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« Est-ce que le message est envoyé ? »
10 mai 2020 19:19
Dans une période décisive liée à la propagation des cas confirmés de la pandémie de « covid 19 » autour du monde, le Maroc a commencé son parcours de la digitalisation de services. Cette dynamisation stratégique, qui vise à poursuivre le développement institutionnel, a traduit en controverse, la solidarité sociétale via la création d’une caisse mettant en considération un plan de financement socioéconomique dans l’horizon de lutter contre cette pandémie. Une situation exceptionnelle qui oriente toutes les destinations à supposer : comment le Maroc continuera ces transformations demain ?

« Le corona virus » au Maroc a caractérisé son apparition destructrice par « une digitalisation » de services sans précédent. Dans ce chemin, « la magistrature à distance », « l’enseignement à distance » et « la correspondance administrative à distance » sont des choix stratégiques adoptés par l’acteur politique, ainsi que le renforcement des canaux de la communication institutionnelle sectorielle à travers le système des centres d’information. Le choix le plus influent dans cette vivacité politico-sociétale, est l’enseignement à distance qui constitue une continuité pédagogique par la création des plateformes numériques pour le cycle supérieur, et par les cours visionnés pour les élèves de l’éducation formelle.

Il est porté à la connaissance de tous les marocains, que cette informatisation de « la vie » a été réalisée dans une période décisive influençant le monde entier. Les portes de la modernisation sont toujours ouvertes à une institutionnalisation des sociétés de savoirs et de l’insertion professionnelle, tandis que « le réveil tardif » est un bénéfice qui doit encourager les moyens de bord réalisés. Il s’agit d’ « une épopée politique » qui nous invite à dévoiler les réalisations actuelles en éducation et formation, en économie et en administration.

Sur le plan éducatif et formatif, les dispositions de la loi « cadre » invitent les acteurs à renforcer l’enseignement à distance via une création des laboratoires d’innovation pédagogique et la production des ressources numériques. C’est une législation qui a vu un conflit politique avant qu’il soit approuvé, et la situation récente est une occasion irremplaçable pour une mise en application efficace.

Sur cette base, l’enseignement à distance guide la vie éducative en deux volets : une égalité de chances considérable dans le cas de l’enseignement supérieur et professionnel, surtout dans un plan d’institutionnaliser un modèle d’enseignement basé sur la recherche et l’autoformation. Le deuxième volet dépend d’une contextualisation d’une limitation des libertés, ce modèle d’enseignement n’a jamais été centralisé dans le processus de l’éducation formelle marocaine, aussi que les stratégies éducatives numériques ne prennent pas en considération la psychopédagogie et la sociologie de l’éducation, ce qui questionne l’identité de l’école marocaine après le « covid 19 » ?

Sur le plan économique, le corona virus au Maroc oblige une fermeture des PME, sous une permanence économique des grandes entreprises publiques et privées. Dans ces bouleversements économiques, l’intervention étatique s’est engagée d’une couverture sociale pour les salariés et les employés comme un programme de sauvetage partiel. Le soucieux de la scène économique peut expliquer la fermeture obligatoire et l’arrêt de l’activité par une absence d’un système de gestion qui met en valeur le marketing stratégique et la distribution multidimensionnelle, et le résultat est cohérent : « la notion de croissance d’entreprise est remarquablement perdue ».

Par exemple, un entrepreneur dans le secteur de la restauration a été invité d’accréditer la livraison des demandes à domicile, de même qu’un commerçant qui s’est trouvé dans un choix optionnel de s’ouvrir sur le commerce online. On est devant un postulat, qui considère que le notion de « bénéfice » est l’élément moteur de l’activité de la plupart des PME, au lieu d’une planification stratégique et une culture entrepreneuriale contribuera à son tour d’équilibrer le confinement en toute sa totalité géopolitique, anthropologique, et socioéconomique.

Sur le plan administratif, il y un accord total que le management des entreprises publiques a connu une révolution technologique : les visioconférences remplacent les réunions directes, et la correspondance à distance rapproche le citoyen à sa direction. Il s’agit d’un plan administratif « gagnant-gagnant » en vue de gain du temps et la revitalisation de « la circulation sanguine de l’administration marocaine ».

Par contre, la direction territoriale via le grand plan de « la régionalisation » n’a pas réalisée son indépendance du centralisme, en admettant que toutes les politiques seront approuvées par la direction centrale, ainsi que tous les organismes régionaux qui ne s’inscrivent qu’un complément partiel de tous les plans déterminés par les grands décideurs.
 
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