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Guerre médiatique : Mensonges et vérités sur la Syrie
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12 décembre 2011 23:48
Guerre médiatique
Mensonges et vérités sur la Syrie
Mensonges et vérités sur la Syrie
par Thierry Meyssan

Depuis huit mois, les dirigeants occidentaux et certains médias publics font campagne pour une guerre en Syrie. Les accusations d’une extrême gravité qu’ils portent contre Bachar el-Assad intimident ceux qui s’interrogent sur le bien-fondé d’une nouvelle intervention militaire. Tous ? non, car des journalistes —certains avec l’appui du Réseau Voltaire— sont venus vérifier sur place et ont pu mesurer l’ampleur de la propagande de l’OTAN. Thierry Meyssan fait le point sur l’état de la guerre médiatique.
Réseau Voltaire | Damas (Syrie) | 27 novembre 2011
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Formé à Paris sous l’égide de la France, le Conseil national syrien entend renverser le régime du président Bachar el-Assad. Il est présidé par Burhan Ghalioun, professeur de sociologie à l’université de la Sorbonne (ici avec Alain Juppé, le 23 novembre 2011).

En 1999, lors de la guerre du Kosovo, le Réseau Voltaire s’indigna de ce que la France puisse entrer dans le conflit aux côtés de l’OTAN sans vote de l’Assemblée nationale avec la complicité passive des présidents de groupes parlementaires. Nous considérâmes que le refus du président de la République et du Premier ministre d’organiser un authentique débat augurait de l’opacité avec laquelle cette guerre serait conduite. Aussi, nous prîmes l’initiative de publier un bulletin quotidien sur le conflit. Les sites internet du gouvernement serbe ayant été immédiatement détruits par l’Alliance atlantique, nous ne pouvions avoir accès à la version serbe des événements. À défaut, nous avons souscrit des abonnements aux agences de presse de la région (croate, bosniaque, grecque, chypriote, turc, hongroise etc. ). Tout au long du conflit, nous avons présenté chaque jour un résumé de la conférence de presse de l’OTAN à Bruxelles et un résumé du témoignage des journalistes des pays riverains ; des pays ayant parfois de lourds contentieux avec la Serbie, mais dont les gouvernements partageaient entre eux une même narration des événements. Au fur et à mesure du temps qui passait, la version de l’OTAN et celle des journalistes locaux s’écartèrent jusqu’à ne plus avoir aucun point commun. À la fin, il s’agissait de deux histoires radicalement différentes. Nous n’avions aucun moyen de savoir qui mentait et si l’une des deux sources disait vrai. Nos lecteurs avaient l’impression de devenir schizophrènes, d’autant que les médias ouest-européens ne relayaient que la version de l’OTAN et que, par conséquent, nos lecteurs n’étaient confrontés aux deux versions parallèles qu’en nous lisant. Nous avons continué cet exercice de style durant les trois mois de combats. Lorsque les armes se sont tues et que des confrères et des amis ont pu se rendre sur place, ils ont constaté avec stupeur qu’il n’y avait pas eu « de la propagande des deux côtés ». Non : la version de l’OTAN était entièrement fausse, tandis que celle des journalistes locaux était entièrement vraie. Dans les mois qui suivirent, des rapports parlementaires dans plusieurs États membres de l’Alliance établirent les faits. Plusieurs ouvrages parurent sur la méthode mise au point par le conseiller en communication de Tony Blair qui permit à l’OTAN de manipuler la totalité de la presse occidentale : le « story telling ». Il est possible d’intoxiquer la totalité des journalistes occidentaux et de leur masquer les faits, si on leur raconte un conte pour enfants, à la condition de ne jamais interrompre la narration, de la charger de références réveillant de lointaines émotions, et de lui conserver sa cohérence.

Je n’avais pas eu le réflexe de courir en Serbie avant la guerre et je n’ai pas pu le faire lorsque les armes parlèrent. Par contre, ami lecteur, je suis aujourd’hui en Syrie où j’ai pris le temps d’enquêter et où j’écris cet article. C’est en pleine connaissance de cause que je peux affirmer que la propagande de l’OTAN est aujourd’hui en action à propos de la Syrie comme elle le fut à propos de la Serbie.

L’Alliance a commencé à raconter une histoire déconnectée de la réalité, dont le but est de justifier une « intervention militaire humanitaire », selon l’oxymore blairien. Le parallèle s’arrête là : Slobodan Milosevic était un criminel de guerre que l’on cherchait à présenter comme un criminel contre l’humanité pour pouvoir dépecer son pays ; Bachar el-Assad est un résistant à l’impérialisme et au sionisme qui a soutenu le Hezbollah lorsque le Liban était attaqué et soutient le Hamas et le Jihad islamique dans leur quête pour la libération de la patrie palestinienne.
Quatre mensonges de l’OTAN

1. Selon l’OTAN et ses alliés du Golfe, des manifestations de masse auraient lieu depuis huit mois en Syrie pour réclamer plus de libertés et le départ du président Bachar el-Assad.

C’est faux. Il y a bien eu, dans quelques villes des manifestations contre le président Bachar el-Assad à l’appel de prédicateurs saoudiens et égyptiens s’exprimant sur Al-Jazeera, mais elles n’ont rassemblé au total, au grand maximum, que 100 000 personnes. Elles ne réclamaient pas plus de libertés, mais l’instauration d’un régime islamique. Elles exigeaient le départ du président el-Assad, non pas à cause de sa politique, mais parce que ces manifestants se réclament d’un courant sectaire du sunnisme, le takfirisme, et accusent Bachar el-Assad d’être un hérétique (il est alaouite) usurpant le pouvoir dans un pays musulman qui, selon eux, ne peut être gouverné légitimement que par un sunnite de leur école théologique.

2. Selon l’OTAN et ses alliés du Golfe, le « régime » aurait répondu en dispersant les foules par des tirs à balles réelles, faisant au moins 3 500 morts depuis le début de l’année.

C’est faux. D’abord, il ne peut pas y avoir de répression de manifestations qui n’ont pas existé. Ensuite, dès le début des événements, les autorités ont compris que l’on cherchait à provoquer des affrontements confessionnels dans un pays où la laïcité est la colonne vertébrale de l’État depuis le VIIIe siècle. Le président Bachar el-Assad a donc interdit aux forces de sécurité, polices et armée, de faire usage d’armes à feu dans toute circonstance où des civils pourraient être blessés. Il s’agit d’empêcher que des blessés, voire des morts, de telle ou telle confession, soient instrumentés pour justifier une guerre de religion. Cette interdiction est respectée par les forces de sécurité au péril de leur vie, comme nous le verrons plus loin. Quant aux morts, ils sont moitié moins nombreux. La plupart ne sont pas des civils, mais des soldats et des policiers, ainsi que j’ai pu le constater en visitant des hôpitaux et morgues civils et militaires.

3. Après que nous ayons réussi à briser le mur du silence et à obtenir que de grands médias occidentaux rapportent la présence en Syrie d’escadrons de la mort venus de l’étranger, tendant des embuscades contre l’armée, et assassinant des civils au cœur des villes, l’OTAN et ses alliés du Golfe ont communiqué sur la présence d’une armée de déserteurs. Selon eux, des militaires (mais pas de policiers) qui auraient reçu l’ordre de tirer sur la foule se seraient rebellés. Ils auraient pris le maquis et constitué l’Armée syrienne libre, déjà forte de 1 500 hommes.

C’est faux. Les déserteurs ne sont que quelques dizaines, ayant fui en Turquie où ils sont encadrés par un officier du clan Rifaat el-Assad/Abdel Hakim Khaddam publiquement lié à la CIA. Il y a par contre de plus en plus d’insoumis, de jeunes gens qui refusent de faire leur service militaire, souvent plus sous la pression de leur famille que par décision personnelle. En effet, les militaires qui se trouvent pris dans une embuscade n’ont pas le droit de faire usage de leurs armes à feu pour se défendre si des civils se trouvent sur les lieux. Ils doivent donc faire le sacrifice de leur vie s’ils ne parviennent pas à fuir.

4. Selon l’OTAN et ses alliés du Golfe, le cycle révolution/répression aurait laissé la place à un début de « guerre civile ». 1,5 million de Syriens, pris au piège, souffriraient de la faim. Il conviendrait donc d’organiser des « couloirs humanitaires » pour acheminer une aide alimentaire et permettre aux civils qui le souhaitent de fuir les zones de combat.

C’est faux. Au regard du nombre et de la cruauté des attaques par les escadrons de la mort venus de l’étranger, les déplacements de population sont peu nombreux. La Syrie est autosuffisante en matière agricole et la production n’a pas baissé de manière significative. Par contre, la plupart des embuscades ayant lieu sur les grands axes routiers, ceux-ci sont fréquemment interrompus. En outre, lorsque des attaques ont lieu au centre des villes, les commerçants ferment immédiatement leurs boutiques. Il en résulte de graves problèmes de distribution, y compris en matière d’alimentation. Le fond du problème est ailleurs : les sanctions économiques ont provoqué un désastre. Alors que la Syrie avait au cours de la décennie une croissance de l’ordre de 5 % par an, elle ne peut plus vendre ses hydrocarbures en Europe occidentale tandis que son industrie touristique est sinistrée. Beaucoup de gens ont perdu leur emploi et leurs revenus. Ils font des économies sur tout. Le gouvernement les prend en charge et procède à des distributions gratuites de mazout (pour le chauffage) et de nourriture. Dans ces conditions, il conviendrait plutôt de dire que si le gouvernement el-Assad n’intervenait pas, 1,5 million de Syriens souffriraient de malnutrition du fait des sanctions occidentales.

En définitive, alors que nous n’en sommes au stade que de la guerre non conventionnelle, avec l’envoi de mercenaires et de forces spéciales pour déstabiliser le pays, la narration par l’OTAN et ses alliés du Golfe s’est déjà considérablement éloignée de la réalité. Ce fossé va se creuser de plus en plus.

Pour ce qui vous concerne, ami lecteur, vous n’avez aucune raison de me croire plus que l’OTAN, n’étant pas vous-même sur place. Vous avez cependant plusieurs éléments qui devraient vous mettre la puce à l’oreille.

Bernard-Henry Lévy, qui se flatte d’avoir embarqué la France dans la guerre de Libye dans l’intérêt d’Israël, annonce dans « Le Parisien » qu’il a une liste de cibles.
Quatre évidences soigneusement cachées par l’OTAN

1. On pourrait croire que les imputations sur la prétendue répression et sur le nombre de victimes ont été soigneusement vérifiées. Pas du tout. Elles ne proviennent que d’une seule et même source : l’Observatoire syrien des Droits de l’homme, basé à Londres, dont les responsables requièrent l’anonymat. Que valent des accusations de cette gravité si elles ne sont pas recoupées et pourquoi des institutions comme le Haut-Commissariat des Droits de l’homme de l’ONU les reprennent-elles sans les vérifier ?

2. La Russie et la Chine ont opposé leur veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité ouvrant la voie à une intervention militaire internationale. Les responsables politiques de l’OTAN nous expliquent, désolés, que les Russes protègent leur base navale militaire de Tartous et que les Chinois feraient n’importe quoi pour racler quelques barils de pétrole. Devons-nous accepter l’idée manichéenne que Washington, Londres et Paris sont guidés par de bons sentiments tandis que Moscou et Pékin seraient essentiellement égoïstes et insensibles au martyre d’un peuple ? Comment ne pas remarquer que la Russie et la Chine ont bien moins d’intérêt à défendre la Syrie que les Occidentaux n’en ont à la détruire ?

3. Il y a une certaine étrangeté à observer la coalition des États soi-disant bien intentionnés. Comment ne pas remarquer que les deux principaux contributeurs de la Ligue arabe et promoteurs de la « démocratisation » de la Syrie, l’Arabie saoudite et le Qatar, sont des dictatures vassales des États-Unis et du Royaume-Uni ? Comment ne pas se demander si les Occidentaux —qui viennent de détruire successivement l’Afghanistan, l’Irak et la Libye, tuant plus de 1,2 million de personnes en dix ans et montrant le peu de cas qu’ils font de la vie humaine— sont bien crédibles en brandissant l’étendard humanitaire ?

4. Surtout, pour ne pas se laisser manipuler à propos des événements en Syrie, il convient de les replacer dans leur contexte. Pour l’OTAN et ses alliés du Golfe —dont les armées ont envahi le Yémen et le Bahrein pour y écraser les manifestations dans le sang—, la « révolution syrienne » est le prolongement du « printemps arabe » : les peuples de la région aspirent à la démocratie de marché et au confort de l’American Way of Life. Au contraire, pour les Russes et les Chinois, comme pour les Vénézuéliens ou les Sud-Africains, les événements de Syrie sont la continuation du « remodelage du Moyen-Orient élargi » annoncé par Washington qui a déjà fait 1,2 million de morts et que toute personne soucieuse de la vie humaine se doit d’arrêter. Ils se souviennent que le 15 septembre 2001, le président George W. Bush programma sept guerres. La préparation de l’attaque de la Syrie débuta officiellement le 12 décembre 2003 avec le vote du Syrian Accountability Act dans la foulée de la chute de Bagdad. Depuis ce jour, le président des États-Unis —aujourd’hui Barack Obama— a pour ordre du Congrès d’attaquer la Syrie et est dispensé de venir devant les assemblées pour ouvrir le feu. Dès lors, la question n’est pas de savoir si l’OTAN a trouvé une divine justification pour entrer en guerre, mais si la Syrie trouvera un moyen de se sortir de cette situation comme elle est parvenue à échapper à toutes les accusations diffamatoires et à tous les pièges précédents, tel que l’assassinat de Rafik Hariri ou le raid israélien contre une imaginaire centrale nucléaire militaire.
Des médias mainstream occidentaux témoignent

Au terme de cet article, je voudrais vous indiquer, ami lecteur, que le Réseau Voltaire a facilité un voyage de presse organisé à l’initiative du Centre catholique d’information des chrétiens d’Orient, dans le cadre de l’ouverture aux médias occidentaux annoncée par le président el-Assad à la Ligue arabe. Nous avons aidé des journalistes mainstream à voyager dans les zones de combat. Nos collègues ont d’abord mal vécu notre présence à leurs côtés, à la fois parce qu’ils avaient un a priori négatif à notre égard et parce qu’ils pensaient que nous cherchions à leur bourrer le crâne. Par la suite, ils ont pu constater que nous sommes des gens normaux et que le fait de choisir notre camp ne nous a pas fait renoncer à notre esprit critique. En définitive, bien qu’ils soient intimement persuadés de la bienveillance de l’OTAN et ne partagent pas notre engagement anti-impérialiste, ils ont vu et entendu la réalité. Avec honnêteté, ils ont restitué dans leurs reportages l’action des bandes armées qui terrorisent le pays. Certes, ils se sont abstenus de contredire ouvertement la version atlantique et ont essayé de concilier ce qu’ils avaient vu et entendu avec elle, ce qui les a parfois conduits à des contorsions autour du concept de « guerre civile » opposant l’armée syrienne à des mercenaires étrangers. Quoi qu’il en soit, les reportages de la Radio Télévision Belge (RTBF) ou de La Libre Belgique, pour ne citer qu’eux, montrent que, depuis huit mois, l’OTAN masque l’action des escadrons de la mort et impute mensongèrement leurs crimes aux autorités syriennes.
Thierry Meyssan
c
12 décembre 2011 23:58
vous avez demandé la police secrete syrienne, ne quittez pas............
b
13 décembre 2011 00:33
La syrie paie des centaines d'internautes pour mettre des commentaires de propagande destiné à cacher la réalité:

Bachar massacre son peuple et son heure est venu. D'ailleurs si nous n'étions pas aussi faibles, j'aurais été heureux que ce soit les pays arabes qui l'attaquent et l'effacent lui et son clan de la surface de la terre.
r
13 décembre 2011 13:15
ils veulent un bis-répétita de la lybie en syrie mais sa n'arriveras pas l'armée syrienne entre à Homs sous l'acclamation du peuple , pour écraser toutes les vermines des rebelles de l'OTAN
[www.youtube.com]#!
et c'est et la seul révolution qui brule le drapeau palestinien ...
quelle bande de traitres
[www.youtube.com]

Après la Libye, après la Syrie, la Russie est sur la sellette -
et à la marge, la Chine, en permanence d'ailleurs.
Les Médias s'en donnent à coeur-joie:
Tout est bon pour dresser l'opinion "internationale"
(notamment à travers des supports comme France24 al khanzira et cie)
... contre les pays ciblés pour leur non-alignement
ou (et) convoités pour leurs ressources.

Les montages habiles ne nous feront pas oublier toutes les jeunes victimes des guerres néo-coloniales de l'OTAN...
o
13 décembre 2011 18:11
Si ce que vous dites est vrai Graindepluie pourquoi la Syrie n'accepte pas que les journalistes etrangers vienne filmer en Syrie les mensonges de l'OTAN.
Le probleme c'est que si les occidentaux n'interviennent pas on va les accuser de laisser un genocide se faire, s'ils interviennent on crie : ah les colonialistes imperialistes qui interviennent pour leurs interets.
r
13 décembre 2011 18:52
laisser entrer les journalistes a la solde de l'otan c'est faire entrer le loup dans la bergerie exemple les journaux du golf:
des photos d’actes atroces commis par les sionistes à GAZA ,sont présentées comme commis en Syrie
[www.youtube.com]#!

les chaines occidentales ne valent pas mieux
Contre-documentaire exposant les mensonges délibérés , du reportage de Sofia Amara pour ARTE
[dailynuts-news.over-blog.com]
o
13 décembre 2011 20:39
je suppose aussi que les citoyens syrien qui envoient les images d'horreur sont aussi à la solde de l'OTAN.
Les syriens vivent dans la democratie et les droits de l'homme tranquilles avec leur regime democratique dans le calme et la serenité quand soudain ces mechants occicentaux, les mechants arabes avec leur ligue, nous inventent des images fabriquées au laboratoires pour semer la zizanie dans ce pays tranquille Tous sauf Israel qui s'inquiete de l'avenement d'un regime islamiste comme en Egypte qui a remplacé un regime avec lequel elle a vecu dans la tranquililé et la paix. Pas une seule cartouche n'a été tirée au golan depuis ocrobre 1973.
C'est le mossade qui a manigancé toutes ces revoltes arabes parceque les israeliens aiment s'entourer d'islamistes, le hamas au sud, le hizbollah au nord, ils arrivent en Egypte, il ne reste plus que la Syrie.
b
14 décembre 2011 00:12
Excellent omar 625! Tu montres très bien à quel point les trolls bacharistes qui hantent le forum sont stupides.
r
14 décembre 2011 00:27
un journaliste marocain parle de al-jazi-rats

[www.youtube.com]#!
14 décembre 2011 01:20
C'est facile de produire des images pour donner l'impression qu'il y a des massacres etc...

Moi j'y crois. Si un gouvernement décide de massacrer son peuple... Il y arriverait avec une facilité déconcertante. Les dictateurs sont d'excellents tacticiens quand il s'agit de faire taire leur peuple.

Au mieux, il s'agit de l'empire Occidental qui abandonne une marionete...

Sinon, il s'agit tout simplement de l'utilisation des réseaux sociaux pour faire de la propagande et éventuellement, faire tomber des pays...

Les peuples ne sont plus constitués d'affamés inutiles. Ils peuvent être manipulés facilement et envoyé contre l'ennemi...

Une forme de démocratie qu'on ne connait pas...

Cette version est la version la plus crédible que j'ai pu voir jusqu'à aujourd'hui...
o
14 décembre 2011 12:51
Citation
LeMask a écrit:
C'est facile de produire des images pour donner l'impression qu'il y a des massacres etc...

Moi j'y crois. Si un gouvernement décide de massacrer son peuple... Il y arriverait avec une facilité déconcertante. Les dictateurs sont d'excellents tacticiens quand il s'agit de faire taire leur peuple.

..

Si un peuple veut se debarrasser de son dictateur...Il y arriverait avec une facilité déconcertante. Les peuples sont d'excellent tacticiens quand il s'agit de faire taire les dictateurs.
J'en prends pour exemple les luttes des peuples pour l'independance ou des tactiques geniales ont été inventées par les peuples. Le meilleur tacticien de tous les temps, le General GIAP a fait baver la plus grande puissance du monde avec une seule arme la volonté de son peuple.
14 décembre 2011 16:05
omar625, le peuple? Un superbe tacticien?

Tu as vu ca où exactement?

Giap était pas si éloigné d'un dictateur/militaire... Pas vraiment un représentant du peuple.
o
14 décembre 2011 16:29
Citation
LeMask a écrit:
omar625, le peuple? Un superbe tacticien?

Tu as vu ca où exactement?

Giap était pas si éloigné d'un dictateur/militaire... Pas vraiment un représentant du peuple.
Salam
le general GIAP etait l'artisan de la victoire du peuple vietnamien sur les americains, c'etait l'un des meilleurs strateges militaire du monde. Je voulias parler de l'exemple du peuple vietnamien et GIAP est un produit de ce peuple .J'aurai du parler de Abdelkrim Elkhatabi un grand stratege et produit du peuple marocain et artisan de la victoire du Rif sur les espagnols.
Tout ça pour dire que quand un peuple veut abattre un dictateur ou une occupation rien ne peut le freiner.
14 décembre 2011 16:39
Tu vis dans un monde conte de fée toi...

Giap était un communiste. Avec l'URSS derriére lui pour le couvrir.

Et ton pote du Rif a été écrasé par les Espagnoles et par le gouvernement Marocain qui a fait en sorte qu'on oublie le maximum sur lui...

Il faut se réveiller un peu.

Le peuple, sa place dans la vie c'est "être mené". Il peut produire des guerriers, des révolutionnaires, des Islamistes, des terroristes, des idiots, des génies...

Et vu les hommes domestiqués que nous avons. Le peuple est la vache à lait qui alimente les gouvernements de corrompus dans le monde.

Alors arrête tes fantasmes. Arrête ton romantisme absurde quand tu regarde le passé... Et commence à réfléchir.

Si le peuple Syrien se léve d'un coup pour renverser le dictateur... Ils peuvent le faire super vite.

Mais c'est pas arrivé... Et le dictateur, il sait mater une rebéllion au début...

Si la rebélion traine comme ca, c'est qu'il s'agit de fous furieux étrangers qui foutent le dawa...

Et on ne connait pas leur intentions.

Et comme le rappel l'article, la Syrie a aidé le Hezbollah au Liban (armes Russes super pas cher) et ils ont oublié de coopérer sur un tas de trucs...
s
14 décembre 2011 18:05
bonsoir à vous
je trouve scandaleuse l'Attitude des URSS de bloquer les résolutions , c'est bien d'avoir une opposition , c'est à fait normale et obligatoire pour que le monde ne soit pas monopolisé
mais les russes n'ont pas compris ? qu'ils se sont trompés 3 fois , je dis bien 3 fois
1 une fois l’Égypte
1 fois la Lybie
1 fois le Yémen
il doit comprendre que se tromper 3 fois ça suffit non?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 14/12/11 23:30 par sakki.
je hais l'hypocrisie
o
14 décembre 2011 18:23
Citation
LeMask a écrit:

Le peuple, sa place dans la vie c'est "être mené". Il peut produire des guerriers, des révolutionnaires, des Islamistes, des terroristes, des idiots, des génies...
...

ça je suis d'accord avec toi, une revolution peut remplacer des profiteurs par d'autres, la democratie aide à les ecarter sans revolte et sans effusion de sang, avec les urnes. C'est pour ça qu'il faut combattre les dictateurs car eux ce sont des profiteurs qu'on peut pas juger. Et c'est pour ça que Bachar doit partir c'est un dictateur. Il est deja parti ce Bachar à part la Russie la Chine et l'Iran personne ne lui reconnait de souveraineté sur son peuple. Dans quelques mois c'est fini..
c
14 décembre 2011 18:34
le peuple, à chaque fois qu'il a l'occasion de se débrouiller seul, à l'occasion de catastrophe, de guerres...etc y arrive trés bien.
c'est au contraire les pouvoirs centralisés qui ont plongé l'humanité dans le chaos, et ce, à plusieurs reprises.
14 décembre 2011 18:46
Mais c'est absolument faux.

Les vrais puissants, c'est pas les dictateurs.

C'est les riches. Les riches, ils font de l'argent avec les dictateurs, ils font de l'argent avec les démocraties... Ils font de l'argent POINT.

Maintenant, si les riches du [pays X] (insérez un pays ici) sont assez puissants pour ne plus avoir besoin d'un dictateur pour les protéger.

Tu crois vraiment qu'ils vont laisser bougnoul land se libérer... Tout seul... Et faire ce qu'ils veulent de toutes ces ressources?

Qu'ils vont laisser des siécles de domination se terminer?

Franchement, tout ceux qui ont un gramme d'espoir dans les "révolutions Arabes"... Vous êtes soit les maitres de la naiveté absurde et vous vivez dans des contes de fées... Ou alors, vous avez foi dans la théorie du chaos et vous pensez que vos maitres vont se casser la gueule...

Mais s'ils se cassent la gueule, vous allez les suivre dans la chute. Guerre civile. Militaires qui tirent dans le tas... Et pas les militaires à la Syrienne genre 8 mois de "massacres sanglants" pour quelques centaines de morts...

Ce sera 1000 hommes morts par kalashnikov dans la rue... et 500 femme/enfant par machette...

On verra vos gueules...

Moi je veux bien faire la révolution. Mais une fois que j'aurais un super stock d'armes sous mon lit... Si tu ne sais pas faire la guerre. Tu as intérêt à être un de ces lâches qui aiment la paix avec tout le monde, même les dictateurs...
o
14 décembre 2011 19:57
heureusement que les riches font de l'argent ce sont eux qui créent l'emploi, qui créent la richesse, pourvu qu'ils le fassent legalement. Le jour ou les riches ne peuvent plus faire de l'argent les pauvres meurent. Ceux qui créent les usines les fermes les entreprises ce sont les riches et les gens intelligents, les autres ils travaillent chez eux.
o
14 décembre 2011 20:02
D'apres l'actualité l'armée de Bachar a poursuivi des syriens jusqu'au Liban pour les tuer, parceque le Liban est faible, qu'ils le fassent avec la Turquie et l'armée turque leur donnera une leçon dont ils se rappelleront toute leur vie.
Le cou de Bachar est long, on dirait qu'il est fait pour la corde.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 14/12/11 20:03 par omar625.
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