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gustavo321 a écrit:
Cette problématique des cultures gourmandes en eau est des plus complexes et nécessite une approche en conséquence, surtout dans le contexte de sécheresse actuelle, qui pourrait bien devenir structurelle avec le phénomène de réchauffement climatique.
La cour des comptes vient juste de publier un rapport assez inquiétant sur le stress hydrique qui menace au Maroc et la nécessité d'adopter une série de mesures aussi urgentes que bien adaptées, pour faire face à ce défi, qui ne concerne pas que le Maroc, loin de là.
Un pays comme Israël, dont on connaît la maîtrise technique et scientifique pour ce qui est des cultures en milieu aride et des techniques visant à optimiser les ressources en eau, pourrait apporter une expertise et un soutien non négligeable au Maroc dans ses actions dans ce domaine.
Concernant la pastèque de manière spécifique, il est évident qu'il faudra réfléchir à des moyens et méthodes différents que ceux appliqués aujourd'hui, notamment cette sollicitation excessive et sans freins des nappes souterraines. L'idéal, comme proposé par nombre d'experts, et comme l'a souligné notre ami Massira, étant de faire appel au dessalement d'eau de mer couplé à l'énergie verte.
Le rapport de la cour des comptes propose par ailleurs de relancer le récent projet (impliquant une participation chinoise), gelé après avoir fait l'objet de beaucoup d'intérêt, projet dit de ''l'autoroute de l'eau'' , et qui vise au transfert de ressources en eau du nord vers le sud.
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AL MASSIRA a écrit:
Je te suis également. Je pense qu'on a les éléments pour proposer une solution qui serait un compromis pour les contraintes économiques, écologiques et sociales. En plus de l'expertise extérieure à laquelle on pourrait faire appel, on a aujourd'hui nos propres experts à tous les niveaux qui sont capables de proposer mais aussi d'être les maitres d'oeuvre de solutions. Il ne faut surtout pas dire, la pastèque et l'avocat sont gourmands en eau, il faut tout arrêter. C'est la solution de facilité, des bras baissés, de l'exode rurale, du retour en arrière. Quand on est face à une difficulté il faut l'affronter et non pas faire demi-tour.
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