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Cure de désintox
f
10 novembre 2010 19:33
"Exclu: Delarue sort de son silence !"
mercredi 10 novembre 2010 8h30. par TV Mag




Comment allez-vous, Jean-Luc ?

Je me sens très bien, soulagé, comme libéré d'un poids... Cela faisait longtemps que je voulais arrêter la drogue et quitter le monde de la dépendance. J'avais prévu de m'arrêter fin septembre après mes tournages J'avais consulté un médecin pour cela, mais le calendrier m'a rattrapé...

Votre arrestation à votre domicile a-t-elle été traumatisante ?

Non, car je pressentais qu'un jour ou l'autre, ça m'arriverait... Au contraire, j'ai ressenti immédiatement un soulagement, car je savais que c'était désormais fini ! J'ai décidé de me prendre en main et de partir faire une cure de rétablissement.

Votre cure a duré près d'un mois. Comment vos journées se déroulaient-elles à la clinique de la Métairie ?

Les premiers jours ont été très difficiles... On est isolé, sans téléphone, avec peu ou pas de contact avec l'extérieur. J'ai rejoint un groupe d'une douzaine de personnes dépendantes des drogues, dont l'alcool, qui est peut-être la pire de toutes ! Nous nous réveillions chaque matin à 7 heures pour partager le petit-déjeuner avec le groupe. Dans la journée, nous enchaînions les groupes de parole dirigés par un thérapeute ou, parfois, autogérés. Chaque jour, nous avions aussi du temps pour faire du sport et l'obligation de travailler par écrit les étapes de notre rétablissement. C'est la méthode Minnesota, inventée en 1935 par deux malades alcooliques qui ont créé les Alcooliques anonymes. Actuellement, plus de 2 millions de personnes dans le monde suivent cette méthode.

En quoi consistaient les thérapies ?

Tour à tour à se raconter et à écouter. Le travail des thérapeutes est très subtil... Ce sont tous d'anciens dépendants qui ont la passion d'aider les autres et qui connaissent leur sujet. Nous avions chaque soir un groupe de parole avec des intervenants extérieurs. C'était des témoignages soit d'alcooliques anonymes (AA), soit de narcotiques anonymes (NA) qui nous apportaient leur expérience.

Pourquoi parlez-vous des Alcooliques anonymes ?

Parce que j'ai décidé d'arrêter définitivement toute prise d'alcool !

Vous étiez alcoolique ? Vraiment ?

Comme on est alcoolique quand on boit un verre de vin chaque jour... Lorsque j'ai tenté d'arrêter la drogue la première fois, j'ai tenu quatre ans. Mais j'ai développé un problème d'alcool la première année... J'avais des pertes de contrôle... Alors, quand je suis arrivé à la clinique pour arrêter la cocaïne, j'ai finalement décidé d'arrêter aussi l'alcool. Même s'il ne s'agit que de quelques verres par semaine, je ne peux pas prendre le risque qu'une dépendance verse dans une autre. Vous comprenez, en arrêtant la cocaïne, je ne voulais pas risquer de me réfugier dans le vin ou le whisky...

« Je savais bien que j'avais un problème, mais je me mentais à moi-même »

Votre famille savait-elle que vous vous droguiez ?

Non, je leur ai toujours caché...

Pourquoi ? Vous aviez honte ?

[Visiblement ému.] Oui... C'est exactement ça... Par honte... Et pire encore : la honte d'avoir honte ! Je prenais de la cocaïne en solitaire, pas tous les jours, mais surtout le soir pour écrire et me couper du monde. Ce produit toxique donne un sentiment de puissance qui s'avère assez vite stérile. Et puis je savais bien que j'avais un problème, mais je me mentais à moi-même !"
C
10 novembre 2010 20:59
On s'en fout un peu quoi...
☠ chti'sem ☠
b
10 novembre 2010 22:46
On s'en fou même beaucoup !
r
10 novembre 2010 22:47
Touchant! Même si je ne donne pas libre cours à mes émotions devant les propos de gens de télé comme lui, on ne sait le % de sincérité et le % de com.
Si cette histoire peut servir...
f
11 novembre 2010 07:49
Si cette histoire peut servir...ce serait le mieux qu'il puisse réussit à nous livrer
l
12 novembre 2010 11:42
C'est juste le début...le plus dur reste à venir puisqu'il n'existe aucun médicament de substitution pour la cocaïne (drogue des riches à la base) contrairement aux autres drogues.

La dépendance à la cocaïne est surtout psychologique, voilà le hic !


Lorsqu'on est toxicomane on est malade à vie. On peut juste dire que l'on y touche pas depuis tant de temps.
 
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