Citation
aaliyah690 a écrit:
Louange à Allah
Longtemps j'ai répété ces paroles sans en comprendre le sens.
Comme une ponctuation d'une fin de repas, ou lorsqu'une situation n'est pas si grave qu'elle ne parait.
Répéter ces paroles comme un automatisme, comme un dicton.
Que Dieu pardonne mon ignorance.
J'avais des rêves, que dis-je des objectifs ! J'avais tracé ma vie persuadée d'être la seule maîtresse à bord. J'avais choisis l'age auquel je me marierai, puis j'aurais des enfants, jusqu'à la couleur des yeux de ma futur fille. Les yeux obscurcis par les oeillères de mon orgueil et mon ignorance, je me croyais ouverte et érudite.
Les études me réussissaient, je plaisais aux hommes, j'avais le sentiment de posséder le monde.
Puis j'appris de la vie, qu'elle te donne ce que tu souhaites, mais te reprends parfois, ce que tu n'avais jamais imaginé qu'on puisse t'enlever. La vie ... je l'appelais encore la vie...
Manipulatrice, je voyais cela comme une qualité en moi. Savoir obtenir ce que l'on souhaite d'une personne. Calculer, réfléchir et arriver à ses fins. Je crois simplement que je ne comprenais pas la "fin" de tout ceci.
La vie m'a donc enlevé les hommes un à un, parfois sans pleurs, parfois beaucoup plus durement.
1er genou à terre.
Puis la vie m'a enlevé la quiétude de ma famille, y infiltrant le cancer, à un degré avancé.
2ème genou à terre.
Les deux genoux à terre, je finis par me prosterner. Car l'Homme est tellement stupide, qu'il ne trouve le droit chemin que quand il est dans la difficulté.
J'appris.
J'appris que la vie se prénommait el Dounia.
J'appris que j'étais beaucoup plus sereine les genoux à terre, le regard baissé, que perchée du haut de mon orgeuil.
J'appris la puissance de ma "ponctuation". El hamdoulillah.
J'appris qu'Allah entend ceux qui le louent.
Plus j'apprenais, plus j'avais l'impression d'être en accord avec moi, avec mon coeur, ma foi.
Je compris que je n'avais de pouvoir que sur ma foi, et sur l'image que je pouvais renvoyer de ma communauté et de ma religion. Et cette tâche était déjà amplement suffisante.
Alors Allah a mis sur ma route l'homme qui allait traverser Dounia avec moi.
Comme un "clin d'oeil" à mon orgueil passé, mon mari a la couleurs des yeux que j'avais choisi pour ma future fille Inch'Allah. Mais aujourd'hui ce n'est pas important. Ce qui est important c'est qu'il se prosterne, le coeur ouvert à Allah, c'est que son objectif est le mien : louer Allah. Créer notre vie de couple autour de notre foi et non l'inverse. Ce qui est important c'est que nous ne sommes pas marier par passion, ni pour l'amour de l'on se porte. L'important c'est que j'aime cet homme pour l'amour d'Allah, et je pense qu'il m'aime de la même manière.
Allah nous facilite, louage à Allah.
Puis Allah a délogé le cancer qui rongeait ma famille. Allah facilite s'il le souhaite les choses difficiles.
Alors aujourd'hui lorsque je prononce ces mots "El Hamdoulillah", je les comprends, je les ressens, ils resonnent dans ma tête comme si j'avais le pouvoir .... de glorifier le nom de mon Seigneur.
Je Le remercie de m'éprouver, car je me sens aujourd'hui beaucoup plus complète, beaucoup plus érudite, beaucoup plus à l'aise avec moi-même et ce qui m'entoure.
Je ne me prosterne plus seulement dans la peine, mais aussi dans la joie.
Je crois que j'avais simplement envie de l'écrire.
MashallahCitation
aaliyah690 a écrit:
Louange à Allah
Longtemps j'ai répété ces paroles sans en comprendre le sens.
Comme une ponctuation d'une fin de repas, ou lorsqu'une situation n'est pas si grave qu'elle ne parait.
Répéter ces paroles comme un automatisme, comme un dicton.
Que Dieu pardonne mon ignorance.
J'avais des rêves, que dis-je des objectifs ! J'avais tracé ma vie persuadée d'être la seule maîtresse à bord. J'avais choisis l'age auquel je me marierai, puis j'aurais des enfants, jusqu'à la couleur des yeux de ma futur fille. Les yeux obscurcis par les oeillères de mon orgueil et mon ignorance, je me croyais ouverte et érudite.
Les études me réussissaient, je plaisais aux hommes, j'avais le sentiment de posséder le monde.
Puis j'appris de la vie, qu'elle te donne ce que tu souhaites, mais te reprends parfois, ce que tu n'avais jamais imaginé qu'on puisse t'enlever. La vie ... je l'appelais encore la vie...
Manipulatrice, je voyais cela comme une qualité en moi. Savoir obtenir ce que l'on souhaite d'une personne. Calculer, réfléchir et arriver à ses fins. Je crois simplement que je ne comprenais pas la "fin" de tout ceci.
La vie m'a donc enlevé les hommes un à un, parfois sans pleurs, parfois beaucoup plus durement.
1er genou à terre.
Puis la vie m'a enlevé la quiétude de ma famille, y infiltrant le cancer, à un degré avancé.
2ème genou à terre.
Les deux genoux à terre, je finis par me prosterner. Car l'Homme est tellement stupide, qu'il ne trouve le droit chemin que quand il est dans la difficulté.
J'appris.
J'appris que la vie se prénommait el Dounia.
J'appris que j'étais beaucoup plus sereine les genoux à terre, le regard baissé, que perchée du haut de mon orgeuil.
J'appris la puissance de ma "ponctuation". El hamdoulillah.
J'appris qu'Allah entend ceux qui le louent.
Plus j'apprenais, plus j'avais l'impression d'être en accord avec moi, avec mon coeur, ma foi.
Je compris que je n'avais de pouvoir que sur ma foi, et sur l'image que je pouvais renvoyer de ma communauté et de ma religion. Et cette tâche était déjà amplement suffisante.
Alors Allah a mis sur ma route l'homme qui allait traverser Dounia avec moi.
Comme un "clin d'oeil" à mon orgueil passé, mon mari a la couleurs des yeux que j'avais choisi pour ma future fille Inch'Allah. Mais aujourd'hui ce n'est pas important. Ce qui est important c'est qu'il se prosterne, le coeur ouvert à Allah, c'est que son objectif est le mien : louer Allah. Créer notre vie de couple autour de notre foi et non l'inverse. Ce qui est important c'est que nous ne sommes pas marier par passion, ni pour l'amour de l'on se porte. L'important c'est que j'aime cet homme pour l'amour d'Allah, et je pense qu'il m'aime de la même manière.
Allah nous facilite, louage à Allah.
Puis Allah a délogé le cancer qui rongeait ma famille. Allah facilite s'il le souhaite les choses difficiles.
Alors aujourd'hui lorsque je prononce ces mots "El Hamdoulillah", je les comprends, je les ressens, ils resonnent dans ma tête comme si j'avais le pouvoir .... de glorifier le nom de mon Seigneur.
Je Le remercie de m'éprouver, car je me sens aujourd'hui beaucoup plus complète, beaucoup plus érudite, beaucoup plus à l'aise avec moi-même et ce qui m'entoure.
Je ne me prosterne plus seulement dans la peine, mais aussi dans la joie.
Je crois que j'avais simplement envie de l'écrire.
Citation
aaliyah690 a écrit:
Louange à Allah
Longtemps j'ai répété ces paroles sans en comprendre le sens.
Comme une ponctuation d'une fin de repas, ou lorsqu'une situation n'est pas si grave qu'elle ne parait.
Répéter ces paroles comme un automatisme, comme un dicton.
Que Dieu pardonne mon ignorance.
J'avais des rêves, que dis-je des objectifs ! J'avais tracé ma vie persuadée d'être la seule maîtresse à bord. J'avais choisis l'age auquel je me marierai, puis j'aurais des enfants, jusqu'à la couleur des yeux de ma futur fille. Les yeux obscurcis par les oeillères de mon orgueil et mon ignorance, je me croyais ouverte et érudite.
Les études me réussissaient, je plaisais aux hommes, j'avais le sentiment de posséder le monde.
Puis j'appris de la vie, qu'elle te donne ce que tu souhaites, mais te reprends parfois, ce que tu n'avais jamais imaginé qu'on puisse t'enlever. La vie ... je l'appelais encore la vie...
Manipulatrice, je voyais cela comme une qualité en moi. Savoir obtenir ce que l'on souhaite d'une personne. Calculer, réfléchir et arriver à ses fins. Je crois simplement que je ne comprenais pas la "fin" de tout ceci.
La vie m'a donc enlevé les hommes un à un, parfois sans pleurs, parfois beaucoup plus durement.
1er genou à terre.
Puis la vie m'a enlevé la quiétude de ma famille, y infiltrant le cancer, à un degré avancé.
2ème genou à terre.
Les deux genoux à terre, je finis par me prosterner. Car l'Homme est tellement stupide, qu'il ne trouve le droit chemin que quand il est dans la difficulté.
J'appris.
J'appris que la vie se prénommait el Dounia.
J'appris que j'étais beaucoup plus sereine les genoux à terre, le regard baissé, que perchée du haut de mon orgeuil.
J'appris la puissance de ma "ponctuation". El hamdoulillah.
J'appris qu'Allah entend ceux qui le louent.
Plus j'apprenais, plus j'avais l'impression d'être en accord avec moi, avec mon coeur, ma foi.
Je compris que je n'avais de pouvoir que sur ma foi, et sur l'image que je pouvais renvoyer de ma communauté et de ma religion. Et cette tâche était déjà amplement suffisante.
Alors Allah a mis sur ma route l'homme qui allait traverser Dounia avec moi.
Comme un "clin d'oeil" à mon orgueil passé, mon mari a la couleurs des yeux que j'avais choisi pour ma future fille Inch'Allah. Mais aujourd'hui ce n'est pas important. Ce qui est important c'est qu'il se prosterne, le coeur ouvert à Allah, c'est que son objectif est le mien : louer Allah. Créer notre vie de couple autour de notre foi et non l'inverse. Ce qui est important c'est que nous ne sommes pas marier par passion, ni pour l'amour de l'on se porte. L'important c'est que j'aime cet homme pour l'amour d'Allah, et je pense qu'il m'aime de la même manière.
Allah nous facilite, louage à Allah.
Puis Allah a délogé le cancer qui rongeait ma famille. Allah facilite s'il le souhaite les choses difficiles.
Alors aujourd'hui lorsque je prononce ces mots "El Hamdoulillah", je les comprends, je les ressens, ils resonnent dans ma tête comme si j'avais le pouvoir .... de glorifier le nom de mon Seigneur.
Je Le remercie de m'éprouver, car je me sens aujourd'hui beaucoup plus complète, beaucoup plus érudite, beaucoup plus à l'aise avec moi-même et ce qui m'entoure.
Je ne me prosterne plus seulement dans la peine, mais aussi dans la joie.
Je crois que j'avais simplement envie de l'écrire.