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Le FAUX problème des retraites, explication.
A
3 novembre 2010 18:20
Non rien n'est perdu, le combat ne fait que commencer.

RÉSISTANCE

POURQUOI NOUS NE CÉDERONS PAS

Le 15 mars 1944, dans la France occupée, les Résistants se sont unis sur le programme du Conseil National de la Résistance, qui comporte à la fois un plan d’action immédiate contre l’oppresseur et les mesures destinées à instaurer, dès la Libération , un ordre social plus juste, comprenant notamment « une retraite permettant aux vieux travailleurs de finir dignement leurs jours ».

A la libération, le système par répartition est mis en place sur le principe simple de la solidarité des générations : c’est le travail des actifs qui finance les retraites.

En donnant du travail aux jeunes, on augmente la richesse globale et on crée le financement pour les retraites. Voilà comment le niveau de vie a pu augmenter régulièrement pendant les trente années de croissance, "les Trente Glorieuses". Cette façon de pérenniser le système de retraite hérité de la Libération est la meilleure, elle implique de réindustrialiser notre pays et de recréer les emplois détruits par l’oligarchie financière.

Le projet du gouvernement, c’est exactement l’inverse !

Reculer l’âge de départ à la retraite n’aboutit pas à augmenter le nombre des actifs, mais à ajouter au chômage des jeunes le chômage des vieux. Ceux-ci n’auront pas plus de travail et resteront deux ans de plus au chômage. Au final, le système ne sera pas plus financé, il faudra encore abaisser les pensions, voire reculer encore et encore l’âge de départ.

Si c’est la meilleure façon de casser le système, pourquoi le gouvernement fait-il ça ?

Il le fait d’une part sur injonction européenne, où les lobbys des banques dictent la politique ultra-libérale de la Commission : remplacer le système par répartition par des fonds de pension, les « retraites par capitalisation », pour créer des profits énormes aux banques et aux assureurs.

Il le fait aussi parce que la famille Sarkozy s’est organisée pour remporter ce pactole : pendant que Nicolas Sarkozy détruit les acquis sociaux, son frère Guillaume Sarkozy a construit un monstre financier en réunissant la Caisse des Dépôts & Consignations avec le groupe Malakoff-Médéric. Il attend entre 40 et 110 milliards de bénéfices, dès que la loi imposée par son petit frère Nicolas sera mise en oeuvre.

Les casseurs, ce ne sont pas les jeunes, ce sont les Sarkozy et Cie !

Comme les Français de tous âges, les jeunes se battent pour le bien public, pour la solidarité des générations. Ils veulent vivre libres, dans un pays qui ne soit ni soumis à des intérêts étrangers, ni gouverné par des corrompus.

Voilà pourquoi il ne faut pas céder. Nous ne céderons pas.

La Constitution dit que le principe de la République est "le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple". Sarkozy n’est par un roi omnipotent, il n’a pas le droit de casser la France et son principe de solidarité. Il doit choisir : soit se soumettre au peuple souverain, soit partir.

COMITÉ VALMY Site : www.comite-valmy.org – [www.comite-valmy.org]
"Pas de guerre entre les races, pas de paix entre les classes" !
A
3 novembre 2010 18:24
Appel du Conseil National de la Résistance


"Créer c'est résister, Résister c'est créer..." - CNR


[www.dailymotion.com]
"Pas de guerre entre les races, pas de paix entre les classes" !
A
20 novembre 2010 10:08
"Créer c'est résister, Résister c'est créer..." - CNR

Grève générale de la consommation

Grève générale de la consommation le samedi 13 novembre ( Pour le 1er Décembre).

Les grèves et manifestations contre la réforme des retraites ont initié un mouvement de fond.

Nous relevons cependant que ce mouvement tend à pénaliser ceux qui y participent, plutôt que ceux-là même qu'il veut atteindre: le pouvoir financier qui continue de croître à un rythme effréné (la France est désormais le 3ème pays du monde en nombre de millionnaires) et dicte à nos gouvernants les lois garantissant, plus que jamais, le maintien de leurs privilèges.

Regardons la réalité en face: nous ne sommes plus dans un Etat de droit commun, mais dans un Etat où se fabrique du droit particulier au profit des intérêts privés de quelques uns.

Alors que le gâteau croît, nous sommes de plus en plus nombreux à n'en récolter que des miettes. Il est temps que soit restaurée la justice sociale, que chacun puisse contribuer à créer, et récolter, sa juste part -ni plus ni moins.

Or, si quelques uns s'octroient aussi impunément le gros du gâteau, c'est que s'est développée en France, comme dans le reste du monde, une collusion entre pouvoir financier, économique et politique. Les détenteurs du capital dictent leur loi aux opérateurs économiques, qui intiment au politique le passage de règlementations à leur avantage. C'est ce que nous tendons à appeler le « système ».

Ce « système », pour puissant qu'il est, n'est cependant pas aussi invincible qu'il y paraît. Comme Achille, il a un point faible, et c'est là qu'il nous faut décocher notre flèche si nous voulons restaurer une société de droit commun, élaboré au profit de l'intérêt général, et où chacun puisse (re)devenir maître de son destin, prendre goût à contribuer, et jouir de son existence.

Ce « système » repose en effet sur le fait que nous l'alimentons en permanence par notre consommation. Il n'existe pas en dehors d'elle. Chaque produit que nous achetons génère un profit qui ne rétribue plus le travail de celui qui a oeuvré à sa réalisation mais nourrit les dividendes d'un actionnaire au loin.

En cessant d'acheter des produits transformés, nous touchons le talon d'Achille du système. Nous lui indiquons sa faiblesse -et notre force. Nous refondons les conditions d'un dialogue social plus équitable, où notre voix et nos propositions peuvent se faire jour.

A cet effet, nous vous proposons de vous associer à une grève générale de la consommation, avec une première journée d' (in)action le samedi 13 novembre 2010.

Ce jour-là, nous proposons:

a.. de faire la grasse matinée
b.. de partager nos réserves de nourriture avec nos amis et voisins autour d'une fête du partage
c.. de collecter des herbes et fruits dans la nature -c'est gratuit et ça nous rappelle combien la nature est généreuse à notre endroit.
d.. de chanter, danser, rire -ça ne coûte rien, et ça fait du bien
e.. de faire l'amour, d'embrasser nos parents, enfants, proches et amis.
f.. Si nous avons vraiment besoin de produits de première nécessité, de nous rendre au marché local et de n'acheter que des produits locaux directement aux producteurs.

Cette première journée sera suivie d'autres journées, voire de semaines sans consommation, selon l'écho que recevront nos propositions. Car nous avons des propositions. Quelles sont-elles?

Plutôt qu'une réforme du système des retraites, qui même plus équitable dans ses modalités, tendra toujours à répercuter dans le dernier âge de la vie les inégalités subies dans sa période active, nous demandons :

- la mise en place d'un revenu minimum d'existence, se substituant à tous les revenus sociaux et de réversion (pensions, retraites, allocations etc), et offrant, sans conditions, un revenu de base digne pour tout adulte et enfant, de l'ordre de 1000 euros par adulte et 250 euros par enfant.
Ce revenu minimum sera couplé à une économie de la contribution, où chacun pourra contribuer à l'économie générale en se consacrant aux activités selon son goût, de préférence dans le cadre de structures coopératives afin qu'il ou elle en conserve la maîtrise.

- en effet, afin que chacun puisse (re)devenir maître de son destin, et cesser de dépendre d'une poignée d'actionnaires ou de propriétaires -pour que s'accomplisse enfin l'émancipation individuelle et collective qui est, bien plus que la « richesse » nationale, le vrai indicateur d'une démocratie accomplie, nous demandons la généralisation des structures coopératives et autogérées (d'habitat, de travail, d'éducation, de formation, etc).

- enfin nous demandons, avec des économistes éclairés, la fermeture de la Bourse, qui est devenue une nuisance pour l'économie, dans le mesure où elle ponctionne les profits des entreprises qui auraient dû être réintégrés dans leur activité, impose une gestion à court terme dangereuse pour sa survie et celle de la planète toute entière, et exige des gains de rentabilité sur le dos de l'emploi. D'autres moyens, plus simples, plus efficaces, plus sûrs, de financer l'économie existent déjà ou sont à développer. La forme coopérative est l'un d'entre eux.

Le 13 Novembre prochain, associons-nous à une grève générale de la consommation.

Redécouvrons le plaisir gratuit d'être ensemble.
Oeuvrons à ce que nos propositions soient entendues et donnent lieu à un débat national.

Le CnR 31 soutien cette initiative.
Merci de faire suivre largement...

Propositions d'initiatives : [email protected]
Objet : Grève générale de la consommation.

Résister, c'est créer.

Grève de la consommation pour le 1er Décembre.

(merci de faire passer ce message).
"Pas de guerre entre les races, pas de paix entre les classes" !
f
20 novembre 2010 13:41
Ce jour-là, nous proposons:

a.. de faire la grasse matinée
b.. de partager nos réserves de nourriture avec nos amis et voisins autour d'une fête du partage
c.. de collecter des herbes et fruits dans la nature -c'est gratuit et ça nous rappelle combien la nature est généreuse à notre endroit.
d.. de chanter, danser, rire -ça ne coûte rien, et ça fait du bien
e.. de faire l'amour, d'embrasser nos parents, enfants, proches et amis.
f.. Si nous avons vraiment besoin de produits de première nécessité, de nous rendre au marché local et de n'acheter que des produits locaux directement aux producteurs.


Quel beau programme!
A
22 novembre 2010 10:35
on lache rien !

[www.youtube.com]

Du fond d' ma cité HLM
jusque dans ta campagne profonde,
Not' réalité est la même,
et partout la révolte gronde.

dans c'monde on avait pas not' place.
on avait pas la gueule de l'emploi.
On est pas né dans un palace.
On avait pas la CB à papa.

SDF, chômeurs, ouvriers,
Paysans, immigrés, sans papiers,
Ils ont voulu nous diviser,
et fo dire qu'ils y sont arrivés.

tant qu'c'était chacun pour sa gueule,
leur système pouvait prospérer,
Mais fallait bien qu'un jour on sréveille
et qu'les têtes s'remettent à tomber


ON LACHE RIEN


Ils nous parlaient d'égalité,
et comme des cons on les a crûs.
"Démocratie", fais moi marrer,
si c'était l'cas on l'aurait su.

Que pèse notre bulletin de vote,
face à la loi du marché ?
C'est con Mes chers compatriotes
mais, on s'est bien fait baisé.

Et que pèsent les droits de l'homme
face à la vente d'un airbus ?
Au fond, y a qu'une seule règle, en somme :
"se vendre plus pour vendre plus".

La république se prostitue
sur le trottoir des dictateurs.
Leurs belles paroles on y croit plus,
Nos dirigeants sont des menteurs.


ON LACHE RIEN


c'est tellement con, tellement banal,
de parler de paix et de fraternité,
quand des SDF crèvent sur la dalle,
et qu'on mène chasse les sans papiers.

Qu'on jette des miettes aux prolétaires,
juste Histoire de les calme;
qu'ils s'en prennent pas aux patrons-millionnaires,
"trop précieux pour notre société".

C'est fou comme ils sont protégés
tous nos riches et nos puissants.
y pas à dire ça peut aider
d'être l'ami du président.

chers camarades, chers "électeurs",
Chers "citoyens - consommateurs",
Le réveil à sonné, il est l'heure,
d'remettre à Zéro les compteurs.

tant qu'y a d'la lutte y a d'l'espoir.
Tant qu'y a d'la vie, y a du combat.
Tant qu'on s'bat c'est qu'on est debout.
ton est qu'on est d'bout, on lâchera pas.

la rage de vaincre coule dans nos veines.
maintenant tu sais pourquoi on s'bat.
Notre idéal, bien plus qu'un rêve.
Un autre monde, on a pas l'choix.
"Pas de guerre entre les races, pas de paix entre les classes" !
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