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Ehlaïa a écrit:
Dieu est Amour, on ne peut donc espérer se fondre en Lui qu'à travers l'Amour, qui n'est pas sentimentalisme mais une capacité à s'épandre totalement, sans résistance, à s'oublier soi-même... à ne pas fermer ses portes et à s'émerveiller de tout, à boire le monde par toutes ses pores, sans calcul ni attente de récompense. Alors peut-être passera-t-on par delà le seuil de l'espoir, de l'attente subtile, crispation de l'ego qui fait obstacle.
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faqir a écrit:
Assalam alaikoum
Et en dépit de tout, il reste ce peut-être, et comme j'avais dit, c'est à nous de choisir l'amour, mais en fin de compte c'est lui qui choisit.
Merci.Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum
Merci Dominique pour ces belles paroles et ce beau témoignage.
Je voudrais ajouter quelques mots en ce qui concerne l'histoire de l'amour avec l'homme.
Le problème avec l'homme, de par son penchant d'égotisme, c'est que même avec l'amour il veut en faire son enjeu, le réduire, de sa vraie dimension, à un amour égotique, possessif, objet de manipulation.
Ainsi l'homme se trouvant dans une sorte de conflit entre son aspiration d'universalisme, lequel est enseigné par toutes les religions et traditions, auquel il est appelé et destiné, et son penchant d'égotisme, auquel il s'attache et s'enferme, et le champ de ce conflit est en lui, est en nous, entre le moi charnel et l'être spirituel.
"L'âme charnelle ne vit que dans le désir, alors que l'être spirituel aspire à l'Amour vrai. Si nous cédons aux pulsions qui nous assaillent en permanence, nous ne pouvons découvrir l'être spirituel ignoré en nous. L'issue de cette confrontation réside dans la libération des désirs et des tendances animales (vouloir posséder, asservir...), dans l'affranchissement du moi - de l'ego - par l'élévation de l'âme. Dans sa soumission à l'Esprit divin, Dieu l'anoblira et lui ouvrira l'accès à l'amour universel, clé de la Connaissance." (Cheikh Khaled Bentounès, l'Homme intérieur à la lumière du Coran).
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emmanuelle78 a écrit:
Merci.
Que de paroles apaisantes
Avec mes mots, j'aurais dit que c'est la dualité humaine qui reste un animal soumis à ses pulsions. Les pulsions sociales: cette faculté a entrer en relation émotionnelle avec l'autre, ce besoin du regard de l'autre pour se sentir exister, cette morale sociale première.... Les pulsions de survie (égotiques donc): la peur de la mort qui le pousse à maitriser la situation.
Un cheminement différent mais qui conduit à la même évidence... "aimons nous les uns les autres" , tant pour l'athée que pour le croyant. Le croyant aime Dieu et donc aime sa création.
Une même finalité qui démontre à mon sens l'unicité humaine (et donc de Dieu pour le croyant)
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