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La dérive raciste des supporters du Beitar Jérusalem
27 février 2013 19:19
Ce club israélien a subi ces dernières semaines des actes de violence de la part de ses supporters, en colère contre le recrutement de deux joueurs musulmans dans l'équipe. Une affaire qui choque le pays.

Quand Gabriel Kadiev, jeune joueur musulman de 20 ans originaire de Tchétchénie, est entré sur la pelouse à la 79e minute, les supporters extrémistes du Beitar lui ont réservé un accueil des plus détestables. "A chaque fois qu'il a touché la balle, le nouveau joueur a reçu des salves de sifflets et d'insultes au cours du match contre l'équipe de la ville israélo-arabe de Sakhnin qui s'est terminé sur un résultat nul [2-2]", raconte The Washington Post. Ce 10 février, c'était la première entrée en jeu de Kadiev au Teddy Stadium. Il est l'un des deux joueurs musulmans de Tchétchénie recrutés il y a peu par le Beitar Jérusalem.

C'est la première fois que des joueurs musulmans intègrent l'équipe du Beitar, seul club israélien à ne compter jusqu'ici que des joueurs juifs dans son effectif. Un recrutement "qui a plongé le club dans un scandale national et international, et suscité de nombreux appels à contrer le racisme manifeste d'un noyau dur de supporters", note The Guardian. Cette frange extrême, dont le slogan favori est "Mort aux Arabes !" et qui a l'habitude d'étendre dans les tribunes une bannière avec l'inscription "Beitar pur pour toujours", a violemment réagi à l'arrivée des deux joueurs musulmans. Un accès de violence raciste sans précédent dans l'histoire du club. "Depuis leur arrivée à Jérusalem, [les deux joueurs] subissent railleries et harcèlement, note The World. Quatre supporters du Beitar ont été accusés d'actes de violence à caractère raciste. Et le vendredi 8 février, un incendie d'origine criminelle a visé les locaux du club de Jérusalem", poursuit le site d'information.

"Beitar était la surprise de la saison jusqu'à la mi-janvier. Mais depuis que les deux joueurs sont arrivés, l'équipe a perdu trois matchs d'affilée", explique Ha'Aretz. Les supporters les plus extrémistes – regroupés au sein du gang La Familia – ont alors cherché à "convaincre tout le monde que l'arrivée des deux musulmans [était] responsable du blocage mental qui empêche l'équipe de jouer", poursuit le quotidien israélien. Et ce dernier ajoute : "La vérité, c'est que le Beitar est devenu moins bon récemment. Le club avait désespérément besoin de l'arrivée de nouveaux joueurs pour élever le niveau de l'équipe, malgré des finances en piteux état."

Dans ce contexte, les autorités redoutaient le match contre Sakhnin, et un dispositif de sécurité exceptionnel a été déployé autour du Teddy Stadium : 700 policiers ont interdit l'accès au stade à toute personne portant des symboles d'appartenance à La Familia. Ces mesures ont semblé fonctionner au début du match, mais l'atmosphère s'est tendue lorsque les visiteurs ont ouvert le score, doublant même la mise avant la mi-temps (0-2 à la pause). Ce n'est qu'avec l'égalisation du Beitar en seconde période que les supporters se sont calmés – plusieurs d'entre eux ayant été expulsés par les forces de sécurité.

Le journal Ha'Aretz tient toutefois à nuancer le bilan, soulignant que de nombreux spectateurs ont applaudi l'entrée de Gabriel Kadiev, pour s'opposer aux hooligans. "Sur l'ensemble du match, [les membres de La Familia] ont perdu face aux supporters raisonnables de Beitar – largement majoritaires –, qui les ont tout simplement fait taire à chaque fois qu'ils tentaient d'empoisonner la partie", se réjouit Ha'Aretz.

Cependant, l'affaire a profondément choqué le pays, et les condamnations ont été unanimes. Le président Shimon Pérès a vivement condamné ces actes de violence, et le Premier ministre Benyamin Nétanyahou les a qualifiés de "honteux", ajoutant que "le peuple juif, [qui a] souffert de boycotts et de persécutions, devrait montrer la lumière aux autres nations", rapporte le Guardian. L'ancien Premier ministre Ehoud Olmert, fan du Beitar depuis quarante ans, a indiqué qu'il ne se rendrait plus aux matchs à cause du comportement des supporters : "Cette affaire nous concerne tous. Soit on bannit ce groupe raciste de nos terrains, soit on est tous comme eux. Tant que cela ne sera pas fait, je ne suivrai plus l'équipe."

Source : [www.courrierinternational.com]
Ma Sha Allah !!! "[i]Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme ![/i]" (Lavoisier) [Bienvenue au Yabi Poésie Club]([url=http://www.yabiladi.com/forum/yabi-poesie-club-7-3375889-5377811.html#msg-5377811])
10 mars 2013 17:59
c'est toute la société israélienne qui est malade. Le virus du racisme que les dirigeants Nazis ont distillés par leurs politiques, leurs medias, voir via le lavage de cerveau des enfants dès leur jeune age a fait son chemin. Les conséquences, ils vont être mis au banc de la société et vont devoir passer devant des tribunaux international. Les juifs d'Europe et du monde peuvent mettre un terme a cette situation en ce désolidarisation de cette idéologie nauséabonde qu'est le sionisme:

A peine des hommes, je vous dis!

Citation
a écrit:
Quand, en 1982, Menahem Begin[2] prononça ces fortes paroles à la Knesset, ses collègues députés applaudirent chaleureusement la clairvoyance de son jugement.
Il n'était pas, loin de là, le premier à afficher ainsi son mépris pour les êtres humains originaires du pays conquis.
Il y avait déjà une bonne cinquantaine d'années que les leaders sionistes considéraient les Palestiniens comme des sous-hommes :

Chaim Weizmann[3] , premier président d'Israël, n'avait pas hésité, par exemple, à déclarer "Les Britanniques nous ont dit qu'il y a là quelques centaines de milliers de nègres et qu'ils n'ont aucune valeur"[4]
Yizhak Shamir[5] , premier ministre, proclamait également sa haute considération de l'être humain : "Les Palestiniens seront écrasés comme des sauterelles… leurs têtes éclatées contre les rochers et les murs."[6]
De son côté, Ehud Barak prévenait déjà, il y a plus de dix ans, la population israélienne que "Les Palestiniens sont comme les crocodiles, plus vous leur donnez de viande, plus ils en veulent" (Jerusalem Post du 30/8/2000)[7]
Le grand rabbin Yossef Ovadia y va aussi de son exhortation (12/4/2001) : "Puisse le Nom Divin répandre le châtiment sur les têtes arabes, et faire égarer leur semence et les annihiler! Il est interdit d'avoir pitié d'eux!
Nous devons leur lancer des missiles avec joie et les exterminer. Ils sont malfaisants et damnés!"
Un autre rabbin, Yitzhak Ginsburg, affirme que "Le sang juif et le sang des goys (non-juifs) ne sont pas les mêmes," et que "tuer n’est pas un crime si les victimes ne sont pas juives." [8]
... Sans oublier Avigdor Lieberman[9], ministre des Affaires étrangères, qui proposait, en 2009, d’appliquer à Gaza "Ce que les Etats-Unis ont fait au Japon à la fin de la seconde guerre mondiale."... Autrement dit, d’y envoyer une bombe atomique.
Quant à Eli Yishai, ministre de l’intérieur du gouvernement actuel, qui mène une véritable chasse aux émigrés africains, il déclare en juin 2012 : "J'utiliserai tous les moyens pour expulser les étrangers car Israël appartient à l’homme blanc! " [10]
Ce discours sur la pureté de la race ne vous rappelle rien?

Il serait illusoire de croire que cette xénophobie se limite à quelques leaders politiques ou religieux fanatiques.
Comme en témoigne un sondage publié en octobre 2012 par le quotidien israélien "Haaretz", c'est à tous les étages de l'Etat que le mal s'est installé.[11]


Rien d'étonnant quand on sait que, dès la petite enfance, le système éducatif israélien tend à favoriser la ségrégation et à convaincre le citoyen qu'il appartient à un "peuple élu", victime permanente de l'antisémitisme, mais protégé par "l'armée la plus morale du monde
Il y a la liberté d'expression mais il y a plus de liberté apres l'expression
 
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