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La justice vérifiait toutes les pistes vendredi sur la disparition le 22 novembre à Nantes de l'ouvrier Taoufik Amri après un banal contrôle de police, affaire qui a conduit le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a saisir l'Inspection générale de la police nationale (IGPN).

"J'ai moi-même demandé un rapport à l'IGPN pour savoir ce qui s'est passé", a déclaré vendredi M. Sarkozy, en marge d'un déplacement dans la Somme.

"Nous sommes en train de vérifier toutes les pistes possibles", a expliqué de son côté Stéphane Autin, procureur de la République de Nantes lors d'une conférence de presse. "C'est un travail minutieux qui va prendre du temps".

Le 22 novembre, Taoufik Amri, 33 ans, avait passé la journée à Nantes avec deux collègues de travail, tous originaires de l'Orne et intérimaires sur un chantier de Cholet (Maine-et-Loire). En chômage à cause du mauvais temps, les trois hommes avaient apparemment beaucoup bu, avant d'être interceptés en fin de soirée par un véhicule de police dans le centre-ville.

"Une voiture de police s'est arrêtée. C'est normal, il (Taoufik Amri) était en état d'ivresse, ils lui ont demandé ses papiers et il est monté dans la voiture", a expliqué à l'AFP Jehaider, l'un de ses deux collègues. "Il n'y a pas eu de violence", assure le second, Mansour Benchenina.

Les camarades de Taoufik, entendus vendredi par la police judiciaire, "parlent d'un contrôle aux environs de 22h30" alors que les policiers parlent d'un contrôle lors de leur dernier passage, avant de rentrer au commissariat vers 0h20, a précisé Stéphane Autin.

Selon lui, les trois (bien trois) policiers avaient reçu un appel radio leur signalant un vol avec violence en centre ville avec la description d'un homme avec un bras dans le plâtre. Taoufik, portant un vêtement sur le bras, pouvait correspondre au signalement.

Les policiers l'ont donc embarqué dans leur fourgon pour un contrôle d'identité un peu plus loin, un attroupement s'étant formé, selon eux, sur les lieux de l'interpellation. "Ils s'aperçoivent très vite que la description qui a été donnée ne correspond pas à cette personne", a ajouté le procureur.

Les policiers ont expliqué avoir "simplement pris verbalement l'identité" de M. Amri avant de le relâcher car il n'était pas selon eux dans un état d'ivresse nécessitant d'être conduit au poste. Ce que contestent les camarades de Taoufik, qui parlent d'un "état d'ivresse relativement avancé".

Le lendemain, quand il appelleront le commissariat pour avoir des nouvelles, il n'obtiendront aucune réponse car aucune trace n'apparaît sur les mains courantes ou conversations radio de la police, ce qui est normal pour un banal contrôle d'identité sans suites.

C'est en apprenant par les médias, selon eux, la polémique autour de la disparition que les policiers en cause se sont présentés d'eux mêmes jeudi à la police judiciaire.

Mais le mystère demeure et les enquêteurs n'ont retrouvé aucune trace de Taoufik Amri. Son téléphone portable est resté muet, sa carte bancaire pas utilisée.

Priscilla, la femme de Taoufik, a eu son mari au téléphone "la dernière fois le mardi 21 au soir. "Il était de bonne humeur", souhaitait "rentrer vite pour voir sa petite fille de trois mois.

Le procureur a démenti vendredi des informations selon lesquelles un des trois policiers en patrouille aurait "été connu, poursuivi ou inquiété pour des comportements non conformes à sa déontologie".


© 2006 AFP

disparu depuis 22 jours, la police apres l avoir embarqué a decalaré l avoir relaché 500m plus loin.

trop bizarre cette histoire, je craind le pire pour taoufik.

Citation
wahed mustapha a écrit:
disparu depuis 22 jours, la police apres l avoir embarqué a decalaré l avoir relaché 500m plus loin.

trop bizarre cette histoire, je craind le pire pour taoufik.

faut peut être expliquer un peu plus de quoi il s'agit, tous le monde ne lit pas les rubriques "fait divers"

c'est ki taoufik

c une jeune homme qui a ete arrete sous le regard de temoins et qui depui a disparu une enquete est en cours car ce jeune homme ne donne plus signe de vie

Citation
wahed mustapha a écrit:
disparu depuis 22 jours, la police apres l avoir embarqué a decalaré l avoir relaché 500m plus loin.

trop bizarre cette histoire, je craind le pire pour taoufik.

va le chercher mustapha hihihi

non mais c est vraie que c est bizarre cette histoire a mon avis il a dut se faire tabasser par la police jusqu a ce qu il meurt .................... ya bavure policiere

Salam

Ca sent la bavure policiere moi je dit !!

Car en plus la bas les policiers ne sont pas formé comme dans les grandes villes pour gardé leur sang froid et il y a du y avoir un mauvais coup de donné et meskine !!

En tout cas j'espere qu'on le retrouvera !!

Citation
MochetéDuRif a écrit:

Citation
wahed mustapha a écrit:
disparu depuis 22 jours, la police apres l avoir embarqué a decalaré l avoir relaché 500m plus loin.

trop bizarre cette histoire, je craind le pire pour taoufik.

faut peut être expliquer un peu plus de quoi il s'agit, tous le monde ne lit pas les rubriques "fait divers"

Là je pense qu'on n'est plus dans le domaine du fait divers puisqu'à mon avis, c'est encore une illustration d'un fait de societé qui ne cesse de s'amplifier (ou alors de + en + mediatisé) qui sont les bavures policières. La France devient un état policier...

[www.europe1.fr]

ça fait 3, 4 jours qu on entend parler de cette affaire.


meme le temoin est contredit par l enquete de la police des polices.

Citation
berkania-oujdia a écrit:

Citation
MochetéDuRif a écrit:

Citation
wahed mustapha a écrit:
disparu depuis 22 jours, la police apres l avoir embarqué a decalaré l avoir relaché 500m plus loin.

trop bizarre cette histoire, je craind le pire pour taoufik.

faut peut être expliquer un peu plus de quoi il s'agit, tous le monde ne lit pas les rubriques "fait divers"

Là je pense qu'on n'est plus dans le domaine du fait divers puisqu'à mon avis, c'est encore une illustration d'un fait de societé qui ne cesse de s'amplifier (ou alors de + en + mediatisé) qui sont les bavures policières. La France devient un état policier...

La France est déjà un état policier malheureusement... Comme dirait Renaud "à tous les coins d'rue y'en a 100, pour faire régner l'ordre public ils assassinent impunément..."

Je vais me rendre très impopulaire mais bon...
Faudrait peut-être que vous retrouviez le sens de certaines réalités, non ?
A vous lire, la France est un pays de terreur !

Comme d'autres le disent à propos de péripéties concernant l'islam ou les mususlmans relayés dans ce forum : un fait divers n'est pas une généralité (et puis attendez d'avoir le fin mot de l'histoire).

la poplice dans un premier temps avait nié avoir interpelé cet homme. ils ont retrouvé la mémoire depuis.
ça sent effectivement mauvais pour ce type.

a mon avis il a ete tuer par la police....sans que ca soit intentionnel mais franchement c'est honteux...partir de ce monde en etant ivre quelle tristesse..............

« C'est un travail minutieux, qui va prendre du temps », convient Stéphan Autin, le procureur de la République de Nantes. Plusieurs zones d'ombre demeurent autour de la disparition de Taoufik el-Amri, cet ouvrier tunisien qui n'a plus donné signe de vie depuis son interpellation cours des Cinquante-Otages le soir du 22 novembre. Focus.

L'heure de l'interpellation Selon les collègues qui l'accompagnaient, Taoufik aurait été arrêté « aux environs de 22 h 30 ». Les policiers parlent d'un contrôle « lors de leur dernier passage, avant de rentrer au commissariat ». Soit vers 0 h 15. Version confirmée hier par le procureur.

L'état d'ivresse du disparu Taoufik aurait bu « à lui seul une bouteille de pastis pur », selon ses amis. Il était « bourré », affirme l'un d'entre eux, Mansour Benchenina : « Il fallait l'emmener directement au poste, il ne fallait pas le laisser dans la rue. » Ce que conteste la patrouille de police qui l'a interpellé. « Si c'était le cas, nous l'aurions ramené au commissariat », ont indiqué les fonctionnaires dans leur audition, rapportée par le parquet.

La présentation des papiers Les collègues de Taoufik el-Amri certifient qu'il a tendu ses papiers d'identité. Les policiers, eux, assurent avoir pris son nom par oral.

Les pistes creusées Les enquêteurs font aussi des « recherches sur l'environnement personnel » du disparu. « Est-t-il malade ? A-t-il rencontré d'autres personnes ? A-t-il fait un malaise ? », s'interroge Stéphane Autin.

G. Frouin


©2006 20 minutes
.................................................................................................... ....
la police de ma ville me font peur,car moi aussi j habite nantes...

L'étrange disparition de Taoufik el-Amri, ouvrier de 33 ans qui n'a plus donné signe de vie après être monté dans un fourgon de police dans la nuit du 22 au 23 novembre à Nantes, a suscité hier une peu ordinaire démarche du procureur de la République Stéphane Autin. Tel un procès verbal, il a détaillé, dans un communiqué à l'AFP, le déroulement des vingt-cinq dernières minutes de l'équipage de la compagnie départementale d'intervention (CDI) qui a contrôlé le jeune homme.
«Les investigations complémentaires diligentées par le SRPJ sous le contrôle du juge d'instruction, écrit le procureur, établissent que la victime du vol de son portefeuille [vol qui, selon la police, a motivé le contrôle de l'ouvrier, ndlr] a alerté la police le 22 novembre 2006 à 23 h 59, appel reçu au 17. Le commissariat central a diffusé par radio à toutes les patrouilles cette information le 23 novembre 2006 à 00 h 03. La victime du vol, entendue, a précisé avoir assisté au contrôle de M. el-Amri le 23 novembre 2006 sur le cours des Cinquante-otages à une heure que les policiers précisent comme pouvant être 00 h 15. Il est également établi et confirmé que l'équipage qui a procédé au contrôle de M. el-Amri était de retour au commissariat central de Nantes le 23 novembre à 00 h 24. Ces vérifications confirment la version donnée par les policiers quant à l'heure du contrôle de M. el-Amri.» Il n'y aurait eu que 9 minutes entre le contrôle du disparu et le retour des policiers au commissariat.
Le procureur confirme donc la tardive version des policiers, qui avaient attendu l'ouverture d'une enquête pour se souvenir d'avoir embarqué, et relâché selon eux, el-Amri. Tout change si celui-ci a été contrôlé, non vers «00 h 15», comme affirment les policiers et le volé, mais «entre 22 et 23 heures», comme l'ont répété vendredi encore aux enquêteurs du SRPJ les deux amis qui l'accompagnaient. En attendant, les pompiers ont recherché ce week-end le corps sur les rives de la Loire. En vain.
AFP

ca sent tres mauvais meme. moi l'histoire de la bavure je n'y crois pas. si il a été tué, a mon avis ca a ete fait intentionellement. apparement lorsqu'ils l'ont embarqués, ils se sont montres très polis, pour moi ca prouve la premeditation. il l'arrete en se faisant passer pour de gentils flics, l'amenent dans un coin et le tuent et reviennent comme si de rien n'etait. si ils s'etaient montrés agressifs, les regards se seraient automatiquement tournes vers eux.
c'est mon point de vue

de la à partir dans l'hypothese qu'une patrouille de flics premeditent un crime raciste, perso, je n'y crois pas du tout. il y a vingt ans, du temps de pasqua, avec des flics anciens combattants d'algerie, à la rigueur. l'epoque a changé.

L'europeen je n'ai pas parlé d'un crime raciste, mais d'un crime premedité. c'est toi qui en parle