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Les destinations indigénes
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14 septembre 2006 01:54
Il ne se passe pas une semaine sans que le ministre du Tourisme, Léon Bertrand, invite les journalistes, à un p’tit déjeuner de presse. La semaine dernière, entre croissants et jus d’orange, les professionnels du secteur ont mis sur la table le problème de l’exploitation sexuelle des enfants dans le tourisme: 3 millions d’enfants victimes dans le monde ! Et ça ne va pas s’arranger car là où le tourisme se développe dans les pays pauvres, la prostitution enfantine apparaît. Aujourd’hui ils sont très nombreux ces touristes qui n’y pensent pas avant, mais qui passent à l’acte sur place...
Les syndicats d’agences de voyage, de tours opérateurs - Air France aussi - ont signé une charte contre le tourisme sexuel. Si vous partez à l’étranger, une brochure réalisée par l’Ecpat "Combattre l’exploitation sexuelle des enfants dans le tourisme" vous sera distribué... A chacun d'entre nous de devenir un petit soldat pour ce combat.

Mettre de l’éthique dans le tourisme, explorer un tourisme à visage plus humain, c’est aujourd’hui un sujet qui émerge à partir de la mauvaise réputation du tourisme de masse. S’offrir cuba ou la turquie pour moins de 500 euros, ça fait des dégats. Et on ne s’en rend pas forcément compte. La population locale ne tire pas vraiment profit de cette activité, les salaires sont maintenus à la baisse et au final c’est un tourisme qui enrichit les riches, puisque 80 % des revenus dépensés retournent dans les pays du nord. Dans certains cas on constate même un appauvrissement de la région après l’implantation de club ou d'hôtel...
Comment renverser la tendance ? Comment voyager autrement, d’une manière plus équitable, en impliquant les populations autochtones ? Ca ressemble à quoi des vacances solidaires ?
[www.radiofrance.fr]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 14/09/06 02:16 par didine62.
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14 septembre 2006 01:59
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14 septembre 2006 02:12
Douiri déclare la guerre au tourisme sexuel

Place au tourisme responsable ! Les professionnels du secteur veulent en finir avec les dérives qui ruinent la réputation du tourisme au Maroc. Les scandales de pédophilie et autres affaires de tourisme sexuel qui ont défrayé la chronique ces dernières années dans plusieurs villes du Royaume ont poussé les opérateurs à rompre avec une stratégie axée principalement sur l’attrait touristique.

Tourisme responsable ? «Il est temps de prendre en compte les aspects relatifs à la préservation des valeurs sociales et culturelles et du patrimoine, la protection de l’identité marocaine ainsi que la dimension humaine du développement touristique», a déclaré Fouad Chraïbi, président de l’Observatoire du tourisme lors de l’annonce lundi 11 septembre à Casablanca, de la création du Comité marocain du tourisme responsable.
Créé récemment, l’Observatoire du tourisme se veut une cellule de veille sur le secteur. La mise en place de la Charte marocaine du tourisme responsable, l’édition d’un guide du touriste responsable et la création d’un label du tourisme responsable sont les trois objectifs de ce comité.

«Notre ambition est de mobiliser l’ensemble des acteurs du secteur. La finalité est de s’inscrire dans la durée et de préserver nos atouts majeurs qui font du Maroc une destination touristique privilégiée», remarque Abbas Azzouzi, directeur général de l’Office national marocain du tourisme (ONMT).

Cette Charte s’inspirera du code mondial de l’éthique de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). Bien qu’il ne s’agisse pas d’un document ayant force de loi, ce code composé de 10 articles s’impose comme une référence en la matière.

« L’exploitation des êtres humains sous toutes ses formes, notamment sexuelles, et spécialement lorsqu’elle s’applique aux enfants, porte atteinte aux objectifs fondamentaux du tourisme et constitue la négation de celui-ci. Elle doit être rigoureusement combattue avec la coopération de tous les Etats», relève-t-on dans l’article 3 de ce code.

«Il faut considérer le tourisme comme un vecteur d’épanouissement dans le respect des hommes et des femmes, la promotion des droits de l’Homme et la non-exploitation des êtres humains notamment les enfants», précise pour sa part M. Azzouzi.
Pour mieux rassembler les bonnes volontés, le comité envisage de gratifier ceux qui seront en conformité avec la «Vision 2010 : vers un tourisme responsable» d’un trophée « Tourisme responsable».

«Je me réjouis de voir que notre tourisme est arrivé à maturité et s’intéresse désormais à la dimension qualitative et non seulement au volet quantitatif. Ce comité n’a pas été créé pour régler le problème de 2010, mais également de ceux de 2010, 2020…», souligne Adil Douiri, ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Economie sociale. Et le ministre de conclure : «Le jour où l’on recevra 20 millions de touristes, il faudra s’assurer du respect de notre culture, de notre environnement…Il faut construire pour le long terme».
Publié le 12/09/2006 - Auteur/Source : Atika Haimoud - Aujourd'hui Le Maroc.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 14/09/06 02:17 par didine62.
z
14 septembre 2006 08:36
Ravi de voir certains intervenants mettre de l'eau dans leur vin, a savoir que le ministere du tourisme est irresponsable et mene une politique touristique qui s'en fout de l'environnement et qui refuse de s'attaquer a la prositution, ala bonne heure... smiling smiley

Maroc : Un comité contre le tourisme sexuel
publié le mardi 12 septembre 2006

Le comité est composé du ministère du Tourisme et des professionnels du secteurLe Comité marocain du tourisme responsable veut en finir avec les dérives qui ruinent la profession. Un guide et un label « tourisme responsable » font déjà l’objet d’une réflexion et devraient bientôt voir le jour.

Place au tourisme responsable ! Les professionnels du secteur veulent en finir avec les dérives qui ruinent la réputation du tourisme au Maroc. Les scandales de pédophilie et autres affaires de tourisme sexuel qui ont défrayé la chronique ces dernières années dans plusieurs villes du Royaume ont poussé les opérateurs à rompre avec une stratégie axée principalement sur l’attrait touristique.

Tourisme responsable ? « Il est temps de prendre en compte les aspects relatifs à la préservation des valeurs sociales et culturelles et du patrimoine, la protection de l’identité marocaine ainsi que la dimension humaine du développement touristique », a déclaré Fouad Chraïbi, président de l’Observatoire du tourisme lors de l’annonce lundi 11 septembre à Casablanca, de la création du Comité marocain du tourisme responsable.
Créé récemment, l’Observatoire du tourisme se veut une cellule de veille sur le secteur. La mise en place de la Charte marocaine du tourisme responsable, l’édition d’un guide du touriste responsable et la création d’un label du tourisme responsable sont les trois objectifs de ce comité. « Notre ambition est de mobiliser l’ensemble des acteurs du secteur. La finalité est de s’inscrire dans la durée et de préserver nos atouts majeurs qui font du Maroc une destination touristique privilégiée », remarque Abbas Azzouzi, directeur général de l’Office national marocain du tourisme (ONMT).

Cette Charte s’inspirera du code mondial de l’éthique de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). Bien qu’il ne s’agisse pas d’un document ayant force de loi, ce code composé de 10 articles s’impose comme une référence en la matière.

« L’exploitation des êtres humains sous toutes ses formes, notamment sexuelles, et spécialement lorsqu’elle s’applique aux enfants, porte atteinte aux objectifs fondamentaux du tourisme et constitue la négation de celui-ci. Elle doit être rigoureusement combattue avec la coopération de tous les Etats », relève-t-on dans l’article 3 de ce code. « Il faut considérer le tourisme comme un vecteur d’épanouissement dans le respect des hommes et des femmes, la promotion des droits de l’Homme et la non-exploitation des êtres humains notamment les enfants », précise pour sa part M. Azzouzi.
Pour mieux rassembler les bonnes volontés, le comité envisage de gratifier ceux qui seront en conformité avec la « Vision 2010 : vers un tourisme responsable » d’un trophée « Tourisme responsable ». « Je me réjouis de voir que notre tourisme est arrivé à maturité et s’intéresse désormais à la dimension qualitative et non seulement au volet quantitatif. Ce comité n’a pas été créé pour régler le problème de 2010, mais également de ceux de 2010, 2020… », souligne Adil Douiri, ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Economie sociale. Et le ministre de conclure : « Le jour où l’on recevra 20 millions de touristes, il faudra s’assurer du respect de notre culture, de notre environnement…Il faut construire pour le long terme ».

Les membres du Comité marocain de tourisme responsable

Le Comité marocain de tourisme responsable est présidé par le ministre de Tourisme et le secrétariat général est assuré par le directeur général de l’ONMT.

Ce comité est composé de :
Président de la Fédération nationale du tourisme (FNT).
Président de l’Observatoire du tourisme.
Président de la Fédération nationale des agences de voyages du Maroc (FNAVM).
Président de la Fédération nationale de l’industrie hôtelière (FNIH).
Secrétaire général du département du tourisme.
Secrétaire général de la FNT.

Par : Atika Haimoud
a
14 septembre 2006 12:33
le comité contre le tourisme sexuel au maroc c'est de la supercherie,
histoire de dire qu'on fait quelque chose au maroc.
la lutte contre la prostitution doit se faire pars la police et la justice.
Avec en plus le volet amélioration économique (mais c'est du long terme)
hors les hordes de prostitutés dans les cafés et boites de nuit qui attendent le client
montrent que la police ne fait rien,
les proscés de pédophiles (Soumére, servaty qui s'est échappé, les proscés de marrakech)
montre que la justice est trés clémente.
on a des lois qui suffisent pour punir les pédophiles et clients de prostitués (marocains ou étranger)
c'est la volonté politique qu'il n'y a pas.
un comité contre le tourisme sexuel, si la volonté ne suit pas derriére ne fera rien de plus
n
15 septembre 2006 02:34
La déclaration de Fouad Chraïbi , président de l’Observatoire du tourisme, résume les avantages considérables du tourisme responsable :

«Il est temps de prendre en compte les aspects relatifs à la préservation des valeurs sociales et culturelles et du patrimoine, la protection de l’identité marocaine ainsi que la dimension humaine du développement touristique».


L’article nous initie aussi, la création du Comité marocain du tourisme responsable, chargé de mettre fin aux dérives qui ruinent le tourisme Marocain . Il a comme objectif , la mise en place de la Charte marocaine du tourisme responsable, inspirée du code mondial de l’éthique de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) ; l’édition d’un guide du touriste responsable et la création d’un label du tourisme responsable.

Cependant, j’aimerai bien attirer votre intention que depuis 20 ans déjà, l’organisation mondiale du tourisme s’est emparée de la notion de tourisme durable afin de promouvoir un développement plus soutenable dans de nombreuses régions où le tourisme peut être un vecteur important de développement et d’ouverture. Mais, peu de progrès ont été accomplis depuis, malgré l’existence de chartes d’engagement et d’un code mondial du tourisme durable conçu sous l’égide de l’OMT.

Le tourisme responsable est confronté également à de nombreux enjeux que celui du tourisme sexuel !



En effet, les enjeux sociaux, économiques et environnementaux, rendent l’activité touristique extrêmement sensible, dans les pays en développement comme dans les pays développés. L’existence d’un label fait aujourd’hui défaut au goût de nombreux acteurs du tourisme solidaire mais les difficultés à définir un label et une certification diffèrent leur arrivage.

Enjeux sociétaux :

L’organisation sociétale locale, souvent fragile dans les pays en développement, représente un enjeu crucial pour le développement d’un tourisme durable. L’influence du mode de vie des visiteurs et l’écart de pouvoir d’achat sont présents en permanence et l’effort d’ouverture vers l’autre ne suffit pas à garantir des conditions respectueuses de tourisme. Comment concilier tourisme de masse et tourisme durable ? Comment les opérateurs occidentaux peuvent-ils intégrer l’ensemble des enjeux locaux ?

Enjeux sociaux :

Au cœur de la problématique sociale de l’industrie touristique on retrouve le travail et parfois l’exploitation des mineurs, qui représenteraient plus de 10% des travailleurs de ce secteur d’activité. Parmi les formes d’exploitation des enfants, le développement du tourisme sexuel est celle qui interpelle le plus fortement les opinions publiques occidentales. Des programmes de sensibilisation et de prévention se développent depuis le début du millénaire, avec des résultats somme toute assez modeste car le phénomène, loin de s’essouffler, ne fait que se déplacer lorsque les autorités locales prennent sérieusement la situation en main.

Travail des enfants et tourisme sexuel
L’industrie touristique est confrontée à un phénomène, présent dans la plupart des pays, d’exploitation des enfants, parfois à des fins sexuelles.
La présence de mineurs, souvent de moins de 15 ans dans de nombreuses activités associés au tourisme n’est pas nouvelle. Il y a 10 ans, l’organisation mondiale du travail estimait que 10 à 15 % des personnes travaillant dans l’industrie du tourisme étaient mineures (chiffre probablement sous évalué). Globalement, 1 enfant sur 7 dans le monde travaille (en 2004), chiffre en légère diminution depuis 2000. 22% de ces enfants travaillent dans le secteur des services.

L’interprétation de ces chiffres nécessite cependant la plus grande prudence. Dans de nombreux pays, y compris en Europe, certaines fonctions occupées par des mineurs le sont dans le cadre d’une formation professionnelle. Le travail d’un mineur fait donc parfois partie intégrante d’un parcours de professionnalisation. Malgré tout, de nombreux emplois occupés par des mineurs ne peuvent être considérés comme un apprentissage professionnel et relève plus d’une exploitation par des adultes. On trouve des enfants dans l’ensemble de l’économie du tourisme, de l’hôtel au restaurant, du guide touristique au vendeur de beignets. Les enfants sont rarement employés directement par de grandes sociétés internationales, dans les hôtels par exemple, mais souvent par certains sous-traitants, ou plus généralement dans une économie informelle, difficilement contrôlable.

Les causes de cette exploitation des enfants sont multiples mais la pauvreté, couplée aux lacunes du système éducatif n’offrant pas de réelles perspectives, est sans doute la première. Dans des sociétés où, pour vivre décemment, peu d’opportunités s’offrent aux enfants, la tentation, pour les familles comme pour les enfants, de gagner de l’argent relativement facilement auprès d’un public solvable (les touristes), est grande.

Parmi les formes d’exploitation que l’on rencontre le plus fréquemment, l’exploitation sexuelle des enfants est celle qui alerte le plus les opinions publiques et qui est la plus combattu. Dès 1990, des campagnes de sensibilisation sont lancées, notamment en Thaïlande. Elles ont contribué à alerter la communauté internationale sur ce phénomène. Les législations de certains pays ont évolué et des condamnations ont été prononcés par la justice en France, au Royaume uni, au Canada et aux Etats-Unis, à l’encontre de certains touristes ayant abusé, à l’étranger, des mineurs.

Depuis, de nombreuses agences de voyages et compagnies aériennes ont lancé des campagnes de sensibilisation de leurs voyageurs. Dans de nombreux pays, comme aujourd’hui au Brésil et au Sri Lanka, des campagnes sont menées par des ONG et l'UNICEF afin de sensibiliser la population locale à la problématique du tourisme sexuel et de l’exploitation des enfants sous toutes ses formes.
Rappelons cependant que le tourisme sexuel ne concerne pas que les mineurs. Dans le monde, environ 10% des touristes voyagent avec comme motivation première le tourisme sexuel.

Enjeux environnementaux :

Première industrie mondiale, le tourisme génère de nombreux impacts environnementaux extrêmement préoccupants dans certaines régions du monde. La plupart de ces impacts sont locaux et leur gravité dépend de la sensibilité des écosystèmes concernés. Le développement économique et social risque donc de se faire au détriment du patrimoine environnemental.
En savoir plus, voir :Le tourisme peut-il concilier les développements économique, social et environnemental ?


Cependant, le tourisme est également confronté à l’enjeu écologique majeur de notre civilisation, à savoir le changement climatique. D’une part, la contribution du tourisme au réchauffement climatique est importante, par l’usage massif de l’avion et de l’automobile dans les déplacements. D’autre part, les conséquences du changement climatique seront catastrophiques pour de nombreuses destinations, et les acteurs du tourisme doivent développer des stratégies d’adaptation afin de préserver leur attractivité.

Enjeux économiques :

Le tourisme est présenté par l’OMT et l’OMC comme une industrie très favorable au développement économique des nombreux pays en développement, pour peu qu’elle soit libéralisée. Malheureusement, depuis 30 ans, le bilan n’est pas franchement positif et la position de l’OMC apparaît comme un dogme ne se vérifiant pas. Quels sont les éléments perturbateurs ? Les investissements des touristes entrent-ils réellement dans les pays visités ? Pourquoi certains pays ne se développent-ils pas malgré l’explosion de l’activité touristique ? Le recours à l’économie locale est aujourd’hui marginal dans l’activité touristique et c’est pourtant l'un des critères essentiels pour parvenir à un tourisme plus durable. Peut-être a-t-on là une explication à la stagnation des retombées économiques du tourisme dans de nombreux pays.
 
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