Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
La CULTURE marocaine
B
3 octobre 2006 17:10
Salam aalikoum


A quoi reconnait on la culture marocaine smiling smiley perplexe




je commence tongue sticking out smiley


Le fameux «kaleb soukar»

03.10.2006 | 12h05


Le pain de sucre est un produit de consommation courante, adopté depuis fort longtemps, et tout à fait intégré dans les us et coutumes des Marocains. Actuellement, il est encore et surtout consommé dans le Maroc profond, dans les campagnes. C’est le présent traditionnel qu’on offre à l’occasion des différentes cérémonies familiales comme les mariages, le retour du pèlerinage ou les baptêmes.

Commercialisé avec un poids standard de deux kilos, le pain de sucre est emballé dans un papier bleu spécifique. Sa forme conique est elle-même suffisamment originale pour que le «kaleb soukar» soit reconnaissable de loin et à première vue. Une forme qui n’a presque pas changé depuis plus de 60 ans.

Mais il faut savoir que le pain de sucre est un produit beaucoup plus vieux que cela ! En fait, sa découverte remonte à l’an 500 av. J-C en Inde. C’est le procédé technique de sa fabrication qui a déterminé la forme conique. En effet, il fallait le mouler dans un cône de manière à ce qu’il cristallise et abandonne son sirop, par effet d’entonnoir. Ce sucre dit de «première coulée» était alors un sucre de première qualité, un produit de luxe.

C’est suite à l’introduction, par les Anglais, du thé dans le paysage marocain que la consommation du pain de sucre a véritablement explosé. Elle atteint aujourd’hui 400 000 tonnes par an, soit 38 % de la consommation totale.

Avec 85,5 % des ménages déclarant consommer du pain de sucre, et une croissance de sa consommation qui augmente de 1,5 à 2% par an, ce produit a encore de beaux jours devant lui.

La production nécessite une main-d’œuvre nombreuse
Le pain de sucre, au Maroc, n’est en fait entré dans l’ère industrielle qu’en 1929 avec la création de Cosuma (Compagnie sucrière Saint-Louis de Marseille). La capacité de production était alors de 100 tonnes par jour. Dans une première phase, le processus de fabrication se limitait alors au raffinage de sucre brut importé. Cela dure jusqu’en 1963, date à laquelle commence la production à partir de la betterave. En 1967, changement stratégique dans l’actionnariat de Cosuma : l’Etat prend une participation de 50% dans le capital de l’entreprise qui devient alors la Cosumar. Dans la stratégie d’industrialisation initiée par l’Etat, la filière sucrière est une priorité. Le sucre étant l’une des bases de la nourriture marocaine, toute une série d’unités seront implantées dans le pays : Suta, Sunat, Sucrafor, Surac et Sunabel.

La production augmentera régulièrement pour atteindre 1 300 tonnes par jour actuellement. Le développement de la culture de la canne avait contribué, dès le début des années soixante-dix, à cette évolution. Entre-temps, l’Ona avait pris le contrôle de la Cosumar avant d’absorber les autres sucreries à la faveur de la dernière privatisation. De manière générale, un programme de modernisation et d’intégration de l’ensemble de l’outil de production est mis en œuvre pour améliorer la qualité et réaliser des gains de productivité. C’est ainsi que 800 MDH ont été injectés dans les unités de production. Ce travail a été couronné, entre autres, par l’obtention de la certification Iso 9001 2000. Mais ce vent de modernisation n’a pas encore totalement influé sur le mode de fabrication du pain de sucre. Un peu plus de 75 ans après le début de sa fabrication au Maroc, le processus technique est encore tributaire d’une main-d’œuvre nombreuse, utilisée en particulier pour le démoulage et l’emballage. Malgré tout, le pain de sucre poursuit son petit bonhomme de chemin.

Un produit qui se vend tout seul
Sa force, il la tient surtout de sa facilité de conservation, c’est-à-dire de sa forte résistance aux agressions du temps, contrairement aux autres formes (granulé, petits morceaux et lingots). Autre atout tout aussi important, on peut le transporter sur de très longues distances sans risque de détérioration. D’où son succès dans les régions isolées et difficilement accessibles (zones désertiques ou semi désertiques), les régions à faible pouvoir d’achat, notamment les campagnes, là où le souci d’économie détermine les actes d’achat.

Petit détail intéressant à relever : on ne verra jamais le pain de sucre sur le petit écran, comme bien d’autres produits, ou sur des affiches. Le fabricant n’en a pas besoin car c’est un produit qui se vend tout seul, auprès d’une cible bien précise. D’ailleurs, d’après une étude effectuée par la Cosumar, la marque «Ennemer» (Le tigre) affiche un taux de notoriété de 94 % chez les consommateurs. La raison en est que le produit est resté inchangé aussi bien en ce qui concerne sa taille, son poids que la couleur bleue de son emballage papier. Il est vrai que des retouches ont été faites, mais très légères. En outre, le produit n’est plus conditionné, comme il l’a été au départ, dans des sacs de jute, mais dans du carton, plus commode et moins lourd, en quantités plus petites.

En revanche, aussi étrange que cela puisse paraître, la commercialisation se fait toujours selon une méthode datant de la période des pénuries. La démarche consiste à appointer des distributeurs, très souvent des grossistes en sucre et thé, choisis selon leur rayonnement commercial, leur surface financière et leur capacité d’écoulement. Il revient à ces derniers d’approvisionner les épiciers et autres petits détaillants. Ainsi, tout le pays est quadrillé depuis la grande ville jusqu’aux villages les plus reculés.

Un schéma resté inchangé depuis plusieurs décennies, un peu à l’image du produit lui-même qui refuse de céder aux sirènes de la modernité.

Noredine Elabbassi
Source: La Vie Eco
[b]Plus rien ne m'étonne[/b]
B
5 octobre 2006 00:51
Salam aalikoum



chewing gum FLASH eye rolling smiley perplexe
[b]Plus rien ne m'étonne[/b]
L
5 octobre 2006 11:22
L
5 octobre 2006 12:28
La cigogne!
même si ça n'existe plusspinning smiley sticking its tongue out
o
6 octobre 2006 02:40
aujourd' hui malheureusement la culture marocaine dans toute sa diversité, se dénature et s' uniformise...le materialisme, l' hypocrisie, et l' image, ont pris le dessus sur la plupart de nos valeurs...et ce, avec le consentement des autorités du pays...
s
6 octobre 2006 06:06
s
6 octobre 2006 06:08
allumettes de parrafine:

(lou9id dyal ch'ma'3)
m
6 octobre 2006 06:30
P
6 octobre 2006 09:09
Citation
ouriaghel a écrit:
aujourd' hui malheureusement la culture marocaine dans toute sa diversité, se dénature et s' uniformise...le materialisme, l' hypocrisie, et l' image, ont pris le dessus sur la plupart de nos valeurs...et ce, avec le consentement des autorités du pays...



thumbs up ( malheureusement sad smiley )
s
6 octobre 2006 12:17
s
6 octobre 2006 14:14
Henry's (des biscuits fondants dont raffolent les enfants)
c
6 octobre 2006 14:15
r
24 octobre 2006 00:41
marquisse thumbs up
m
1 décembre 2006 16:58
Arrétez de parler de nourriture ! gourmand lol!!!

mé voyant vou réduizer le terme de culture (hram 3likom)
la culture marocaine est plutot riche (coté moeurs et habitudes) parexemple la notion de couleurs praisente ds les tapis brodé par les jeunes filles ..tt un art ki résume les formes géometrik des maths ..(tm)
Etre un peu..où ne pas être du tt c'est ça la question!!!
S
1 décembre 2006 19:51
Citation
chelhman a écrit:
Amlou
mmmmmmmmmmmmmmh c tro bon amlouuuuuu zen veu zen veu !!!!!!(tm)
6 décembre 2006 13:59
culture marocaine = boufmoody smileymoody smiley
[hr]il faut de tout pour faire un monde ! oué ! mais on se passerait bien de certains !!!!!! :?:?
B
6 décembre 2006 14:18
Citation
sarah33 a écrit:
culture marocaine = boufmoody smileymoody smiley


salam aalikoum


Dans le Rif qu'est ce qui caracterise le plus la culture marocaine perplexe


...à part les plantes vertes sleeping
[b]Plus rien ne m'étonne[/b]
p
6 décembre 2006 14:22
l'huile Cristal


les sacs en plastique noir qui traversent le pays avc le vent (quand on regarde par la fenetre on voit souvent un sac voler au loin grinning smiley)
!!*!! le seul chat autorisé sur ce forum
6 décembre 2006 14:24
Citation
Bass a écrit:
Citation
sarah33 a écrit:
culture marocaine = boufmoody smileymoody smiley


salam aalikoum


Dans le Rif qu'est ce qui caracterise le plus la culture marocaine perplexe


...à part les plantes vertes sleeping


dans le rifsmiling smiley sa langue, ses tenues particulieres, ses bijoux particuliers, ses traditions, ses coutumes, ses plats culinaires,arloum imendi ag chamila, ag iselmen...grinning smiley
[hr]il faut de tout pour faire un monde ! oué ! mais on se passerait bien de certains !!!!!! :?:?
o
6 décembre 2006 15:05
Citation
Bass a écrit:
Citation
sarah33 a écrit:
culture marocaine = boufmoody smileymoody smiley


salam aalikoum


Dans le Rif qu'est ce qui caracterise le plus la culture marocaine perplexe


...à part les plantes vertes sleeping


rif= une partie de la culture marocaine, mais culture marocaine different de culture rif....
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook