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Harcèlement scolaire
27 février 2018 18:43
C'est vraiment horrible d'en arriver là, surtout pour la deuxième personne. Mais je me suis reconnu dans la première description:

Pareil, jamais connu d'harcèlement, mais une amie à moi si.
Depuis le début du collège elle était détesté de tous, souffre douleurs de la classe. Au début, tout le monde se moquait d'elle, sa façon de s'habiller, sa coiffure, tout ses faits et gestes.
Puis vers la fin du collège, tout le monde s'est éloigné d'elle, juste une fille, qui connaissait pas très bien le français, restait avec elle.

Moi, j'étais très passive, je n'ai pas participé au harcèlement mais je ne l'ai pas défendu.
En plus de ses problèmes au collège, elle avait des problèmes à la maison: père violent et frappe sa belle mère, sa mère biologique a disparu à ses trois ans, elle ne savait pas si elle était toujours vivante ou morte...

Malgré ça, elle a voulu bosser à fond, elle a beaucoup gagné en maturité et était passé de 6 de moyenne à 13.
Elle voulait ensuite se lancer dans des études de droit.

C'est une fille vraiment très sympa, qui est passé du cancre de la classe à une bosseuse acharné et pleine de volonté.

Pour moi elle reste un exemple, et encore aujourd'hui je me dis "soubhannallah, qui aurait, malgré toutes ses épreuves qu'elle deviendrait une bonne élève tout en gardant le sourire ?!"
Citation
LastFirstTime a écrit:
Salam Posteur

Je ne l ai jamais connu le harcèlement directement , mais pas une ni même deux amies a moi on connue ça

La première , était en surpoids pas vraiment apprecie des autres et n ayant que très peu d amies , fille et garçon avaient décider que ce serait le souffre douleur de la classe

Ça a durée 4 ans , tout ses années de collège, j ai vu de mes propres yeux , le malheur , la tristesse et surtout la gressivite et la haine la changée

Je lui parlais de temps à autre , je ne participer pas au lynchage public mais j étais passive je regardais et me taiser car à cette époque c est soit tu suit soit tu deviens victime à ton tour

Elle a fini par devenir hostile à toute forme d approche , car habituer à mordre dès que l on lui parle

Elle s est forger un caractère mais à quelle prix ?

Elle a arrêter l école après le collège et à changer d établissement pour faire un lycée professionnel

Au fond c était une fille sympa qui à force d être rejeter par les autres à fini par devenir haineuse à son tour

L autre personne que j ai connue , le harcèlement scolaire était plus insidieux , au lycée précisément, ça commence par des petites remarques sur le physique , la taille , puis petite à petite c est devenue normalement surtout pour les garçons à l époque de critiquer a tout va ses fait et gestes

Elle a entrepris un régime , allant jusqu a perdre 10 kg en un an , au finale elle était méconnaissable, car elle est passer de fille complètement dans la moyenne

A une squellette ambulant , on avait beau lui répéter ou lui dire que ça n allais pas l aider , l opinion des autres avait une telle importance que elle en est arriver la

Quelle Année plus tard , elle fini par mal tournée , mauvais fréquentation sur mauvais fréquentation , et j ai dû à m éloigner également

Tout ça pour dire qu il faut de la sensibilisation, soit tu suis soit tu subis donc certains se tairont d autre vont défendre les victimes est de retrouver victime à leurs tours
L
27 février 2018 18:47
Oui je vois

C est une épreuve du tout puissant je pense

Et pour la deuxième elle a commencer déjà à dérailler , on essayer de l aider mais elle ne voulait pas l être

A un certain moment elle est devenu toxique pour moi en tout cas

Quand tu vois une personne coulée tu essaye de tendre la main mais si tu vas te noyer avec elle ça ne sert à rien
Citation
YoungSister a écrit:
C'est vraiment horrible d'en arriver là, surtout pour la deuxième personne. Mais je me suis reconnu dans la première description:

Pareil, jamais connu d'harcèlement, mais une amie à moi si.
Depuis le début du collège elle était détesté de tous, souffre douleurs de la classe. Au début, tout le monde se moquait d'elle, sa façon de s'habiller, sa coiffure, tout ses faits et gestes.
Puis vers la fin du collège, tout le monde s'est éloigné d'elle, juste une fille, qui connaissait pas très bien le français, restait avec elle.

Moi, j'étais très passive, je n'ai pas participé au harcèlement mais je ne l'ai pas défendu.
En plus de ses problèmes au collège, elle avait des problèmes à la maison: père violent et frappe sa belle mère, sa mère biologique a disparu à ses trois ans, elle ne savait pas si elle était toujours vivante ou morte...

Malgré ça, elle a voulu bosser à fond, elle a beaucoup gagné en maturité et était passé de 6 de moyenne à 13.
Elle voulait ensuite se lancer dans des études de droit.

C'est une fille vraiment très sympa, qui est passé du cancre de la classe à une bosseuse acharné et pleine de volonté.

Pour moi elle reste un exemple, et encore aujourd'hui je me dis "soubhannallah, qui aurait, malgré toutes ses épreuves qu'elle deviendrait une bonne élève tout en gardant le sourire ?!"
S
27 février 2018 18:54
Je suis assez d'accord.

C'est pas évident.
Citation
Ahwal a écrit:
Wa 3alaykoum salaam

J'ai vu des filles et des garçons se faire harcelés (surtout au collège en fait). Ils disent l'âge bête, c'est exactement ça.

Le harcèlement scolaire est tabou mais on en parle bcp plus qu'avant.

Tout le monde peut à un moment donné ou un autre subir du harcèlement, pas seulement les profils timides ou réservés.

Ce qui serait intéressant aussi puisque tu as fait le post sur ce sujet, ce serait de nous raconter un peu ce que tu as vécu. Ça pourrait nous donner une leçon. Mais si tu ne veux pas par pudeur je comprendrais tout à fait.
27 février 2018 18:54
Je le pense aussi, les épreuves ont un sens caché et sont faites pour nous éprouver et en sortir meilleurs. C'est son cas.

C'est ça, si c'est toxique pour toi. mieux vaut partir
Citation
LastFirstTime a écrit:
Oui je vois

C est une épreuve du tout puissant je pense

Et pour la deuxième elle a commencer déjà à dérailler , on essayer de l aider mais elle ne voulait pas l être

A un certain moment elle est devenu toxique pour moi en tout cas

Quand tu vois une personne coulée tu essaye de tendre la main mais si tu vas te noyer avec elle ça ne sert à rien
S
27 février 2018 19:05
Je suis d'accord sur les professeurs, c'est une réalité mais c'est plus au niveau de la hierarchie qu'il y a peut-être quelque chose à faire. Il doit avoir une administration, un système.

Par exemple, à plus grande échelle dans un manuel politique il est écrit que personne ne doit rester en poste aussi longtemps jusqu'à ce qu'il devienne synonyme de ce poste, que les gens commencent à penser que le poste ne peut pas exister sans eux, qu'ils sont indispensable.
Citation
Tarradiddle a écrit:
Je suis complètement d'accord.
Il faut vraiment vous dire qu'avant d'être professeurs, ce sont des gens.... On sait tous que parmi les gens, on en trouve de toutes sortes : des gens équilibrés, des tarés, des gens justes, injustes, susceptibles, cons, agréables, marrants.... Donc un prof, c'est d'abord une personne conne ou sympa, ou juste ou bornée etc.... C'est pareil pour tous les corps de métier. Certains sont de vrais professionnels et ne dérapent jamais, d'autres....
S
27 février 2018 19:31
Pour les observateurs qui ont laissés faire aussi c'est pas facile.
P
27 février 2018 19:31
Elle voulait me gratter mon cigar sûrement whistling smiley


Citation
Marc814 a écrit:
C'était peut-être une femme cougar ptdr
J
27 février 2018 19:32
Bien vu, comme Tarradiddle le disait, les profs ne sont pas innocents, ils sont humains et ont leurs "têtes" voire des parents d'enfants en tant qu'amis. Il faut donc taper plus haut, prévenir la hiérarchie et si le degré 2 ne fait rien passer au degré 3 ainsi de suite jusqu'à ce que les droits élémentaires de l'enfant soient respectés. J'ai été témoin de copinage entre Direction/Profs, à gerber, une professeur d'EPS qui se moquait d'une enfant qui n'arrivait pas à courir comme la "norme" l'exige, la pauvre se tapait de sales notes parce qu'elle n'avait pas le physique d'une athlète. Je suis allé voir les parents, ils savaient, ne disaient rien, se sentaient petits devant l’Éducation Nationale (ils sont Tchétchènes), j'ai pris le taureau par les cornes et eu gain de cause pour eux, attestation de Médecin en main, la truie est rentrée dans le rang et a annulé des notes injustes. Alors un blâme fait tâche dans un parcours de professeur mais rien à battre, les profs doivent être exemplaires contrairement aux gosses qui ont l'excuse de l'âge

Pour en revenir au sujet harcèlement par d'autres élèves : il faut en parler. Tout comme les victimes de viol se taisent, il ne faut pas garder auprès de ses parents ce qui se passe à l'école, les non-dits tuent l'innocence. Les parents iront voir le prof, s'il ne fait rien ce sera le Directeur, si celui-ci ne fait rien alors le Rectorat, au-dessus le Ministère, ben ouais. Purée, on va pas laisser des gamins souffrir parce que la loi du silence impose qu'on ne "balance" pas, ça encourage les mauvais comportements parce qu'on se sent intouchable. Trop de parents sont "fiers" que leur enfant se fasse "respecter" en écrasant les autres, c'est pas la définition d'une société, on récompense les bons comportements et rien à foutre des mauvais, que leurs parents assument et Jules Ferry ne se retournera pas dans sa tombe
Citation
Solitaire9 a écrit:
Je suis d'accord sur les professeurs, c'est une réalité mais c'est plus au niveau de la hierarchie qu'il y a peut-être quelque chose à faire. Il doit avoir une administration, un système.

Par exemple, à plus grande échelle dans un manuel politique il est écrit que personne ne doit rester en poste aussi longtemps jusqu'à ce qu'il devienne synonyme de ce poste, que les gens commencent à penser que le poste ne peut pas exister sans eux, qu'ils sont indispensable.
A
27 février 2018 20:02
J'ai mon ptit frère qui est CPE dans un collège d'un quartier parmis les plus défavorisés de France.

Et il voit souvent des cas de harcèlement. Souvent de la part de gamins qui sont en échec scolaire, et qui donc passent leur temps à embeter leurs camarades. C'est une sorte de vengeance de leur part.

Mon frère n'a pas peur de ces gamins, et il arrive donc à les canaliser même sil y a des choses sur lesquelles il n'aura jamais aucune prise.

Il dit souvent qu'il fait tout pour que les gamins plus fragiles, timides soient écoutés et protégés. L'école n'est pas un lieu pour avoir mal au ventre de peur mais un lieu d'apprentissage.

Mon ptit frère n'a pas subi de harcèlement quand il était petit mais il a du faire face à une mauvaise orientation et avec sa ténacité, il a pu rentrer dans un lycée général alors qu'on l'avait envoyer dans une filiere professionnelle. Aujourdhui il a un master. Il comprend ces jeunes parce qu'il sait ce que c'est que d'être dévalorisé mais il sait aussi qu'il faut protéger les autres, il me dit que l'un ne va pas sans l'autre.

Ceux qui harcèlent eux même subissent des souffrance dans leur familles, ils sont destructurés. Certains subissent eux même des violences verbales, physiques... Bien sûr pas tous mais une bonne partie quand même. Je pense que c'est important de le prendre en compte pour comprendre et pourquoi pas pardonner.
Citation
Solitaire9 a écrit:
Je suis d'accord sur les professeurs, c'est une réalité mais c'est plus au niveau de la hierarchie qu'il y a peut-être quelque chose à faire. Il doit avoir une administration, un système.

Par exemple, à plus grande échelle dans un manuel politique il est écrit que personne ne doit rester en poste aussi longtemps jusqu'à ce qu'il devienne synonyme de ce poste, que les gens commencent à penser que le poste ne peut pas exister sans eux, qu'ils sont indispensable.
S
27 février 2018 20:53
J'en ai subi aussi mais je comprends ce que tu veux dire. Je suis dans une phase où je me dis que j'ai trop pardonné. Des fois, c'est mieux de ne pas le faire.
A
27 février 2018 21:44
Oui, je vois ce que tu veux dire. Tu te dis que à trop pardonner, c'est comme si tu te trahissais toi-même et c'est comme si tu minimisais ce que tu avais vécu. D'après toi, c'est leur faire un trop grand honneur. Tu te dis qu'ils doivent prendre conscience que le mal qui a été fait n'est pas vain. Tu n'acceptes pas et tu n'acceptes plus. Et tu te dis qu'il y a une brèche et qu'elle ne peut pas être comblée. Faire semblant de pas la voir n'est pas une solution. Et c'est ce que ça te donne comme sentiment lorsqu'on te parle de pardon. Le pardon ne signifie pas minimiser les actes commis.

La personne a le droit de s'éloigner et de se mettre à l'écart.
Si un jour je faisais du mal à quelqu'un, je ne voudrais pas le forcer à m'aimer... ce serait trop lui demander.
Donc pardonner ce n'est pas non plus ne plus rien ressentir. Parce que les faits ont existé et on ne peut pas les effacer d'un coup de baguette magique parce qu'on a décidé de pardonner.

Le pardon est tout de même un khair. Ce serait bien que tout le monde puisse le comprendre et le mettre en oeuvre réellement.

Citation
Solitaire9 a écrit:
J'en ai subi aussi mais je comprends ce que tu veux dire. Je suis dans une phase où je me dis que j'ai trop pardonné. Des fois, c'est mieux de ne pas le faire.
P
27 février 2018 23:35
Salam Aleykoum

Moi al hamdulillah j'en ai jamais subit car je suis assez bagarreuse sad smiley
Mais bon au moin personne ose de te parler mal thumbs up

Pour ceux qui en subissent la meilleure chose à faire est de leur montrer que ça ne t'atteint pas et il faut leur montrer que tu as confiance en toi
S
28 février 2018 13:08
Je pensais avant qu'il était meilleur de pardonner dans toutes les situations ce qui n'est pas le cas. En agissant ainsi, comme il a été dit la personne vil rajoute du désordre, c'est un accroissement de l'injustice, du déshonneur, de l'humiliation, la personne qui pardonne tout est une "bonne affaire". Le pardon c'est beau quand t'es en position de force.

Récemment, j'ai remarqué ici sur une discussion qu'une personne avait la même vision que moi par le passé sur le pardon, j'avais donc ouvert un post sur ce sujet récemment nommé "Il est parfois préférable de ne pas pardonner".






Citation
Ahwal a écrit:
Oui, je vois ce que tu veux dire. Tu te dis que à trop pardonner, c'est comme si tu te trahissais toi-même et c'est comme si tu minimisais ce que tu avais vécu. D'après toi, c'est leur faire un trop grand honneur. Tu te dis qu'ils doivent prendre conscience que le mal qui a été fait n'est pas vain. Tu n'acceptes pas et tu n'acceptes plus. Et tu te dis qu'il y a une brèche et qu'elle ne peut pas être comblée. Faire semblant de pas la voir n'est pas une solution. Et c'est ce que ça te donne comme sentiment lorsqu'on te parle de pardon. Le pardon ne signifie pas minimiser les actes commis.

La personne a le droit de s'éloigner et de se mettre à l'écart.
Si un jour je faisais du mal à quelqu'un, je ne voudrais pas le forcer à m'aimer... ce serait trop lui demander.
Donc pardonner ce n'est pas non plus ne plus rien ressentir. Parce que les faits ont existé et on ne peut pas les effacer d'un coup de baguette magique parce qu'on a décidé de pardonner.

Le pardon est tout de même un khair. Ce serait bien que tout le monde puisse le comprendre et le mettre en oeuvre réellement.
S
28 février 2018 17:04
J'aimerais savoir si ceux qui ont témoignés avoir été harcelés ici ont développés une phobie sociale. Si ce mode de fonctionnement s'est poursuit ou pas.
S
28 février 2018 20:11
Salam à tous,

J'ai un peu honte de l'écrire mais j'ai malheureusement subi du harcèlement à l'école.
Je ne dirai pas du harcèlement pur et dur non plus parce que je n'étais pas entièrement isolée mais j'ai subi beaucoup de moqueries qui m'ont profondément blessé. Je suis aussi quelqu'un qui prend les critiques un peu trop à coeur et qui fait trop attention aux regards des autres c'est bien pour ça que j'ai mal vécu ces choses là.

J'étais une fille très peu féminine au collège, en 5ème précisément (car après, j'ai été une rebelle lol) ce qui m'a valu beaucoup de moquerie dont j'ai souffert.

Il y'a aussi autre chose je pense qui a du favoriser cela, c'est que je ne suis pas une suiveuse mais plutôt quelqu'un qui agit comme elle l'entend, sans suivre le mouvement.
Et aujourd'hui, du haut de mes 23 ans, je déteste les suiveurs mdrrr.

Autrement, je n'ai pas développé de phobie sociale (j'ai des amies, ...) et heureusement vus le métier que je prépare (éducatrice) mais je suis quelqu'un d'assez méfiant. D'ailleurs jamais je ne me permettrais d'être recluse, de lâcher le travail, les études par crainte du regard des autres, j'ai beaucoup trop de fierté pour m'avouer "vaincue".
Mais, en dépit de mon fort caractère, j'ai du mal à m'imposer en grand groupe, le regard des autres me perturbe, j'ai toujours peur du "qu'en dira-t-on ? Que vont penser les gens ?". Que ce soit en formation, au travail, ... j'ai toujours la crainte d'être jugée négativement.
Mais rien n'est définitif, je travaille au quotidien la dessus pour éviter d'être affecté par le regard des autres, je tente de prendre du recul et relativiser en me disant "tout le monde juge tout le monde, pas que toi Sonya".
S
28 février 2018 22:59
Salam

Merci pour ton témoignage. C'est bien tu as l'air de t'en sortir.

Le fait que tu prennes les critiques un peu trop à cœur, je pense que c'est dû à une hypersensibilité. Le harcèlement scolaire touche plus facilement ce type de personne.


Citation
Soonya a écrit:
Salam à tous,

J'ai un peu honte de l'écrire mais j'ai malheureusement subi du harcèlement à l'école.
Je ne dirai pas du harcèlement pur et dur non plus parce que je n'étais pas entièrement isolée mais j'ai subi beaucoup de moqueries qui m'ont profondément blessé. Je suis aussi quelqu'un qui prend les critiques un peu trop à coeur et qui fait trop attention aux regards des autres c'est bien pour ça que j'ai mal vécu ces choses là.

J'étais une fille très peu féminine au collège, en 5ème précisément (car après, j'ai été une rebelle lol) ce qui m'a valu beaucoup de moquerie dont j'ai souffert.

Il y'a aussi autre chose je pense qui a du favoriser cela, c'est que je ne suis pas une suiveuse mais plutôt quelqu'un qui agit comme elle l'entend, sans suivre le mouvement.
Et aujourd'hui, du haut de mes 23 ans, je déteste les suiveurs mdrrr.

Autrement, je n'ai pas développé de phobie sociale (j'ai des amies, ...) et heureusement vus le métier que je prépare (éducatrice) mais je suis quelqu'un d'assez méfiant. D'ailleurs jamais je ne me permettrais d'être recluse, de lâcher le travail, les études par crainte du regard des autres, j'ai beaucoup trop de fierté pour m'avouer "vaincue".
Mais, en dépit de mon fort caractère, j'ai du mal à m'imposer en grand groupe, le regard des autres me perturbe, j'ai toujours peur du "qu'en dira-t-on ? Que vont penser les gens ?". Que ce soit en formation, au travail, ... j'ai toujours la crainte d'être jugée négativement.
Mais rien n'est définitif, je travaille au quotidien la dessus pour éviter d'être affecté par le regard des autres, je tente de prendre du recul et relativiser en me disant "tout le monde juge tout le monde, pas que toi Sonya".
P
1 mars 2018 00:16
Dans mon établissement les harceleurs étaient des gosses de riches, gâtés pourris et aimés par leurs parents. Ils étaient juste méchants gratuitement.
Ceux qui ont des situations familiales difficiles se renferment beaucoup en général.
Donc vraiment rien ne justifie leur comportement... si ce n'est qu'ils ont une nature profondément mauvaise.

Sinon j'ai eu une prof qui participait aux moqueries que des garçons faisaient sur une fille en classe. Ca m'a choquée.

En ce qui me concerne j'avais pas pensé à l'évoquer car je ne considère pas ça comme de l'harcèlement, mais j'ai eu pas mal d'ennuis avec des profs... alors que j'étais une élève studieuse, et on faisait tout pour me faire couler.
Citation
Ahwal a écrit:
J'ai mon ptit frère qui est CPE dans un collège d'un quartier parmis les plus défavorisés de France.

Et il voit souvent des cas de harcèlement. Souvent de la part de gamins qui sont en échec scolaire, et qui donc passent leur temps à embeter leurs camarades. C'est une sorte de vengeance de leur part.

Mon frère n'a pas peur de ces gamins, et il arrive donc à les canaliser même sil y a des choses sur lesquelles il n'aura jamais aucune prise.

Il dit souvent qu'il fait tout pour que les gamins plus fragiles, timides soient écoutés et protégés. L'école n'est pas un lieu pour avoir mal au ventre de peur mais un lieu d'apprentissage.

Mon ptit frère n'a pas subi de harcèlement quand il était petit mais il a du faire face à une mauvaise orientation et avec sa ténacité, il a pu rentrer dans un lycée général alors qu'on l'avait envoyer dans une filiere professionnelle. Aujourdhui il a un master. Il comprend ces jeunes parce qu'il sait ce que c'est que d'être dévalorisé mais il sait aussi qu'il faut protéger les autres, il me dit que l'un ne va pas sans l'autre.

Ceux qui harcèlent eux même subissent des souffrance dans leur familles, ils sont destructurés. Certains subissent eux même des violences verbales, physiques... Bien sûr pas tous mais une bonne partie quand même. Je pense que c'est important de le prendre en compte pour comprendre et pourquoi pas pardonner.
S
1 mars 2018 00:22
J'ai eu aussi une prof qui a participé aux moqueries à mon encontre.

Lors de ce moment, j'aurais pas su mettre des mots sur mes maux comme "harcèlement", c'est plus tard en apprenant un peu sur la psychologie. D'ailleurs, une émission télé est passé récemment sur le sujet et de ses possibles conséquences terribles comme le suicide. Aussi le fait de faire des cours à domicile après avoir développer une phobie scolaire.
P
1 mars 2018 00:29
C'est dégueulasse...

Ce mot est très actuel c'est pour ça.
Oui beaucoup de jeunes se suicident à cause de ça... j'avais une camarade qui m'en parlait vaguement, j'essayais de creuser, de savoir ce qui allait pas, mais elle parlait pas.
J'étais pas dans sa classe, mais je savais qu'on se moquait d'elle aussi...
Oui y en a pas mal qui décident de faire par correspondance pour cette raison.
T'as une phobie sociale ?
Citation
Solitaire9 a écrit:
J'ai eu aussi une prof qui a participé aux moqueries à mon encontre.

Lors de ce moment, j'aurais pas su mettre des mots sur mes maux comme "harcèlement", c'est plus tard en apprenant un peu sur la psychologie. D'ailleurs, une émission télé est passé récemment sur le sujet et de ses possibles conséquences terribles comme le suicide. Aussi le fait de faire des cours à domicile après avoir développer une phobie scolaire.
S
1 mars 2018 00:37
C'est pas facile d'en parler pour elle.

Oui.
Citation
Parenthèse a écrit:
C'est dégueulasse...

Ce mot est très actuel c'est pour ça.
Oui beaucoup de jeunes se suicident à cause de ça... j'avais une camarade qui m'en parlait vaguement, j'essayais de creuser, de savoir ce qui allait pas, mais elle parlait pas.
J'étais pas dans sa classe, mais je savais qu'on se moquait d'elle aussi...
Oui y en a pas mal qui décident de faire par correspondance pour cette raison.
T'as une phobie sociale ?
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