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Gandhi et la fraternité humaine
s
30 septembre 2010 12:14
Gandhi et la fraternité humaine

Mercredi 29 septembre 2010, par Tariq Ramadan

L’égalité entre les Hommes est un idéal. Des religions, des philosophies et des idéologies politiques ont inscrit l’égalité des êtres humains dans l’essence de leurs enseignements, dans leurs principes ou leur système. Les individus doivent être traités de façon également digne et juste. Un voyage à travers les sociétés et les nations nous convainc que nous en sommes bien loin : des philosophies politiques ont été échafaudées, des Déclarations et des Chartes ont été élaborées, ratifiées et signées, des législations établies et pourtant la réalité de l’inégalité et des discriminations s’impose à nous. Universellement. Si l’égalité est, de fait, un principe légal, force est de constater que la loi ne suffit pas à son établissement. En amont des législations et des règles, c’est bien l’idée de l’humanité, de son unité et de sa diversité, qu’il faut discuter et évaluer. Au demeurant, il n’y a pas de loi sans morale…sans une certaine idée de l’Homme, du bien et de l’idéal social et politique et, ainsi, il ne peut être question d’égalité légale parmi les Hommes sans une philosophie morale établissant la nature de leur relation. Il ne peut être question de penser un principe éthique que l’on ajouterait, a posteriori, à l’ordre qui établit l’égalité entre les Hommes mais bien de déterminer un principe fondateur, a priori, sans lequel cet ordre n’a aucune substance ni réalité. Il importe d’évaluer les lois par leur philosophie et, encore et toujours, dans leurs rapports au pouvoir.

Les philosophies antiques ou les religions ont bien souvent établi, dans leurs fondements, l’idée de la communauté d’origine et de l’égalité entre les êtres humains. Il n’en demeure pas moins néanmoins que de nombreuses interprétations ont justifié des inégalités et des rapports de domination intellectuelle, religieuse et/ou politique : entre les Grecs (puis les Romains) et les « barbares », entre les appelés et les réprouvés au sein des religions, entre les civilisés et les colonisés au nom parfois de la philosophie des lumières. Que la commune origine adamique soit ou non un acte de foi, que l’évolution des espèces soit un fait admis, que la science nous informe que le concept de « race » est une vue de l’œil et de l’esprit étant scientifiquement et objectivement inopérant…tout cela ne change rien aux faits : des philosophies, des discours, des regards sur soi et autrui – explicites ou implicites – justifient l’inégalité et son lot de discriminations. Même si des lois devaient ensuite essayer de rectifier et de réguler ces dernières, ce rééquilibrage ne peut être que partiel et imparfait : encore une fois, il faut aller au bout de la question morale et questionner les individus et les sociétés sur l’idée qu’ils se font de l’Homme et de leur fraternité au-delà des postulats philosophiques, des dogmes religieux et des faits scientifiques.

On se souvient de la lutte du Mahatma Gandhi au cœur de l’hindouisme et du système des castes. Les Intouchables, les parias, qu’ils soient des « enfants de Dieu » (harijan) comme les appelait respectueusement Gandhi, ou les « opprimés » (dalit) comme certains s’auto-définirent à l’image de l’avocat et du politicien B.R. Ambedkar, étaient en marge et exclus des quatre castes reconnues par la philosophie classique de l’hindouisme. Selon cette dernière, le cosmos est parfaitement ordonné et la loi universelle (dharma) établit des ordres et des catégories dont les castes sont la juste représentation parmi les êtres humains : elles sont le respect et le miroir du dharma qu’il faut respecter, entretenir et promouvoir si l’on veut agir en harmonie avec l’ordre du macrocosme. Les prêtres, les enseignants, et les êtres de l’esprit (brahmane), les guerriers, les rois et les princes (ksatriya), les artisans et les commerçants (vaisya) sont les élus et accèdent au savoir alors que les serviteurs (sûdras) – eux-mêmes subdivisés en une multitude de catégories – obéissent aux castes supérieures à travers leurs activités de valeurs spirituelles et sociales mineures. Les parias représentent encore une autre caste – hors castes – qui est le niveau le plus bas de la hiérarchie cosmique, l’état de l’impur, de l’indigne et de la misère. Il s’agit donc d’un ordre, d’une harmonie, qui a besoin d’une hiérarchie, d’un supérieur et d’un inférieur, et l’ensemble des relations sociales est ainsi codifié au miroir de cette réalité : les espaces, les métiers, les mariages, les amitiés, etc. Gandhi s’est battu pour que les intouchables, les harijan, puissent accéder à l’éducation, sortir de la misère et être traités plus égalitairement. Il n’a eu de cesse de lutter contre les injustices et le mépris auxquels faisaient face les exclus du système. En janvier 1934, il interpréta le tremblement de terre de Bihâr comme étant un avertissement et une punition dirigés contre les castes supérieures, leur arrogance et « leurs péchés » vis-à-vis des pauvres et des parias. Lorsqu’il meurt en janvier 1948, le système des castes était légalement aboli depuis une année (avec l’accession à l’indépendance) et ce grâce à l’élaboration de la constitution sous l’autorité de Ambedkar (choisi par Nehru) qui s’était très tôt opposé à l’attitude trop « condescendante » de Gandhi, voulait qu’on appelle sans faux-fuyants les intouchables des « opprimés » (dalit) et défendait le principe de l’« affirmative action », ou discrimination positive, à l’égard des castes marginalisées. La réalité était bien moins belle. La loi n’a point eu raison des mentalités : dans le silence des quotidiens, loin des infractions visibles de la loi, le système perdurait et Gandhi savait et avait affirmé – il y a plus d’un siècle déjà – qu’il s’agissait de travailler en amont de la loi, sur l’idée que l’on enseignait de l’Homme, sur le sens moral, sur la conception même de la fraternité au cœur des philosophies et des religions. Sans ce travail, cette éducation, la loi peut n’être qu’un prétexte ou un instrument dangereux entre les mains de ceux qui détiennent le pouvoir (et/ou le verbe) et qui entretiennent leurs privilèges au moyen de lois dont l’essence paraît égalitaire mais dont l’application ne l’est point. C’est le cœur du débat qui opposait Ambedkar, lui-même issu de la caste des intouchables, qui revendiquait l’égalité, la résistance, la justice, le droit d’interpréter la loi et l’accès au verbe assumé et militant et Gandhi qui prônait la reconnaissance et l’amour des exclus et la réforme de l’intérieur par l’engagement volontariste de l’élite et des riches.

Le religieux et l’activiste Gandhi, qui se disait « hindouiste, chrétien, musulman, bouddhiste et juif », questionnait les religions à partir des pratiques quotidiennes et sociales et il avertissait : « Dès que nous perdons la base morale, nous cessons d’être religieux. » Il s’agit donc de cohérence entre des pratiques et des philosophies et il faut appréhender ensemble ces dernières : les mêmes questions traversent nos sociétés modernes, du Sud et du Nord, avec la même intensité qu’à l’époque de Gandhi même si les castes, les classes et les catégories de nos sociétés - « développées » ou « en voie de développement » - apparaissent moins visibles qu’elles ne l’étaient dans l’Inde de la première moitié du 20ème siècle. Le rapport dialectique est le même et le questionnement doit être permanent : les inégalités concrètes du quotidien nous invitent à soumettre à la critique nos philosophies fondamentales et notre conception de la fraternité humaine de même que ces dernières doivent questionner la cohérence des systèmes se présentant comme égalitaires. Pas de loi sans morale, pas de morale sans loi : on retrouve cette équation dans toutes les religions et, avec ou sans Dieu, dans toutes les spiritualités et les philosophies humanistes et/ou politiques.

Source : Extrait de l’Autre en Nous, chapitre 6

Lien du texte : [www.tariqramadan.com]
f
30 septembre 2010 15:44
ces bien se qui la fait malheureusement se qu'il a fait ne lui serviras en rien au jour d'aujourd'hui
s
30 septembre 2010 15:47
Citation
filsdelislam a écrit:
ces bien se qui la fait malheureusement se qu'il a fait ne lui serviras en rien au jour d'aujourd'hui

On dirait que t'étais là le jour de sa mort
f
30 septembre 2010 16:03
je te dis simplement qu'il n'est pas mort musulman
l
1 octobre 2010 12:02
En voilà un qui est bien savant... il sait si Allah a reçu ou non le Mahatma Gandhi en Paradis !
Sache que Gandhi a été assassiné par un fanatique Hindouïste qui lui reprochait justement son amitié avec les... musulmans !
En tous cas pour ceux qui ont la foi, il est sur que les fanatiques n'y vont pas, eux, au Paradis !

Bien à vous



Modifié 1 fois. Dernière modification le 01/10/10 13:33 par laotseu.
f
2 octobre 2010 13:17
Citation
laotseu a écrit:
En voilà un qui est bien savant... il sait si Allah a reçu ou non le Mahatma Gandhi en Paradis !
Sache que Gandhi a été assassiné par un fanatique Hindouïste qui lui reprochait justement son amitié avec les... musulmans !
En tous cas pour ceux qui ont la foi, il est sur que les fanatiques n'y vont pas, eux, au Paradis !

Bien à vous

le faite qui soit mort amis des musulman ou pas sa ne change pas grand chose...ces mourir en tant que musulman qui le fais rentrer au paradis pourtant il connaissait des musulman qui ont dut lui en parlée donc il n'a pas d'excuse...
souvient toi de l'oncle du prophète sallahu ya salam abi taleb il est mort mécréant et donc va en enfer pour l'eternité bien qu'il est protège le prophète sallahu ya salam...
l
2 octobre 2010 16:20
Alors, toi qui a la foi, dis-moi : au Paradis, il n'y a que des musulmans ????

Pas de "Ahl el Kitab" ??? Pas de "Justes" ???pas de sincères ?????

Tu es si sur de cela ????
f
2 octobre 2010 19:58
al kitab avant le prophete sallahu ya salam il seront jugé par rapport a se qui ont fais mais aprés le prophete sallahu ya salam il n'y a plus que sa voie a suivre

prophète (salallahu alayhi wa salam) qui l'a clairement exprimé ainsi:

"Je jure par Celui qui détient l'âme de Mouhammad (salallahu alayhi wa salam) en Sa Main, que quiconque de cette communauté aura entendu parler de moi, qu'il soit juif ou chrétien, puis mourra sans avoir foi à ma mission prophètique, sera parmi les compagnons du feu".
[rapporté par Mouslim -traduction approximative-]

Prophète -sala Allah alayhi wa sallam- :

« Nous autres Prophètes, notre religion est une, et nous sommes frères d’un même père et de mères différentes »
[Rapporté par al-Boukhary et Muslim, traduction approximative.

Dis: ‹Nous croyons en Allah, à ce qu'on a fait descendre sur nous, à ce qu'on a fait descendre sur Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob et les Tribus, et à ce qui a été apporté à Moïse, à Jésus et aux prophètes, de la part de leur Seigneur: nous ne faisons aucune différence entre eux; et c'est à Lui que nous sommes Soumis›. Et quiconque désire une religion autre que l'Islam, ne sera point agrée, et il sera, dans l'au-delà, parmi les perdants. (Sourate Al-' Imran : 84-85)

le juste,le sincère sera récompensé par Allah sur cette vie ici bas par l'argent,les bien enfant etc
l
3 octobre 2010 07:30
@ filsdelislam :

S tu habites bien la même planète que moi, tu as pu te rendre compte par toi-même que les justes, les sincères, les "cœurs purs" sont plutot à chercher parmi les pauvres, les humiliés, les réprouvés et assez rarement parmi les comblés des biens de ce monde dans cette vie ici-bas....

Bien à toi....
a
3 octobre 2010 11:53
Laotseu

salam alaikoum

il est évident que toute personne ayant pris connaissance de l'Islam et layent rejetée est perdue et selon les sources de l'Islam, ses actions seront rejetées
Gandhi en ce sens a rejeté le message du prophète

après Dieu est juste et miséricordieux et il est impensable que Dieu ne récompense pas ces gens dune manière
nous ne pouvons également pas nous prononcer sur qui entrera ou pas au paradis
l
3 octobre 2010 12:09
@ as300 :

Merci pour ton propos mesuré et intelligent...

Bien à toi
f
3 octobre 2010 14:18
non je suis pas d'accord avec toi as300 pour une fois on le sais,si ces homme est mort dans sa mort païenne (hindouiste boudiste etc) il va en enfer pour l'éternité et se n'est pas moi qui le dis sa sa s'adresse a laotseu...

Allah le Très Haut dit : « Il n’appartient pas au Prophète et aux croyants d’implorer le pardon en faveur des associateurs, fussent-ils des parents alors qu’il leur est apparu clairement que ce sont les gens de l’Enfer. ». « Abraham ne demanda pardon en faveur de son père qu’à cause d’une promesse qu’il lui avait faite. Mais, dès qu’il lui apparut clairement qu’il était un ennemi d’Allah, il le désavoua. Abraham était certes plein de sollicitude et indulgent. » « Et ne fais jamais la Salat sur l’un d’entre eux qui meurt, et ne te tiens pas debout auprès de sa tombe, parce qu’ils n’ont pas cru en Allah et en Son messager, et ils sont morts tout en étant pervers » (Sourate 9 verset 113-114 -84).

meme le mere du prophete sallahu ya salam iras car allah est juste

D’après Abû Hourayra le Messager d’Allah (salla Allahou ‘alayhi wa salam) a dit : « J’ai sollicité de mon Maître l’autorisation de demander pardon pour ma mère et Il me l’a refusée. Et puis je lui ai demandé de me permettre de visiter sa tombe et Il me l’a accordé ». [Rapporté par Mouslim (n°976)]

voila une preuve clair

‘Â’ishah rapporte : « J’ai demandé au Prophète (salallahu 'alayhi wasalam) : ô Messager d'Allah ! Avant la venue de l’islam (Al-Jâhiliyyah) Ibn Jud’ân maintenait les liens de parenté et nourrissait les pauvres. Cela lui sera-t-il d’aucune utilité [dans l’au-delà] ? Il dit : « Cela ne lui profitera pas car il n’a jamais dit : ô Seigneur ! Pardonne-moi mes péchés au Jour de la Rétribution. » (Muslim)

Al-Qâdî ‘Iyad a dit : « Les savants sont unanimes pour dire que les [bonnes] œuvres des mécréants ne leur serviront en rien, ils n’en obtiendront aucun délice et aucune diminution de châtiment, mais certains auront un châtiment plus douloureux en fonction de leurs crimes. »

Shaykh Al-‘Uthaymin dit : « Puisse Allah nous en préserver. Les œuvres du mécréant ne lui sont d’aucune utilité car elles ne sont pas acceptées en raison de la Parole d’Allah : « Ce qui empêche leurs aumônes d’être acceptées, c’est qu’ils n’ont pas cru en Allah et en Son messager, qu’ils ne se rendent à la prière qu’avec paresse, et qu’ils ne dépensent (en aumône) qu’à contrecoeur » (At-Tawbah : 54)

et Sa Parole : « Nous avons considéré leurs œuvres et Nous les avons réduites en poussière éparpillée. » (Al-Furqân : 23).
l
3 octobre 2010 15:06
@ filsdelislam

Excuse-moi mon ami si je trouve que ce que tu me dis ressemble plus à l'indicateur des chemins de fer qu'à une conscience religieuse, et ta vision du paradis à celle d'un camp de concentration avec gardiens....

J'apprecie ce propos d'as300 : "après Dieu est juste et miséricordieux et il est impensable que Dieu ne récompense pas ces gens dune manière
nous ne pouvons également pas nous prononcer sur qui entrera ou pas au paradis"


Sans offenses...
X
3 octobre 2010 15:10
Voilà que l'on propose aux Musulmans comme modèle un pervers sexuel adorateur de vaches. Tariq Ramadan est vraiment un fourre tout idéologique. N'a t-il vraiment trouvé aucun autre personnage musulman à proposer?

Les Musulmans, qui sont massacrés aux quatre coins du monde n'ont absolument pas besoin d'un tel modèle. Qu'il le vende aux occidentaux.

Et aux dernières nouvelles, il semblerait que le petit fils de cet Hindou rêve de couper la tête aux Musulmans indiens et de les exterminer. Tariq devrait lui envoyer son texte, peut-être cela le fera t-il réfléchir.

Qu'Allah nous affermisse.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 03/10/10 15:24 par Rastapopûlos.
f
3 octobre 2010 18:33
laotseu je tes ramené des preuve maintenant a toi de voir
l
3 octobre 2010 19:10
@ filsdelislam :

Oui, et je t'en remercie... cela va alimenter ma (mes) reflexion(s)..

Amicalement

Laotseu
s
4 octobre 2010 12:21
Salam aleikoum,

Le but du post n'est pas de juger cet homme.

@ filsdelislam : quand je te demandais si tu étais là le jour de sa mort, c'est tout simplement pour que tu comprennes que nous n'avons aucune connaissance du secret des coeurs et de l'état dans lequel il a rendu l'âme.

@Rastapopûlos : un pervers sexuel adorateur de vaches je trouve que tu y vas un peu fort avec ces qualificatifs. L'article n'a pas pour objectif de présenter la religion hindou ou d'en vanter ces mérites. De même, je pense qu'un hindou pourrait très bien méditer sur des figures musulmanes, sans chercher à rabaisser ou à dénigrer la religion musulmane.
Les idées et principes sont universels, et on peut trouver dans d'autres univers de référence des exemples de courage et de fermeté face aux injustices.

L'essence même de l'article, c'est de rappeler le combat de cet homme pour faire revivre la fraternité.
Fraternité, un terme qui est fortement ancré dans nos sources, mais que nous voyons bafoués dans le monde, et plus particulièrement si nous réfléchissons sur l'état de la communauté musulmane.
A l'échelle des gouvernements et des politiques
A l'échelle des peuples, suffit de voir la question du sahara qui peut avoir des répercussions sur nos relations et nos choix
A l'échelle de notre vécu quotidien et nos propres contradictions

Donc, en soi, c'est surtout une réflexion positive sur sa vie et son combat plutôt que de s'attarder sur ce qui ne concerne que lui (sa foi et sa destinée dans l'au-delà).
Une réflexion sur la place que nous réservons dans nos principes et nos actes à faire revivre la fraternité pleine et entière, et non une simple fraternité théorique.

Ceci étant, une remarque au passage, il est vrai qu'on a tendance à "idéaliser" des figures que l'histoire a façonné et il convient d'éviter d'idéaliser et de tomber dans l'excès. Ce n'est qu'une simple réflexion ...

Salam aleikoum
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