Il y a un an, la guerre éclatait entre le Hezbollah et Israël
Par EuroNews euronews - Jeudi 12 juillet, 07h14
A la frontière sud du pays, Israël répondait à l'enlèvement de deux de ses soldats par le Hezbollah libanais. A présent, si les casques bleus de la FINUL, sont là pour surveiller la frontière, le drapeau du Hezbollah continue de flotter dans le sud du pays. Le parti chiite a été renforcé par le conflit. Grâce à des fonds obtenus auprès de son allié iranien, il aide les Libanais à reconstruire leurs habitations.
Sur la scène politique, le Hezbollah mène une opposition musclée au Premier ministre Fouad Siniora, qui voudrait que les Libanais se rassemblent à nouveau. " Nous devons essayer (...) de dialoguer, et penser au futur de nos enfants et de notre pays. Parce que ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise", a déclaré le Premier ministre.
Mais un an après le début des bombardements israéliens, les libanais sont plus que jamais divisés.
Dans le pays, les conséquences du conflit de juillet dernier rendent la situation plus difficile encore.
Le déminage, par exemple, n'est toujours pas terminé. Dans le sud, c'est la FINUL qui se charge de retirer les mines du sol. " Nous voulons nous assurer que la région est sûre, que les habitants sont en sécurité. Ils doivent pouvoir planter ces champs pour que l'activité économique reprenne ici", explique le Major Li Changyheng, membre du contingent chinois de la FINUL.
Le sud a été la région la plus touchée par les bombardements israéliens, avec la banlieue sud de Beyrouth, un autre fief du Hezbollah. Mais aujourd'hui, tous les Libanais se souviendront de ces 34 jours de bombardements qui ont fait 1200 victimes civiles, et des centaines de milliers de déplacés.