GENEVE (Reuters) - La glace du Groënland et de l'Arctique semble fondre plus rapidement que ce qu'ont prévu la plupart des experts du changement climatique, selon un rapport de l'organisation mondiale de protection de la nature WWF publié jeudi.
"La calotte glaciaire du Groënland, dont le volume atteint environ 2,9 millions de kilomètres cubes, rétrécit à un rythme rapide et pourrait contribuer davantage que ce qu'on estimait précédemment à la montée du niveau des mers au XXIe siècle", note WWF.
L'organisation indique aussi que le réchauffement de l'Arctique a réduit à la fois l'étendue et l'épaisseur des glaces marines de cette région septentrionale, ce qui les rend plus vulnérables au dégel estival.
De nombreux spécialistes du climat n'ont pas suffisamment pris en compte les forces motrices de ces tendances, notamment les interactions entre l'épaisseur de la glace marine et la température de l'eau, selon WWF.
L'accélération récente de la fonte des glaces marines n'est pas intégrée à la plupart des modèles, note l'organisation dans son étude qui passe en revue les recherches sur le réchauffement mondial depuis 2005, dont les documents publiés l'an dernier par le Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat).
"Notre compréhension des impacts climatiques est en retard sur les changements que nous observons déjà dans l'Arctique", a déclaré Martin Sommerkorn, conseiller pour le changement climatique auprès du Programme pour l'Arctique de WWF.
"C'est extrêmement dangereux, car certains de ces changements de l'Arctique possèdent le potentiel de réchauffer la Terre nettement au-delà de ce que prévoient les modèles actuellement", a-t-il souligné.
WWF exhorte les pays de l'Arctique (Canada, Etats-Unis, Russie, Islande, Norvège, Suède, Finlande et Danemark en raison de son territoire du Groënland) à coopérer pour aider les populations de la région à s'adapter aux défis à venir.
"Nous devons réduire les émissions de gaz à effet de serre à des niveaux qui éviteront un réchauffement persistant de l'Arctique et la perturbation du système climatique global qui en résulterait", a déclaré Sommerkorn.
Laura MacInnis, version française Philippe Bas-Rabérin
"Nous devons réduire les émissions de gaz à effet de serre à des niveaux qui éviteront un réchauffement persistant de l'Arctique et la perturbation du système climatique global qui en résulterait"
D'abord il faudrait pouvoir concientiser les gens aux méfaits de leurs actions. Mais comme il y a toujours des irréductibles qui ne veulent rien comprendre quand ça touche à leur confort, ce serait aux gouvernement de prendre des mesures drastiques pour au moins éviter que ça augmente. Et l,une de ces mesure pourrait être de bannir les voiture polluantes au dela d,une norme précise.
Les gouvernements imposent (sauf en allemagne je crois) des limites de vitesse sur les routes mais permettent aux compagnies de fabriquer des voitures pouvant dépasser deux fois cette limite. Où est la logique?
Si chaque personne faisait un petit effort dans son quotidien , déja on verrait la différence: bannir les aérosols, les sacs plastique, recycler, utiliser des produits recyclés et écologiques, bannir les savons et détergeants avec phosphates, ne pas faire tourner inutilement un moteur etc etc.
Citation chamaliya a écrit: voeu pieu certes mais nécessaire
Vœu pieu dans la mesure ou tout le monde constate, mais que personne ne peut appliquer.
Si l'on veut avoir un impact perceptible, il faudrait que l'on réduise les émissions de manière drastique.
Ce qui est "amusant" c'est que l'on soit arrivé a un niveau de déséquilibre tel que pour le rétablir, il faudra forcément réduire le nombre d'être humains.
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