Evolution de Tamazighte la femme de 1900 a nos jours La Marocaine pourrait a elle seule représenter la situation de toutes les femmes berbères de l'espace Amazigho-Arabe sachant que celle ci est aussi en Kabylie (Algérie), Tunisie, Libye, Egypte, Niger, Mali, Ethiopie et ailleurs. Voila plus de 50 ans:
Aujourd'hui encore et malgré l'apport des ong locaux et le travail des enfants emigrés la situation de la majorité des femmes n'a pas beaucoup évolué, celle ci est soumise aux contraintes de l'environnement et des coutumes.
On a bien construit des routes qui parfois n'ont pas suffit a désenclaver la population ou pas assez pour etre en mesure de répondre aux besoins des ruraux,
On continue a se marier presque de la meme façon d'il y a 60 ans cependant avec plus de notoriété et sous controle des lois ... mais beaucoup arrivent a détourner ces lois pour se retrouver dans les memes anciennes situation.
va-t-elle arriver a se débarrasser de son lourd fardeau et évoluer dans son milieu puisque aujourd'hui l'électricité et l'eau sont en géneral disponible partout mais les intempéries restent un aléa qu'il faut supporter et vivre avec , ou, tamazighte ne profitera pas du développement de son environnement. Comment voyez vous la solution optimale a cette situation , devrons nous aller vers le redéploiement de ces villages et les reloger en milieu rurale et en groupement, accepteront ils de subir cette transformation ?
Le moteur de l'évolution n'est autre que le travail, comme cela a été le cas pour l'Europe rurale. Du travail ménager et domestique, de la dépendance économique et financière au salariat, l'environnement et le mode de travail, l'exode rurale contribueront à l'évolution et l'émancipation de la Femme. Cependant au sein des familles, les valeurs culturelles et traditionnelles continueront à structurer la vie sociale. La Femme marocaine est le véritable pilier de la famille, assurant la cohésion entre la fratrie comme la matrice dépositaire des valeurs ancestrales, qu'elle soit amazigh, arabe, ou culturellement hybride francophone "moderne". Il ne s'agit pas d'avoir une vision restreinte à l'amazighité, mais bien celle d'une dynamique globale métissant autour d'invariants.
Modifié 2 fois. Dernière modification le 06/03/15 14:59 par blagueur.
blagueur a dit: ....Il ne s'agit pas d'avoir une vision restreinte à l'amazighité, mais bien celle d'une dynamique globale métissant autour d'invariants. La femme Marocaine en général a évolué on la trouve aujourd'hui docteur,pilote,officier,commissaire,chauffeur de taxi bus ou tramway j'ai ciblé de ma part Tamazighte la femme en général qui, malgré le développement de son milieu rural (commune,coopérative,transport), on remarque qu'elle continue a subir les memes corvées et contraintes, et malgré la disponibilité de l'électricité et l'eau cela n'a rien changé a son quotidien. Question travail, dans la pleine du Souss oui, il y a les fermes et les usines, mais la majorité se trouvent en montagne haut atlas, moyen atlas et la pas d'agriculture mais seulement des petits carreaux en hauteur qui ne satisfassent meme pas a la maison. La seule chose pratiquée actuellement par ces Amazigh de la montagne c'est le tourisme rurale, les quelques centaines de touristes aventuriers qui loue une chambre ou demande un repas ou un guide .
Même en montagne, la femme évolue, ne serait-ce qu'en suivant parfois le parcours scolaire de ses enfants : école à Ouzoud, collège à Afourar, puis lycée et études supérieures à Béni Mellal ou Marrakech. Se rendre au souk hebdomadaire, voir les télés satellitaires alimentées sur batterie ou secteur, recevoir les parents immigrés ou installés dans les villes, à l'occasion des fêtes et des aids apportent des horizons nouveaux, tout en contribuant au désenclavement. Le portable dans les zones de couverture par les relais est de plus en plus répandu. La tâche de ramassage du bois de feu est quasi révolue avec les bouteilles de gaz, d'ailleurs on voit de moins en moins de porteuses de fagots sur les sentiers. Puiser de l'eau et la convoyer à dos de mulet reste une des tâches, cependant certains villages ont résolu la question au moyen de châteaux d'eau et de pompes. La garde des troupeaux est souvent confiée aux vieux ou aux très jeunes enfants qui ne sont pas en âge d'être scolarisés. La vie des villages de haute montagne, même isolés a considérablement changé au cours des quarante dernières années. C'est une vie qui reste cependant précaire et dure surtout en l'absence de couverture médicale de proximité.
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