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pas de dettes ni de crédits en islam?
m
28 février 2004 11:52
Je suis exposée à un problème que je n'arrive pas à résoudre faute d'informations :j'aimerais contracter un crédit afin de m'acheter un appartement mais une soeur m'a affirmé que la dette en islam est interdite...
Une banque est pourtant prête à m'accorder ce crédit mais comment faire si c'est contraire à la religion? Je suis évidemment dans l'impossibilité de fournir la somme sans avoir recours à un crédit....
Merci à ceux qui sauront m'éclaircir....
F
28 février 2004 11:59
Bismillah

As-Salamou 'alaikoum

Avoir un dette, c'est pas interdit! C'est payer ou charger des interets sur le pret qui est interdit!

Tu veux payer 15 a 30 fois le prix de ton emprunt...vas-y! Mais souviens toi que ce que tu fais est Haram! Et saches que ta situation ne peux pas rendre le Haram Halal! Vas-tu mourir si tu n'achètes pas une maison? Donc ce n'est pas une nécessité! Tu n'a pas les moyens! Travail et demande a Allah le Rizq Halal! Une maison fondé sur le Haram ne t'amènerai que de la misère dans cette vie et dans l'autre!

Souviens toi!

áÇ íÈáÛ ÇáÚÏæ ãä ÌÇåá ãÇ íÈáÛ ÇáÌÇåá ãä äÝÓå
m
28 février 2004 12:07
Fourquaan, pourrais-tu justifier tes dires, à savoir que payer des intérêts est interdit?
i
28 février 2004 12:46
salam alikoum,

Voila les justifications que tu as demandé

Ô croyants! Craignez Dieu; et renoncez au reliquat de l'intérêt usuraire, si vous êtes croyants.
Et si vous ne le faites pas, alors recevez l'annonce d'une guerre de la part de Dieu et de Son messager.
Et si vous vous repentez, vous aurez vos capitaux. Vous ne léserez personne, et vous ne serez point lésés.
Coran, Sourate II, versets 278 et 279

Ceux qui mangent [pratiquent] de l'intérêt usuraire ne se tiennent (au jour du Jugement dernier) que comme se tient celui que le toucher de Satan a bouleversé.
Cela, parce qu'ils disent: "Le commerce est tout à fait comme l'intérêt" Alors qu'Allah a rendu licite le commerce, et illicite l'intérêt.
Coran, Sourate II, verset 275.

Wasalam
28 février 2004 18:31
si je comprends bien c'est celui qui prete avec interet qui est hors jeu en islam pas le consomateur?

:o
i
28 février 2004 18:51
Cher frère amir

La personne qui le contracte est aussi responsable et donc dans la faute que celui qui propose le financement par crédit.
28 février 2004 18:54
Pour une fois on est d'accord Amir winking smiley, c'est ce que j'ai toujours compris moi aussi...
C'est l'usurier qui est menacé de l'Enfer, mais rien n'est dit sur la personne qui emprunte... De toute façon en Occident il est impossible de faire autrement.

i
28 février 2004 19:31
Désolé de te contredire Loreley mais en occident j'y vis et il existe des alternatives tout a fait interessante.

Jete un petit coup d'oeil au post de fourqaan sur "riba" tu veras je les cite.
Je pense qu'il serait trop facile de mettre tout sur le dos des banques, car dans un crédit il y a un emprunteur et celui qui sollicite l'emprunt.

Sachant que dans la majorité des cas se sont les personnes qui par leur propre chef s'adresse a ces organismes de financement pour acquérir voiture bijoux, et autres fantaisie.

Ne soyons pas catégorique ni fataliste des solutions existent encore faut il les connaitre et vouloir les utiliser. Sachant qu'en plus ce n'est que pour notre bien et celui de notre petit porte monnai.

Je pense pas loreley, que tu sois contente de payer ta maison 50% plus chère que ce qu'elle vaut, ou même pire ta voiture neuve que tu achètes par crédit et qui te coûte environ 20% plus chère sachant que la même année et en moyenne une voiture neuve décôte de près de 20 %.

Donc je laisse réfléchir sur ce que pourrais représenter les 40% de la somme d'une voiture neuve, ce que tu pourrais en faire.....
28 février 2004 19:46
50% je crois que tu exagères...

Je sais que dans des pays musulmans il existe des banques qui font des prêts "hallal" en camouflant les intérêts sous forme de "frais de gestion" et frais de dossier. Je pense que c'est de l'hypocrisie.
Et puis tout le monde n'a pas des amis et une famille qui peuvent prêter l'argent nécessaire à l'achat d'une maison... Si toi tu en as tu as bien de la chance.
A ce moment là pourquoi ne pas ouvrir un compte d'épargne intéressant et utiliser les profits pour couvrir une partie des intérêts? Comme ça l'argent haram paie le coût d'un prêt haram...

Sincèrement je ne suis pas fataliste et je déteste emprunter de l'argent, mais dans le monde d'aujourd'hui il est impossible de faire autrement à moins de s'appeler Rotschild ou Rockefeller...

i
28 février 2004 20:01
Tu me crois pas quand je dis 50%?

Je te propose la chose suivante, présente toi a ta banque dis lui que tu souhaite financer ta futur maison par crédit, ils te feront une simulation sur 20 ou 25 ans.

Ensuite tu prendras ta petite calculette, et là! stupéfaction et désarois!
50% est une valeur tout a fait réel, tiens moi au courant si tu le fait winking smiley

Juste avant d'y aller prend des kleenex avec toi!

Sincèrement le crédit, et surtout dans l'immobilier c'est une poule au oeufs d'or pour les banquiers.
28 février 2004 20:09
Je ne suis pas une experte en crédits, mais je demanderai à mes parents, ils ont payé leur maison en 20 ans mais ça m'étonnerait que ça leur ait coûté si cher, ils n'aiment pas se faire entuber... winking smiley

En tout cas ça coûte toujours moins cher de louer pendant 10 ans en attendant de réunir un capital suffisant... D'ailleurs si l'on pousse le raisonnement jusqu'au bout, la location est haram également. C'est le prêt d'un logement à un prix supérieur à sa valeur!!!

Alors si tout cela n'est pas permis, cela veut-il dire que l'on doive vivre sous les ponts???

i
28 février 2004 20:37
Pour la location je connais aucun hadith ou même versets qui stipule que la location est illicite.

Pour le cas de tes parents ne leur demande même pas car le pouvoir d'achat n'était pas le même donc la croissance non plus et par conséquent les taux d'intérêts ne sont pas comparable!

Le meilleur moyen de te rendre compte du phénomène c'est de prendre ton courage a deux mains et d'aller demander a ton banquier, oh une petit broutille du style 150 000 euros et là je te promets on déchante très vite!
i
28 février 2004 20:40
si j'ai bien compris on peut rien faire . On attendra la somme pour tout faire c'est utopique de nos jours smiling smiley jamais de la vie on pourra faire quelque chose surtout que l'argent et moi on est des ennemis plutôt que des amis winking smiley

confusion des sentiments entre l'inné et l'acquis
28 février 2004 20:47
Si la location n'existait pas à l'époque du Prophète c'est normal... Oh elle devait exister, mais peut-être pas à si grande échelle...
En tout cas réfléchis-y, la location est avant tout un prêt!!!!!! Donc cela rentre dans le cas du verset qui interdit l'usure!!!! Les propriétaires récupèrent parfois 10 fois leur mise, voire plus, ce n'est pas de l'usure ça? Moi je pense que oui...

i
28 février 2004 21:00
non la location n'est pas de l'intérêt. et on ne peut pas le mettre sous couvert des versets cités au dessus.

-Pourquoi?, a la difference du crédit, la location ne te le pas avec le propriétaire ou alors pour une durée infiniment moins importante.

-La location est par définition le prêt d'un bien en échange d'un loyer, donc cela est assimiler du service que achète bel et bien. le fait que tu reste 1 mois sou le toit de Mr X a un cout et toi par l'intermédiaire du loyer que tu paies justement tu accède au droit de y héberger.

-La location est un service a part entière, on ne te vend pas le biens mais son accès et le droit de l'utiliser.

-Par contre le crédit, lui a pour objectif de faire transferer le bien de Mr X a toi en échange de la somme équivalent au biens, auquel tu y ajoute les intérets que perçoit ce même propriétaire. Donc l'objet du contrat ici est bel et bien l'appartement alors que dans le cas de la location c'est son accès.

C'est pas du tout la même chose
28 février 2004 21:05
Isham,

Dans les versets sur l'usure, la durée importe peu, c'est le uniquement profit indû qui est visé.

Le prêt d'un bien reste un prêt. Quand au bout de 30 ans tu as payé le prix de deux belles maisons et que tu te fais expulser, tu te retrouves sans rien. Ce n'est pas comme un service car le service implique un échange de bons procédés virtuels, alors qu'avoir un toit est bien concret. Ceci dit ton argument de services tient debout je l'admets.

i
28 février 2004 21:26
Je suis d'accord avec toi lorsque tu dis qu'au bout de 30 ans tu peux te retrouvrer sans toit, mais a l'inverse en l'acquérant à un prix prohibitf qui bride ton pouvoir d'achat dans le meilleur des cas ou qu'il, et c'est malheureusement de plus en plus le cas te ruines, je pense qu'il faut y réfléchir a deux fois.

Combien de famille se sont vu " braquer " leur maison qu'il n'arrivaient plus a payer par les huissiers. Dans ce cas non seulement la maison ne leur appartient plus, (bien qu'en passant lorsque l'on fait crédit le bien ne nous appartient que une fois payé, c'est a dire 25 a 30 ans pour une maison) Mais toutes les mensualités qu'il ont payé son également perdu.

Tu sais je crois que cette question est beaucoup plus simple à resoudre qu'il n'y parait, le crédit nous viens tout de suite en tête parce qu'il est le moyen le plus répandu mais je suis convaincu, et c'est ce que j'applique, c'est qu'en étant opportuniste, avec deux ou trois astuces, le piège du crédit peut être évité.

Mais malheureusement dans la société actuelle on fait crédit pour tout est n'importe koi. C'est tellement plus facile....
m
29 février 2004 12:55
Merci Isham pour ton optimisme , mais selon toi, quelles sont les "deux ou trois astuces"? Par définition, toutes les banques musulmanes ou pas, ont intérêt à profiter d'intérêts...
i
29 février 2004 13:16
Musica,

Tu sais c'est pas parce que le crédit constitue la pain d'une banque que je dois faire oeuvre de bien faisance et lui payer un bien plus que ce qui ne vaut.

En terme d'aide, et de dons je pense qu'il y a des organismes et des associations qui sont plus modestes et qui seraient ravi et infiniment plus reconnaissant de recevoir tous ces intérêts qui vont et je le répéte directement dans les poches des actionnaires!

Pour les astuces, je les ai cités sur le post édité par fourqaan "el riba".

Je vous avoue que je suis assez surpris de votre réaction, vous défendez le fait que l'on vous appauvris, et que l'on profite de vos capitaux?

Alors que lorsqu'on demande des aides, comme c'est le cas de l'association maroc ô coeur pour les sinistrés d'el Hoceima, je me rappelle pas avoir lu quelqu'un insister et promouvoir avec autant de zel que vous avez avec le crédit, ces aides?

Le crédit est la solution de facilité, pour ma part il est hors de question que l'on me menotte pour 25 ou 30 ans, que mes enfants payent derrière moi, ce qui ne souhaiter peut être pas!

Je préfère rien leur laisser que mes dettes! Bien sur vous allez me parler d'assurances etc... Alors je propose a tous ceux qui ont déjà contracté des crédits de bien lire leurs contrats, et ceux qui l'envisagent de bien s'informer avant!

Alors que si vous réflechissez bien, avec les dons vous avez un bien un retour sur investissement, le réconfort et la joie des nécessiteux.

Alors que pour le crédit, tous ces capitaux ne servent cas une chose remplir les poches des plus riches.
B
1 mars 2004 20:35
Salam arlikoum


Après une longue étude, la majorité des membres du conseil européen de la fatwa et des recherches a abouti aux conclusions suivantes :

1- Le conseil rappelle l’avis unanime de l’interdiction de l'intérêt, ce dernier fait partie des sept calamités et figure parmi les péchés capitaux qui encourent la colère de Dieu et de son messager.

Le conseil réitère et confirme les avis des différents conseils islamiques de jurisprudence musulmane qui considèrent que les intérêts bancaires sont interdits pour le musulman.

2- Le conseil incite les musulmans à trouver des alternatives légales qui leur permettent d’accéder à la propriété sans passer par les crédits à intérêts.



3- Le conseil exhorte les associations musulmanes à négocier avec les banques afin de proposer aux clients musulmans des produits satisfaisants. Les contrats de paiement différé avec élévation de prix sont parfaitement valables, c’est le prix du bien qui change.

Ce type de transaction est courant dans certains pays européen ; de même que des succursales (agences) de certaines banques européennes installées dans des pays arabes, comme le Bahreïn, offrent des produits conformes à la jurisprudence musulmane. Le conseil se propose de jouer un rôle dans ce domaine.

Si, à l’heure actuelle, les conditions mentionnées ci-dessus ne sont pas réunies, alors, le conseil, au regard des arguments, des règles islamiques et des considérations canoniques autorise l’achat de maisons par crédit bancaire à intérêt. Cette autorisation est soumise à deux conditions :

- La maison doit servir de résidence principale.
- L’acquéreur ne doit pas disposer d’un autre moyen que le crédit à intérêt pour acheter sa maison.

Le conseil s’est basé dans son avis sur deux arguments essentiels :

Le premier argument s’appuie sur la règle stipulant qu’en cas de nécessité absolue, l’interdit devient permis. Cette règle acquiert l’unanimité des ulamas et le coran y fait allusion dans cinq endroits différents dont le verset 119 de la sourate « Les bestiaux » :{ Alors qu'Il vous a détaillé ce qu'Il vous a interdit, à moins que vous ne soyez contraints d'y recourir.} et le verset 145 de la même sourate : {Quiconque est contraint, sans toutefois abuser ou transgresser, ton Seigneur est certes Pardonneur et Miséricordieux}.

Par la même occasion, les jurisconsultes substituent le besoin au nécessaire, indépendamment de l’étendu de la question, que cela concerne l’individu ou le groupe. La différence entre les deux est que le nécessaire est indispensable à la vie voire vital, et que l’atteinte à l’indispensable est une atteinte à la vie humaine.

En revanche, porter atteinte au besoin est préjudiciable, provoque la gêne et la difficulté dans la vie des personnes. Allah, exalté soit-Il, à levé la difficulté et la gêne : {Il ne vous a imposé aucune gêne dans la religion} (Le pèlerinage, 78) {Allah ne veut pas vous imposer quelque gêne, mais Il veut vous purifier et parfaire sur vous Son bienfait} (La table servie, 6).

Aussi, l’habitation qui lève la gêne et procure la quiétude est celle qui répond aux besoins de l’emplacement, de la superficie et de l’aménagement.

L’habitation est une nécessité individuelle et familiale, c’est un bienfait d’Allah {Et Allah vous a fait de vos maisons une habitation} (Les abeilles, 80). Le prophète insère la bonne habitation parmi les trois ou quatre sources du bonheur de la personne. Or un habitat de location est loin de satisfaire les exigences du locataire et ne lui procure pas le sentiment d’être chez lui, alors qu’il paie des sommes importantes. De surcroît, le locataire n’est pas à l’abri d’être expulsé de chez lui pour diverses raisons.

L’accès à la propriété épargne les musulmans ces désagréments et leur permet de choisir le lieu, le voisinage et l’aménagement de leur habitation.

Le deuxième argument : basé sur l’avis des Hanafites, de Soufiane Al Thawri et de Ibrahim Al Nakh’i. En ce qui concerne les Hanbalites, l’avis précédent est une version corroborée par Ibn Taymiya et rapportée par certains hanbalites. Il s’agit d’autoriser les minorités musulmanes à entreprendre des transactions illicites au regard du droit musulman. Ce qui fait prévaloir cet avis, dans notre cas, est le couple de considérations suivantes :

1- La minorité musulmane n’est pas tenue de respecter le droit musulman en matière d’affaires sociales, économiques et politiques, dans une société qui n’adopte pas la vision musulmane.

Aussi, les intérêts font partie de ces domaines qui ont trait à l’identité de la société, à la philosophie de l’Etat et aux orientations socio-économiques. Or le droit musulman qui s’impose aux minorités musulmanes est restreint à la sphère privée, telle que les actes d’adoration, la nourriture, le mariage…

2- L’interdiction des transactions illicites, y compris des intérêts, est financièrement et économiquement préjudiciable aux minorités musulmanes, car l’islam est un facteur de force et non de faiblesse. Cet avis est étayé par l’argument de certains savants qui autorisent le musulman à hériter d’un non musulman.

Les Hanafites posent deux conditions à la conclusion de ces transactions :
1- Le musulman contractant doit en tirer profit.
2- L’autre partie contractante ne doit pas subir de préjudice.

Dans cette vision, les juristes hanafites qui ne conçoivent l’autorisation de ce type de transaction qu’en cas de retour de bénéfice financier pour l’acquéreur, rend cet argument irrecevable en apparence dans notre cas car le contractant musulman ne reçoit pas l’intérêt mais le verse. Néanmoins, la finalité de l’approche des Hanafites est assurée car le musulman reste bénéficiaire puisqu’il finit par accéder à la propriété.

Même si ce type de transaction était réfutable dans la vision hanafite, il serait autorisé par les quatre écoles en vue de répondre à un besoin devenu nécessaire.

Conclusion :
Les minorités musulmanes concernées nous ont confirmé que le montant versé à la banque est égal, si ce n’est inférieur, à celui du loyer payé au bailleur en remboursement du prêt. De ce fait, interdire au musulman de contracter un crédit à intérêt, reviendrait à le priver d’accéder à la propriété. Or, devenir propriétaire de sa résidence, est un besoin fondamental reconnu en tant que tel par les jurisconsultes musulmans.

Retenons que le musulman, dans ce cas précis, ne prend pas l’intérêt mais il le donne ; et l’interdiction de ce dernier concerne en premier lieu l’individu qui profite de l’intérêt (la banque), tel que le stipule le saint Coran. De plus, accepter de verser l’intérêt est interdit par mesure de prévention ; cette interdiction n’épargne aucun participant à l’acte, à savoir les parties contractantes, le(s) greffier(s), les témoins…C’est une interdiction de moyen et non de finalité, car celle-ci concerne la prohibition de consommer les intérêts. Notons aussi que les jurisconsultes musulmans autorisent le musulman à recourir au prêt à intérêt en cas de besoin et d’absence de tout autre alternative licite.

Enfin, il est intéressant de rappeler la règle suivante : ce qui a été interdit en soi ne peut être permis que par nécessité absolue, et ce qui a été interdit par prévention peut être permis par simple besoin.

Fatwa 26 (décision 2-4)


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