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Salam oulaykoum,


Je trouve que l'économie d'aujourd'hui est trop fragile, il suffit qu'on arrête de produire une semaine et toute l'économie s'écroule.

Qu'en pensez vous ?

Les marchés financiers sont déconnectés de l'économie réelle.
J'ai essayé de comprendre un peu la finance mais ça me dépasse personnellement.

salam

sa dépend de genre production ( produit alimentaire ; vestimentaire ;agricoles etc

Citation
Tikasho a écrit:
Salam oulaykoum,


Je trouve que l'économie d'aujourd'hui est trop fragile, il suffit qu'on arrête de produire une semaine et toute l'économie s'écroule.

Qu'en pensez vous ?

L'économie a toujours été fragile et repose sur des guerres pour se relancer:

-Pourquoi les USA et les merdes qui composent le G# font toujours les va-t-en guerre, ils ne trouvent le "plein emploi" qu'avec des contractors qui bossent dans les différentes branches du gouvernement.
-L'armement avec les conglomérats et leurs intermèdiaires qui s'enrichissent en justifiant des crises et les talibans n'ont jamais été une raison pour envahir les pays du moyen-orient et d'afrique
-Les banques centrales qui ont des parts dans les entreprise technologique privés (BNS???)
et et et et et et l'orientation de plus en plus de compagnie vers les services pour rendre les gens encore plus fainéants au point où des companies s'enrichissent en cuisinant des plats parce que habib et habiba ne sont plus capable de cuisiner quoi que ce soit.

Tout a été dématérialiser et ne repose sur absolument rien de tangible mais des rumeurs (JPMorgan ???)

Citation
Tikasho a écrit:
Salam oulaykoum,


Je trouve que l'économie d'aujourd'hui est trop fragile, il suffit qu'on arrête de produire une semaine et toute l'économie s'écroule.

Qu'en pensez vous ?

voir l'explication avec cette blague et l'article



[www.challenges.fr]

Qui mieux que Paul Jorion peut parler des dérives de la finance? Cet ancien trader sur le marché des "futures", ces contrats à terme utilisés pour des opérations de spéculation, intervenait mercredi 25 septembre au LH Forum sur le thème : "Finance, comment redonner du sens ?". Et pour lui la réponse est aussi simple que radicale : "il faut supprimer la spéculation".

"Sur les marchés financiers, il y a 80% de spéculation. Donc la finance serait utile pour l'économie si on la réduisait de 80%", explique Paul Jorion. Il ne resterait alors que l'économie "utile", celle qui met en relation les prêteurs et les emprunteurs. Aujourd'hui chercheur à l'université de Bruxelles, l'ex-trader critique notamment la formation des prix spéculatifs qui ne représentent rien dans le monde réel.

En 1885, la spéculation était interdite en France
Pour ce chantre de "l'économie positive", c’est-à-dire une économie qui remet en cause nos façons de produire et de consommer pour aller vers un monde plus socialement et écologiquement responsable, l'activité de spéculation est inutile. Elle est même néfaste. Une théorie qu'il a développé dans plusieurs livres, comme Le capitalisme à l'agonie en 2011 et La crise. Des subprimes au séisme financier planétaire en 2008 mais aussi sur son blog.

"La spéculation n'est pas un argument nécessaire au capitalisme. D'ailleurs le capitalisme était florissant avant l'autorisation de la spéculation". En effet, Paul Jorion rappelle que faire des paris à la hausse ou à la baisse sur les titres financiers était interdit jusqu'en 1885 par l'article 421 du Code pénal. Ce sont les milieux d'affaires de l'époque, exerçant une pression importante pendant une dizaine d'années, qui poussèrent l'Etat à introduire une clause indiquant que la règle ne s'applique pas si un pari est redéfini comme une opération financière. Ainsi, est née la spéculation financière en France.

Vers un effondrement du système ?
Mais le système bancaire peut-il revenir en arrière? Non, si l'on en croit Paul Jorion. Selon lui, ni les banques ni le pouvoir politique n'ont la volonté de changer le fonctionnement des marchés financiers. "Quand les politiques disent qu'ils vont prendre des mesures, il ne sont absolument pas sérieux". Des tentatives de réguler la finance ont bien été prises en 2008 par le G20 après l'éclatement au grand jour de la crise des subprimes, mais force est de constater que peu de choses ont effectivement évolué.

"Si on laisse pourrir la situation, il faudra aller vers un effondrement du système, comparable à la fin de l'Empire romain", prédit-il. Avant d'en arriver là, Paul Jorion estime que les citoyens peuvent forcer les dirigeants de la planète à revenir sur l'abrogation de la spéculation, en allant voter, mais aussi en signant des pétitions. Mais est-ce que ce sera suffisant ?

Alaykoum salam

La fragilité provient de l'endettement et des faibles marges des individus et compagnies.

Le carnet de commandes des compagnies passe brusquement à zéro. Les recettes deviennent nulles, mais les factures et salaires continuent d'être payés. Dépendant de leur cash flow et trésoreries, la plupart des business devront être fermées sans quoi un mois ou deux d'inactivité effacera une année complète de revenus.

Pendant ce temps les gens se confinent, perdent leurs revenus, et arrêtent de consommer.

Le PIB est donc en chute.

Ensuite, sur le plan mondial, il y a le fait que beaucoup trop d'économies sont dépendantes de deux secteurs d'activités frappés de plein fouet: le tourisme (fermeture des frontières, confinement) et l'énergie (guerre du pétrole).

Le jour où tout retournera au calme, on verra le même scénario qu'en 2001 et 2008: les business non profitables qui ne fonctionnaient que sur le crédit disparaîtront, et de même pour les emplois qui continuent peu à peu à être remplacés par l'automatisation. Le cycle continue et la roue tourne...

Citation
HSpecter a écrit:
les talibans n'ont jamais été une raison pour envahir les pays du moyen-orient et d’Afrique

Les talibans se sont répandus comme du purin sur de la neige. L'alliance entre les islamistes et les États-Unis est une constante. Il est possible que la raison pour les attaquer était qu'ils s'étaient permis de mordre la main de leur maître.
Il a fallu longtemps pour comprendre qui étaient "les Afghans" qui se trouvaient dans les guerres.
Savoir quelle tait la meilleure méthode pour les éliminer, c'est une autre histoire.

La guerre des Bush en Iraq correspond à la méthode qu'on a observé dans plusieurs "révolutions" Ils empêchent systématiquement l'opposition démocratique d'arriver au pouvoir, mais soutiennent les extrémistes. En général, ils le font juste au moment où un dictateur va perdre le pouvoir au profit de l'opposition.
Le but des Bush était très clair.
En 1991 Bush 2
Après la guerre froide, il restait une grande quantité d'armes en Allemagne.
Le Koweït avait constitué un "fond pour les générations futures", riche de 100 milliards de dollars.
-Les États-Unis ont balancé sur l'Iraq leur stock d'armes et l'ont facturé 50 milliards de dollars.
-Ils ont fait payer au pris fort les autres armes.
Total de la facture: 100 milliards de dollars.
2001 Bush 3
Les Bush, comme d'autres font partie des milliardaires qui possèdent le commerce du pétrole et la fabrication d'armes.
Les prix du pétrole diminuaient et la paix était en train de s'installer, ce qui privait de fric les marchands d'armes. Il était donc urgent d'agir pour relancer le prix du pétrole et les usines d'armement.

Oui c'est vrai mais elle a une capacité de récupération beaucoup plus rapide aussi. Elle chute facilement mais retrouve sa forme très rapidement.

Citation
Tikasho a écrit:
Salam oulaykoum,


Je trouve que l'économie d'aujourd'hui est trop fragile, il suffit qu'on arrête de produire une semaine et toute l'économie s'écroule.

Qu'en pensez vous ?