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faut-il légaliser ces vendeurs à la sauvette ?
l
20 mars 2007 18:33
bonjour tout le monde,
toujours dans le cadre de propositions concrètes, je vous propose de nous pencher sur le cas de ces vendeurs sans boutiques que l'on trouve partout et qui sont une cible idéale pour les racketteurs.
Pour ma part, ce sont de véritables entrepreneurs qui ont prouvé leur capacité à faire vivre des familles à la sueur de leur front. Il y en a qui se lèvent aux aurores pour aller acheter quelques caisses de légumes au marché de gros. Chargeant leur marchandise, ils font des kilomètres par jours pour vendre et donc vivre et faire vivre. Il y a des analphabètes, des diplômés qui ont un point en commun, ils ont choisi de créer leur propre emploi et de vivre honnêtement. Nous savons par expérience que les moyenne et grandes surfaces ont tué les petits commerce. Ces GMS appartiennent à des groupes financiers qui n'ont pas pour habitude de travailler dans l'intérêt du pays mais de leurs actionnaires.
Tous ces vendeurs achètent localement, donc sont acteurs direct du développement de nos propres entreprises. Etant un pays de la libre entreprise, en légalisant ce type de vente avec une contribution mensuelle n'excédant pas 50 DH, nous arriverons à :
- mieux gérer leur situation et leur produits (alimentation, péremption... etc.) afin d'y apporter des améliorations.
- détruire une niche de racket et de corruption
- Mettre en place des horaires à leurs activités dans les différentes rues ou avenues permettant ainsi d'alterner le circulation et de diminuer le taux de pollution pour les riverains.
- ...etc.

Surtout, ne parlons pas de l'informel, nous savons qu'il est à grande echelle au sein des grandes entreprises pas de ces petits revendeurs.
Le débat est ouvert.
cordialement
c
21 mars 2007 07:03
En effet y a des milliers de marchands ambulants au Maroc que ca soit un vendeur du poisson, sandwich, ustensiles de cuisines, cireur et j'en passe ....un vrai casse tète quotidien pour les autorités qui sont incapables de trouver des solutions adéquates a un phénomène nécessaire pour absorber le chômage malgré ses méfaits.
Donc faute de solutions immédiates, ce secteur doit être organisé (une association pourquoi pas?). Je pense que pour exercer il est nécessaire de créer un cadre législatif qui régit cet activité. Des règles qui doivent stipuler ses droits envers les autorités et ses obligations envers les citoyens (hygiène, qualité de service, respect, ne pas nuire a la circulation...). Pour Exercer il faut obtenir au préalable un permis valide pour un période (3mois par exemple) pour une zone spécifique afin d’éviter qu’ils se concentrent au centre ville (des espaces doivent leurs être réservés) et garantir leur répartition uniforme et moyennant des droits à payer bien sur. Donc ceci implique qu'on doit remplir une application contenant tous ses cordonnés, une adresse fixe et engagement du respect des articles régissant ce métier pour détenir un permis a faire valoir en cas de contrôle. L’horaire de l’activité est important (8h a 18h par exemple), l’utilisation d’un parking privé ou public par un ambulant motorisé doit être clarifié, publicité, haut parleurs…..
c
21 mars 2007 07:12
j'ai oublié, les vendeurs de javel, jabil jabil ca me manque ces minutes de sommeils gachées par leurs hauts parleurs bricolés grinning smiley
l
21 mars 2007 10:53
Il faut savoir ce que l'on veut. par exemple la vente de produits alimentaires. Il en va de la santé de chacun. Les condition de vente de ces produits qui défient toute loi de l'hygiene, sont inadmissibles.Mais il est vrai le respect de l'hygiene n'est pas seulement un probléme propre au vendeurs de rue.
Par ailleurs on ne peut evidement pas arrêter ce genre de commerce mais il faut bien sûr aller vers l'érradication de vente ambulante sauvage.Ces pratiques sont une concurence déloyale pour les autres commercant qui, je pense doivent payer une tva, des impots,..ect.
Il faut absolument créer un cadre législatif qui régit la vente ambulante et la marchés publiques.
l
21 mars 2007 15:54
bonjour tout le monde,
ce que je dis, c'est justement que la plupart des vendeurs se connaissent entre eux dans les différentes rues ou avenues et que c'est leur situation que l'on doit légaliser. Je veux mettre l'accent sur quelque chose de réactif, d'immédiat. Pas besoin d'un cadre législatif qui va prendre des millénaires à nos génies pendant que le racket continue sur ces pauvres gens qui nourrissent des familles entières.
Une cotisation symbolique versée (50 DH/mois) à la caisse des commerçants non sédentaires et permettant à ces derniers, pour chaque quartier, de créer une association et désigner un responsable. En moins d'un mois, le maroc redonnera le moral à des milliers de familles parce que ces travailleurs ne pourront plus être rackettés. J'ai longuement étudié ce dossier.
Il faut savoir que les épiciers, tailleurs...etc. au MAroc ne sont pas assujettis à la TVA et généralement, une épicerie à casablanca va payer quelques 200 €/an d'impôts. donc ces commerçants non sédentaires ne cassent vraiment pas l'économie. ceux qui détruisent tout et qui ne payent rien sont les moyennes et grandes entreprises commerciales et industrielles qui connaissent les rouages et font de l'informel à fond sans être inquiétées, elles ne sont pas créatrice d'emploi. Elles ont tout interêts à ce que le commerce non sédentaire se développe, elles vendront beaucoup plus.
L'échange commercial au Maroc rendra alors un essor considérable dont bénéficiera l'état, les grossistes, fabricants et surtout les familles.
cordialement
l
21 mars 2007 15:58
En europe il y a des rues où tout un souk (propre) s'installe à 8 heure et disparait sans laisser de traçes à 17 heure (avant la tombée de la nuit)...A cette fin il faudrait:

- Zéro corruption du côté du caïd du coin
- Propreté à toute épreuve organisée par un caïd du coin qui aime son pays

Conclusion: ce n'est pas la mer à boire..
l
21 mars 2007 16:31
solution facile qui pourrait redonner le moral à énormément de marocaines et marocains, mais une chose, il ne faudrait pas que le caïd ou qui que ce soit du makhzen s'en occupe. Il suffira que les commerçants de chaque quartier se réunissant et à la division économique de la commune retirer leur carte sur présentation d'une simple pièce d'identité prouvant que la personne figurant sur la liste est bien la même qui vient retirer sa carte.
Si l'on commence à attendre le législateur ou que la procédure soit assujetties encore à des certificats de résidence aubaine pour le mkaddem etc.;. on créera encore un foyer de corruption et de racket, alors que c'est justement cela que l'on veut éliminer
l
21 mars 2007 17:22
..les divisions économiques c'est pareil et parfois pire...Ce qu'il faudrait à mon humble avis c'est convaincre les caïds que le ministère de l'intérieur ne veut plus faire dans la corruption..le reste ils le feront très bien..d'ailleurs, à mon humble avis, ils n'attendent que le signal pour commencer une nouvelle page sans bakchich, une nouvelle page avec la paix dans l'âme...
l
21 mars 2007 18:55
je le souhaite de tout coeur. mais franchement, je ne vois pas pourquoi la redondance des pouvoirs. Le maroc paye des sommes astronomiques des gens qui ne servent à rien. Les communes et les caidats sont pratiquement toujours en bagarres quand ils ne sont pas tout simplement complice.
Je ne comprends pas pourquoi notre budget doit payer un double pouvoir avec tous les privilèges associés. Il est temps de penser aux citoyens libre et indépendants de ses structures sclérosées et qui ne servent absolument à rien à part à pousser à tourner en rond
c
21 mars 2007 22:53
Pour les articles qui peuvent regir ce genre d'activités y a pas besoin d'aller par 10000 chemins, y a des pays qui s'y sont deja lancé je pense avec quelques ressemblences. Il suffit de calquer leurs facons de faire avec quelques modifications, ce n'est meme pas l'affaire d'un mois et deja on peut lancer ce programme. C'est de l'innovation quand meme. Le probleme c'est qu'on a pas d'observetoires pour chaques ministeres pour innover c'est domage.
l
22 mars 2007 11:00
Citation
crocotype a écrit:
Pour les articles qui peuvent regir ce genre d'activités y a pas besoin d'aller par 10000 chemins, y a des pays qui s'y sont deja lancé je pense avec quelques ressemblences. Il suffit de calquer leurs facons de faire avec quelques modifications, ce n'est meme pas l'affaire d'un mois et deja on peut lancer ce programme. C'est de l'innovation quand meme. Le probleme c'est qu'on a pas d'observetoires pour chaques ministeres pour innover c'est domage.

Les marchants ambulant sont une source très importante de corruption pour le mokadem et le caïd (une petite prime offerte par le système)..et puis ça permet de motiver les agents d'autorité qui organisent des "tuffs" et offrent des déjeuners aux commissions qui viennent de Rabat avec la nourriture volée aux pauvres marchants ambulants..le tout donc c'est de les laisser dans une situation précaire pour pouvoir traire la vache à sa guise...
l
22 mars 2007 12:23
donc, faut-il les légaliser pour supprimer cette niche de corruption ou pas ?
l
22 mars 2007 12:24
Citation
le_marocain a écrit:
donc, faut-il les légaliser pour supprimer cette niche de corruption ou pas ?

Bien sûr. Avec les deux petites conditions que j'ai posté avant...
l
22 mars 2007 14:21
Citation
le_marocain a écrit:
bonjour tout le monde,
ce que je dis, c'est justement que la plupart des vendeurs se connaissent entre eux dans les différentes rues ou avenues et que c'est leur situation que l'on doit légaliser. Je veux mettre l'accent sur quelque chose de réactif, d'immédiat. Pas besoin d'un cadre législatif qui va prendre des millénaires à nos génies pendant que le racket continue sur ces pauvres gens qui nourrissent des familles entières.
Une cotisation symbolique versée (50 DH/mois) à la caisse des commerçants non sédentaires et permettant à ces derniers, pour chaque quartier, de créer une association et désigner un responsable. En moins d'un mois, le maroc redonnera le moral à des milliers de familles parce que ces travailleurs ne pourront plus être rackettés. J'ai longuement étudié ce dossier.
Il faut savoir que les épiciers, tailleurs...etc. au MAroc ne sont pas assujettis à la TVA et généralement, une épicerie à casablanca va payer quelques 200 €/an d'impôts. donc ces commerçants non sédentaires ne cassent vraiment pas l'économie. ceux qui détruisent tout et qui ne payent rien sont les moyennes et grandes entreprises commerciales et industrielles qui connaissent les rouages et font de l'informel à fond sans être inquiétées, elles ne sont pas créatrice d'emploi. Elles ont tout interêts à ce que le commerce non sédentaire se développe, elles vendront beaucoup plus.
L'échange commercial au Maroc rendra alors un essor considérable dont bénéficiera l'état, les grossistes, fabricants et surtout les familles.
cordialement
Tu veux dire qu'une epicerie, une poissonerie, un tailleur,...toutes ces petites entreprises ne sont pas assujetties à la tva?? Une épicerie paye en moyenne 200 euro d'impôt ?? Mais le tissu économique est principalement constitué de ces petites entreprise...J'imagine qu'elles ne tiennent pas de comptabilité non plus??
l
22 mars 2007 17:16
bonjour,
oui c'est tout-à-fait cela. Je ne parle pas d'épicerie qui vend des boissons alcoolisées, c'est une autre affaire, mais concernant l'alimentaire et le reste oui.
cordialement
Citation
lerme a écrit:
Citation
le_marocain a écrit:
bonjour tout le monde,
ce que je dis, c'est justement que la plupart des vendeurs se connaissent entre eux dans les différentes rues ou avenues et que c'est leur situation que l'on doit légaliser. Je veux mettre l'accent sur quelque chose de réactif, d'immédiat. Pas besoin d'un cadre législatif qui va prendre des millénaires à nos génies pendant que le racket continue sur ces pauvres gens qui nourrissent des familles entières.
Une cotisation symbolique versée (50 DH/mois) à la caisse des commerçants non sédentaires et permettant à ces derniers, pour chaque quartier, de créer une association et désigner un responsable. En moins d'un mois, le maroc redonnera le moral à des milliers de familles parce que ces travailleurs ne pourront plus être rackettés. J'ai longuement étudié ce dossier.
Il faut savoir que les épiciers, tailleurs...etc. au MAroc ne sont pas assujettis à la TVA et généralement, une épicerie à casablanca va payer quelques 200 €/an d'impôts. donc ces commerçants non sédentaires ne cassent vraiment pas l'économie. ceux qui détruisent tout et qui ne payent rien sont les moyennes et grandes entreprises commerciales et industrielles qui connaissent les rouages et font de l'informel à fond sans être inquiétées, elles ne sont pas créatrice d'emploi. Elles ont tout interêts à ce que le commerce non sédentaire se développe, elles vendront beaucoup plus.
L'échange commercial au Maroc rendra alors un essor considérable dont bénéficiera l'état, les grossistes, fabricants et surtout les familles.
cordialement
Tu veux dire qu'une epicerie, une poissonerie, un tailleur,...toutes ces petites entreprises ne sont pas assujetties à la tva?? Une épicerie paye en moyenne 200 euro d'impôt ?? Mais le tissu économique est principalement constitué de ces petites entreprise...J'imagine qu'elles ne tiennent pas de comptabilité non plus??
l
22 mars 2007 17:22
Bonjour,
vos conditions
"- Zéro corruption du côté du caïd du coin
- Propreté à toute épreuve organisée par un caïd du coin qui aime son pays"
Sincèrement, je ne vois pas l'utilité du makhzen là-dedans ni ailleurs. Si je ne me trompe pas les caïds ont une formation militaire. Ils n'ont aucun contact à avoir avec des civils.
cordialement
Citation
le citoyen a écrit:
Citation
le_marocain a écrit:
donc, faut-il les légaliser pour supprimer cette niche de corruption ou pas ?

Bien sûr. Avec les deux petites conditions que j'ai posté avant...
l
22 mars 2007 17:42
..les ingénieurs de l'école Mohamadia aussi...Mais bon, on pourrait leur changer la dénomination et les appeler chefs d'arrondissements tout court ou gérants administratifs...
 
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