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Magneto* a écrit:
Salam
C’est la genèse du capitalisme ...
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bandolero a écrit:
De la philosophie mercantilisée, démagogique, gauchiste pour plaire ...
Le monde réel n'est pas celui de la fiction cinématographique où un acteur "interprète" un rôle mimétique : tantôt ingénieur, tantôt médecin, tantôt pilote ou trader ayant réussi, au fil des productions.
Il s'agit plutôt d'un nouveau monde, celui de l'effort intellectuel continu, d'apprentissage, de développement des connaissances scientifiques sur plusieurs décennies.
L'adaptation, l'accoutumance ne suffisent plus, vu l'évolution permanente des techniques, des connaissances.
Dans le monde du travail se côtoie des individus aux caractères différentiés, du tire-au-flanc, au râleur en passant par les imbus de leur personne, tous ayant des compétences et des intelligences qui leurs sont propres et distinctes, caractérisant l'ouvrier, l'ouvrier qualifié, le chef d'équipe, le cadre, Il n'y a pas d'égalité en terme d'efficacité ou de compétence.
Le système est élitiste : la bonne personne au bon poste, ce qui va parfois à l'encontre même du système, car ce dernier a tendance à figer la structure hiérarchique, à freiner l'évolution des individus qui donnent satisfaction en les maintenant dans un poste, alors qu'ils pourraient occuper d'autres postes avec de meilleurs résultats.
Dans l'exposé, une vision statique de la condition humaine biaisée est soutenue, alors que bon nombre "d'esclaves", deviennent des "maitres" en développant leur propre entreprise. Une vision dynamique, évolutive serait plus approprié. Le Capital personnifié en entité "permanente" constitue un trompe l'œil, il n'y a pas de Capital, mais des capitaux comme des faillites et des ruines.
Bref, c'est l'insoumis, le preneur de risques, le porteur de projet persuasif vis à vis d'associés, le "meilleur" relativement à une structure donnée qui trace son chemin, acquiert une liberté relative, celle de s'assumer pleinement indépendamment de toute hiérarchie.
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ᴄʜᴇᴄᴏ¹¹ a écrit:
Salam
Francis Cousin en parle avec pertinence: le concept de marchandise.
Et puis oui, l'école est la 1ère étape dans cette immense usine de la servilité, la programmation débute dès la petite enfance pour éteindre toute clairvoyance [ou son initiation].
Peut-être qu'à la sortie j'en toucherai qqs mots à ce propos.
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Sand Rose a écrit:
Wa aleykoum salam.
Francis Cousin, je ne le connais pas, je vais me renseigner.
Merci.
C'est le mot juste, programmation.
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ᴄʜᴇᴄᴏ¹¹ a écrit:
Bon décorticage dans ce cas.
Bien-sûr c'est le mot exact, après réflexion et maintes observations, j'en suis venu à l'idée que nous n'étions pas si différent des machines quant on y voit de plus près, je connais bien les programmes.
Pour moi l'humain "moderne" est un programme, hormis le sens commun et la conscience, mais lesquels? Tous deux soumis à des conditionnements, réfuter cette idée serait un déni absurde et irréfléchi.
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Sand Rose a écrit:
"Bon décorticage dans ce cas."
Oui, en effet, il faut décortiquer, je viens de faire un tour sur Google.
Je n'aime pas les cases, je préfère les électrons libre...
"l'humain "moderne"
L'humain que "produit" cette modernité est une sorte de machine, c'est vrai.
Un Homme qui s'auto-détruit en pensant évoluer.
Je m'inclus dedans, je suis moi-même conditionner et programmer.
Je le ressens surtout avec des personnespriverpréserverez de cette modernité.
On n'a clairement pas le même schéma de penser. Deux espèces différentes.
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ᴄʜᴇᴄᴏ¹¹ a écrit:
C'est une machine bien rodée, effective et très fonctionnelle.
Comment parvenir à programmer une masse?
Réponse : Il faut tout d'abord ôter à la masse, toute conscience de son exploitation et de son aliénation.
À plus tard quand j'aurai mangé, là mes neurones sont à la traîne.
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bandolero a écrit:
Programmation, un terme qui ferait penser à Pavlov, aux réflexes conditionnés avec une portée péjorative. C'est trivial ou une lapalissade que d'avancer ce concept, vu que l'être humain est doté de mémoire (hard) et qu'il adopte des lois de comportement (soft). Tout être humain est programmé : programme inné, biologique ou instinctuel et programme acquis (apprentissage, langage, réponses "pertinentes" pour satisfaire les besoins vitaux en fonction du type d'organisation de la société, qu'elle soit primitive et tribale ou moderne et hi-tech).
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Sand Rose a écrit:
Fais à ton aise.
Le post ne va pas s'envoler (sauf si on le signale lui aussi comme étant de la pub )
Je reviens demain, Inchaa'Allah.
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ᴄʜᴇᴄᴏ¹¹ a écrit:
"sauf si on le signale lui aussi..."
Et pourquoi donc? What happened?
En parlant de programmation, essaye de lire à propos du piratage cognitif, c'est tout ou presque le même concept.
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Sand Rose a écrit:
"Et pourquoi donc? What happened?"
Un post où je partageais un direct YT, a était signalé hier par un membre pour pub.
Puis clôturé.
Ce n'est pas bien grave.
J'ai malgré tout pu le republier, sans texte descriptif, et cette fois, il a étais validé...
"essaye de lire à propos du piratage cogniti
Je vais me renseigner.
Merci !
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ᴄʜᴇᴄᴏ¹¹ a écrit:
La vieil habitude des donneuses de yabiladi.com
Ça te fera une expérience de plus ici.
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bandolero a écrit:
Si la programmation est indiscutablement établie dans tout groupement humain, il est nécessaire de distinguer les causes, les effets, les buts et objectifs de cette dernière selon les cas. De l'initiation des jeunes adolescents, des rites tribaux aux longues études scolaires et universitaires, la programmation vise à l'intégration des sujets dans leur environnement social, professionnel, dans une organisation et division des tâches.*
Pour en revenir au sujet initial, même les capitalistes sont programmés, ils ne structurent pas le modèle d'organisation, mais s'y plient. L'organisation des rapports au sein du travail, résulte des considération scientifiques, d'efficacité, de rendement, d'efficience, de concurrence. Cette approche est confirmée par les effets de la mondialisation comme par les mesures protectionnistes ou le Capital des uns est confronté au Capital des autres. La société n'est pas programmée par le Capital, mais par les contraintes de l'organisation du travail qui elles dépendent des modalités de transformation de la matière, de l'accès à l'énergie, de la disposition de ressources humaines compétentes. Le capital reste ce qu'il est : un moyen portant potentiel d'échange (pouvoir d'achat) et celui de fédérer des individus autour d'un objectif commun (transformation et valorisation de ressources naturelles, d'informations (services), etc.)
La programmation à finalité mercantile (publicité), politique (parfois subliminale, culte de la personne (Mao le grand timonier)) s'inscrivent avec d'autres objectifs et ne structurent pas la société à long terme, l'échec du communisme ou des dictatures en témoignent comme celui des campagnes de promotion de produits ne répondant pas aux besoins de la consommation.
Bref, l'organisation actuelle de la société est centrée sur l'optimisation de la satisfaction des besoins, elle est structurée par le développement scientifique et technique et le capital tente d'en tirer profit tout en suivant les évolutions au gré de faillites, de restructuration : en quelques années le transistor à semi-conducteurs a remplacé les "ampoules" à grille, les télés à écrans plats se substituant aux autres à tubes cathodiques, les montres mécaniques détrônées par celles à quartz, entrainant fermetures d'usines et chômage.