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Debat socialiste
w
24 octobre 2006 22:41
que pensez vous du debat socialiste qui a lieu ce soir....j'attends vos reactions.
w
24 octobre 2006 23:28
Le jury citoyen enflamme le 2e débat PS




Le deuxième débat interne au PS

Face à Laurent Fabius évoquant "une espèce de populisme" et Dominique Strauss-Kahn, Ségolène Royal a maintenu qu'il fallait "un jury pour évaluer la politique".

Dans un débat plus véhément, Ségolène Royal a même interrompu un des "débatteurs" malgré l'interdiction de tout affrontement direct.



Oublié le démarrage calme voire ronronnant du premier débat. Finie la souriante courtoisie. Le deuxième débat des prétendants à la candidature PS, consacré aux questions de société, a démarré tambour battant, chacun étant invité à réagir sur la proposition de Ségolène Royal d'installer des "jurys citoyens" pour contrôler l'action des élus. Laurent Fabius a rejeté l'idée avec force, affirmant qu'il fallait "surtout ne pas épouser une espèce de populisme qui ferait le lit de l'extrême droite". Laurent Fabius a déclaré que "mettre sous surveillance les élus, c'est introduire une distance, une méfiance qu'ils ne méritent absolument pas". "Si ce débat permet d'évacuer une mauvaise idée, c'est déjà très bien", a-t-il laissé tomber.

Ségolène Royal a, elle, réaffirmé qu' il "faut un jury pour aider à évaluer la politique" parce que "beaucoup de Français se sentent exclus du débat public". A la question "est ce que les citoyens devraient assister aux Conseils des ministres ?", Ségolène Royal a répondu "oui". Alors que Mme Royal mettait l'accent sur "la crise démocratique", Dominique Strauss-Kahn a estimé que la France vivait "une crise démocratique, mais avant tout une crise sociale".

DSK : "Refondation de la République"

"Les classes populaires, les classes moyennes ne croient plus à la promotion sociale" et "je ne fais pas partie de ceux qui croient qu'on peut bâtir une société sur une suspicion généralisée", a affirmé DSK. Rappelant qu'il existait "déjà beaucoup de conseils de quartier, conseils de jeunesse, (...) comités de ligne à la SNCF", le député du Val-d'Oise a jugé que "honnêtement, le mot jury est assez mal choisi". "On risque d'organiser" entre ces jurys et les assemblées élues "un désordre, un conflit très dangereux pour la démocratie", a-t-il soutenu.


Dominique Strauss-Kahn a critiqué le concept d'"ordre juste" de Mme Royal. "Je ne crois pas que vouloir rétablir l'ordre, même juste, ça suffise. L'ordre ne peut pas à soi seul constituer un projet politique. La gauche doit être porteuse du mouvement (...) avancer pour pouvoir protéger", a-t-il dit. "Pour avancer, nous avons besoin d'une refondation de la République", a-t-il conclu sur ce point.

Unanimité sur la question gay

Deuxième sujet, deuxième polémique : la carte scolaire que Mme Royal voudrait redéfinir. "Si on élargit la carte scolaire, avec une circonférence plus large, on aura une certaine mixité", a-t-elle dit. Plaidant pour "une solution qui avance", M. Strauss-Kahn a demandé que l'on mette "le paquet là où il faut" dans les écoles des zones difficiles, pour se donner "les moyens, par la volonté politique, d'avoir la mixité sociale".Laurent Fabius a suggéré quant à lui d'"accroître l'encadrement scolaire dans les zones en difficulté" et d'y "garantir un soutien scolaire".

Ségolène Royal s'est plainte aux journalistes qui la relançaient de ne pouvoir expliquer ses idées jusqu'au bout : "si on est tout le temps interrompu, c'est difficile", a-t-elle glissé avec un peu d'acidité.Les tensions ont été moindres sur le sujet de la famille, tous trois se disant d'accord avec le mariage et l'adoption homosexuels. Cependant, en réponse à cette question, Mme Royal s'est bornée à répondre "oui".

A deux reprises, en milieu et en fin de débat, Ségolène Royal a réagi, interrompant Laurent Fabius, ce malgré l'interdiction d'affrontements directs.

Le dernier débat télévisé aura lieu le 7 novembre. Les candidats y aborderont les questions de politique étrangère.
c
25 octobre 2006 01:57
entre la peste,la rage ou le choléra que faut-il choisir. aie!!!
b
25 octobre 2006 16:45
Citation
creazy a écrit:
entre la peste,la rage ou le choléra que faut-il choisir. aie!!!

Aucun, vôte plutôt pour sarko, le pen ou de villier.
w
25 octobre 2006 17:50
plutot mourir plutot que devoter sarko alors les autres je te laisse pauvre idiot...
w
25 octobre 2006 18:13
Les divergences politiques, autour des idées de Ségolène Royal principalement, s'aiguisent entre Laurent Fabius, Dominique Strauss-Kahn et la favorite de la compétition, à trois semaines du vote des adhérents du PS sur son candidat à la présidentielle.

Le débat télévisé de mardi soir entre les trois postulants socialistes à l'Elysée, mené par les journalistes des deux chaînes parlementaires, a donné lieu à des passes d'armes musclées, à l'opposé de l'échange assez consensuel, une semaine plus tôt, devant les mêmes caméras.

La confrontation y a gagné en clarté et en intérêt politiques, à la veille d'un nouveau débat à trois, devant les militants franciliens cette fois, jeudi soir au Zénith de Paris.

Passée maître dans l'art de conduire sa campagne, Ségolène Royal est parvenue à organiser la discussion autour de ses idées, si l'on excepte la laïcité, un sujet mis sur le tapis par Laurent Fabius.


Deux jours plus tôt, et ce n'est évidemment pas un hasard, la présidente du Poitou-Charentes avait à nouveau fait sensation en prônant "des jurys citoyens" pour assurer "une surveillance populaire" des élus. Une stratégie "voisine de celle d'un certain Nicolas Sarkozy", relevait mercredi Le Journal de la Haute-Marne.

Dominique Strauss-Kahn lui a reproché de vouloir "bâtir une société sur la suspicion généralisée", et Laurent Fabius d'"épouser une espèce de populisme qui ferait le lit de l'extrême droite".

Selon une tactique parfaitement rôdée, Mme Royal a enfoncé le clou, reprochant aux "éléphants" Fabius et Strauss-Kahn d'avoir "peur du peuple" et allant même jusqu'à suggérer d'ouvrir les conseils des ministres au public.

Mais, face au malaise exprimé par des élus, y compris socialistes, elle a aussi reculé: plus question pour ces jurys de sanctionner les édiles, mais seulement de les "aider".

Ségolène Royal a aussi fait un peu machine arrière sur le sort des jeunes primo-délinquants. Elle a parlé de "camps humanitaires" pour les remettre dans le droit chemin, ne faisant plus de "l'encadrement militaire" qu'une modalité du traitement de la délinquance.

Quant à la carte scolaire, l'éventail que voulait ouvrir la députée des Deux-Sèvres se réduit. Il ne s'agit plus aujourd'hui que d'offrir le choix "entre deux établissements", et sa suppression qui, avait dit Mme Royal début septembre, serait "l'idéal", n'est pas à l'ordre du jour.

L'un de ses principaux soutiens, le numéro 2 du PS François Rebsamen, s'est félicité de sa "capacité à imposer ses thèmes". "Si quelques socialistes avaient des inquiétudes sur sa capacité à résister à la pression de Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius, ils n'en ont plus", a-t-il assuré.

Au contraire, Jean-Christophe Cambadélis, lieutenant de DSK, l'a trouvée "sur la défensive" face à ses contradicteurs, et le fabiusien Claude Bartolone a perçu "une candidate obligée de subir un oral de rattrapage".

Il n'empêche. Alors que le débat passait jusqu'à peu pour le point faible de la favorite des sondages, Mme Royal est apparue comme une bretteuse coriace, sûre d'elle-même et de ses convictions, parlant avec autorité.

Au point de s'attirer cette remarque de DSK: "il n'y a pas besoin de hausser le ton!". "Derrière +la madone des sondages+ est réapparue la +Zapaterreur+", l'un de ses surnoms, commentait le quotidien La République du Centre.

Pour M. Rebsamen, "il n'y a pas de souci à se faire pour demain", Ségolène Royal "est capable de débattre avec Nicolas Sarkozy et de gagner un tel débat".
d
25 octobre 2006 18:34
on peut pas parler de débat, ce sont des questions réponses, qui au final amène chaque candidat à approuver ce que l'autre dit, ils ont tous deux fini par être d'accord avec elle sur l'ensemble des choses, elle a orienté la discussion comme elle le souhaitait, elle s'est montré autoritaire, ferme, je l'attends sur des questions sensibles, sur la politique étrangère, sur ses positions mondiales. Elle a quelques idées intéressantes, elle est surprenante, je ne la connaissais pas du tout, c'aurait été l'affrontement si cela avait été sous forme de débat entre les candidats, on aurait un point de vue autre, c'était parfois monotone, répétitif, on sait bien que c'est pas évident de gérer un pays, les problèmes, son autoritarisme et sa détermination m'ont semblé être des atouts. DSK m'a semblé être le plus franc, fabius manque de charisme, dsk aussi. je suis déçue que les médias nous aient déjà choisi les candidats pour qui l'on doive voter, car en dehors de ségo/sarko, on parle plus de personne, j'aimerai bien la voir débattre avec sarko, pour le coup ce sera très intéressant.et si on votait de villepin ? pour emmerder tout le monde ?
b
25 octobre 2006 19:06
Citation
wlidi17 a écrit:
plutot mourir plutot que devoter sarko alors les autres je te laisse pauvre idiot...

Avant de prendre tous au 1er degrés et insulter les gens, éssait de comprendre ou de débattre.

Ma phrase était humoristique, bien enttendue qu'il ne faut pas voter pour c racistes.

Alor wildi de grâce évite d'insulter les gens sans comprendre ou sinon tu as les mp.

Amicalement
w
25 octobre 2006 19:52
desolé borns mais je pensais que le mot i... serait masqué,tu me rassures encore une fois desolé...
b
25 octobre 2006 20:27
Citation
wlidi17 a écrit:
desolé borns mais je pensais que le mot i... serait masqué,tu me rassures encore une fois desolé...

Il n'y a aucun problème wlidi mais heureusement que le mot i.... n'a pas été censuré sinon j'aurai imaginé un mot bien plus méchant.

Amicalement
w
27 octobre 2006 15:12
Ségolène Royal chute de 15 points auprès des sympathisants PS, selon un sondage du CSA


Ségolène Royal a chuté de 15 points en une semaine auprès des sympathisants PS, et de 6 points auprès de l'ensemble des Français, interrogés sur leur candidat socialiste préféré pour 2007, selon un sondage CSA pour le Bleu de Profession politique rendu public vendredi.

Ce sondage a été réalisé mercredi et jeudi après le deuxième débat télévisé mardi soir entre la présidente de Poitou-Charentes, Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius.

Mme Royal est passée de 72% à 57% auprès des sympathisants PS et de 53% à 47% auprès de l'ensemble des Français.

(Sondage réalisé par téléphone auprès de 802 personnes, selon la méthode des quotas).


qu'en pensez vous?
b
27 octobre 2006 18:20
Je pense que c surtout une bonne nouvelle pour dsk, peut être que les sympathisants socialistes ont enfin remarqués que dsk était plus concret que l'image sego.

Fabius, je crois que c mort pour lui.
w
28 octobre 2006 01:52
introduire dans le système politique français des élections "primaires", à la mode américaine, est une vieille idée. Elle est apparue d'abord à droite, en 1993, quand Charles Pasqua défendait - vainement - le projet d'organiser un tel vote parmi les électeurs de ce qui était alors le RPR (néogaulliste) et l'UDF (centriste et libéral), pour départager Jacques Chirac et Edouard Balladur, avec l'arrière-pensée que lui-même, populaire comme il l'était alors, les mettrait d'accord en les devançant.


A gauche, le Parti socialiste a inscrit dans ses statuts, en 1994, la désignation de son candidat à l'élection présidentielle par l'ensemble des adhérents. C'est ainsi que Lionel Jospin a pu prendre, en 1995, l'avantage sur Henri Emmanuelli, premier secrétaire, soutenu par les courants qui formaient alors la majorité du parti. Même limité aux militants, ce vote avait marqué une première étape dans la sortie du fonctionnement traditionnel des partis, en tout cas celui du PS, avec ses élus, ses chefs de courant et ses écuries présidentielles.

Mais le vrai début des primaires à la française datera, incontestablement, de l'actuelle campagne pour la nomination du candidat socialiste en 2007. Pour la première fois, la définition de ce que les spécialistes appellent l'"offre" politique, de ce côté-là en tout cas, ne dépend pas exclusivement des caciques des partis. Au-delà du principe, la comparaison avec les Etats-Unis est sans objet, mais certaines similitudes de surface ne sont pas inintéressantes. On observe au travers des débats télévisés un processus de comparaison (des individus) et de décantation (des programmes) qui ressemble à ce que produisent, outre-Atlantique, les campagnes successives que les candidats à la nomination, au Parti démocrate ou au Parti républicain, mènent d'Etat en Etat au cours d'un processus de désignation étalé, là-bas, sur plusieurs mois.

Le premier débat, le 17 octobre, a mis en évidence le positionnement des trois concurrents : première gauche pour Laurent Fabius, très deuxième gauche pour Dominique Strauss-Kahn - qui retrouvait jusqu'à certaines intonations de Michel Rocard -, résolument ailleurs pour Ségolène Royal. Du débat interne de Clermont-Ferrand, le 19 octobre, pas grand-chose n'a transparu à l'extérieur. Celui du Zénith, à Paris, jeudi 26 octobre, marque un tournant par l'abandon de la courtoisie jusque-là de rigueur entre les candidats et, surtout, entre leurs partisans.

Les "jurys citoyens" proposés par Ségolène Royal, pour contrôler l'action des élus suscitent partout des discussions. Ils intéressent tout le spectre politique, de l'extrême droite à l'extrême gauche, puisque tout le monde subit l'usure du système représentatif, le décalage entre les attentes des groupes sociaux et les décisions des assemblées et des exécutifs qu'elles soutiennent, le soupçon général que les élus cherchent leur propre avantage avant celui des citoyens qu'ils font profession de servir. Démagogie ? Le sentiment populaire peut être erroné, mais ne pas le prendre au sérieux n'est pas le plus sûr moyen de le détromper.

Cette mise au banc d'essai des hommes et des idées fait la valeur des primaires socialistes. Sans doute peut-on regretter qu'elles soient arbitrées pour le moment par les sondages et par l'opinion - autrement dit par les journalistes - et que, à l'heure du vote, seuls les adhérents du parti (ou, plus précisément, la majorité d'entre eux) soient admis à se prononcer, plutôt que les sympathisants, comme en Italie, ou les électeurs qui choisissent un parti, comme aux Etats-Unis.

Mais cette sélection publique du candidat et cette mise à l'épreuve des propositions, à ciel ouvert, donnent au PS, dans la prise en compte de la demande de démocratie, une avance à laquelle ses concurrents feraient bien de réfléchir. www.lemonde.fr
w
28 octobre 2006 02:11
La candidate à l’investiture du PS n’est atteinte ni par sa baisse de 15 points dans un sondage publié vendredi, ni par la bronca essuyée jeudi soir au Zénith. Mais «il faut faire attention à ne pas s’abîmer mutuellement», a-t-elle lancé à l’intention de ses adversaires.


Ségolène Royal se veut sereine. Invitée du journal de RTL vendredi soir, elle a assuré qu’elle n’était «pas du tout inquiète» d’avoir perdu 15 points en une semaine auprès des sympathisants du PS, dans un sondage publié vendredi. « Si je suis à 57%, c’est très bien», a-t-elle lâché.


Quant aux sifflets dont elle a fait l’objet jeudi soir au Zénith, ils «ne laisseront pas de trace» a jugé Ségolène Royal. Mais attention, «il ne faudrait pas que cet épisode se renouvelle», a-t-elle averti.


Il faut également «faire attention de ne pas s’abîmer mutuellement» a-t-elle lancé à l’intention de ses concurrents à l’investiture, Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn. Ségolène Royal réagissait aux propos de Vincent Peillon. Le dirigeant du Nouveau parti socialiste (NPS) a accusé les adversaires Ségolène Royal de «ne pas jouer pour gagner mais pour perdre».


Revenant sur sa proposition d’instituer des jurys populaires, la candidate s’est de nouveau défendue de l’accusation de populisme, reprise vendredi par Nicolas Sarkozy. «Ecouter le peuple, c’est de plus en plus une exigence», a martelé Ségolène Royal.
w
28 octobre 2006 02:26
Petits meurtres entre amis au débat du PS
A l'issue du débat entre Ségolène Royal, Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius jeudi soir au Zénith de Paris, une altercation s'est produite entre Julien Dray, proche de la candidate et Ramzy Khiroun, conseiller de DSK. Alors que Julien Dray se plaignait des sifflets et huées qui ont ponctué le discours de Royal, preuves du "complot monté par les strauss-kahniens" contre Ségolène Royal, Ramzy Khiroun, taquin, est venu à sa rencontre: "pourquoi es-tu de mauvaise foi ? Le plus simple serait de reconnaître que c'est une mauvaise soirée pour vous et que le jury populaire a tranché". © Le Point, 27/10/06.
 
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