J'ai un âge ou je ne devrai pas avoir un doudou ou une peluche dans mon lit,nounourssa,mais plutôt des bras et un torse nu d'un bel homme sous mes draps,mais que ferai je alors de mon gentil nounours qui me tient compagnie depuis presque 3 ans,il est doux adorable,il ne me contredit jamais et il ne se plaint pas même si je lui donne des coups de pieds et qu'il tombe sur le tapis,lol, Je l'enlace chaque matin et le soir,je suis contente qu'il m'attende tendrement....
moi je vend des kit de bob a monter , il est sympas , ne pique pas , il ronfle pas et ne ... pas !!!
Donc vous le monter le soir et vous le ranger le matin dans sa boite. Les filles vous avez l'esprit tordu lolllllllllllll J'ai dit le monter pièce par pièce et pas le chevauché .oki :p :p :p
"Doudou" Etait-ce un ours ou un lapin ? Avec ses grandes oreilles, ses pattes démesurées et ses yeux ronds d'étonnement, on lui aurait volontiers tendu une carotte. Mais sa fourrure bouclée, sa moue boudeuse et son nez en triangle évoquaient Winnie, Nounours et Colargol...
Par manque d'imagination, je l'avais surnommé Doudou. Plus que ma tête, c'étaient mes doigts qui lui avaient donné son nom. Je passais sans cesse ma main sur le haut de son crâne, là où les poils se faisaient les plus doux, réclamant la caresse. J'aimais aussi mâchonner le bout de ses pattes, tordre ses oreilles démesurées entre mes doigts, lécher son museau d'un gros bisou baveux. Ma tendresse était sans limite. Toute la journée, il traînait, une oreille dans ma main; toute la nuit, il se serrait contre moi avec une féroce tendresse, éloignant les cauchemars et les pleurs.
Mais mon amour était parfois brutal. Je le jetais parfois du haut de ma chaise haute, le regardant s'écraser violemment sur le sol. Dans mes moments de colère, il m'arrivait de le faire voltiger dans la pièce et il atterrissait, piteux, sur le dur carrelage. Je l'ai aussi sauvagement défendu contre les autres enfants. Chacun tirait de son côté une oreille, une jambe ou bien un bras. De sinistres craquements auraient dû m'avertir, mais dans le feu de l'action, je les ignorais totalement. C'est de cette manière que le malheur arriva. Daniel avait attrapé Doudou par la tête, j'avais aussitôt pris mon jouet favori par les pattes et je cherchais violemment à récupérer mon bien. Doudou avait déjà de l'âge, sa fourrure était usée par mes caresses répétées. Il ne résista pas à la tension. Le tissu se déchira dans un grand bruit. Daniel et moi tombâmes, avec chacun un morceau de Doudou dans la main. Nous restâmes ainsi un instant, hébétés. Puis je me mis à hurler. Je crois qu'il n'y eut jamais cri de douleur plus strident.
Tous les enfants accoururent, aussitôt suivis de la nounou. Elle me prit dans ses bras, me consola, m'apporta d'autres jouets et jeta discrètement Doudou à la poubelle. On ne retrouva jamais de remplaçant à Doudou. Aucun jouet, fut-il le plus adorable, le plus doux, ne trouva grâce à mes yeux. Et puis, j'avais grandi, d'un coup, à la mort de Doudou. Je décidais d'apprendre à lire et cela devint mon unique préoccupation.
J'ai découvert la couture vers l'âge de dix ans. J'ai appris à couper, à piquer. J'aimais cela. Je réalisais des vêtements pour mes poupées, puis pour moi. Il a fallu longtemps pour que l'Idée germe en moi. Mais lorsqu'elle est apparue, je n'ai eu de cesse de la réaliser. Il n'y avait pas d'école pour apprendre ce que je voulais. Alors, j'ai fait une formation de modéliste, pour pouvoir réaliser mes propres patrons. Bientôt, aucun vêtement n'a eu de secret pour moi. Mais à présent, surtout, je pouvais commencer. Il a fallu trouver la matière. Ca n'a pas été une mince affaire. Aucun magasin n'avait la bonne couleur, le bon aspect. J'ai cherché des fournisseurs à l'étranger. C'est en Allemagne que j'ai pu commander ce que je désirais. J'ai attendu avec impatience le paquet, traquant le facteur, questionnant les employés de la poste tous les jours. Enfin, il est arrivé! Je l'ai ouvert, les mains tremblantes, et j'ai eu les larmes aux yeux en sortant le tissu. J'y ai plongé mes doigts et j'ai caressé longuement, amoureusement, la belle fourrure bouclée. Je me suis attelée à la tâche avec une ardeur exemplaire. J'ai tracé des formes sur le papier, je les ai découpées, les ai reportées sur le tissu. J'ai cousu, rembourré, refermé.
Le résultat a été décevant. La tête était trop petite, les yeux trop grands, les oreilles ridicules. Le corps était pataud. Sans attendre, j'ai corrigé le patron et recoupé un autre modèle. Mes amis se sont extasiés sur mon oeuvre. On s'arrache aujourd'hui mes petits ours en fourrure bouclée. Mais moi, je ne suis pas satisfaite. Je crois qu'il me faudra du temps. Beaucoup d'essais, beaucoup d'erreurs. Mais j'y arriverai, dussé-je y passer ma vie. Je ferai revivre Doudou.
Aucun problème,je vais écrire dans ce cas : A bas les débats stériles. (comme sur ta signature) Puisqu'il s'agit ici de débattre sur les doudous ... Je ne vois pas le rapport
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