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NE DIVULGUE PAS LES PÉCHÉS DES MUSULMANS
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7 mars 2018 20:59
NE DIVULGUE PAS LES PÉCHÉS DES MUSULMANS

Au sujet de la parole d'Allah dont la traduction des sens rapprochés est :

{Ceux qui aiment que la turpitude se propage parmi les croyants auront un châtiment douloureux, ici-bas comme dans l'au-delà.} [an-nour, 19]

L'Imam Al-Boukhari, qu'Allah lui fasse miséricorde, a rapporté dans al-adab al-moufrad que Ali Ibn Abi Talib, qu'Allah l'agrée, a dit :

« Celui qui pratique la turpitude et celui qui la propage sont égaux dans le péché. »

Il a aussi rapporté dans al-adab al-moufrad que Shoubayl Ibn 'Awf, qu'Allah lui fasse miséricorde, a dit :

« On disait auparavant que celui qui entend la turpitude puis la propage est alors semblable à celui l'ayant commis. »

L'Imam Ibn Abi Hatim a rapporté que 'Ata Ibn Abi Rabah, qu'Allah leur fasse miséricorde, a dit :

« Celui qui propage la turpitude, alors que le châtiment soit sur lui, même s'il est véridique ! »

Il a aussi rapporté que Khalid Ibn Ma'dan, qu'Allah leur fasse miséricorde, a dit :

« Celui qui rapporte ce que ses yeux ont vu et ce que ses oreilles ont entendu fait alors partie de « ceux qui aiment que la turpitude se propage parmi les croyants ». »

ad-dourr al-manthour fi at-tafsir bil-mathour (6/161)

L'Imam Ibn Rajab Al-Hanbali, qu'Allah lui fasse miséricorde, a dit :

« Certains ministres vertueux ont dit à des gens ordonnant le bien : fais ton possible pour couvrir les désobéissants car l'exposition de leurs péchés est une honte pour les gens de l'Islam. Et la meilleure des choses est de cacher les défauts. »

Tafsir Ibn Rajab (2/34)

Traduit et publié par @An_Nassiha
je ne veux pas de message de soeur en MP
7 mars 2018 21:08
Et même d'un non musulman ! Parler sur le nom d'une personne est comme manger la chair de son cadavre.
Citation
inconnu pour inconnu a écrit:
NE DIVULGUE PAS LES PÉCHÉS DES MUSULMANS

Au sujet de la parole d'Allah dont la traduction des sens rapprochés est :

{Ceux qui aiment que la turpitude se propage parmi les croyants auront un châtiment douloureux, ici-bas comme dans l'au-delà.} [an-nour, 19]

L'Imam Al-Boukhari, qu'Allah lui fasse miséricorde, a rapporté dans al-adab al-moufrad que Ali Ibn Abi Talib, qu'Allah l'agrée, a dit :

« Celui qui pratique la turpitude et celui qui la propage sont égaux dans le péché. »

Il a aussi rapporté dans al-adab al-moufrad que Shoubayl Ibn 'Awf, qu'Allah lui fasse miséricorde, a dit :

« On disait auparavant que celui qui entend la turpitude puis la propage est alors semblable à celui l'ayant commis. »

L'Imam Ibn Abi Hatim a rapporté que 'Ata Ibn Abi Rabah, qu'Allah leur fasse miséricorde, a dit :

« Celui qui propage la turpitude, alors que le châtiment soit sur lui, même s'il est véridique ! »

Il a aussi rapporté que Khalid Ibn Ma'dan, qu'Allah leur fasse miséricorde, a dit :

« Celui qui rapporte ce que ses yeux ont vu et ce que ses oreilles ont entendu fait alors partie de « ceux qui aiment que la turpitude se propage parmi les croyants ». »

ad-dourr al-manthour fi at-tafsir bil-mathour (6/161)

L'Imam Ibn Rajab Al-Hanbali, qu'Allah lui fasse miséricorde, a dit :

« Certains ministres vertueux ont dit à des gens ordonnant le bien : fais ton possible pour couvrir les désobéissants car l'exposition de leurs péchés est une honte pour les gens de l'Islam. Et la meilleure des choses est de cacher les défauts. »

Tafsir Ibn Rajab (2/34)

Traduit et publié par @An_Nassiha
C
7 mars 2018 21:34
Salam.
Quand tu veux parler à une personne de confiance du mal que tu as subit d'untel comment cela est interprété ?

De meme quand tu prêtes ton oreille aux doléances des autres?
M
7 mars 2018 21:49
Salam Alaykom,

La médisance ( An namima ), que tu la fasse toi-même ou que tu restes dans un groupe qui la pratique.

D'après Abu Hurayrah : Le Prophète sLaws a dit :
"Savez-vous ce qu'est la médisance ?"
Les compagnons dirent : "Allâh swt et Son prophète en savent plus que nous."
Il dit : "C'est le fait de parler de ton frère d'une façon qui ne lui plairait pas."
Certains demandèrent : "Qu'en penses-tu, si ce que tu dis de mon frère est vrai ?"
Le Prophète sLaws répondit : "Si ce que tu dis sur lui est vrai, tu te seras rendu coupable de médisance. Mais si ce que tu dis sur lui est faux, tu l'auras alors calomnié." Muslim (2589, 4/2001)


Sourat Al An3am - V 68 : Quand tu vois ceux qui pataugent dans des discussions à propos de Nos versets, éloigne-toi d'eux jusqu'à ce qu'ils entament une autre discussion. Et si le Diable te fait oublier, alors, dès que tu te rappelles, ne reste pas avec les injustes.
A
8 mars 2018 17:31
Alaykoum salam

Si tu parles a quelque d'un tort qu'on t'a fait, pour chercher conseil, ce n'est pas de la médisance, surtout si tu t'abstient de donner le nom

Après il y a des cas où parler en mal d'une personne ne rentre pas dans le blamable :

- l’enquête de mariage.
Si on te demande ton avis sur un pretendant(e) protentiel et que tu sais qu'il / elle est un pervers, il faut le dire. Un avis de savant sur :

Citation
a écrit:
Question :
Dans le cas où une personne demande le conseil au sujet d’une femme avec laquelle il veut se marier, puis il lui a été dit qu’elle est perverse, et il lui a été mentionné quelque chose de sa perversité ; Est-ce que cela est considéré comme de la calomnie ou bien fait-il partie du pur conseil ?
Qu’Allâh vous récompense.



Réponse :
الحمد لله والصلاة والسلام على رسول الله

Cette accusation de perversité, elle doit impérativement faire l’objet d’un détail, car les gens divergent dans ses significations.

Et nous savons que les termes peuvent être interprétés suivant la réalité légiférée, et ils peuvent être interprétés suivant la réalité linguistique, et ils peuvent être interprétés suivant la réalité coutumière.

D’un point de vue légiféré, la signification de la perversité est connue, mais le problème est que beaucoup de gens usent probablement de ce terme et ne veulent pas, voire ne connaissent pas la signification légiférée qui lui correspond.

Ils visent par cela le sens coutumier dont leurs langues ont l’habitude, et ceci peut être un écart parmi leurs écarts, et combien sont nombreux les écarts sur les langues des gens, particulièrement à cette époque.

Et parmi (ces écarts), se trouve même des écarts dogmatiques !

Et c’est auprès d’Allâh que l'on cherche l'aide.

S’ils entendaient par le fait qu’elle est perverse qu’elle est une fornicatrice, alors il n’est pas permis au musulman d’accuser autrui d’avoir commis la turpitude tant que son œil n’a pas vu, et qu’il n’y a pas de témoin avec lui.

Et c’est pour cela qu’Allâh جل وعلا a (conditionné) l’affirmation de ce crime par la vision oculaire de quatre témoins, à défaut de quoi l’accusateur sera sanctionné par la peine (réservée) à la calomnie, en raison du fait qu’il a calomnié une croyante.

Et s’il était visé par là «perversité», et que parmi ses perversions il y a le fait qu’elle commet les grands péchés, qu'elle sort et entre abusivement, qu’elle - comme cela est cité dans le hadith : «Ne repousse pas la main de celui qui la touche», et ils connaissent cela d’elle, ceci est connu à son sujet et de sa situation, nous disons qu’il incombe à ce connaisseur, qu’il est obligatoire en ce qui le concerne de conseiller son frère, car cela est de l’ordre du conseil, qu’il soit véridique en cela et ne forge pas le mensonge, et ceci est auprès d’Allâh تبارك وتعالى grandiose.

Et le prophète صلى الله عليه و سلم a été questionné au sujet de ce genre de situation lorsqu’une femme s’est présentée à lui pour (le consulter) sur la demande en mariage de deux prétendants, alors, le prophète صلى الله عليه و سلم a dit :


«Quant à Mou’awiyya c’est un démuni, et quant à Abou Jahm il n'ôte jamais son bâton de son épaule».


Voilà donc la preuve dans ce sujet.
Et Allâh تبارك وتعالى est plus Savant.
Cheikh Lazhar Sinîqra

- Si la personne peut nuire a autruit.
Cela peut être la personne qui n'est pas de confiance quand tu lui confie un bien ou un secret, l'arnaque a la fausse viande hallal, l'innovateur qui se fait passer pour un pieux, etc
Là tu tombe dans les règles de combattre le blamable

An-Nawawi, dans son ouvrage Riyad As-Salihin (les Jardins des Vertueux), à propos de la médisance permise


Sache que la médisance est permise dans un but sûr et légal qu'on ne peut atteindre que par elle. Cela se présente dans les 6 cas suivants :

1°) Pour dénoncer quelqu'un auprès du prince, du juge ou autre personnage ayant le pouvoir de lui donner justice de celui qui l'opprime, donc pour le dénoncer en disant : "Untel m'a fait subir telle injustice".

2°) Quand cette médisance peut aider à faire cesser une action réprouvée ou à remettre sur le droit chemin quelqu'un qui désobéit à Dieu. On dit alors à celui qu'on présume capable de faire cesser cette action réprouvée : "Untel fait telle chose. Fais-lui cesser ce comportement ! " ou autre chose de ce genre. Il faut que son but réel en cela soit de mettre fin à une action réprouvée. Quand ce n'est pas cela son but réel, la médisance redevient interdite.

(suite)
Citation
Candle83 a écrit:
Salam.
Quand tu veux parler à une personne de confiance du mal que tu as subit d'untel comment cela est interprété ?

De meme quand tu prêtes ton oreille aux doléances des autres?
A
8 mars 2018 17:32
3°) Quand on demande un avis de jurisprudence, on dit alors au jurisconsulte (Mufti) : "Mon père a été injuste avec moi, ou mon frère, ou mon épouse (ou mon époux) ou untel. A-t-il le droit de le faire? et par quel moyen puis-je avoir justice de lui afin de récupérer mon droit et de faire cesser son injustice?" ou quelque chose de semblable. Cela est alors permis pour les besoins de la cause. Mais il est plus sage et plus apprécié de dire : "Que dis-tu d'un homme, ou d'un individu, ou d'un mari qui a fait telle chose?" Ainsi on atteint le même but sans désigner une personne en particulier. Cependant il est permis de désigner cette personne comme nous le mentionnerons dans le Hadith de Hind, si Dieu le Très-Haut veut.

4°) Quand il s'agit de prévenir les musulmans d'un mal et de leur donner le bon conseil. Cela peut avoir plusieurs aspects :

a) Le fait de dénoncer le peu de fiabilité de ceux qui rapportent de faux ahâdîth. Où le fait de dénoncer de faux témoins. Cela est permis par l'unanimité des musulmans. C'est même un devoir par nécessiter.

b) Le fait de prendre l'avis de quelqu'un sur un futur gendre, ou un futur associé, ou quelqu'un à qui on doit confier un dépôt ou avec qui on va négocier des affaires etc... ou quelqu'un qu'on va avoir comme voisin. Celui à qui on demande son avis ne doit rien taire des défauts de la personne en question, mais il doit les dévoiler dans le seul but de donner le bon conseil.

c) Le fait de mettre en garde un étudiant qui va régulièrement chez un innovateur ou un dévoyé pour s'instruire auprès de lui, à cause du risque qu'il court auprès de lui. Mais il faut que le but visé soit uniquement le désir sincère de donner le bon conseil. Or il arrive souvent qu'on se trompe dans ce domaine et que c'est soit en réalité la jalousie qui pousse à dire du mal de tel enseignant. Le Diable aussi met de la confusion dans l'estimation des choses. Ainsi on croit donner le bon conseil alors qu'il n'en est rien, Aussi doit-on faire bien attention à ces choses.

d) Le fait d'attirer l'attention du chef d'Etat sur quelqu'un qu'il a chargé de l'administration d'une province sans qu'il en soit digne ou bien par incapacité, ou pour mauvaise conduite, ou par manque de perspicacité ou autre chose pareille. On doit attirer son attention pour qu'il le destituée ! Le remplace par quelqu'un de plus compétent ou pour qu'il sache ses défauts, le traite en conséquence et ne se laisse pas tromper par lui. Afin aussi qu'il le rappelle à l'ordre ou le remplace par quelqu'un d'autre.

5°) Il est permis de médire de quelqu'un qui fait au grand jour des choses interdites, tels la consommation du vin, ou la spoliation des biens des autres, ou le prélèvement de taxes et l'institution d'impôts injustes (autres que la Zakât) ou enfin les divers abus de pouvoir. Il est, dans ce cas, permis de dénoncer ce qu'il a commis au grand jour sans pourtant parler des défauts qu'il cache, à moins qu'une autre raison ne permette d'en parler.

6°) Quand quelqu'un a pour surnom un défaut tels le trachomateux, ou le boiteux, le sourd, l'aveugle etc... Il est permis dans ce cas de nommer cet homme par le défaut qui lui sert de surnom. Mais si on peut l'identifier par autre chose, c'est préférable. Voilà donc six cas où il est permis de médire de quelqu'un selon ce que disent les savants et sur la plupart desquels ils sont unanimes. Ils se basent d'ailleurs sur des ahâdîth authentifiés et notoires".


Citation
Candle83 a écrit:
Salam.
Quand tu veux parler à une personne de confiance du mal que tu as subit d'untel comment cela est interprété ?

De meme quand tu prêtes ton oreille aux doléances des autres?
 
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