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Dépression masculine - Lançons le débat
Z
2 février 2005 05:58
Les hommes, ça ne déprime pas ! Combien d’entre-nous possèdent ce type d’idées reçues ? Pourtant, ils sont aussi concernés par ce mal-être. Mauvais diagnostic, déni du problème… ce trouble est sous-estimé dans la population masculine. Ce qui empêche une bonne prise en charge. Le point sur les raisons de cette mauvaise évaluation.

Selon des chiffres américains, 70 % des hommes souffrant de dépression ne sont pas pris en charge. D’où vient ce problème ?

De mauvais critères de diagnostic ?

Les symptômes de la dépression sont pourtant connus. Ils sont d’ailleurs listés dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders ou DSM-IV). Parmi les neuf cités, au moins cinq doivent exister depuis 2 semaines, et l’un des 2 premiers doit obligatoirement être présent :

1 - Une humeur dépressive continuelle ;
2 - Perte d’intérêt ou de plaisir pour toute activité ;
3 - Troubles de l’appétit ou changement de poids de 5 % au moins durant le
dernier mois ;
4 - Troubles du sommeil (insomnie ou hypersomnie) ;
5 - Une agitation ou un ralentissement net ;
6 - Une fatigue excessive ;
7 - Une sensation de culpabilité inappropriée ;
8 - Des difficultés de concentration ;
9 - Des "idées noires" (voire des pensées de mort, de suicide).

Or ces critères sont remis en cause : ils seraient à l’origine d’une partie des cas ignorés de dépression masculine. En effet, certains spécialistes considèrent ces symptômes comme trop "féminins". Ils ne permettraient pas de détecter un état dépressif chez l’homme, qui peut se traduire de manière différente : sautes d’humeur, agressivité, rejet de l’intimité, refuge dans l’alcool, les drogues, le sport…

Un repli sur soi

Mais le problème n’est pas uniquement lié à un manque de diagnostic, car l’homme refuse de reconnaître qu’il souffre de dépression. Au contraire, il se renferme sur lui-même et cache son état à sa famille, ses amis… Et ce repli sur soi va empêcher la reconnaissance du trouble et sa prise en charge. Cette ignorance de la dépression masculine et l’absence de traitement auraient de nombreuses conséquences : alcoolisme, violence… Cela serait également responsable des problèmes dans le couple. De plus, certains hommes se réfugieraient alors dans le travail, le sport ou d’autres activités qu’ils pratiqueraient de manière intensive pour oublier leurs problèmes. Ces phénomènes sont considérés comme des conduites "d’évitement" de la dépression. Certains parlent même "d’équivalents dépressifs".


Doctissimo
m
2 février 2005 08:53

En fait, tu ne veux pas nous gratifier de quelques vers ... On attend :-)
" Le commencement de toutes les sciences, c'est l'étonnement de ce que les choses sont ce qu'elles sont "
e
2 février 2005 09:29
pour te dire ce que je pense par rapport à ca que je connais, je vais faire une comparaison avec la maladie de la vache folle,

remarquez bien qu'en europe, les vaches sont bichonnées , bien nouries, bien lavées, bien soignées, mais y'en a qui ont des prénoms. hélas elle choppent la folie.

mais si on regarde dans notre beau pays, déjà les vaches doivent presque aller faire des courses elles même pour bouffer. mais le plus horrible, c'est lorsque vous croisez, un cortège de "HDIA" qui accompagne la mariée , tu vois la pauvre vachette, avec des bolllons partout sur la tête, de toutes es couleurs, des racines de menthe entre les cornes, du hénné sur le front, les femmes qui qui dansent et qui claquent des mains, les 30 millions de gosses du quartier qui la tire de partout. et pourtant elle résiste et tient le coup jusqu'à dbiha.

et beh l'homme c'est pareil

Z
2 février 2005 15:42
Je n'arrive pas a faire un lien ! mais ça a été un peu fort la comparaison.


mogador74 : ça viendra in chaa allah
 
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