux islamiques du régime en portant un hijab, ou foulard, ample, une veste moulante ou des pantalons courts exposant la peau.

Les contrevenantes s’exposent à des amendes de 30 livres ou à deux mois de prison. Les officiers seront également autorisés à arrêter les hommes ayant des coupes de cheveux extravagantes ou les gens promenant leurs chiens, activité longtemps dénoncée par les dirigeants religieux comme étant non islamique.

Ces mesures répressives sont associées à un projet de loi proposé au parlement iranien à majorité conservatrice prévoyant des amendes allant de 60 à plus de 3000 livres pour les personnes détenant des paraboles. Des millions d’Iraniens possèdent illégalement des paraboles, leur permettant de visionner des films occidentaux et des chaînes d’information.

Cette purge vestimentaire est menée par un conseiller municipal de Téhéran, Nader Chariatmaderi, allié proche de M. Ahmadinejad qui a participé à l’organisation de sa victoire aux élections l’année dernière.
Les foulards disposés de manière relâchée, dévoilant une coiffure glamour, et les manteaux courts et moulants sont devenus les symboles de la liberté sociale qui s’est développée sous la présidence de Mohammed Khatami.
Durant sa campagne électorale, M. Ahmadinejad a dissipé les craintes selon lesquelles sa présidence pourrait annoncer un renversement en arrière forcé, affirmant que l’Iran avait des problèmes bien plus urgents.

Toutefois, M. Chariatmaderi a dénoncé ces tendances comme « nuisant aux principes révolutionnaires et islamiques ». « Nous sommes à la recherche d’une utopie sociale, mais ces tout derniers mois, notre attention s’est relâchée », a-t-il dit à ses collègues conseillers municipaux. « Etant donné la situation internationale actuelle, les gens doivent s’unir sous des principes définis ».

Ces mesures rappellent le lendemain de la révolution islamique de 1979 où les femmes portant du rouge à lèvres étaient régulièrement arrêtées par des membres féminines de groupes d’autodéfense leur nettoyant le visage avec des mouchoirs, qui dissimulaient souvent des lames de rasoir.

La nouvelle campagne tiendra pour responsables les agences de taxis de la tenue de leurs passagers et la police aura autorité pour mettre en fourrière les véhicules transportant des femmes vêtues de manière « indécente ». Les agences coupables d’offenses répétées seront fermées. La police aurait arrêté des femmes automobilistes dont l’hijab était jugé inadéquat. La police a également fait des descentes dans des magasins à la mode et saisi des manteaux de couleur vive.

Le chef de la police de Téhéran, Morteza Tala’i, a déclaré que cette campagne ciblait les personnes « mettant en danger l’environnement social ».

Hier, les jeunes femmes faisant les magasins dans le quartier à la mode de Tajrish, dans le nord de Téhéran, n’étaient cependant pas intimidées. Matine, infirmière de 24 ans, portait un foulard bleu clair aux motifs voyants poussé vers l’arrière de sa tête révélant une paire de lunettes de soleil et des cheveux blonds décolorés. Son manteau noir court et moulant portant des motifs dorés semblait vouloir provoquer le courroux des autorités. Mais elle ne manifestait pas le moindre repentir. « Je suis une femme mariée et c’est à mon mari de me dire ce que je dois porter et ce que je ne dois pas porter. Il aime la façon dont je m’habille », a-t-elle dit.

[www.ncr-iran.org]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 19/05/06 18:55 par souheil.

Citation
Passerby a écrit:

Citation
ni_extremiste_ni_efface a écrit:
C’est un texte plein de clichés ;d’amalgames ; et de caricature .àtravers ces écrits on vois bien que l’auteur regarde la société marocaine sous un angle occidentale voir à la limite d’une vision coloniale prétentieuse . l’auteur n’as en aucun moment essayé d’explique le voile à travers les valeurs et la culture arabo-musulmane ;pire encore ; on vois nettement que cette personne s’habille en juge occidentale dans un pays musulman ,et sans être gêner il critique la société marocaine sous un angle restreint ,unilatéral et diffamatoire .

pourquoi tu penses que cet article est diffamatoire? quels points de l'article te semblent non conforme a la réalité?

On pourrait résumer l'article en deux idées pricipales:
- Le voile est en train de gagner du terrain, ce qui est incontestable.
- Certaines femmes sont obligées de le mettre, sur ce point la, je ne suis pas sur mais il semblerait que c'est vrai.

arreter de prendre les marocains pour des cons, je parles des tournures des phrases et le but voulut par ce texte , quans on repete le mot islamisme , et on le met dans un theme traitant le voile ? pour toi peut etre c'est la realité et j'en passe , des clichés y'en as beaucoup dans ce texte
c'est come meme nous qui avont inventeés les mathematiques alors .................

Citation
Passerby a écrit:

Citation
ni_extremiste_ni_efface a écrit:
C’est un texte plein de clichés ;d’amalgames ; et de caricature .àtravers ces écrits on vois bien que l’auteur regarde la société marocaine sous un angle occidentale voir à la limite d’une vision coloniale prétentieuse . l’auteur n’as en aucun moment essayé d’explique le voile à travers les valeurs et la culture arabo-musulmane ;pire encore ; on vois nettement que cette personne s’habille en juge occidentale dans un pays musulman ,et sans être gêner il critique la société marocaine sous un angle restreint ,unilatéral et diffamatoire .

pourquoi tu penses que cet article est diffamatoire? quels points de l'article te semblent non conforme a la réalité?

On pourrait résumer l'article en deux idées pricipales:
- Le voile est en train de gagner du terrain, ce qui est incontestable.
- Certaines femmes sont obligées de le mettre, sur ce point la, je ne suis pas sur mais il semblerait que c'est vrai.

certains posent des questions banales et continue a debattre sur des fais facilement comprehensible ,
c'est certainement le debut de la naissance d'un obscurantisme laique , ceci est un bon signe pour l'avenir du raisonnement et la coherence des valeures musulmanes.

Citation
ni_extremiste_ni_efface a écrit:
arreter de prendre les marocains pour des cons, je parles des tournures des phrases et le but voulut par ce texte , quans on repete le mot islamisme , et on le met dans un theme traitant le voile ? pour toi peut etre c'est la realité et j'en passe , des clichés y'en as beaucoup dans ce texte
c'est come meme nous qui avont inventeés les mathematiques alors .................

je suis marocain et toute ma famille (sauf moi)habite au maroc. Je ne prend pas les marocains pour des cons du tout.
L'artice a de quoi déplaire en effet, mais c'est plus le contenu que la forme.

Vendredi 19 Mai 2006


Vous avez dit anodin le hijab.(lire tout en pensant au maroc)


"ILS TUENT POUR QUE LES ETUDIANTES SE VOILENT "


La Turquie est l’un des seuls pays européens, avec la France, où le principe de laïcité s’applique.
Cette semaine en Turquie, un avocat a tué un juge du Conseil d’Etat et blessé grièvement plusieurs personnes aux cris de "Allah est grand" et "nous sommes les soldats de Dieu".
Sa préoccupation était de mettre en cause la loi qui interdit aux jeunes filles de porter le voile dans les universités.

Turquie : manifestations en faveur de la laïcité

Des dizaines de milliers de Turcs ont manifesté leur soutien à la laïcité hier à Ankara, et conspué le gouvernement au lendemain d'une attaque sanglante visant le Conseil, d'Etat bastion de la laïcité.


Dans la matinée de jeudi, plus de 25 000 personnes se sont rendues au mausolée de Mustafa Kemal Atatürk, fondateur de la Turquie moderne et laïque, en scandant "La Turquie est laïque et le restera." Au cours de cette manifestation, conduite par les chefs des principales instances judiciaires, des centaines de magistrats revêtus de leurs robes et une foule de simples citoyens se sont inclinés sur la tombe d'Atatürk.

Dans l'après-midi, elles étaient encore plus de 20 000 à assister aux obsèques de Mustafa Yücel Özbilgin, le juge de 64 ans tué mercredi lors de l'attaque du Conseil d'Etat par un tireur affirmant avoir agi au nom de Dieu.

Les manifestants scandant les slogans "Gouvernement démission," "Premier ministre assassin", "Maudite soit la Charia", ou encore "Les mollahs en Iran", ont violemment conspué le gouvernement. Le ministre de l'Intérieur, Abdulkadir Asku, a ainsi été visé par des jets de bouteilles en plastique, tandis que le vice-Premier ministre, Abdullatif Sener, était, pour sa part, accueilli aux cris de "Que viens tu faire ici, sans honneur".

L'absence du Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, en visite dans la ville balnéaire d'Antalya au sud de la Turquie, a été vivement critiquée par les manifestants. Recep Tayyip Erdogan, ancien militant islamiste dont l'épouse et les deux filles portent le voile, s'en était pris publiquement aux décisions du Conseil d'Etat interdisant le port du foulard dans les lieux publics et les universités.

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