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Dans 10 ans, soit en 2030, que voulez-vous faire ou avoir ?
3 janvier 2021 19:47
Bonsoir,

Je verrais comment seront mes nouvelles technologies avec la 6G et ses applications.

Salutations
IN GOD WE TRUST
T
3 janvier 2021 19:57
Avoir une voiture volante.
Adieux les périph à l'heure de pointe Cool
P
3 janvier 2021 19:57
Tien ça t’occupera

Au sein de la classe des Mammifères, l’ordre des Primates occupe une place particulière dans la mesu- re où il inclut l’Homme. Mais il présente une hétérogé- néité suffisante pour nourrir les débats relatifs aux traits qui sont censés différencier à coup sur les Primates des autres Mammifères.
L’hétérogénéité de l’ordre est souvent asso- ciée à un gradient scala naturae , allant d’espèces primitives jusqu’à l’Homo sapiens. Selon cette conception, l’Homme est considéré comme la référence ultime de l’évo- lution des Primates, si bien que l’encéphalisation est implicitement le seul critère alors pris en compte. Mais le danger de privilégier ce gradient est double : on risque de voir la phylogenèse des Primates comme linéaire, alors que cette phylogenèse est buissonnante ; on risque aussi de négliger les nombreux critères qui permettent de reconstituer autrement la phylogenèse ou des phylo- genèses, au sein de ce groupe zoologique. En effet, taxo- nomie et phylogénie des Primates, toujours plus ou moins interdépendantes, sont en plein développement, d’une part à cause de la découverte, encore à l’heure actuelle, de nouvelles espèces dans des régions jusqu’à présent inex- plorées, et d’autre part du fait de la prise en compte de nouveaux critéres (analyse chromosomique, B. Dutrillaux et al., 1981 ; analyse de protéines sanguines, Ruvolo, 1988 ; étude comparative des vocalisations, Gautier, 1988) et du recours aux techniques informatiques pour la reconstruction de la phylogenèse.
Il faut encore tenir compte du fait que cer- taines caractéristiques, fondamentales quant à leurs impli- cations éco-éthologiques, n’appartiennent pas au domai- ne de l’anatomie mais à celui du développement, autrement dit des " histoires de vie " (life histories ). C’est ainsi qu’une longue gestation, relativement au poids de la mère, des croissances fœtale et postnatale lentes, mais aussi un petit nombre de jeunes par portée et une maturité sexuelle tardive aboutissent en effet (Martin, 1986) à un renouvellement lent des popula- tions. Cela souligne l’intérêt des études biodémogra- phiques et éthologiques auprès des populations de Primates.
1. Diagnose
Les Primates sont des Mammifères placentaires euthé- riens plantigrades. Leur neurocrâne est considérable- ment développé par rapport à leur massif facial réduit ;

les orbites sont en position frontale et entourées d’un anneau osseux complet. L’orientation des orbites vers l’avant est un caractère " allométrique ", c’est-à-dire qu’il acquiert sa signification (ou la renforce) lorsqu’il est considéré relativement à la mesure d’un autre carac- tère, ici la taille du crâne.
Il existe chez les Primates, des familles les plus primitives aux plus récentes, une tendance au déve- loppement du cerveau, en particulier du néocortex. Martin (1986) souligne que la prise en compte de l’al- lométrie ne permet pas de dire que ce développement est associé à la réduction des structures olfactives. Les hémi- sphères cérébraux présentent une scissure de Sylvius typique et une scissure calcarine triradiée. L’organisation de la projection des champs visuels est unique ; chacun d’eux se projette dans chacun des hémisphéres céré- braux (50 p. 100 dans l’hémisphére contralatéral).
La denture est de type diphyodonte et hétéro- donte, avec des molaires multituberculées ; elle est peu réduite par rapport aux Mammifères placentaires ances- traux – la formule maximale est I 2/2, C 1/1, PM 3/3, M 3/3, soit 36 dents – et traduit la perte d’une incisive et d’une prémolaire par rapport aux Mammifères pri- mitifs. Chez les Primates, la mandibule a des mouvements verticaux qui conviennent au régime frugivore, phyto- phage ou omnivore.
La colonne vertébrale comprend de 26 à 33 éléments, en excluant les vertébres caudales. Une longue queue est une caractéristique des Primates, bien que sa réduction affecte un certain nombre de genres, ou qu’el- le soit totalement absente dans d’autres (cf. anthropomorphes). La clavicule est toujours présente, bien que son impor- tance soit extrêmement variable. L’extrémité des membres est pentadactyle ; le carpe se compose de neuf os, dont un pisiforme et un seul os central, avec sca- phoîde et lunaire toujours séparés. Le pouce de la main (pollex) est toujours opposable, celui du pied (hallux) – celui de l’Homme excepté – présente une pseudo-oppo- sabilité. Le radius et le cubitus sont mobiles l’un par rapport à l’autre, permettant à la main d’amples mouvements de supination et de pronation. Ces deux caractères tra- duisent une adaptation primordiale à l’arboricolisme. Le tibia et le péroné sont toujours séparés. Chez la plupart des Primates, des ongles plats, au lieu de griffes, termi- nent les LES PRIMATES
Bertrand L. DEPUTTE Professeur d'éthologie Ecole Nationale Vétérinaire d'Alfort.
in Encyclopædia Universalis 1998



Modifié 2 fois. Dernière modification le 03/01/21 20:04 par Râ-yane passe!.
3 janvier 2021 20:08
Salam Aleykoum

Insha'Allah si je suis encore du monde, déjà me marié fonder une famille voyager de partout, et acheter un chalet aussi ^^
P
3 janvier 2021 20:10
Perso j'aimerais vivre une vie paisible à la campagne, inch'Allah.
y
3 janvier 2021 20:17
d'ici la j'aimerai avoir ma propre maison et une femme que je mettrai dans la cuisine
3 janvier 2021 20:38
Marié à une soeur sublime in sha Allah et avoir appris des sourates du Qur'an smiling smiley
 
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