"Je ne vois pas un clair lien entre ce que tu racontes et le sujet?... "
Evidement, on dit "un âne qui ne veut pas boire, ne boira pas" !
"Les schemas politiques du debut de 20 eme siecle ne sont plus valable pour aujourdhui."
Ha bon, tu trouves ? Alors que fais-tu de ces rmistes, smicards, pour qui la fin du mois c'est le 15 faute de moyens ? De tout ces sans-abris ? Ces chomeurs de longues durées qui ne parlent plus qu'au présent faute d'avoir un avenir ? De ces handicapés sous-pensionnés ? Des retraités avec la moitié du smic pour vivre dignement ? J'en passe et d'aussi grave !
Tu dis :
" l´opinion et lois europeens (et surtout en Allemagne) sont suffisement immunisé pour ne pas virer a 180 degres dans le fachisme..."
C'est ce que disaient les européens en 1918, mais on a vu la suite !
Qui aurait pu prévoir que la grande Allemagne qui symbolisée la connaissance des lettres et de la musique (Goethe, Kant, Brach, Beethoven, Shubert etc...) allait s'enfonçer dans le barbarisme ???
Non, aucune nation quelle qu'elle soit n'est à l'abris d'un tel cataclypse !!!
Aujourd'hui l'Allemagne connait un chomage important, les démocrates paraissent impuissant pour l'enrailler, et les USA n'ont plus aucune raison de s'y investir vu que la Russie n'est plus une menace pour l'économie capitaliste, et devant la montée en puissance des partis d'extrêmes droite je pense que l'heure est à la méfiance.
Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/09/05 16:18 par Amar du souss.
Je dirais plutôt: "un âne qui ne comprend pas, ne comprendra jamais". Il faut comprendre l´histoire avant de la transopser sur le present. Je dirais que certaines personnes sont encore nostalgique au "Gauchisme du temps perdu", alors que ces ideologies sont revolues.
> Ha bon, tu trouves ? Alors que fais-tu de ces > rmistes, smicards, pour qui la fin du mois c'est > le 15 faute de moyens ? De tout ces sans-abris ? > Ces chomeurs de longues durées qui ne parlent plus > qu'au présent faute d'avoir un avenir ? De ces > handicapés sous-pensionnés ? Des retraités avec la > moitié du smic pour vivre dignement ? J'en passe > et d'aussi grave !
Je parle des schémas politiques et des idéologies que les parties proposent pour résoudre les problèmes, pas des problèmes de sociétés qui existaient, existent et existeront dans le futur pour toujours. Au 20 eme siècle, il y avait le communisme qui faisait rage, alors qu´aujourd’hui c´est l´apanage des extremes gauches extra-minoritaires.
> Aujourd'hui l'Allemagne connait un chomage > important, les démocrates paraissent impuissant > pour l'enrailler, et les USA n'ont plus aucune > raison de s'y investir vu que la Russie n'est plus > une menace pour l'économie capitaliste, et devant > la montée en puissance des partis d'extrêmes > droite je pense que l'heure est à la méfiance.
Oui Aujourd’hui le chômage en Allemagne connaît un pic historique, et tu as vu combien d´allemand ont vote extrême droite ? Le chomage est un des facteurs macroéconomique qu´il faut le maîtriser avec des politiques réalistes et pas avec le populisme. Certes, Il y a une monte de l´extrême droite partout en Europe (en France plus qu en Allemagne!), mais sa monté reste limitée car la majorité des européens ont compris et appris a vivre en paix entre eux au sein de l´UE. Ils ont acquis via la démocratie, coopération, bon voisinage, intégration économique...etc ce que les guerres de toutes les siècles n´ont pu acheve.
Encore une fois a travers ce sujet, tu lis encore les résultats des élections allemande avec des cliches historiques…et ca remet tes contribution hors sujet.
En fait c'est moi qui lui disait "un âne qui ne veut pas boire ne boira pas" en connaissance de cause, car au bled j'avais effectivement un âne têtu qui ne voulait pas boire quand je lui proposais malgrés la chaleure ! Par contre alximo se trompe sur ce sujet (pas seulement sur ce sujet d'ailleuirs) car je peux lui assurer qu'un âne n'est pas stupide du tout! Mais bon que connait un bourgeois de la vie d'un âne ? loll
En anglais americain: you can take the horse to the water, but you can not make it drink. En français il peut êttre traduit approximativement: tu peux prendre un cheval à l'eau (abreouvoir), mais tu ne peux le faire boire. et en ta mazight tezemart amz agmar (ayis) s aman, mach ur tezmart ietesker t esu.
Allemagne, quelle démocratie ? mardi 20 septembre 2005
de Bernard Lallement En Allemagne, les urnes ont parlé, le pays murmure et les états-majors jacassent. Chacun sait qu’en coulisses les palabres vont bon train à la recherche d’un improbable gouvernement fédéral.
Les pronostics de la presse d’outre-rhin donnent l’image d’une classe politique que les surréalistes n’auraient pas reniée. Le vainqueur, Angela Merkel, prend des airs de défaite et le perdant, Gerhard Schröder, entonne le champ de la victoire. Quant aux perspectives, les Allemands auraient le choix entre diverses formes de coalitions, de la "grande" CDU-CSU-SPD, à celle qualifiée de "feu tricolore : rouge-jaune-vert" (Ampelkoalition) SPD-FDP-Verts en passant par la "jamaïcaine : jaune-noir-vert" CDU-CSU-FDP-Verts.
Pourtant, au-delà de ces plaisantes appellations très new age le scrutin nous permet de tirer trois enseignements à méditer pour nos propres échéances.
Tout d’abord, il marque, encore une fois, l’échec des sondages qui avaient donné la candidate de la CDU largement en-tête. Et, dans une démocratie, il faut se féliciter de voir l’Oracle statistique déchu de ses prérogatives à prétendre définir les destinées humaines. "L’homme qui pense pour un autre n’a pas de sens" rappelait Sartre.
Ensuite, il est clair que les électeurs ont entendu rejeter le libéralisme qui marquait les projets sociétaux des deux principaux partis. Ceci n’est pas sans rappeler les résultats du scrutin référendaire en France.
Enfin, les élections allemandes semblent marquer la fin du bipartisme et du mythe voulant que les démocraties occidentales se gouvernent au centre. La disparité des voix entre les diverses sensibilités politiques et le faible score des deux partis dominants n’ont pas d’autre explication.
Mais surtout, la classe dirigeante de nos sociétés développées montre son incapacité à penser le monde, à l’échelle de l’homme, dans le sens d’une réappropriation du politique par le citoyen et à concevoir un modèle social qui envisage une tout autre façon de "vivre ensemble" que celle actuellement en vigueur générant son cortège croissant d’injustices et d’inégalités.
Jadis, l’économie se voulait imprégnée d’humanisme. Dans la tradition platonicienne, Adam Smith avait démontré qu’aucune société ne peut prospérer si tous ses membres ne peuvent jour d’un revenu suffisant leur permettant de se "montrer sans honte en public."
Epoque et pensée reléguées au magasin des illusions perdues.
Aujourd’hui, le grand gourou à la mode dans les capitales occidentales s’appelle Friedrich A. Hayek, économiste autrichien et théoricien du libéralisme absolu. Selon ses préceptes, ce n’est pas au facteur humain de déterminer la répartition appropriée des richesses et des biens, mais aux marchés auxquels il convient de donner une totale liberté.
Günther Anders avait envisagé un monde où l’homme serait dominé par la Machine. Nos nouveaux penseurs ne le conçoivent pas autrement que sous l’aulne de la seule science économique libérale. Il n’est pas démontré que ce monde-ci soit, en définitive, plus enviable que ce monde-là.
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