Le bonhomme en noir a confirmé, devant le regard du président de la FIFA, Sepp Blatter, que l'arbitrage africain est à des années lumière du développement qu'a connu le football mondial. Officiant la finale de la CAN, le soi-dit Ndoye a joué pleinement son rôle: le douzième joueur de Roger Lemerre sur l'aire du jeu. En vieux renard du métier, il a fermé l'œil sur toutes les fautes commises en bon endroit en faveur des Marocains, pour ne sanctionner que celles qui ne peuvent en aucun cas porter un réel danger. Et comme il n'a pas froid aux yeux, l’arbitre, faisant fi du règlement, a arrêté la rencontre au moment où le Onze national s'apprêtait un corner. Plus que de la mauvaise foi, c'est du flagrant délit. Bravo donc aux Lions de l'Atlas et félicitations aux Aigles de Carthage qui doivent remercier M.Falla qui les a aidés à remporter pour la première fois de l'histoire du football tunisien le sacre continental après les ratages lors des éditions de 1965 et 1996. Nonobstant les bévues caractérisées du referee de dernière heure Falla, la finale de la CAN 2004, aux couleurs maghrébines disputée samedi au Stade de Radès à Tunis a tenu toutes ses promesses. D'entrée de jeu, les hôtes du tournoi n'ont pas eu besoin d'un round d'observation pour se lancer à fond dans le camp marocain. Dès la quatrième minute, c'est le Brésilien Clayton qui se met en évidence pour sortir un shoot dévié par Fouhami. Cette première alerte a été aussitôt traduite par un but, signé le Brésilien, fraîchement naturalisé tunisien (le 31 décembre 2003), Santos qui a vu son headding piqué allait mourir au fond des filets. Pour les Nationaux, la sale demi-heure allait se poursuivre, et les Nationaux se dépensaient comme ils pouvaient afin de contenir la fougue de l'adversaire qui a dominé les débats en milieu du terrain et en gagnant tous ses duels, le plus souvent, grâce au concours de l'arbitre Falla. Le dernier quart d'heure du first half allait être à l'avantage des poulains de Badou Zaki qui ont repris confiance en eux, retrouvant leur style de jeu, pour mener des assauts qui ont inquiété l'arrière-garde tunisienne. L'annonce a été faite par Hadji à la 28ème minute, tir au-dessus de la transversale, suivi par un shoot bien cadré mais pas trop appuyé de Regragui, avant que Mokhtari ne remette les pendules à l'heure à la 38ème minute. Une action savamment orchestrée, entamée par Kaissi qui combine avec Hadji. Celui-ci sert un centre calculé au millimètre pour Mokhtari qui, d'une tête plongeante, n'a laissé aucune chance au gardien Boumnijel. Après l'égalisation, c'était au tour du jeune Marouane Chemmakh de se mettre en vedette, en déclenchant un bolide repoussé par le keeper tunisien pour que ce first half se solde sur une issue de parité. De retour des vestiaires, les Tunisiens ont cherché à débuter la seconde période sur les chapeaux de roue. Sauf que l'équipe marocaine a vite fait de calmer l'ardeur de l'adversaire. Et contre toute attente, alors que les coéquipiers de Noureddine Naybet s'apprêtaient à relancer la machine, une grossière erreur de Fouhami allait profiter à Jaziri pour porter l'estocade à deux buts à un et ce, dès la 51e minute. Une fois les Tunisiens menant au score, ils ont envenimé leAutres chroniques : Les Marocains rendent hommage à leur sélection nationale
match, trouvant la pelouse au moindre contact. Le soi dit Ndoye était bien là pour assurer le reste. Les joueurs marocains qui évoluent dans un climat sain en Europe, il leur était impossible de développer leur jeu dans de telles conditions. Le résultat tant escompté par les Tunisiens, et au passage par Ndoye, a pris forme pour que la Tunisie remporte cette rencontre, sa première victoire sur le Maroc depuis seize ans. Merci mille fois aux Lions de l'Atlas qui nous ont procuré de grands moments de bonheur et de joie. Ils sont en droit de se targuer de leur excellent parcours dans cette CAN, ponctué par pas moins de trois cartons sur le Bénin (4-
Salut Amir, je viens juste de digérer le match. C'était trés dur pour nous, mais la vie continue, et notre équipe mérite toute notre affection, car quelque part elle représente les marocains d'aujourd'hui : certains au Maroc, d'autres ailleurs, mais ensemble, quel magie !
En ce qui concerne l'arbitrage de cette CAN 2004, pour revenir à ton sujet, c'est vrai que c'était plus proche du loufoque que d'autre chose. Et l'arbitre de la finale (je juge le professionnel, pas l'homme) n'était pas à la hauteur. D'ailleurs, les victimes de ses erreurs ne sont ni les marocains, ni les tunisiens, mais le foot. Il nous a lésé par ses décisions, mais n'oublie pas qu'il a sifflé quatre ou cinq hors jeu imaginaires contre les tunisiens qui auraient pu nous faire mal.
En conclusion, c'est pour quand un corps arbitral digne de ce nom en afrique ?
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