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les dégats de l'arabisation au Maroc
E
15 juillet 2011 23:53
Seule solution qui reste a l'Afrique du Nord pour mettre fin aux problemes de Langue , c'est la division du pays en deux . Une moitie pour les Arabes et l'autre pour les Amazighs , comme il a ete fait au Soudan . Je pense que c'est la meilleur solution . Les Arabes enseignent l'Arabe au Arabes et les Amazighs enseignent Tamazight ou la langue qui leurs convient le mieux aux Amazighs et c'est la fin de toutes les querelles . L'autre solution c'est comme il a ete annonce par le Roi Mohamed6 officialiser la langue Amazigh au meme niveau que l'Arabe , Le francais ou l'anglais ,il faut que cela soit une option aux etudiants , puis tout le monde sera content . Sinon l'Afrique du Nord va finir comme le soudan .

Au Sud-Soudan, les esclaves noirs se libèrent des Arabes

L'esclavage pratiqué par les Arabes, et leur racisme envers les Noirs, sont des phénomènes largement occultés, même par l'ONU, et pour lesquels les Arabes n'ont jamais exprimé de repentir. Seuls les Blancs sont censés être racistes, esclavagistes, colonialistes et impérialistes.

Les Sud Soudanais sont en majorité chrétiens et animistes.



"Nous avons été les esclaves des Arabes. Nous votons aujourd'hui pour notre liberté", souffle Duku John, jeune Sudiste aux traits carrés, le pouce imbibé d'encre pourpre après avoir voté dans un faubourg poussiéreux lors du référendum d'indépendance du Sud-Soudan.

Dans une région qui a subi l'esclavagisme, attendu 55 ans de pouvoir exercer son droit à l'autodétermination et mené 38 ans de guerre au total avec le gouvernement central de Khartoum, la population ne mâche pas ses mots lorsqu'il est question du référendum.

"Nous, les noirs, avons été les esclaves des Arabes, nous voulons maintenant bâtir notre propre pays", lance le jeune Sudiste, lunettes de soleil et sac en bandoulière, en regardant la longue file d'attente qui s'étend devant le centre de vote de Gudele, ville située dans la banlieue de la capitale sudiste Juba. "Ce vote est la dernière bataille, nous lançons la dernière bombe sur le Nord", ironise de son côté Charles Sambos, qui a passé 25 ans dans les plantations de sucre du Nord-Soudan, avant de rentrer l'an dernier chez lui au Sud.



"C'est la fin de l'arabisation, la fin de l'islamisation", plaide-t-il, en patientant devant le bureau de vote de Gudele, ville où s'entremêlent huttes de paille, maisonnettes de ciment et habitations en terre, et où des voitures coiffées du drapeau étoilé sudiste retournent la poussière des routes en terre battue. Comme à Gudele, de longues files d'attente ont été constatées dimanche à travers tout le Sud-Soudan au premier jour du référendum, lors duquel les habitants doivent se prononcer pour la sécession du Sud ou le maintien de l'unité avec le reste du Soudan.


Ce scrutin est le point d'orgue de l'accord de paix global ayant mis fin en 2005 à la seconde guerre civile entre le Nord, musulman et en grande partie arabe, et le Sud, afro-chrétien. Ce conflit a fait deux millions de morts. Plus de 120.000 Sudistes habitant le Nord sont rentrés au cours des dernières semaines pour participer au vote. Les analystes pronostiquent une victoire de l'option sécessionniste, et les responsables politiques à Khartoum semblent avoir déjà fait leur deuil du Sud-Soudan.

"J'ai passé ma vie au Sud-Soudan. Parmi les gens que je connais, je peux vous dire que 99% d'entre eux vont voter pour la sécession", affirme Oboy Ofilang Itorong, vêtu d'une tunique blanche qui laisse entrevoir une balafre sur le torse. "Mais bon, un vote demeure secret et on ne sait pas ce qui peut arriver", ajoute-t-il. "Les Arabes disent que nous formons un pays, que nous sommes ensemble, mais je ne crois pas à ça", argue pour sa part Justin Mogga, un partisan du Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM), ex-rébellion sudiste au pouvoir à Juba.

"Nous avons beaucoup de problèmes au Soudan. Tout le développement est concentré à Khartoum", peste-t-il, en reprenant un argument largement développé par les autorités sudistes. "Nous voulons nous séparer du Nord pour voir qui est la cause du problème: les Arabes ou les Noirs", dit-il.

Source : AFP, 9 janvier 2011
S
16 juillet 2011 16:58
Je pense que la réponse au problème de la langue au Maroc est assez simple. Il faut noter que je ne dissocie pas langue officielle et langue d'éducation. En ce qui me concerne, elle doit être la même.
Aussi, un pays ne peut avoir qu'une seule langue officielle.

Quelles sont les langues potentielles dont il est question: Arabe, Amazighiya, Français et Darija (la dernière étant qu'un dialecte).

1 - Français: Pas question. Il n'y a que ceux qui vivent au Maroc sans vraiment y être qui ne comprendraient pas pourquoi. Je suis pour l'interdiction du Français progressivement sur les documents officiels et sur toutes les inscriptions sur l'espace public. L'exception serait les endroits orientés touristes (Musées, etc.) ou quitte à choisir une langue étrangère l'Anglais y trouvera mieux sa place.

2 - Darija: Surtout pas. Ce n'est pas une langue à part entière. C'est un dialècte ayant peu d'histoire, trop de variante ne peut être utilisé comme référence: trop de risques d'amalgame de mauvaises interprétation, pauvreté de vocabulaire et enfin le besoin d'un très grand effort pour l'instituer comme langue à part entière (règles, grammaire, écrit, etc.)

3 - Amazighiya: Avant tout, je tiens à préciser que mes origines sont liées à cette langue que je parle. Cependant, je ne pense pas que c'est le bon chemin que de prendre cette langue comme langue officielle. Entre plein d'autre problèmes que cela poserait, laquelle des trois grande variante faut-il instituer. Cependant, je pense que cette langue doit avoir un espace où elle peut se développer et assurer aux Marocains (nombreux) qui ne parle que cette langue d'accéder à tous les services publics en parlant leur unique langue (disponibilité d'interprète, favoriser la formation et l'embauche des personnes parlant les langues locales, etc.)

4 - L'Arabe: La dernière option disponible. La langue du Coran. Une belle langue, riche en contenu et en histoire. Nous permet de garder notre proximité avec des pays avec qui nous partageons la religion, les origines, une partie de l'histoire, etc.
L'Arabe présente aussi l'avantage que les efforts qui restent à faire sont inférieures que pour les autres langues. C'est déjà aujourd'hui la langue officielle. Nous avons déjà effectué une étape d'Arabisation: Il ne reste que l'Université. Effectivement, l'arabisation de l'Université semble demander un effort beaucoup plus conséquent que les cycles antérieurs. Cependant, nous pouvons largement minimiser cet effort en profitant de l'expérience de nos frères du moyen orient. Comme tout changement, cela ne se fera sans douleur. Mais c'est un mal nécessaire et très utile.
Il semblerait qu'il soit nécessaire que la langue utilisée pour tous les domaines critiques (état, éducation, sciences, économie, etc.) soit la langue locale du pays concerné pour assurer un développement économique/sociale sain et durable.
Je ne connais aucun pays dans l'histoire (je peux me tromper) qui ait pu se développer en se basant sur une langue étrangère.

Oua Allaho A3lam.
y
16 juillet 2011 17:02
Je pense que tout fait parti d'un systeme bien roder car si on supprime l'arabe ( c'est ce qui est entrain d'arriver tout doucement ) c'est notre culture et surtout la religion qui disparaîtra c'est ce qui se passe en afrique comme le senegal, cameroun etc.. pourquoi au moyen orient jordanie, syrie, egypte est la langue officielle l'arabe tout le monde le parle enfin presque ( pubicite,televsion ...) et seulement la seconde langue l'anglais n'est pas ommis presente

Pourquoi les anciennes colonnies française la culture est ommis presente contrairement aux Britaniques?
A
16 juillet 2011 20:51
Le problème est de quantifier les dégâts du français, posez la question aux amérindiens canadiens, ils en savent quelque chose. Les annuaires téléphoniques témoignent d'une colonisation ...............
g
18 juillet 2011 05:07
salam a tous comme marocain je vois que nous devons maitrisee les deux langues qui nous appartient l'arab et l'amazigh personelement je ne me sens pas bien quand mes amis parlent l'amazigh et moi je ne comprend rien ces deux langue nous appartient tous arabs et amazighs est nous devons les parlee courament.
la langue arab n est faible ni mort c est une langue tres riche est tres adaptee a tous les situtions a tous temps et ceux qui disent autrement sont loin de la vairite
w
19 juillet 2011 20:56
Salam

[www.youtube.com]


smiling smiley




[fr.wikipedia.org]


Je suis par le coté paternel ,originaire de la région d'Ilalen dans la région Chtouka Aït baha (hillala en arabe).
Que penser, le monde est si petit.
Les hilalien se retrouve dans tout le maghreb. moody smiley [wikimapia.org]

De toute façon, c'est un sujet épineux et pourquoi ?

Va savoir!

[www.bladi.net]


Faut faire attention avec le nationalisme.

Le maghreb un mic mac de population et si nous les soussi avions donné le nom Souss à la region connu de Tunisie ?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 19/07/11 21:05 par wakrim.
s
19 juillet 2011 23:03
et oui on rêve
l'arabe n'est même pas une langue internationale et en arabisant le système éducatif on a fait un bon en arrière d'1 sc
je ne dis pas q'il faut abomdonner l'arabe ou le bèrbère non il faut les garder ce sont nos points de repères c'est notre histoire
seulement il ne faut pas se voiler la face ne pas se leurrer il ne faut pas rester sur les quais à regarder les trains rapides passer sans s'arrêter pour nous
l'anglais est capitale pour tout peuple qui veut prendre le train et le français après et l'arabe et bèrbère après nos étudiants ont pris un retard énorme insurmontable bcp de retard
je hais l'hypocrisie
w
20 juillet 2011 06:44
Salam

[imadnour03.historyboard.net]


[www.no-mejliss.com]


[mohamedmahdiforkaneahlalbayt.over-blog.com]




Modifié 2 fois. Dernière modification le 21/07/11 17:45 par wakrim.
a
23 janvier 2013 01:35
ce qui est regrettable avec l'arabisation c'est le fait que les langue minoritaire disparaissent peu a peu. Ansi les langue berbère sont doucement en train de mourir,Ce que je trouve notamment détestable c'est une certaine hypocrisie de l’état marocain qui fait semblant d’intégrer les berbères .Il leurs met par exemple une chaîne tv alors que l' on sait bien que pour assurer la survie d'une langue, il faut forcement un enseignement obligatoire de la langue en question et un territoire qui lui soit propre . Ainsi le gouvernement marocain agit avec les berbères comme les français avec les basque.On les reconnait mais ça reste "folklorique". Sans compter q'avec l'exode rural le berbère s'y perd un peu,et comment doit on linguistiquement considérer ces berbères arabise ?
La politique mené depuis cette époque a permit de fait disparaître peu a peu le berbères ,il continu d'ailleurs de diminuer,si les marocains n'agissent pas,elle va bientôt disparaître.
a
23 janvier 2013 11:00
Salam,

Les dégâts de l'arabisation au Maroc

La ruine, oui !
i
23 janvier 2013 11:25
Citation
abde12 a écrit:
Salam,

Les dégâts de l'arabisation au Maroc

La ruine, oui !
et nous n'avons encore rien vu !
en ayant choisi l'arabisation de l'identité marocaine, la monarchie se condamne a long terme.
car qu'est ce qui empechera les marocains dans 50 ans de se sentir plus appartenir a une oumma 3arabya qu'a une appartenance nationale marocaine.
U
25 janvier 2013 08:12
Le problème No 1 est l'écriture arabe.

Elle est loin d'être indispensable:
Les Turcs ont fait le pas il y a un siècle.

En écrivant dans ce qui est le seul alphabet compris dans le monde entier, ils peuvent comprendre les autres peuples turcs et échanger avec eux.

Les Anglais ont abandonné la lettre Þ

Les Suisses alémaniques ont abandonné le ß un signe spéciale de l'allemand.

Les Français ont abandonné le S long (en fait, c'est la combinaison "S-long + S-court" qui est encore un symbole spécial en allemand teuton)

En moins de 100 ans, les Allemands ont abandonné l'écriture "Süterlin",
[www.suetterlinschrift.de]

puis l'alphabet "Fraktur"
[www.policedecriture.com]


Ça leur a plutôt réussi: En écrivant dans la même écriture que les autres, les Allemands apprennent à écrire dans un alphabet qu'ils peuvent utiliser pour lire les autres langues et les autres ont fait pareil pour virer les caractères spéciaux (surtout ceux qui varient en fonction de l'emplacement dans le mot).

Comme les Turcs ont choisi la manière allemande modernisée, ça tombait bien:
Ils ont profité d'un siècle d'effort de coordination des écritures.

L'utilisation du même alphabet permet de faire de grandes économies.
Avec l’informatique, On peut pratiquement avoir n'importe quel clavier, mais ça coute cher de faire fabriquer des spécialités.
En fait, on ne peut pas vraiment utiliser beaucoup plus que les caractères de l'anglais (puisque les Étasuniens fabriquaient les machines à écrire, ils ont normalisé autour de l'anglais). On doit se débrouiller avec des accents et autres signes diacritiques.

Les Japonais s'y sont mis il y a très longtemps. Les Chinois sont en train de s'y mettre (il faut cependant indiquer les tons).

Les contrexemples sont les Arméniens et les Géorgiens:
Qui comprend leur alphabet ? C'est très artistique, mais inutilisable sut le plan international.



En Amérique latine, on a vécu un problème similaire à celui du Maroc: Devoir alphabétiser en masse.

Afin de limiter le temps perdu, on n'enseigne parfois que les majuscules imprimées.
Ce faisant, on économise l'apprentissage des minuscules, des majuscules manuscrites "liées" et des minuscules manuscrites "liées".

Celui qui a déjà commencé à s'instruire peut toujours acquérir des formes écrites supplémentaires.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
a
25 janvier 2013 13:34
Salam,

En espérant que l'Iran fasse de même : abandonner l'alphabet arabe. Pas une perte. Les Arabes n'aiment pas cette culture...
i
25 janvier 2013 14:37
Citation
abde12 a écrit:
Salam,

En espérant que l'Iran fasse de même : abandonner l'alphabet arabe. Pas une perte. Les Arabes n'aiment pas cette culture...
tu rêves, les maghrébins ont été arabisé par l'islam.
sans l'islam, le maroc ne parlerait pas arabe.
w
25 janvier 2013 20:23
Citation
El Gitano a écrit:
Seule solution qui reste a l'Afrique du Nord pour mettre fin aux problemes de Langue , c'est la division du pays en deux . Une moitie pour les Arabes et l'autre pour les Amazighs , comme il a ete fait au Soudan . Je pense que c'est la meilleur solution . Les Arabes enseignent l'Arabe au Arabes et les Amazighs enseignent Tamazight ou la langue qui leurs convient le mieux aux Amazighs et c'est la fin de toutes les querelles . L'autre solution c'est comme il a ete annonce par le Roi Mohamed6 officialiser la langue Amazigh au meme niveau que l'Arabe , Le francais ou l'anglais ,il faut que cela soit une option aux etudiants , puis tout le monde sera content . Sinon l'Afrique du Nord va finir comme le soudan .

Au Sud-Soudan, les esclaves noirs se libèrent des Arabes

L'esclavage pratiqué par les Arabes, et leur racisme envers les Noirs, sont des phénomènes largement occultés, même par l'ONU, et pour lesquels les Arabes n'ont jamais exprimé de repentir. Seuls les Blancs sont censés être racistes, esclavagistes, colonialistes et impérialistes.

Les Sud Soudanais sont en majorité chrétiens et animistes.



"Nous avons été les esclaves des Arabes. Nous votons aujourd'hui pour notre liberté", souffle Duku John, jeune Sudiste aux traits carrés, le pouce imbibé d'encre pourpre après avoir voté dans un faubourg poussiéreux lors du référendum d'indépendance du Sud-Soudan.

Dans une région qui a subi l'esclavagisme, attendu 55 ans de pouvoir exercer son droit à l'autodétermination et mené 38 ans de guerre au total avec le gouvernement central de Khartoum, la population ne mâche pas ses mots lorsqu'il est question du référendum.

"Nous, les noirs, avons été les esclaves des Arabes, nous voulons maintenant bâtir notre propre pays", lance le jeune Sudiste, lunettes de soleil et sac en bandoulière, en regardant la longue file d'attente qui s'étend devant le centre de vote de Gudele, ville située dans la banlieue de la capitale sudiste Juba. "Ce vote est la dernière bataille, nous lançons la dernière bombe sur le Nord", ironise de son côté Charles Sambos, qui a passé 25 ans dans les plantations de sucre du Nord-Soudan, avant de rentrer l'an dernier chez lui au Sud.



"C'est la fin de l'arabisation, la fin de l'islamisation", plaide-t-il, en patientant devant le bureau de vote de Gudele, ville où s'entremêlent huttes de paille, maisonnettes de ciment et habitations en terre, et où des voitures coiffées du drapeau étoilé sudiste retournent la poussière des routes en terre battue. Comme à Gudele, de longues files d'attente ont été constatées dimanche à travers tout le Sud-Soudan au premier jour du référendum, lors duquel les habitants doivent se prononcer pour la sécession du Sud ou le maintien de l'unité avec le reste du Soudan.


Ce scrutin est le point d'orgue de l'accord de paix global ayant mis fin en 2005 à la seconde guerre civile entre le Nord, musulman et en grande partie arabe, et le Sud, afro-chrétien. Ce conflit a fait deux millions de morts. Plus de 120.000 Sudistes habitant le Nord sont rentrés au cours des dernières semaines pour participer au vote. Les analystes pronostiquent une victoire de l'option sécessionniste, et les responsables politiques à Khartoum semblent avoir déjà fait leur deuil du Sud-Soudan.

"J'ai passé ma vie au Sud-Soudan. Parmi les gens que je connais, je peux vous dire que 99% d'entre eux vont voter pour la sécession", affirme Oboy Ofilang Itorong, vêtu d'une tunique blanche qui laisse entrevoir une balafre sur le torse. "Mais bon, un vote demeure secret et on ne sait pas ce qui peut arriver", ajoute-t-il. "Les Arabes disent que nous formons un pays, que nous sommes ensemble, mais je ne crois pas à ça", argue pour sa part Justin Mogga, un partisan du Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM), ex-rébellion sudiste au pouvoir à Juba.

"Nous avons beaucoup de problèmes au Soudan. Tout le développement est concentré à Khartoum", peste-t-il, en reprenant un argument largement développé par les autorités sudistes. "Nous voulons nous séparer du Nord pour voir qui est la cause du problème: les Arabes ou les Noirs", dit-il.

Source : AFP, 9 janvier 2011

Salam

Les arabes ? qui ça, les arabes ?

Je ne comprends plus, on est arabe parce qu'on parle arabe ou on est arabe parce que d'origine séoudienne ?

Il a bon vent ce mot arabe.

Les soudanais qui parle arabe sont-il arabe ?

Dans ce cas l'afrique du nord est arabe. Donc parlé d'amazigh ou arabe est une perte de temps.

Les bretons est autre tribus de france sont elle française francophone ou non.

Il y a plus de cinquante langues en france et curieusement une seul langue officiel. Jusqu'à preuve du contraire.

C'est vrai, je suis amazigh, marocain africain du nord. La france c'est pas l'afrique du nord.

On ce veut plus pape que le pape. ptdr

w
25 janvier 2013 20:29
Salam

les dégats de l'arabisation au Maroc les dégats de la francophonies sur les langues régionales endogènes de Wallonie.

tient ce poste ne serait pas une copie de ce qui se dit ailleurs.
Ce n'est pas un problème national à proprement dire, pas un problème marocain.
C'est de l'importation.


Les langues régionales endogènes de Wallonie sont menacées de disparition au même titre que plus de trois mille langues sur les quelque six mille que compte la planète. C'est le constat que fait l'UNESCO en publiant son Atlas des Langues ...

Pour rappel, la langue wallonne est une langue romane qui s'est nettement individualisée dès le 11e siècle, sur les frontières politico-religieuses de l'évêché de Liège. Elle est « traçable » dans la « scripta », textes écrits avant 1600 dans un mélange de français administratif et de mots wallons écrits « à la française ». A partir de 1600, on a commencé à écrire sciemment le wallon. Un système « phonético-analogique » mis au point par Jules Feller en 1900 a permis une éclosion d'auteurs et de lexicographes tout au long du 20e siècle. Mais le « système Feller » n'est pas une orthographe, car on note les accents de chaque locuteur.

Les raisons historiques de la progressive disparition du wallon sont connues dans ses grandes lignes. Une politique d'éradication du wallon à l'école (politique largement inspirée du modèle de l'école de la troisième république française qui assimilait dans une même répression cracher et parler breton) s'est conjuguée avec une rupture de la transmission intrafamiliale de la langue maternelle (surtout entre 1920 et 1950), rupture qui s'explique largement par un désir puissant d'ascension sociale. Le français, jusque là langue de la bourgeoisie, de l'administration et de l'église, apparaissait comme la seule langue permettant la réussite socio-économique alors que le wallon était présenté comme une langue vulgaire, grossière, la langue des ouvriers et des baraquîs, une langue qui était censée menacer un bon apprentissage du français (la chasse aux belgicismes ...).

Source: ==> [www.larevuetoudi.org]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 25/01/13 20:30 par wakrim.
a
26 janvier 2013 00:08
Salam,

Citation
itrane2000 a écrit:
Citation
abde12 a écrit:
Salam,

En espérant que l'Iran fasse de même : abandonner l'alphabet arabe. Pas une perte. Les Arabes n'aiment pas cette culture...
tu rêves, les maghrébins ont été arabisé par l'islam.
sans l'islam, le maroc ne parlerait pas arabe.

Je vois aucun rapport avec mon commentaire. Voir les propos de Suggestion. - - un peuple qui devient faible n'a que ce qu'il mérite. Et restons honnêtes ; les Omeyyades n'ont jamais été les champions du prosélytisme...


Les soudanais qui parlent arabe sont-il arabe ?

Le verbe "être" existe dans la langue arabe ?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 26/01/13 00:21 par abde12.
w
26 janvier 2013 05:27
Citation
abde12 a écrit:
Salam,

Citation
itrane2000 a écrit:
Citation
abde12 a écrit:
Salam,

En espérant que l'Iran fasse de même : abandonner l'alphabet arabe. Pas une perte. Les Arabes n'aiment pas cette culture...
tu rêves, les maghrébins ont été arabisé par l'islam.
sans l'islam, le maroc ne parlerait pas arabe.

Je vois aucun rapport avec mon commentaire. Voir les propos de Suggestion. - - un peuple qui devient faible n'a que ce qu'il mérite. Et restons honnêtes ; les Omeyyades n'ont jamais été les champions du prosélytisme...


Les soudanais qui parlent arabe sont-ils arabe ?

Le verbe "être" existe dans la langue arabe ?

Salam

être ou ne pas être telle est la question et même quand le verbe être est sous entendu whistling smiley

On parle une langue, ou des langues. Mais, on est jamais une langue ou des langues. Comprendra qui vaudra.

La langue parlée, non l'organe ptdr à-t-elle un gêne connu ?

U
26 janvier 2013 07:06
Citation
wakrim a écrit:
les dégats de l'arabisation au Maroc les dégats de la francophonies sur les langues régionales endogènes de Wallonie.

tient ce poste ne serait pas une copie de ce qui se dit ailleurs.
Ce n'est pas un problème national à proprement dire, pas un problème marocain.
C'est de l'importation.


Les langues régionales endogènes de Wallonie sont menacées de disparition au même titre que plus de trois mille langues sur les quelque six mille que compte la planète. C'est le constat que fait l'UNESCO en publiant son Atlas des Langues ...

Pour rappel, la langue wallonne est une langue romane qui s'est nettement individualisée dès le 11e siècle, sur les frontières politico-religieuses de l'évêché de Liège.
...
Les raisons historiques de la progressive disparition du wallon sont connues dans ses grandes lignes. Une politique d'éradication du wallon à l'école ... s'est conjuguée avec une rupture de la transmission intrafamiliale de la langue maternelle (surtout entre 1920 et 1950), rupture qui s'explique largement par un désir puissant d'ascension sociale. Le français, jusque là langue de la bourgeoisie, de l'administration et de l'église, apparaissait comme la seule langue permettant la réussite socio-économique alors que le wallon était présenté comme une langue vulgaire, grossière, la langue des ouvriers et des baraquîs, une langue qui était censée menacer un bon apprentissage du français (la chasse aux belgicismes ...)

La situation du Wallon par rapport au français est totalement différente de celle du Breton par rapport au français:
Le breton est une langue celtique: Le wallon est une langue d'oïl, très proche du français, une langue qui s'est développée en même temps que le français.


La classique jalousie, théorisée par le Marxisme et camouflée sous un vernis égalitaire.
La vision marxiste est fausse, car elle part du résultat pour inventer les causes.

Ce n'est pas parce que le français était la langue des élites, qu'il était enseigné:
C'est parce que celui qui savait le français avait en main un outil lui permettant d'exercer des activités qui lui permettaient de faire partie de l’Élite.

Exemple:
Citation
a écrit:
Celui qui voulait devenir marchand de laine (par exemple) devait être capable de se déplacer d'une région à l'autre, alors que celui qui la produisait la vendait dans le marché le plus proche.

Un marchand de laine n'allait pas apprendre 50 langues régionale, alors qu'il pouvait apprendre une seule langue véhiculaire.

C'était valable pour le producteur de laine: Il pouvait aussi aller vendre sa laine sur un marché éloigné, pour autant qu'il parle la langue du lieu.
S'il voulait devenir marchand, il pouvait continuer à apprendre des langues locales ou le français.

Pour l'écriture, c'est encore plus évident: Un contrat écrit doit être compris par les deux parties.
Un contrat écrit ne peut donc être écrit que dans une langue commune.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 26/01/13 07:07 par Unesuggestion.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
U
26 janvier 2013 07:08
Il y avait une autre méthode: Former une langue par métier. Un "argot de métier".

Le problème, c'est que ça devient très vite exclusif: Un maçon pouvait travailler partout et était compris par les autres maçons. Dans une société féodale dans laquelle les gens "appartenaient à un seigneur", ils étaient "affranchi", libres de voyager et n'appartenaient à personne.
Pendant le Moyen-Âge, on appelait ça être "franc(he)". Exemple: "Villefranche" "franc-maçon"
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
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