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Le flou règne sur un possible décès d'Omar Bongo. Le site internet de l'hebdomadaire français Le Point a annoncé dimanche la mort du président gabonais. L'information a été confirmée à l'AFP à Paris par une source proche du gouvernement français. Mais le Premier ministre gabonais Jean Eyeghe Ndong a affirmé à la télévision nationale qu'il n'était "pas au courant" du décès du président.

Omar Bongo Ondimba est hospitalisé depuis un mois à Barcelone, dans une clinique privée. Selon les autorités gabonaises, il y est entré pour un simple "bilan de santé" alors que d'autres sources estiment qu'il y est soigné pour un cancer. "Cette clinique a des autorités médicales habilitées à informer la République gabonaise (...). Au moment je vous parle, ce n'est toujours pas le cas. Par conséquent je ne suis pas au courant du décès du président" Bongo, a assuré le premier ministre. Dimanche soir, la clinique n'avait fait aucune déclaration.

De leurs côtés, les autorités françaises ont démenti "être à l'origine de l'information relative à l'éventuel décès du président Bongo dont elles ne sont pas informées", selon un porte-parole du Quai d'Orsay.

Doyen des chefs d'Etat africains, il est à la tête du Gabon depuis plus de 41 ans, un pays havre de stabilité sur un continent habitué aux crises. Petite taille, moustache, lunettes noires, Omar Bongo est un fin tacticien politique, un don qui lui a permis de conserver le pouvoir sous le régime du parti unique comme sous le multipartisme depuis 1990. Considéré comme un "sage" en Afrique, il a souvent servi de médiateur ou d'intermédiaire dans de nombreuses crises et notamment en Centrafrique, au Tchad ou au Congo.

Omar Bongo est aussi un des symboles de la "Françafrique", cette relation complexe entretenue entre Paris et ses anciennes colonies d'Afrique, où se mêlent raison d'Etat, lobbies et réseaux politico-affairistes. Avec sa mort, ce serait sans doute une page des relations entre la France et le Gabon qui se tournerait. Toutefois ses relations avec la France s'étaient tendues récemment. La justice, les médias et des ONG s'intéressaient de près à son patrimoine immobilier alors que ses comptes bancaires avaient été saisis dans le cadre d'une affaire privée l'opposant à un particulier français sur un différend de plus de 400.000 euros.

La succession de ce "dinosaure" s'annonce difficile. En 41 ans de pouvoir sans partage, le président n'a jamais désigné de successeur. Selon la Constitution gabonaise, en cas de décès d'Omar Bongo, le président du Sénat, actuellement Rose Francine Rogombé, doit assurer la transition jusqu'à un scrutin à programmer au plus tard 45 jours après le constat de la vacance du pouvoir. Actuellement, la situation économique et sociale gabonaise est mauvaise. Jadis considéré comme un petit eldorado pétrolier africain, le pays, exportateur de matières premières et importateur de biens manufacturés, est touché de plein fouet par la crise, victime de longues années d'une gestion sans diversification de l'économie, et gangrené par la corruption.
source europe 1.

Après 41 années passées à la tête du Gabon, Omar Bongo ( lire son portrait ) est mort dimanche, à 73 ans, des suites d'un cancer, a indiqué au Point une source proche de son entourage. Après avoir suspendu ses pouvoirs à Libreville le 6 mai, le plus ancien chef d'État africain avait été admis dans une clinique de Barcelone.

Nicolas Sarkozy a été immédiatement informé de son décès.

Son épouse Édith Lucie Bongo est décédée le 14 mars des suites d'une longue maladie, à Rabat, au Maroc.
le point.fr il y a 40 minute(

salam

vous l'avez enterré alors qu'il est encore en vie

[www.20minutes.fr]

ahhh c francais ? mais c bizare con meme la femme é maintenant le mari empoisenement pétetre

A l'homme qui est mort....allh y rahmou.

Pour l'homme politique qu'il était, ce qu'il a représenté....et bien bon debarras.
Je ne me fais aucune illusion, l'homme sera remplacé par un autre homme, de la même trompe, Paris y veillera comme sur le lait sur le feu

Peut être qu'un jour les africains seront considérés comme de vrais hommes et femmes, peut être qu'a ce moment là, on les laissera élire leurs dirigeants, pratiquer la démocratie qui pullule dans toutes les constitutions africaines, mais qui reste un concept inutilisé !

Déjà le fait que les dirigeants africains viennent se faire soigner en Europe prouve que la santé n'est pas une priorité dans ces pays !

C'est comme ce Bouteflika qui engrange des milliards de dollars grâce au pétrole, crache sur la France quand il en a l'occasion mais ne se gêne pas pour mendier des soins, à l'occasion

Un chiffre: plus de 40 ans de pouvoirs et 1000 km de voie goudronnées. soit 25 km par an !

Mais ou est donc passé l'argent du pétrole, de l'uranium, du bois etc.....?

le moi dernier , onnous disait du Gabon qu'il n'était pas hospitalisé
jeudi 21 mai, par une déclaration lapidaire du ministre espagnol des affaires étrangères : "Il va très mal"
plus récement, c'est le premier ministe du congo qui dit qu'il est en bonne santé
Et maintenant c'est encore lui qui soutient mordicus que Bango est en vie !

alors je me pose des questions :
erreur de l'afp => faut voire pourquoi
paris dément le quai d'orsay dément (cela n'empeiche pas qu'il ya eut quand même information qui a "transpiré" aussi en Espagne

l'afp dit vrai => alors là cela devient intéressant"
1 intéret pour le gouvernement de continuer a faire croire en la vie de Bongo pour sa "légitimité"
2 intérêt pour le chef du sénat que la mort soit prononcée pour la transition et lancer la campagne

_______

icare99, malheureusement , aucun pays ne se refuse a mettre son nez dans les affaire des autres, même les plus petits
et c'est aux africain de prendre les choses en mains, inutils qu'ils attendent que les "autres" les laissent tranquille

Citation
icare99 a écrit:
Mais ou est donc passé l'argent du pétrole, de l'uranium, du bois etc.....?

Une enquête a été ouverte, en France, sur le gigantesque patrimoine immobilier d'Omar Bongo.
Apparemment, on le soupçonnerait d'avoir détourné les deniers publics de son pays.

La Boetie,

On voit que tu n'as pas encore l'habitude avec le fait qu'on retarde l'officialisation de la mort d'un dictateur. Eh bien, c'est pour se laisser le temps de préparer l'après dictateur, qui va le remplacer, que va devenir sa famille etc...
Dans une dictature, ça négocie dur et t'inquiètes pas qu'en fois officialisée sa mort, on s'empressera tout aussi de "rassurer" le petit peuple en lui signifiant qu'il y'aura un nouveau chef

Les africains ou les peuples vivants sous dictature ont toujours peur après la mort de leur chef, ils ont peur de l'anarchie que cela pourrait engendrer.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 08/06/09 18:17 par salmones.

Citation
salmones a écrit:

Citation
icare99 a écrit:
Mais ou est donc passé l'argent du pétrole, de l'uranium, du bois etc.....?

Une enquête a été ouverte, en France, sur le gigantesque patrimoine immobilier d'Omar Bongo.
Apparemment, on le soupçonnerait d'avoir détourné les deniers publics de son pays.

Laissez moi rire...une enquête ?
On ne le soupçonne pas, on en est sur est certain.

Quelques faits:

- Le premier président étranger a avoir été reçu à l'Elysée par Sarkozy (et le gouvernement au complet) fut...Bongo.

- Le plus grand exploitant du pétrole gabonais etait Elf, maintenant Total.

- Il y a des gisements d'uranium exploités...Par les français.

- Depuis son accession au pouvoir il y a 40 ans, Bongo a couru pour la France


Alors dites moi pourquoi on va aller enqueter sur le patrimoine de bongo, sachant que le pays, modele de la démocratie africaine va se choisir comme futur président soit le fils bongo militaire, soit le fils Bongo enarque et accessoirement ministre des finances.... !



Mais ce qui me tue....c'est la statistique: 25 Km de route goudronnée en 40 ans.

Autre statistique: le gouvernement Bongo detient un record énorme: 52 ministres (peut etre un peu plus) pour une population de presque 1.5 millions de personnes !


Peut être que dans une autre dimension on ne prend pas les africains pour des dindes...parce que dans celle ci...memem leurs dirigeants les plument !

icare99

c'est vrai, une plainte et hop l'état stop l'affaire
cela bien sur alors que Bongo est groggy

c'est pour moi une grosse manoeuvre pour les suivants => attention on eut taper dans le potefeuille de papa ....et ailleurs ... mais on ne le fait pas ..... encore ....
(bah faut pas oublier le petit ministre de l'armée)

Citation
salmones a écrit:

Citation
icare99 a écrit:
Alors dites moi pourquoi on va aller enqueter sur le patrimoine de bongo, sachant que le pays, modele de la démocratie africaine va se choisir comme futur président soit le fils bongo militaire, soit le fils Bongo enarque et accessoirement ministre des finances.... !


Il est vrai qu'une précédente enquête avait été "parasité" par l'Elysée, au prétexte de je ne sais plus quoi mais là, les ONG ont trouvé la parade pour obligé la justice française a mener l'enquête jusque bout, enfin certains gabonais l'espèrent !

Mais ce qui me tue....c'est la statistique: 25 Km de route goudronnée en 40 ans.

Autre statistique: le gouvernement Bongo detient un record énorme: 52 ministres (peut etre un peu plus) pour une population de presque 1.5 millions de personnes !

Ce dictateur a su rester longtemps au pouvoir, notamment parcequ'il sait faire profiter les quelques politiciens avides de pouvoir mais surtout d'argent. Voilà la raison d'un gouvernement pléthorique.

Peut être que dans une autre dimension on ne prend pas les africains pour des dindes...parce que dans celle ci...memem leurs dirigeants les plument !

Les africains ont été plumés sous colonisation et maintenant doublement avec une forme moderne de colonialisme et par des dictateurs sans scrupules, une véritable catastrophe.

Plus de 50 ministres parce qu'il y a 50 ethnies au gabon....ou comment faire de tout le monde son obligé, ou si tu preferes comment partager le gateau ......régne tribal !

Quant aux enquetes...tu verras, elles finiront comme finissent souvent ces mascarades....on appliquera la strategie du lezard....qui sacrifie sa queue pour survivre et sauver l'essentiel....

Un juge trouvera quelques biens mal acquis qu'il s'empressera de rendre au peuple gabonais avec pompes et fracas....et puis c'est tout !

ce matin aux infos, ils disaient qu'il avait 39 maisons en france et 70 compte bancaire

Tant que Total n'aura pas encore désigné son successeur, Omar Bango ne sera pas déclaré officiellement mort.

«Vive émotion»

Hommage à «un grand et fidèle ami» du Maroc

Par : Abdallah Darkaoui


Le Président gabonais Omar Bongo Ondimba, décédé lundi dans une clinique de Barcelone, compte parmi les grands leaders africains, cette génération de bâtisseurs africains charismatiques, qui vont marquer de leurs empreintes l'histoire du Continent africain, mais aussi les relations entre le Maroc et le Gabon frappées du sceau de l'excellence.

Avec le décès du Président Hadj Omar Bongo, le Maroc perd un grand ami, loyal et fidèle, dont la solidarité avec le Royaume, dans toutes ses causes, en premier lieu l'intégrité territoriale du Royaume, aura été constante, indéfectible et permanente.

Un "fidèle Ami qui a toujours voué à Notre Famille Royale et au peuple marocain des sentiments affectueux de grande estime, et déployé des efforts intenses et constants en faveur de la consolidation des liens d'amitié entre nos deux pays", a souligné lundi S.M. le Roi dans un message de condoléances à la présidente du Sénat et présidente par Intérim de la République gabonaise.

La disparition du doyen des chefs d'Etat africains est également une perte pour le Continent africain.

"L'Afrique perd en lui non seulement le Doyen de ses Chefs d'Etat, mais également un homme dévoué à ses causes et qui, toute sa vie durant, a œuvré inlassablement en faveur de la paix, de la stabilité, de l'unité et du développement de notre Continent", a souligné le souverain.

En effet, le Maroc et le Gabon ont entretenu des relations excellentes, normales et en constante évolution, soutenues par des relations politiques solides, au plus haut niveau de l'Etat, et des positions concordantes et concertées sur le plan diplomatique, au niveau des forums internationaux.

"Les relations entre les deux pays tirent leur force de la profondeur des liens historiques et d'estime mutuelle unissant nos deux peuples", avait indiqué S.M. le Roi dans un message au Président Bongo, le 28 février 2006, à l'issue d'une visite privée du souverain au Gabon.

Ces relations, qui remontent au début de la décennie 60, se sont consolidées au fil des ans, pour s'élargir aux différents domaines économiques. Le Maroc s'est impliqué dans les programmes de développement du Gabon, avec l'intervention d'opérateurs publics et privés, dans les domaines de l'habitat et du tourisme et dans le secteur médical.

Les deux pays ont posé dés 1961 les jalons juridiques de cette coopération, qui venaient en fait sceller la profonde amitié, qui ne se démentira jamais durant les différents mandats du Président Omar Bongo Ondimba, de 1967 à ce jour.

Cinq ans plus tard, la coopération bilatérale a connu un nouvel élan, avec la conclusion de nouveaux accords de coopération, dans les domaines diplomatique, économique et culturel.

Le développement des relations bilatérales entrera dans une nouvelle phase, en 2004, à l'occasion de la visite Royale la même année à Libreville, qui se traduira par la signature de plusieurs accords, notamment l'accord portant sur la promotion et la protection réciproque des investissements.

Ces accords sont venus en effet mettre sur pied les instruments de gestion des flux commerciaux, d'investissements et d'échanges entre les deux pays.

Ce cadre juridique a ouvert la voie à la dynamisation des rapports économiques, qui demeurent malgré tout, en deçà des potentialités des deux pays qui offrent, pourtant, une multitude d'opportunités d'échanges commerciaux, d'investissements et d'exploitation des atouts et richesses naturelles et productives des deux pays.

La coopération bilatérale, relancée à l'occasion des réunions régulières de la commission mixte maroco-gabonaise, porte sur des domaines clés, dont le tourisme, les télécommunications, les eaux et forêts et la protection de l'environnement, l'agriculture et la petite et moyenne industrie.

Le Président Bongo a toujours témoigné une profonde amitié pour le Royaume du Maroc, dont il a défendu les causes, à leur tête l'intégrité territoriale, dans tous les forums régionaux et internationaux.

Lematin.ma

J'ai même pas fini de lire ce torchon du Matin tant son contenu est nauséabond !

Bongo est surtout l'ami de la famille royale, d'ailleurs c'était également le cas de Mobutu et Eyadéma du Togo, deux "grands bâtisseurs" comme aime les appeler la propagande du Makhzen

La propagande pourrait, au moins, respecter les familles des nombreuses personnes tuées par ces dictateurs, sans parler de la torture et des emprisonnements arbitraires.

Citation
Amar el Soussi a écrit:
Tant que Total n'aura pas encore désigné son successeur, Omar Bango ne sera pas déclaré officiellement mort.

oui mais beaucoup oublient aussi l'influance que Bongo avait sur la France oui !
ses valises de billet lui assurait une autorité de retours, cela beaucoup l'oublient
les "études sociologiques" de Rocard ou kouchner ne sont qu'une goute d'eau dans ces histoires

Eva Joly a même dit d'Omar Bongo qu'il a davantage servi les intérêts de la France que ceux de son peuple