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est ce la debut de degel de l´UMA?
a
19 mai 2005 14:37
Le sommet des chefs d'Etat des pays membre de l´UMA est prévu pour la semaine prochaine 25 et 26 mai prochain à Tripoli.

Pensez vous que c´est le début de dégel et une relance d´un regroupement régional tant attendu ou juste un sommet parmi tant d´autres que les arabes font sans succès ?

Apparemment le dossier du Sahara, qu représente la pomme de discorde entre le Maroc et l´Algérie et qui freine depuis longtemps tt développement de l´UMA est sur le point d´être mis a l´écart. Pensez vous que ça marchera cette fois-ci, ou tant que la source du problème est encore la, l´UMA restera une organisation caduc comme l´a été depuis sa création?

___________ Mehr licht.
2
19 mai 2005 20:20
Salam,

Je pense que c’est le début d’une fin très proche. Comme à l’accoutumé en gros.
Depuis le temps qu’ils nous pompent l’air avec cette union fantoche.
La liberté des autres étend la mienne à l'infini.
a
19 mai 2005 20:33
Tant que les plus vieux prisonniers du monde ne sont pas libérés , nous ne pourons accepter cette union de façade.

Les négociations en cours devront prendre en considération cet élément important.
l'union ne pourrait se faire aux depends de pauvres marocains emprisonnés depuis 27ans.
C'et une honte pour l'humanité.
m
19 mai 2005 20:44
azl95, c'est toi qui a raison.
je me suis laissé entendre dire que pour accélérer cette libération et bien que nous allons aussi libérer leurs prisonniers?
2
19 mai 2005 20:47
Salam,

Officiellement il n’y a pas de prisonniers de guerre au Maroc !!
La liberté des autres étend la mienne à l'infini.
a
19 mai 2005 20:56
Le Maroc ne reconnait pas de prisonniers Saharaouis et pretend ne pas en détenir.
D'ailleurs pourra t il le faire alors qu'il les considere marocains????

m
19 mai 2005 21:31
2loubna a écrit:
-------------------------------------------------------
> Salam,
>
> Officiellement il n’y a pas de prisonniers de
> guerre au Maroc !!
>
>
> Amicalement.


afin que les choses soit caire.
je ma fou de "l'officielement" car officielement nos prisonniers sont retenu chez notre voisin et rien n'est fait pour en finir.
officielement nos prisonniers libérés doivent bénéficier du soutien financier et moral de la part de ces mêmes officiels...et bien du vent et je te parles pas des familles de nos prisonniers actuelles qui sont totalement démunis.
alrs la langue de bois concernant ce sujet vieux de plus de 25 ans il faut en finir.

marocainement votre.

2
19 mai 2005 21:39
Afin que les choses soient claires :

Officiellement = NI LA PRESSE NATIONALE, NI LA PRESSE INTERNATIONNALE, NI AMNESTY INTERNATIONAL , NI LES AUTRES ASSOCIATIONS : GROSSOMODO PERSONNE NE PARLE DE L’EXISTANCE DE PRISONNIERS DE GUERRE AU MAROC.


La liberté des autres étend la mienne à l'infini.
a
19 mai 2005 22:03
2loubna a raison dans le sens ou le maroc n'a ja mais annocé qu'il détenait des prisonniers.

Ni l'algerie ni le polisario n'ont fait une telle annoce.

En revanche 408 marocains reconnus cette fois ci croupissent toujours dans ce bagne de la honte.

y
20 mai 2005 14:03
Si, ils en parlent des disparus sahraouis dans le fameux rapport de France Liberté:

"Il ressort du rapport d’enquête que le phénomène de la disparition forcée a commencé dès les premiers jours de septembre 1975, alors même que la présence espagnole était encore effective , ce qui ouvre d’autant les perspectives de recours pour les familles de disparus. Jusqu’en 1991, année du cessez-le-feu accepté par le Maroc et le Front Polisario, le droit international humanitaire a été systématiquement violé par les forces de sécurité marocaines. Aujourd’hui des centaines de Sahraouis sont toujours portés disparus, alors qu’une centaine de cas seulement a été enregistrée par le Groupe de travail des Nations Unies sur les disparitions forcées en raison de l’exigence des critères. Lors de cette mission d’enquête, la Fondation a également recueilli les témoignages sur les violations des droits socio-économiques des Sahraouis..."

"...La mission devait également discuter de la nette détérioration des droits de l’Homme après les attentats sanglants de Casablanca, avec les organisations marocaines, et rencontrer les militants de l’Association qui travaille sur la question des prisonniers de guerre marocains. Cette mission a été refoulée à l’aéroport de Rabat sans délai ni explication. La seule information qui a été donnée est que l’interdiction du territoire émanait de la Direction générale de la sécurité nationale. Un courrier adressé au Ministère de l’Intérieur marocain n’a jamais reçu de réponse."

Source: [www.france-libertes.fr]
b
20 mai 2005 14:30
"France Libertés" accuse l’Algérie et le "polisario" de meurtres, tortures et mutilations commis sur des détenus marocains à Tindouf
2003-08-18 16:07:48


La Fondation "France Libertés" a accusé l’Algérie et le "Polisario" de graves violations à l’encontre des prisonniers marocains détenus à Tindouf et Blida (Algérie), énumérant dans un rapport les meurtres, tortures et mutilations commis à l’endroit de ces détenus contraints parfois, par médias interposés, à "participer à la propagande de leur ennemi", en violation des conventions de Genève et du droit international humanitaire.



Dans ce rapport publié à l’issue d’une mission internationale d’enquête, menée du 11 au 25 avril 2003 auprès de 700 prisonniers sur leurs conditions de détention, "France libertés" décrit avec force détails les meurtres, exécutions sommaires, tortures, mutilations physiques et expériences médicales effectuées sur les prisonniers ainsi que les insultes et les conditions de vie inhumaines auxquelles sont exposés les détenus marocains.

La Fondation dirigée par Danielle Mitterand, l’épouse de l’ex-président français François Mitterrand, regrette que le "Polisario et l’Algérie aient nié et continuent de nier les droits les plus élémentaires des prisonniers marocains".

"Au moins 121 personnes seraient mortes de mort violente dans les camps de Tindouf" où interrogatoires, exécutions sommaires et travail forcé sont le lot quotidien des prisonniers. "Pratiquement tous les prisonniers ont été torturés à la suite de leur capture" lors d’interrogatoires menés par des officiers algériens, affirme le rapport. En effet, la plupart des prisonniers ont été capturés par des soldats du "polisario" et algériens. Si l’uniforme était le même, les dialectes différents étaient aisément reconnaissables", accuse "France-Libertés" en citant les noms de certaines victimes décédées dans des conditions insoutenables, parfois pour le vol "d’une cigarette ou d’une boite de confiture".

"L’implication de l’Algérie dans le conflit est connue", souligne la fondation qui accuse ce pays, en tant que partie au 1er protocole additionnel de Genève, d’avoir commis une grave infraction en ne libérant pas tous les prisonniers marocains, militaires et civils détenus pour la plupart depuis plus de 20 ans, ajoutant que "tous les témoignages que la mission a recueillis confirment que les autorités algériennes sont à considérer à plus d’un titre comme l’une des puissances détentrices des prisonniers marocains".

Selon les témoignages recueillis par "France Libertés", près de "460 prisonniers marocains ont été détenus dans les prisons algériennes jusqu’en août 1994, date de leur transfert à Tindouf. Les officiers marocains et les hommes de troupes ont été interrogés à Rabouni, puis transférés par avion à l’état-major à Blida. Certains ont également été détenus pendant un temps à Boufarik, et au camp de Jelfa à 300 kms au sud d’Alger. Ensuite, ils ont été transférés à Ksar El Boughari, à 150 km au sud d’Alger", où au moins 24 prisonniers ont trouvé la mort.

Dans ce contexte, la Fondation recommande à l’Union européenne, en raison de l’accord d’association qui la lie à l’Algérie d’exiger des "autorités algériennes qu’elles se conforment au respect de la clause des droits de l’Homme dans le traitement des prisonniers marocains civils et militaires, particulièrement en libérant sans délai tous les prisonniers marocains".

La fondation révèle en outre l’existence de centres de détention et de torture notamment la prison d’"Errachid" où la torture est pratiquée de manière systématique". Jusqu’en 1998, "2 à 3 détenus y étaient enterrés chaque nuit".

Dans ses recommandations, la Fondation demande au Polisario et à l’Algérie de l’autoriser à effectuer une nouvelle mission d’évaluation sur les conditions de détention des prisonniers marocains dans les prochains mois afin de visiter notamment les centres de détention du "12 octobre" et d’Errachid". La fondation appelle L’Algérie et le Polisario à "libérer immédiatement tous les prisonniers marocains civils et militaires".

Au cours de cette enquête, poursuit la fondation, les prisonniers ont fait part de leur étonnement de voir que leurs précédents témoignages sur leurs graves conditions de détention auprès du CICR et de certaines associations espagnoles, italiennes et françaises de soutien aux séparatistes ou encore auprès de la fondation américaine, "le Carter Center" ne soient pas d’ores et déjà connues de l’opinion publique internationale.

"Beaucoup de prisonniers ont été exhibés aux journalistes étrangers. Certains civils enlevés ont également été présentés aux médias internationaux qui, selon eux, connaissaient leur statut". Les prisonniers ont été "intimidés et menacés aux fins de les contraindre à critiquer ou insulter publiquement l’Etat marocain, notamment devant cette presse étrangère à laquelle ils étaient exposés. Ils étaient contraints également à vilipender le Maroc dans le cadre d’émissions diffusées par la radio des séparatistes, et ainsi à participer à la propagande de leur ennemi", souligne le rapport qui ajoute que certains prisonniers éprouvent un ressentiment à l’égard de représentants de certaines associations de solidarité internationale devant lesquelles ils étaient exhibés et qui les ont vus et parfois photographiés sans pour autant être sensibilisés à leurs souffrances.

"La mission a constaté que "+tous+ les prisonniers étaient gravement malades, et que leur état de santé nécessitait un transfert médical. Tous les prisonniers souffrent de plusieurs pathologies à la fois, mais ne bénéficient d’aucun soin adéquat". Il est évident que la plupart des détenus marocains sont dans un état de délabrement physique et moral qui aurait nécessité leur rapatriement direct ou leur hospitalisation en pays neutre bien avant le cessez-le-feu" ; a constaté "France Libertés".

D’un autre côté, poursuit le rapport, les libérations partielles, contraires au droit international humanitaire, agissent négativement sur le moral des captifs qui sombrent parfois dans la folie car ne pouvant supporter le départ d’un camarade et sont d’une grande cruauté pour les familles des prisonniers.

[www.sahara-marocain.com]

Le Rapport de France Libertés [www.sahara-marocain.com]
b
20 mai 2005 14:32
voir:

A Petition for the Immediate & Unconditional Release of Moroccan Prisoners of War:

[www.freethemnow.org]
 
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