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Il faut reconnaître le gouvernement palestinien Hamas
s
2 juin 2006 17:19
par Tanya Reinhart


Il faut reconnaître le gouvernement Hamas. Non seulement parce que la reconnaissance du Hamas serait bonne pour Israël, comme l’a illustré récemment l’ancien chef du Mossad Ephraim Halevy [1], mais parce que ce serait une initiative appropriée, conformément à tous les critères de la justice et du droit international.




En dépit de l’opposition d’Israël, les Etats-Unis et l’Europe ont décidé de permettre au peuple palestinien d’organiser des élections démocratiques. D’ après le rapport de Jimmy Carter publié dans « The Herald Tribune », ces élections ont été « honnêtes, équitables, fortement disputées, mais sans violence, et les résultats ont été acceptés tant par les perdants que par les gagnants. Parmi les soixante-deux scrutins qui ont été supervisés par le Centre Carter, ces élections palestiniennes se rangent parmi les plus représentatives de la volonté populaire. » [2] Dans un monde juste et bien organisé, il serait impensable qu’un gouvernement élu de si belle manière soit disqualifié simplement parce que le choix opéré par l’électorat en question n’a pas l’heur d’agréer à Israël !

Mais dans un monde où les Etats-Unis gouvernent tout, où la force incarne le droit et où le droit peut définir la démocratie à sa guise, il en va tout autrement. Il a été ainsi annoncé que le résultat des élections palestiniennes ne serait pas reconnu, tant que les trois « mantras » n’ auraient pas été respectés : le Hamas doit renoncer à la terreur, il doit honorer les accords signés par ses prédécesseurs et il doit reconnaître l’ Etat d’Israël. En attendant, le peuple palestinien serait puni et réduit à la famine par un boycott économique, dans l’espoir que cela entraîne l’ effondrement du gouvernement élu. En janvier 2005, le Hamas a annoncé sa résolution de substituer le combat politique à la lutte armée, et il a concédé une trêve unilatérale [le ’calme ’, la ’hudna’]. Au cours des dix-sept mois qui suivirent, le Hamas n’a pas perpétré le moindre attentat. D’après des sources des services de sécurité, depuis les élections, le Hamas n’a même pas participé au lancement de la moindre roquette Qassam depuis Gaza, dont les lancements sont, pour la plupart, dus à l’initiative du Fatah [3]. Qu’attend-on exactement du Hamas, quand on exige de lui qu’il « renonce au terrorisme » ?

En ce qui concerne les accords antérieurs, le Premier ministre Hamas, Ismaïl Haniyyéh, a expliqué qu’aux termes des accords d’Oslo (signés en 1993), après une période intérimaire de cinq ans, un Etat palestinien aurait dû être créé. Mais Israël a violé toutes les clauses de ces accords, sans aucune exception, et qu’il a continué à coloniser et à déposséder les Palestiniens de leurs terres. Dorénavant, a-t-il dit, son gouvernement n’ honorera que les seuls accords qui apporteraient quelque chose au peuple palestinien. Depuis Oslo, nous, les Israéliens, nous nous sommes habitués à l’idée que les négociations avec l’Autorité palestinienne ne tourneraient jamais qu’ autour de la seule question de savoir ce qui est bon pour Israël : dans quelle mesure les Palestiniens sont-ils prêts à reconnaître son existence en tant qu’Etat juif et à prendre soin de sa sécurité. Soudain, Israël est confronté à un gouvernement palestinien élu qui refuse de continuer à jouer à ce petit jeu. Haniyyéh dit au gouvernement d’Israël : « Dorénavant, vous représenterez les positions d’Israël, dans les négociations, et nous, nous représenterons la position des Palestiniens ». Lors du congrès du Conseil National Palestinien, à Alger, en 1988, le peuple palestinien a pris l’ initiative de reconnaître la partition du pays et de se contenter d’un Etat à l’intérieur des frontières de 1967. Israël n’a absolument rien fait depuis lors afin d’apporter la preuve qu’il est prêt à accepter un compromis tel celui-là. Les Palestiniens ne reconnaîtront le droit à l’existence d’Israël que si, et seulement si, Israël apportera la preuve qu’il est prêt à reconnaître le droit à l’existence du peuple palestinien.

Mais il s’agit là, précisément, de ce que les gouvernements et l’armée d’ Israël n’ont jamais accepté. Jusqu’à présent, aucun dirigeant palestinien n’ a été considéré comme un partenaire de paix acceptable, mais une direction qui proclame représenter uniquement le peuple palestinien est, à leurs yeux, un véritable ennemi, qui doit être détruit.

Olmert a peut-être réussi à convaincre une majorité, au Congrès des Etats-Unis, à voter en faveur d’un boycott du gouvernement Hamas. Mais, dans la société israélienne elle-même, il ne dispose d’aucune majorité. D’après un sondage réalisé par le Truman Institute, en mars de cette année, 62 % des Israéliens sont favorables à des négociations avec le Hamas [4]. Mais, depuis pas mal de temps, la majorité, en Israël n’a pas son mot à dire. Pour l’instant, la seule chose qui reste à espérer, c’est que l’Europe reprendra ses esprits et aussi qu’elle influencera les Etats-Unis afin de les amener à accepter le choix démocratique du peuple palestinien.

[www.tau.ac.il]
31 mai 2006 Traduit de l’hébreu en anglais par Mark Marshall, et retraduit de l’anglais en français par Marcel Charbonnier


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[1] : Interview in Yediot Aharonot, supplément du dimanche, 26 mai 2006. Voir également : Associated Press, 27 mai 2006 : Un ancien dirigeant du Mossad en appelle à des négociations avec le Hamas, sur le long terme [’Former Mossad chief calls for long-term deal with Hamas’].
[2] : Jimmy Carter, ’Punishing the innocent is a crime’ [Punir des innocents est criminel], International Herald Tribune, 7 mai 2006.
[3] : Amos Harel, ’IDF and Qassams / Zero tolerance’, [Forces de défense d’Israël et Qassams : tolérance zéro ! », in Ha’arezt, 7 avril 2006 ; Amos Harel et Arnon Regular, ’IDF : Hamas about to rein in Qassams’ [L’armée israélienne est sur le point de faire reculer les tirs de Qassams], in Ha’aretz, 10 avril 2006.
[4] : Sondage effectué du 16 au 21 mars 2006, conjointement par l’Institut Harry S. Truman pour la Promotion de la Paix, de l’Université hébraïque de Jérusalem, et par le Centre Palestinien de Recherches et Enquêtes politiques, de Ramallah,
[truman.huji.ac.il]...
siryne
a
2 juin 2006 21:26
Djénine, tu n'es pas réaliste en demandant la libération totale de la Palestine.
Aujourd'hui, les palestiniens demandent à Israël de revenir sur ses frontières de 1967.
Il faut mettre un terme à la souffrance du peuple palestinien. Il y'a un rapport de forces qui est très largement favorable à Israël, le pragmatisme voudrait qu'on en tienne compte.
D
2 juin 2006 22:17
"Aujourd'hui, les palestiniens demandent à Israël de revenir sur ses frontières de 1967. "

Salam !

Tu veux dire la ligue arabe et l'OLP !

Il y a une chose sur laquelle je suis absolument d'accord avec le Hamas c'est " la non reconnaissance de l'entité sioniste" !
Vivre sous occupation, c'est l'humiliation à chaque instant de sa vie ... Résister à l'occupation, c'est vivre libre !Aujourd'hui Gaza, demain Al-Qods !
a
2 juin 2006 22:27
Djénine, je parlais des palestiniens, même le Hamas est prêt à reconnaître Israël pour peu que ce dernier se retire sur ses frontières de 1967.
V
2 juin 2006 22:40
ehh djénine , j'apprécie ta sympathie pour le peuple palestinien; elle t'honore

mais ce que que tu propose est totalement insensé , aujourd'hui , les palestiniens ne demandent qu'une chose , Vivre en paix ...... or ta solution FINALE (excuse le terme) implique une guerre sans merci, que ni les arabes ni les paléstiniens ne pourront gagner , et tu ne le sais que trop bien

alors , remet les pieds sur terre , la meilleur solution , c'est '2 etats' : Palestine et Israel ,vivant en paix cote à cote
O
2 juin 2006 23:53
Le hamas va reconaitre israel indirectement en provoquant un referendum , et le resultat donnera que hamas reconaitra de facto israel .

ah la politique !
s
3 juin 2006 00:05
"Bush Olmert : une alliance de brutes ", par Gideon Levy


L’analyse de Gideon Levy dans le quotidien israélien Haaretz après la rencontre Bush-Olmert à Washington et leurs pseudo discours de paix. Avec nos remerciements à Mireille Delamarre pour la traduction publiée sur son site [www.planetenonviolence.org]

"Le discours du premier ministre à Capitol Hill a-t-il reçu 38 ovations comme l’avancent le Maariv et Haaretz (deux quotidiens israéliens ndt), ou 41 comme l’affirme le Yediot Ahronot (idem) ? Etait ce le discours de sa vie (rédigé avec l’aide d’Elie Wiesel ndt) ou son « tour d’honneur « ? Cela importe-il ? Ceux qui lisent le flot de louanges d’une chorale uniforme de medias israéliens sur Ehud Olmert pourraient penser que c’était une visite historique ayant permis des progrès significatifs pour la paix au Moyen Orient. Ce n’était rien de tout cela.

A Washington, il y a eu une rencontre de deux dirigeants de deux pays qui partagent, comme le premier ministre l’a dit justement dans son discours » des principes et des valeurs communes ». Les USA et Israël sont les deux pays les plus haïs dans le monde actuellement. Tous deux sont responsables d’occupations brutales et répandent le sang d’innocents, tous deux luttent contre le terrorisme sans en considérer les raisons et aller à la racine des véritables causes ; tous deux mettent la paix mondiale en danger et leurs dirigeants répandent des slogans sur la paix qui sont vides de sens, tous deux s’entourent de murs. La seule différence entre eux c’est que s’il y a, après trois ans, quelques signes aux Etats-Unis d’un réveil du public après avoir été déçus de cette guerre criminelle en Irak, en Israël, les gens continuent toujours de croire aux mensonges du passé en ce qui concerne le lien entre les territoires occupés et la sécurité, même après 39 ans d’occupation.

L’alliance renouvelée entre le premier ministre israélien et le président américain est une alliance de brutes, deux brutes qui pensent qu’ils sont autorisés à faire ce qui est interdit à la plupart du reste du monde. Les Etats-Unis et Israël peuvent utiliser tout type d’arme selon leur bon vouloir et en même temps menacent quiconque voudrait en faire autant. Pourquoi ? Parce qu’ils sont forts. Ce sont là les vraies valeurs pour lesquelles Olmert a été interrompu par 38 ou 41 ovations ; Olmert a « tendu » une « main pour la paix » à Mahmoud Abbas de Washington. Même un tel bras israélien aussi long ne peut traverser l’Atlantique de Capitol Hill jusqu’aux ruines de la Muqata à Ramallah. S’il telle était son intention, Olmert aurait pu faire le voyage de 15 mn le conduisant au bureau d’Abbas.

« Le Président Abbas » comme l’a appelé Olmert pour la première fois dans un geste vide de sens, cherche depuis longtemps à entamer des négociations, comme le plus modéré des dirigeants qu’ait eu les palestiniens. Mais Olmert, et Ariel Sharon avant lui, ont sans cesse rejeté la main de paix que leur tendait Abbas.

Olmert n’a aucune intention sérieuse de mener des négociations avec Abbas. Il sait qu’Abbas est un dirigeant faible. Il le rencontrera et puis déclarera qu’il ne fait pas assez contre le terrorisme et par conséquent les négociations se termineront là. D’un autre côté, le premier ministre n’a pas l’intention de faire ce vrai et courageux pas qu’on attend de lui : non seulement de se rendre dans cette relativement confortable ville de Ramallah toute proche, où le dirigeant de la Palestine d’hier est assis, mais de rencontrer le nouveau dirigeant des palestiniens Ismail Haniyeh qui se trouve dans Gaza, suffocant et qui a faim. Ce n’est pas agréable à Gaza, c’est surpeuplé et menaçant, même très dangereux - Olmert n’y bénéficiera d’aucun applaudissement comme à Capitol Hill, mais là et seulement là, est-il maintenant possible d’essayer de faire la paix.

Pour cela, il faut faire preuve de vrai courage, pas celui que les américains applaudissent. Et Olmert n’a pas ce type de courage ; il y a de nouvelles voix venant de Gaza maintenant. L’interview de Haniyeh à Daniel Rubinstein du Haaretz, dans lequel il a parlé de paix dans les frontières de 1967, aurait du faire jaillir une vague de réaction positive tout comme le « document des prisonniers » qui a été signé dans la prison d’Haradim. Mais comme d’habitude, ces mots pour faire avancer la paix sont tombés dans l’oreille d’un sourd.

Olmert a vendu aux Américains des slogans du passé : « une organisation caractérisée par un antisémitisme empoisonné et qui vise à la destruction d’Israël « a-t-il appelé le Hamas, qui parle actuellement explicitement d’un compromis avec Israël. La main d’Olmert était seulement tendue vers les américains et les israéliens. Seulement là bas et ici les gens acceptent encore la légende qu’Israël veut la paix et ne veut pas conserver les territoires occupés. Seulement en Israël et aux Etats-Unis les gens croient encore en ceux qui ont enrôlé le monde pour assiéger et affamer le peuple palestinien, assassinant et bombardant, arrêtant et démolissant.

Olmert a promis de commencer sont plan « convergence » dans deux ans. Actuellement il parle d’évacuer plus de 40 000 colons et de les réinstaller dans les « blocs de colonies ». Ce n’est sans aucun doute pas un plan de paix, c’est un plan pour perpétuer l’occupation, seulement sous des conditions plus favorables pour Israël. De plus, à la fin de ce plan de « convergence », s’il est exécuté un jour, encore plus de colons vivront dans les territoires occupés qu’il n’en vit maintenant, dans les « blocs de colonies » et qui ne sont pas moins dangereux que la poignée de colonies qui seront évacuées. Le fait que les USA ne sont pas enthousiastes à propos du plan d’Olmert ne doit inquiéter personne. A la fin, ils le soutiendront.

Les deux pays, après tout, ont tellement de « principes et de valeurs en commun ».

Article de Gideon Levy paru le 28/05/06 dans le quotidien israélien Haaretz www.haaretz.com copyright Haaretz. Traduction bénévole pour information à caractère non commerciale par MD pour Planète Non Violence



CAPJPO-EuroPalestine
siryne
a
3 juin 2006 15:39
1israel ne veut pas la paix et ne l a jamais voulu mais pour ne pas perdre l opinion public elle a tjs fait en sorte que ce soit ces adversaires qui la refusent .au debut elle pouvait compter sur la stupidité de quelques dirigants arabes qui publiquement promettait de "foutre les juifs a la mer et d eventrer leurs femmes enceintes" selon une celebre expression de celui qui a precedé arafat a l olp jusqu a 1982 et le sommet de fes ou feu HASSAN 2 convainca les dirigants arabes de chercher une issue par la negociation pour renverser la vapeur qui commencait deja avec les massacres de sabra et chatila qui avait donner un grand coup a la propagande israelienne.
mais les sionistes n allait rester les bras croisés et laisser les arabes leur imposé une paix dont ils ne voulaient pas,c est comme ca que le hamas est né.
vous n avez qu a revenir en arriere pour voir que c est une constante chez les sionistes.

-apres le partage de l onu c est les arabes (avec des discours a la syrine et djenine)qui ont lancé la guerre de 1948.resultat la parte definitif des terre de 48
_apres cette guerre la des colonels (encore avec des discours radicaux a la syrine et djenine) allaient prendre le pouvoir et perdre les terres de 1967
_apres ca il y aurras tjs des tenants de discours (a la syrine et djenine) pour traiter yasser arafat de traitre et declenché des guerres civiles intrapalestinnienes au liban.VOUS DEVEZ CONNAITRE ABOU NIDAL ET D AUTRES;
8AUJOURD HUI C EST LE HAMAS QUI TIENS DES DISCOURS A LA SYRINE ET DJENINEmais c est encore au cervices de la guerre civile et c est encore pour traiter les dirigants historique de traitres et FINALEMENT israel trouveras le moyen de dire qu elle n apas de partenaires pour la paix et elle pourras annéxés la JUDEOSAMMARIE ;
ET TES DISCOURS SYRINE NE SERVIRONS A RIEN POUR LES PALESTINNIENS QUI CONTINUERONS A SOUFFRIR;

VOTRE SOIT DISANT INTRANSIGANCE EST AU SERVICE DES SIONISTES QUE VOUS DEVEZ ETRE, D AILLEURS CA M A TJS ETONNER CES PSEUDOS MAROCAIN QUI NE PENSE QU A LA PALESTINE ;
a
3 juin 2006 17:16
c est vrai que mon language peut heurter les accros du discours officiels de gauche et tous le monde maintenant connait le resultat de ce discours.
f
3 juin 2006 18:02
La plus belle connerie c'est de traiter avec israel, car le sionnisme ne connait point la paix, le grand israel est prolongé de la mer mediterrannée et tous le moyen orient
D
3 juin 2006 18:25
Citation
fayr a écrit:
La plus belle connerie c'est de traiter avec israel, car le sionnisme ne connait point la paix, le grand israel est prolongé de la mer mediterrannée et tous le moyen orient

Tu veux surement parler de tout les gouvernements collabos ?

Des gourvernements non éluent par leurs peuples à l'inverse du peuple palestinien !

A méditer !
Vivre sous occupation, c'est l'humiliation à chaque instant de sa vie ... Résister à l'occupation, c'est vivre libre !Aujourd'hui Gaza, demain Al-Qods !
v
3 juin 2006 18:32
Djenine et Syrine,

Vos positions sur la palestine sont extremiste, je m'explik:

Pour moi la lutte palestinienne à perdu, non pas la lutte, mais la credibilite.
La lutte palestinienne s'est rabaisser à utiliser les meme methodes k'utilisent "les sionistes". Normalement ce genre de lutte pour l'independance est SOUTENU par le monde entier. Or là ke voit t'ont? Des palestinniens abandonner par le monde entier.

Vous ne vous etes jamais demander pourkoi? vous allez me repondre ke c'est "les sionistes" ki contrôle le monde et ki font tout pour ternir l'image de la lutte palestinienne.
C'est faux les extremistes Palestiniens ke vous soutenez n'ont eut besoin de personne pour ternir leur lutte.

Pour moi et le monde entier une lutte pour l'independance doit etre brave, vaillante et courageuse. Vous ne vous rendez pas compte du desastre ke cause les attentats suicides, les pseudos resistants ki se font exploser dans des restaurants c'est lache et le monde entier ne retiens k'une chose: Les combatants palestiniens sont des terroristes. Ils preferent s'attaker à des civils k'a des soldats.

Le monde entier ne bougera pas d'un iota pour la palestine, Israel à les mains libre pour continuer à faire ce k'elle veux.
Ki va prendre la defense du Hamas? Personne, ces mecs sont pour les attentats suicides. Vous accuser le monde arabe de ne rien faire, c'est ke les dirigeants arabes sont pragmatik.

Pour moi il y'a un sauveur pour la palestine c'est Marouane Barghouti. Cette homme à bien compris ke la lutte pour l'independance se gagnera en donnant une bonne image de la Palestine au reste du monde et prouver au monde le calvaire de ce peuple.

Un bon exemple le Timor oriental. Ce pays est jeune, il ont eux leurs independance en deux mille deux, Le monde entier à soutenu ce pays contre l'occupant indonesien, ils se sont battu vaillament, ils n'ont pas laver le cervaux de leur enfant pour k'il aillent se faire exploser à Jakarta.
Le monde à fait pression sur l'indonesie et il a ceder.

Bref la situation est bloker: le hamas est incapable de changer, le pays est au bord de la guerre civil, aucuns soutiens à l'international. Le calvaire des palestiniens continuera tant ke la resistance sera gerer pas des fanatiks
s
3 juin 2006 19:04
Les propagandistes.

Silvia Cattori



Etre humain c’est être présent à l’instant même où l’on sait que des humains, quels qu’ils soient, sont sauvagement violentés par plus forts qu’eux. Or tout le monde ne l’entend pas de cette oreille.



Il y a, dans toutes sortes d’arènes médiatico-politiques - en France surtout - une « intelligentsia » fondamentalement anti-arabe et anti-musulmane, qui a toute latitude de monopoliser la parole et dont les prises de positions imposent une lecture biaisée de l’horrifiante réalité au Moyen-Orient et en Afghanistan. Son influence - qui s’étend par cercles concentriques, parfois bien au-delà de l’Hexagone - pèse d’un poids décisif dans l’orientation de l’opinion et les décisions politiques.



Ainsi, quelques propagandistes, sans problèmes de conscience ni considération humaine, quand il s’agit de déformer les faits dans le sens de leurs objectifs, peuvent - au détriment d’une réflexion équilibrée - donner une vision tronquée et mensongère, dicter une manière de voir et d’exclure à « l’israélienne », instruire des procès contre ceux qui défendent des thèses opposées.

Ils sont bien connus du public. En France, ils sont de toutes les tribunes culturelles et politiques. Ils s’appellent, notamment, Alain Finkielkraut, Alexandre Adler, Bernard-Henri Lévy, André Glucksmann. (1) Ils ne sont, a priori, ni de droite ni de gauche. Ils sont centrés sur leur cause : la défense d’Israël et l’éradication de ceux qu’ils qualifient « d’antisémites ».



Ils s’émeuvent quand il y a des victimes en Israël mais se refusent à toute compassion quand les victimes sont arabes. (2) Et, lorsque leur parti pris communautariste est mis en question, ils se prévalent du poids de la Shoah, invoquent la « judéophobie», ce qui met automatiquement leurs contradicteurs dans la position de coupables.



Or, il n’y a pas dans nos sociétés, de « haine du juif » comme ils l’affirment à cor et à cris. « Il est plus que temps de le dire, à haute et intelligible voix : de toute l’histoire juive (…) il n’y a jamais eu d’époque aussi dénuée d’antisémitisme que la nôtre. Jamais les juifs n’ont connu période plus favorable que la période actuelle. » Ran Ha Cohen ne pouvait mieux dire !(3)



Par contre, ce qui est palpable, réel et difficile à tolérer, c’est la haine et la méfiance à l’égard des Arabes et des musulmans. Haine et méfiance qui s’expriment à toute occasion. Comme lors de la visite à Paris du Premier ministre Ariel Sharon, où celui-ci a pu déclarer publiquement sans susciter de réaction : « Ma mère m'a donné un conseil, qui fut un phare tout au long de ma vie. Ma mère me disait (…) ne crois absolument pas les Arabes". Effectivement, j'ai suivi ce conseil tout au long de ma vie active. » (4) Propos raciste s’il en est, de surcroit prononcé dans un pays qui proclame lutter contre le racisme et les discriminations raciales. Imaginez quelle tempête aurait provoqué un chef d’Etat arabe, et a fortiori européen, qui se serait permis de déclarer que sa mère « lui avait toujours conseillé de ne jamais croire les juifs» !



N’y a-t-il pas dans une démocratie – du moins telle qu’on nous la chante - un code moral, une éthique, des exigences de probité et d’intégrité auxquels aucune situation politique, n’autorise à déroger ?



La guerre d’Israël contre les Palestiniens dure depuis plus d’un demi-siècle. Si Israël respectait la légalité, se retirait des territoires qu’il colonise, se soumettait aux résolutions de l’ONU, il serait possible d’instaurer la paix rapidement. Or, Israël veut gagner du temps et du terrain, par la continuation de la guerre.



Dès 2000 – moment où Israël a considérablement durci sa politique de coercition - il y a eu une large prise de conscience de l’opinion sur le caractère brutal de sa politique d’apartheid. Ici, nos propagandistes inféodés à Israël ont immédiatement senti le danger et organisé la contre-attaque.



Ne pouvant argumenter sur le plan du droit, ils ont tout de suite cherché à sauver les meubles, et à masquer des décennies de crimes et de tromperies historiques et politiques, en pointant du doigt le port du voile, l’Islam, le « fanatisme arabe », donnant ainsi corps et vie à la théorie du prétendu « choc de civilisations », chère à Tel Aviv et Washington. Théorie, qui ne sert qu’à justifier des guerres impitoyables dont l’Etat d’Israël est le premier bénéficiaire.



Tandis que, lavés du sang arabe qu’ils ont sur les mains, Barak, Peres, Sharon, ont été successivement présentés comme « des hommes de paix », les jeunes Arabes qui brûlent le drapeau israélien pour protester contre les tueries de Palestiniens et parce qu’ils croient au droit de leurs peuples à décider de leur destin, sont eux, désignés à la vindicte. Il n’est bien sûr pas question pour cette intelligentsia d’établir un lien entre les actes de vengeance d’humiliés - qu’elle appelle « terroristes » - et la violence des armées étatiques qui les poussent aux extrêmes.



En novembre 1967, lors d’une conférence de presse, le Général de Gaulle prenait acte de l’occupation armée israélienne de territoires arabes et prévoyait en substance : « Cette occupation provoquera une réaction de résistance naturelle que les forces d’occupation ne parviendront pas à juguler et qu’ils qualifieront de terrorisme ». C’était il y a 38 ans.



Faut-il vraiment s’étonner que des jeunes gens, jetés au désespoir par l’enfer et les souffrances générées par ces guerres injustes, finissent par se faire exploser ? N’est-ce pas ce que les propagandistes, payés pour jeter de l’huile sur le feu, ont insidieusement cherché ?



Ce ne sont ni les « antisémites » imaginaires, ni les « terroristes » musulmans, qui « menacent les juifs ». Ce sont les armées de Sharon, Bush, Blair, qui terrorisent et ensanglantent la terre entière.



Le jour où, partout dans le monde, les propagandistes inféodés à Israël cesseront de dénaturer la vérité et de qualifier de « terrorisme » toute forme de résistance à l’oppression coloniale, le jour où Israël ne disposera plus ni du soutien de Washington, ni de la bienveillance des états et des médias occidentaux, et qu’il aura l’humilité de reconnaître ses torts vis-à-vis des Palestiniens, ce jour là, il n’y aura plus de raisons pour les Arabes, les musulmans, ni pour quiconque, de se révolter. Mais jusque là, hélas, le monde va continuer de vivre dans la violence et la peine.



Jusqu’à quel point ces jusqu’au-boutistes en parfait accord avec la politique sioniste n’ont-ils pas contribué, par leurs thèses partisanes, à manipuler l’opinion en faveur d’une idéologie contraire aux lois internationales, et à favoriser des guerres illégales qui ont conduit au cauchemar auquel nous sommes présentement confrontés ?



Pourtant, le fait qu’Israël se soit défini comme « Etat juif » ne devrait pas conduire automatiquement les Français nés dans des familles juives, à se sentir solidaires de sa politique. Pas plus que les Français nés dans des familles chrétiennes ne se sont crus obligés de soutenir des dictateurs catholiques en Argentine, au Chili, etc. « Juif » n’est pas une race, n’est pas une ethnie, n’est pas une nationalité (en dehors d’Israël). Cela se rapporte à une religion. A la sphère privée. Un citoyen suisse ou français de confession juive n’est en rien différent, aux yeux des non-juifs, d’un citoyen suisse ou français, de confession catholique, protestante ou musulmane.



Qui a intérêt à orchestrer des campagnes de mise au ban de la société de tel ou tel contradicteur, sous prétexte « d’outrance anti-juive », de « négationnisme », de « révisionnisme ?» Mais d’abord, qui sont les négationnistes par excellence ? Ceux qui défendent le droit des Palestiniens à exister sur leur terre ou ceux qui leur nient un droit de retour, (5) qui nient la politique meurtrière d’apartheid et d’épuration ethnique d’Israël, et qui font l’impasse sur les persécutions et les assassinats qui endeuillent chaque jour des familles en Palestine, en Afghanistan, en Irak ?(6)



Ce n’est un secret pour personne. L’épouvantail de « l’antisémitisme » et le rappel incessant de l’Holocauste servent à jeter le voile sur les crimes perpétrés par un Etat qui s’est construit sur des biens volés et l’épuration ethnique des Palestiniens, commencée en 1948, toujours en cours. Leur sort terrifiant nous touche en permanence.



Innocenter un Etat qui pratique la discrimination raciale, qui ne connaît que la force des armes et la brutalité, qui contrevient à toutes les lois humanitaires, qui refuse de se conformer aux principes fondamentaux de la Charte des Nations Unies et de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, ce n’est pas une posture acceptable.



Les médias qui ont fait le renom et les succès d’édition de ces soit disant « philosophes » ont joué avec le feu. On est en droit de leur demander des comptes !



De quel magistère moral peuvent bien se prévaloir les Alain Finkielkraut, Alexandre Adler, Bernard-Henri Lévy, Bernard Kouchner, André Glucksmann, pour décider de ce qui peut être dit et pas dit et, plus grave, ostraciser tous ceux qui refusent de voir le monde à travers leurs lunettes partisanes ? Quelle qualification ont-ils pour s’attribuer le pouvoir de juger et de condamner ? La liberté d’_expression ne peut-elle donc s’exercer qu’en Israël ou des intellectuels, tel Ilan Pappe, Gilad Atzmon et Israël Shamir, peuvent, sans se brider, dénoncer sévèrement la politique inique de leur pays?



Quand vous demandez à ceux qui, ces vingt-cinq dernières années, ont été victimes de cabales : « Qui était à l’origine des calomnies qui vous ont détruit, mis au ban de la société ? », les personnages constamment cités comme s’étant particulièrement acharnés à les diffamer publiquement et à les détruire, sont : André Glucksmann, Bernard-Henri Lévy, Alain Finkielkraut.



Comment lutter contre leurs manipulations, rétablir un semblant de vérité ? Ceux qui - comme l’humoriste Dieudonné ou l’intellectuel Tariq Ramadan - ont osé le tenter, l’ont chèrement payé. (7)



Néanmoins, même si leur emprise sur l’opinion a pu retarder une indispensable prise de conscience, ils n’ont pas pu totalement empêcher les gens de s’émanciper, de penser par eux-mêmes, ni de se tourner vers les médias alternatifs. (



Le récent sondage, qui a révélé qu’une majorité d’Européens

considéraient Israël et les Etats-Unis comme les principaux dangers pour la paix du monde, l’a bien montré. Le mythe de « l’unique démocratie du Moyen-Orient » et du bon soldat de Tsahal, se noie aujourd’hui dans le sang. C’est précisément, cette prise de conscience qui inquiète les thuriféraires d’Israël et les pousse à hausser encore le ton !



C’est pourquoi, il ne faut pas avoir peur de dire que les sketches de l’humoriste Dieudonné, les aphorismes décapants d’un Alain Soral, l’argumentation d’intellectuels comme Tariq Ramadan, la pensée complexe de sociologues comme Edgar Morin, l’information de journalistes intègres comme Charles Enderlin (9) et Alain Ménargues,(10) toutes ces voix que l’on veut faire taire, sont des voix irremplaçables ! Des voix qu’ils convient de protéger vigoureusement, car elles peuvent contribuer à contrebalancer quelque peu le discours partisan d’intellectuels au service d’une idéologie raciste et à rétablir un certain équilibre des points de vues exprimés.



Nous devons avoir présent à l’esprit que la bataille pour rendre justice aux opprimés en Palestine et en Irak se joue d’abord ici, chez nous : sans une forte pression de l’opinion internationale sur Israël et les Etats-Unis, il n’y a pas d’espoir que ces peuples puissent jamais obtenir réparation et reconnaissance de leurs droits.



Soutenir ces guerres porteuses de malheurs revient à étouffer le cri de tous les peuples qui en sont les victimes. Cela nous ne pouvons pas humainement et moralement l’accepter.



Ceux qui sont engagés dans ce combat, avec bonté, avec compassion, avec amour, doivent savoir qu’ils ne sont pas nombreux. Et que, s’élever contre les propagandistes qui brandissent l’anathème de « l’antisémitisme » et du « négationnisme », pour prendre publiquement la défense de ceux qui sont injustement vilipendés, est une urgence.



(1) Désignés « nouveaux philosophes » par Laure Adler : « Ce qui a permis de vendre des livres, qui était le but de l’opération » avouait cyniquement Françoise Verny ; qualifiés par la suite de « nouveaux chiens de garde » (Serge Halimi), de « philosophes à la pensée nulle » (Gilles Deleuze), de « nouveaux imposteurs », de « nouveaux réactionnaires », etc, ils n’en ont pas moins abusé de la bonne foi de générations de lecteurs.

(2) Ils ne se sont jamais exprimés quant au sort terrifiant infligés aux Arabes et aux Musulmans victimes de sévices barbares, à Abu Graib, à Guantanamo et en Israël.

(3) Voir site : www.Antiwar.com

(4) Ces propos ont été tenus le 28 juillet 20005 à Paris en présence de la « communauté juive ».

(5) La population de réfugiés palestiniens est la plus grande du monde. En 2005, d’après les statistiques de l’UNRWA, ils se répartissaient ainsi : 4, 2 millions. Dont 1,7 en Jordanie ; 861 645 dans la bande de Gaza ; 687 542 en Cisjordanie ; 424 650 en Syrie ; 400 582 au Liban.

(6) Quand G.W.Bush menaçait d’intervenir en Afghanistan, on a entendu sur Arte B-H. Lévy et A. Adler, proclamer leur entier soutien à la guerre qui allait « libérer les femmes musulmanes de la burka».

(7) Voir sur Ramadan : [www.politis.fr] Voir sur Dieudonné [www.oulala.net]

( Internet est devenu le canal d’information le plus prisé des lecteurs qui veulent avoir accès à une information indépendante, à l’abri de toute censure ou autocensure.

(9) Charles Enderlin est depuis 2001 diffamé - notamment par Alain Finkielkraut et le mensuel du judaïsme français « L’Arche », - pour avoir attribué à l’armée israélienne l’assassinat de l’enfant Mohammed Al Dura.

(10) Alain Ménargues a été injustement licencié de son poste de vice-directeur de RFI peu après la publication de son livre : Le mur de Sharon. Paris, Presse de la Renaissance, 2004.



**Silvia Cattori - de nationalité Suisse et de langue maternelle italienne – a fait des études de journalisme à l’Université de Fribourg, avant s’expatrier et d’évoluer dans le monde des fonctionnaires internationaux et de la diplomatie. Elle se consacrait depuis quelques années à des activités littéraires quand, en 2002, lors de l’effroyable opération israélienne « Boucliers de protection », elle a décidé d’aller en Palestine. Choquée par ce qu’elle y à découvert, elle se consacre depuis, à attirer l’attention du monde sur la gravité des violations commises par l’Etat d’Israël contre une population sans défense.
siryne
s
3 juin 2006 19:06
s
3 juin 2006 19:49
Anti .


Est ce que ton but est de traiter le Hamas de khawarij?Si c'est le cas sache qu'aucun savant de l'Islam ne les as qualifié ainsi,et cela est justifié car le Hamas est un mouvement islamique qui n'a jamais jeté l'anatheme(takfir) sur la Oumma.Ils sont meme appréciés et soutenus par les grands Ulamas de la Oumma notamment Qaradaoui.....


Remettre en cause les juifs israeleiens ou d'une autre natioanalité qui se convertissent à l'Islam et qui deviennent fervents partisans des peuples musulmans opprimés est le signe d'une flagrante hypocrisie.


L'Islam est une religion universelle qui accueille tout ceux qui sont sinceres et seulement 20%des musulmans sont arabes.
siryne
w
3 juin 2006 22:12
tout le monde aime debattre ici, manque de pot pour vous
b
3 juin 2006 23:50
Perso, je pense que le hamas et les autres groupes armées devraient négocier une trêve juste et durable avec israel, pour le bien du peuple palestinien.

Par contre pour un pays qui souhaite la paix, je trouve qu'israel fait tout pour l'éloigner, la colonisation de la cisjordanie, l'anexion de jérusalem-est, les attentats ciblés (qui tus plus d'innocent que de résistants), la construction du mur qui bouffe des térritoire palestinien ne cesse d'arréter.

Il est normal de critiquer le gouvernement du hamas, mais israel (qui a les cartes en main) n'est pas non plus un partenaire crédible.

Il faut que l'onu prènne réellement les devant sinon on avancera pas.
B
3 juin 2006 23:52
on avance enfin dans le débat ! merci boms
s
4 juin 2006 00:00
Boms .


Arrete de dire que le Hamas doit faire ! il ne fait que ça depuit le temps !

Comprends une chose , les sionistes ne veulent rien savoir , c'est leurs propagande de dire le Hamas ne veut pas reconnaitre ,

Tu veus qu'ils reconnaissent quoi ? qu'ils n'en droit à rien ?

Ils ont demandés la meme chose à Mr Arafat , il a accepté , et ça donnait quoi ?

Plus de colonisation , de genocide (le masacre de jenine) , Arafat bloqué sans pouvoir bouger !
siryne
w
4 juin 2006 00:02
le monde entier (sauf la bande de bush) attend de cette entité le retrait des territoire qu elle occupe, et laisser enfin vivre le peuple qui en a été chassé. au lieu de continuer a faire construire des colonies sur les derniere terre fertiles en chassant les paysans palestiniens
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