jugement pour l’Oréal et Adecco : Discrimination à l’embauche jeudi 1er juin 2006
Les laboratoires Garnier, appartenant au groupe l’Oréal, la société de travail temporaire Adecco et une de ses filiales connaîtront jeudi leur jugement dans une affaire de discrimination à l’embauche où des amendes de principe ont été requises à leur encontre. En plus de ces trois sociétés, jugées en tant que personnes morales, trois cadres sont également poursuivis devant la 31e chambre du tribunal correctionnel pour "discrimination en raison de l’origine, de la nationalité ou de l’ethnie" et "refus d’embauche".
Les faits reprochés remontent à 2000 et concernent le recrutement d’animatrices pour des opérations promotionnelles de produits capillaires fabriqués par Garnier.
Districom, filiale d’Adecco chargée du recrutement, avait précisé dans un faxadressé à sa maison-mère que les animatrices devaient être "BBR" (bleu, blanc, rouge).
Partie civile dans le dossier, l’association SOS Racisme a porté plainte en s’appuyant sur ce document interne et des témoignages d’employés de Districom selon lesquels "la consigne BBR signifiait pas d’étranger".
A l’audience du 18 mai, Thérèse Coulange, directrice adjointe de Districom et auteur du fax incriminé, s’est défendue de toute discrimination raciale, assurant que cette "initiative personnelle" visait seulement à recruter des personnes sachant "s’exprimer correctement" en français.
Les deux autres cadres prévenus, le directeur des clients nationaux d’Adecco, Jacques Delsaut, et le directeur général de Garnier France, Laurent Dubois, ont réfuté la moindre implication.
Soucieux de préserver leur image, les groupes Adecco et l’Oréal ont insisté lors du procès et dans les jours qui ont suivi sur leur engagement dans la lutte contre les discriminations.
Dans ses réquisitions, le représentant du parquet a rejoint SOS Racisme en estimant que la culpabilité était établie pour tous les prévenus. "Pour montrer que la discrimination à l’embauche est inacceptable", le procureur a requis des "peines d’amende de principe". Les cadres encourent trois ans d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende. Les sociétés en tant que personnes morales risquent jusqu’à 220.000 euros d’amende. Le tribunal doit rendre sa décision jeudi à 13H30.
La société Garnier innocentée de racisme à l'embauche [2006-06-01 14:17]
PARIS (Reuters) - La société Garnier, filiale du groupe L'Oréal, a été relaxée à Paris de l'accusation de "discrimination raciale à l'embauche".
Le tribunal n'a pas suivi le parquet qui avait demandé à l'audience le 18 mai une amende de principe contre la société, poursuivie comme personne morale.
Toutes les autres parties poursuivies ont aussi été relaxées - la société de travail intérimaire Adecco, Districom, partenaire de communication de L'Oréal, ainsi que des employés des trois sociétés.
Garnier était mis en cause pour avoir demandé d'exclure les candidates arabes, noires ou asiatiques d'emplois d'animatrices en grandes surfaces, lors d'une campagne promotionnelle en 2000 en région parisienne.
Ce procès était une "première" concernant un grand groupe et il avait été suscité par une plainte de l'organisation SOS-Racisme.
c'est tout simplement que les médias ont tendance à s'engoufrer sur des sujets et les monter en épingle alors qu'au final la montagne accouche d'une souris !
malheureusement, beaucoup de nos concitoyens en restent là de l'information !
Citation ga3_class a écrit: <<<<<beaucoup de bruit pour rien>>>>>>>>>> une explication peut etre ???
Du fond du fond svp y en a marre de la forme !!!!
a mon avis et connaissant l oiseau il voulait dire que c est pas important parceque ça ne le touche pas lui, c est juste les bronzés les victimes alors il s en balance
l'oiseau fait son nid jusqu a y exclure ses congenères !! la seule façon de l'exclure c'est bien de nier ses problèmes !! l'oiseau vole au-dessus des preoccupations des autres c'est bien connu !! ils ns narguent a chaque instant de son perchoir !!
1) Dans ses réquisitions, le représentant du parquet a rejoint SOS Racisme en estimant que la culpabilité était établie pour tous les prévenus. "Pour montrer que la discrimination à l’embauche est inacceptable", le procureur a requis des "peines d’amende de principe".
2) Le tribunal n'a pas suivi le parquet qui avait demandé à l'audience le 18 mai une amende de principe contre la société, poursuivie comme personne morale.
3) Le représentant de l´Etat dans cette affaire, c´est-a-dire le Procureur de la République, était bien d´avis que discrimination il y a eu. Mais que le tribunal ait statué autrement, cela ne veut pas dire que les faits ne sont pas avérés, mais que les défendeurs ne seront pas condamnés. Ainsi fonctionne la Justice, c´est d´ailleurs pour cela qu´existe la procédure d´appel ou la cassation du jugement dans certains cas... Mais bon pour ceux qui se résignent et acceptent le delit de "sale guueule", et bien qu´ils la gardent aux yeux de ceux qui s´adonnent au délit de faciès. Mais pitié qu´ils gardent leurs arguments de défaitistes pour eux, on en a que faire.
A bon entendeur, salut!
Modifié 3 fois. Dernière modification le 02/06/06 02:39 par SLR.
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