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La crise immobilière au Maroc arrive à grand pas ??
3 janvier 2013 13:50
Tellement tous est à l'arret, la nouvelle mode des semsara, c'est l'échange...

Ils s'échange entre eux ou avec les clients en y incluant leur bénéfice,

ils mettent une valeur sur une maison alors qu'elle vaut moins et te l'echange avec un terrain, ou une autre maison, moyennant un petit apport de ta part...

Franchement on pourra pas dire qu'ils manquent d'ingéniosité...
Nadafa minal imane wal imane minal islam... il est temps de subsidier les panneaux solaires
6 janvier 2013 14:19
hamza

je dit tant mieux pour les classes modestes qui ne pouvaient plus acheter de bien immobilier depuis déjà très longtemps. Et aussi tant mieux pour la classe moyenne qui pourra bénéficier de la baisse importante des prix pour acheter un bien plus en correlation avec ses revenus.



Tout à fait !!!
Nadafa minal imane wal imane minal islam... il est temps de subsidier les panneaux solaires
n
7 janvier 2013 20:13
Aucune donnée chiffrée ne ressort de ce débat, un débats de mots qui mériterait bien d'être rationalisé. Beaucoup d'analyses personnelles sans ressources fiables ni statistiques officielles, tout est basé sur l'incertaine parole de semsara : la tendance est la baisse voire à l'éclatement de la bulle selon le titre même de ce sujet. alors que d'autres, nouveaux propriétaires pour la plus part, parlent d'un repos avant le rebond...Avez-vous des chiffres ou du vécu ? cela permet de donner de repères et donc de mieux cerner la véritable tendance. Je me lance je donne des chiffres réels puisqu'ils proviennent de proches qui ont acquis ou vendu un bien les trois dernières années :

Temara centre : appart de 56 m² 470000 dhs en mai 2009.
Rabat takaddoum (quartier populaire) ; maison R+2 64 m² de base 1 350 000 dhs nov. 2011
Rabat CYM : Maison R+2 82 m² de base 1 450.000 dhs
Tamesna : appart de 60m² 240 000 dhs février 2011.
Casablanca : oued laou appartement 110 m² 1 400 000 mars 2011.
Cabo negro studio 32 m² résidence balnéaire avec piscine et services 720 000 dhs reservé en 2011 et acquis en oct 2012

ce ne sont pas des chiffes de semsaria mais des amis très proches. et tout ce que je peux vous dire c'est que la marché est bien plat puisque personne ne veut se lancer par peur de chute et j'en fais partie...
l'urgence nait des gens qui s'y prennent tard
9 janvier 2013 10:56
nardik,

Il est très difficile d'avoir des chiffres officiel au maroc ou des chiffres juste,

moi je peux t'ajouter tanger R2 maison afficher à 1 800 000 vendu à 1 350 000 (2012) sans samsare, mais restait des finitions à faire
Nadafa minal imane wal imane minal islam... il est temps de subsidier les panneaux solaires
t
9 janvier 2013 23:28
Citation
nadirk a écrit:
Aucune donnée chiffrée ne ressort de ce débat, un débats de mots qui mériterait bien d'être rationalisé. Beaucoup d'analyses personnelles sans ressources fiables ni statistiques officielles, tout est basé sur l'incertaine parole de semsara : la tendance est la baisse voire à l'éclatement de la bulle selon le titre même de ce sujet. alors que d'autres, nouveaux propriétaires pour la plus part, parlent d'un repos avant le rebond...Avez-vous des chiffres ou du vécu ? cela permet de donner de repères et donc de mieux cerner la véritable tendance. Je me lance je donne des chiffres réels puisqu'ils proviennent de proches qui ont acquis ou vendu un bien les trois dernières années :

Temara centre : appart de 56 m² 470000 dhs en mai 2009.
Rabat takaddoum (quartier populaire) ; maison R+2 64 m² de base 1 350 000 dhs nov. 2011
Rabat CYM : Maison R+2 82 m² de base 1 450.000 dhs
Tamesna : appart de 60m² 240 000 dhs février 2011.
Casablanca : oued laou appartement 110 m² 1 400 000 mars 2011.
Cabo negro studio 32 m² résidence balnéaire avec piscine et services 720 000 dhs reservé en 2011 et acquis en oct 2012

ce ne sont pas des chiffes de semsaria mais des amis très proches. et tout ce que je peux vous dire c'est que la marché est bien plat puisque personne ne veut se lancer par peur de chute et j'en fais partie...

je ne te suis pas ou tu veux en venir moi aussi je peux te donner plein de montant d'appartement de gens qui ont achete mais c'est juste pas le sujet, le sujet est es ce que le marche immobilier va chuter ou pas, nous on dit qu'il va se casser la gueulle apres les chiffres on s'en foue, les prix de marrakech ont chute de 30% tanger un peu moin je crois agadir pareil ca descend aussi mais c'est pas des chiffres reelle car au maroc ils ne mettent pas les informations a disposition comme en france pour justement continue à berner le client moins on sais moins on a des bases pour comparait.
9 janvier 2013 23:54
L'européen Mre ou pas s'appauvrit

Qui pourrait donc continuer à payer des apparts dans un pays du tiers monde à de tel prix...

même les professionels admettens qu'il y a des baisses (meme si ils essayent de minimiser).
Nadafa minal imane wal imane minal islam... il est temps de subsidier les panneaux solaires
n
10 janvier 2013 19:17
Citation
tito3 a écrit:
je ne te suis pas ou tu veux en venir moi aussi je peux te donner plein de montant d'appartement de gens qui ont achete mais c'est juste pas le sujet, le sujet est es ce que le marche immobilier va chuter ou pas, nous on dit qu'il va se casser la gueulle apres les chiffres on s'en foue, les prix de marrakech ont chute de 30% tanger un peu moin je crois agadir pareil ca descend aussi mais c'est pas des chiffres reelle car au maroc ils ne mettent pas les informations a disposition comme en france pour justement continue à berner le client moins on sais moins on a des bases pour comparait.

Lorsqu'on parle d'une variation, nous pratiquons des chiffres, courbes, statistiques, bref du Concret. Et si j'ai bien compris votre mot "chute" signifie bien : variation brutale à la baisse non ? baisse de quoi ? et par rapport à quoi ? vous voyez bien que je ne suis pas hors sujet. Et puisqu'on a pas de chiffres officiels, inventons les en parlant de nos vécus moins virtuels : c'est ce que je voulais dire. Suis-je plus clair M'sieur ?

Sinon la crise est bien là et la question ne se pose presque plus : lorsque le stock d'un produit augmente sur une durée constante et que le marché (gap) est saturé cela s'appelle crise, et la conséquence directe est soit "les soldes" pour renouveler les stocks ou destruction du sur-stock pour maintenir les prix, mais il ne s'agit pas là des tomates ni du lait donc.....préparer vous à la braderie !

Quand ? c'est ce qu j'essaye de deviner à l'aide de l'évolution des prix de ventes des dernières années. d'où ma suggestion de chiffres en espérant en avoir d'autres à travers le royaume.
l'urgence nait des gens qui s'y prennent tard
11 janvier 2013 17:01
Nadirk

Tu aura beaucoup de mal à avoir des chiffres, parce que tu es entouré de mythomane,

Le plus petit propriétaire au Maroc te dira '"qu'on lui a donné" 650 000dh pour ces toilettes et qu'il n'a pas vendu,

Dans un pays ou le bluff est une religion et où l'opacité est quasiment inscrite dans la loi ne te fit pas au "chiffre" que n'importe quel samsare voir "blageur" plus haut, peut torde à sa guise pour te tranquillisé.

Le contexte mondial est à la baisse, pourquoi le maroc serait une exeption ?

Les touristes sont de moins en moins nombreux soit de plus en plus fauchée...

Les Mre sont soit au chomage soit occupé à investir ailleurs (baisse de l'immobilier généralisé dans toutes l'europe) à l'exeption de quelque capitale (momentanement)

Partout les prix flanche pourquoi au maroc on continurai à payer une maison 240 000€

les plus optimistes des économistes européens (oui l'europe, principale partenaire marocain) table sur une réelle sorti de crise en 2018
Nadafa minal imane wal imane minal islam... il est temps de subsidier les panneaux solaires
s
11 janvier 2013 21:06
Citation
nadirk a écrit:
Temara centre : appart de 56 m² 470000 dhs en mai 2009.
Rabat takaddoum (quartier populaire) ; maison R+2 64 m² de base 1 350 000 dhs nov. 2011
Rabat CYM : Maison R+2 82 m² de base 1 450.000 dhs
Tamesna : appart de 60m² 240 000 dhs février 2011.
Casablanca : oued laou appartement 110 m² 1 400 000 mars 2011.
Cabo negro studio 32 m² résidence balnéaire avec piscine et services 720 000 dhs reservé en 2011 et acquis en oct 2012

ce ne sont pas des chiffes de semsaria mais des amis très proches. et tout ce que je peux vous dire c'est que la marché est bien plat puisque personne ne veut se lancer par peur de chute et j'en fais partie...

Salam,

Je trouve que tes maisons à Rabat ta9addoum et Rabat CYM sont chères !!!
Je connais Ta9addoum, j'ai de la famille à douar hajja, franchement ça donne pas envie là-bas.
Et CYM est très grand, de quel quartier tu parles ?
Pareil pour Témara, je trouve que c'est encore cher, j'aime bien le quartier wifa9.

Sinon, je suis même allé prospecter à Ain Aouda (20 km de Rabat).
L'été dernier, j'avais trouvé un appart en construction, pas mal à vrai dire, et qui donne sur le boulevard avec balcon, cuisine aménagée, double salon et 2 chambres. Le mec parlait de 540 000 dhs au départ mais c'était juste une estimation. Il me rappelle en décembre dernier pour me dire que l'appart est prêt, le prix est de 630 000 dh. Le prix gonflé s'explique par le fait que je suis MRE.
Je lui fait remarquez que c'est abusé, pour ce prix je peux en trouver à Témara.
Je lui dis que je ne veux pas aller au-delà de 500 000 dh et comme par magie, il me le propose à 520 000 dhs !!!!!!!!!!
Un autre appart que j'avais visité mais que je ne voulais pas car au 3è et dernier étage d'un autre immeuble, le même mec me dit que celui du 2è étage ne s'est pas vendu car l'acheteur n' a pas eu son crédit. Il le vend à 450 000 dhs. Bien sûr, il me propose de payer une partie au noir si je veux.

Le mec était insistant, on dirait qu'il cherchait absolument à vendre.
Le problème au Maroc, c'est les finitions, jamais tu trouves un truc bien fini.
Sur le premier appart à 450 000 dhs, il y' avait des fissures sur le mur et le mec qui te dit "c'est rien ça, on va te la refaire". Je suis pas con à ce point quand-même, s'il y' a des fissures sur le mur c'est qu'il y' a un ou des défauts de constructions. Tu peux toujours reboucher mais elle finira par réapparaitre.
n
12 janvier 2013 08:30
salmones,
merci pour ces précisions, c'est du vécu et donc du concret, pour takaddoum c'est du coté Suissi d'une part et Mabella de l'autre ; douar elhajja est 1 bidonville non titré comme hay errachad et douar addoum. Pour CYM c'est du coté Fath. je t'assure que ces chiffres proviennent des proches, peut-être se sont-il faits berné ou l'immobilier a chuté; ou tout simplement la crise est bien là. nous revoilà dans le sujet mais avec des chiffres n'est ce pas Tito3 ?
l'urgence nait des gens qui s'y prennent tard
t
12 janvier 2013 21:14
Citation
nadirk a écrit:
salmones,
merci pour ces précisions, c'est du vécu et donc du concret, pour takaddoum c'est du coté Suissi d'une part et Mabella de l'autre ; douar elhajja est 1 bidonville non titré comme hay errachad et douar addoum. Pour CYM c'est du coté Fath. je t'assure que ces chiffres proviennent des proches, peut-être se sont-il faits berné ou l'immobilier a chuté; ou tout simplement la crise est bien là. nous revoilà dans le sujet mais avec des chiffres n'est ce pas Tito3 ?

exact mister nadirk sauf que ces juste de prix apres reste a savoir quelle type de produit c'est comme pour les voitures y en a a 2000euro et meme moins et y en a a 100 000euro et meme plus ca ne nous indique rien sur la baisse, que tu connaisses quelqu'un qui a acheter une maison un appart a telle ou telle prix ca ne signifie rien,y a pas d'ellement de comparaison et meme a t il acheter un produit bas de gamme un produit de luxe peut etre il a acheter trop cher ou fait une affaire etc... nous on parle ici de baisse ou pas baisse des prix de l'immobilier maintenant tu peux citer des exemples si tu veux pas de soucis, mais le titre du poste etait et je cite "La crise immobilière au Maroc arrive à grand pas ?? " et lui ensuite a developé son sujet avec une analyse faite par un soit disant professeur d'universite au canada mais lit le texte en entier c'est intéressant tu verras, tu comprends mieux de quoi on parle ensuite.
3 février 2013 18:56
quelqu'un à des nouvelles ? sur les hausses dont j'ai entendu parler du m² mdrr
Nadafa minal imane wal imane minal islam... il est temps de subsidier les panneaux solaires
g
4 février 2013 01:55
Il serait interessant d'aborder le prix des locaux commerciaux car bien avant l'immobilier de logement, les tarifs des locaux à usage commercial sont de vrais indicateurs de l'activité économique et permettent de dresser plus facilement une tendance futur des prix de l'immobilier en general.

Voici un article sur la situation de l'immobilier d'entreprise en France:

Crise de l'immobilier d'entreprise
4 février 2013 11:45
Salam Garfield75

Je sais pas si c'est une bonne idée de comparer le marcher français(transparent) avec celui du maroc(total opacité)...

Déjà au maroc tu peux avoir un loyer de 770DH mensuel et l'ancien locataire qui te demande une clé de 800 000dh (en fonction du lieu et de la ville).

La clé étant je le rappel, un montant que tu donne a celui qui veut bien te ceder le bail locative...

Je crois fermement aujourd'hui que nous vivons dans blad siba et qu'il n'y a pas de makhzen si ce n'est de facade.
Nadafa minal imane wal imane minal islam... il est temps de subsidier les panneaux solaires
10 février 2013 15:30
Razzia des Marocains sur l’immobilier espagnol

C’est le moment d’acheter, selon un expert

Des prix moins chers qu’au Maroc!

Villas, appartements, studios… Les opportunités de la péninsule

Pour les villas à la Costa del Sol, les prix chutent presque de moitié. Entre les prix actuels et ceux pratiqués avant la crise les écarts sont de 40% en moyenne

L’heure est au rabais! Le marché immobilier espagnol n’a jamais été aussi attractif et accessible pour les Marocains. Villas, appartements, duplex, studios… l’offre défie toute concurrence et les opportunités à la Costa del Sol sont parfois plus intéressantes comparées aux prix excessifs pratiqués en ce moment à Casablanca, Rabat, Marrakech ou encore Tanger. Depuis quelques semaines, les annonces et les tarifs d’agents immobiliers espagnols -par presse interposée et sur le Web- défient toute concurrence. Depuis, nombreux sont les Marocains très friands de ce type d’offres vu les niveaux excessifs de prix pratiqués de ce côté de la Méditerannée. Mais si les prix ne baissent pratiquement pas au Maroc et le rapport qualité/prix n’est souvent pas justifié, en Espagne les standards de qualité sont plus que satisfaisants.
Mieux encore, la chute des prix ne fait que commencer dans la Péninsule ibérique. Selon les prévisions, ces corrections risquent de se poursuivre jusqu’en 2015. Selon Saâd Tazi, agent immobilier marocain basé en Espagne et qui opère sur Marbella, Puerto Banus et Fungirola, «les offres de prix n’ont jamais été aussi intéressantes.
L’immobilier espagnol connaît des chutes sans précédent surtout dans la Costa del Sol. Et c’est le moment d’acheter pour ceux qui veulent acquérir une résidence secondaire. Surtout que les niveaux actuels des prix sont moins chers comparés à ceux pratiqués au Maroc», confie le patron de l’agence Sea Spain Morocco (SSM). Le professionnel marocain de l’immobilier espagnol précise que la valeur moyenne actuelle d’un appartement est autour de 100.000 euros dans la Costa del Sol. Sachant que la structure d’un appartement espagnol typique correspond à la configuration F3 (2 chambres, salon/séjour et terrasse). A l’origine de ces chutes des prix, les stocks d’appartements invendus qui tournent autour de 30.000 à la Costa del Sol. Sur l’ensemble de la Péninsule ibérique, l’on estime le stock d’invendus à 1 million d’appartements. Du coup, les promoteurs sont contraints d’écouler les volumes d’invendus qui mobilisent des fonds lourds, précise Saad Tazi. Dans le moyen standing par exemple, l’on parle d’un prix moyen de 180.000 euros. Généralement, le prix moyen par mètre carré oscille autour de 1.700 euros.
En fait, les corrections des prix remontent en Espagne à 2008. «D’ailleurs, la demande des Marocains a atteint son pic cette année-là, surtout en Andalousie», tient à préciser l’expert en immobilier.
Mais les prix ont commencé réellement à s’effondrer en 2011. A en croire des professionnels sur place, des baisses de l’ordre de 10% par an ont été enclenchées depuis 2008 avant d’atteindre leur pic cette année. Les baisses sont encore plus importantes dans la Costa del Sol où elles avoisinent 40% de moins que les prix pratiqués il y a 5 ans. A titre d’exemple, un appartement haut standing à Puerto Banus (Marina Banus exactement), vient d’être cédé à 300.000 euros alors qu’il valait 600.000 à 700.000 il y a 5 ans. Cette année, selon les prévisions, les prix risquent de chuter encore de 10%. Ce qui explique l’engouement sans précédent pour ce type d’acquisition: Anglais, Français, Marocains et même Russes… sont nombreux à flairer la bonne affaire surtout en Andalousie. Il y a aussi la communauté des MRE basés en France, Belgique, Italie ainsi que la communauté juive de Casablanca et leurs coreligionnaires d’origine marocaine installés en France. Mais si les Marocains sont nombreux à vouloir acquérir un pied à terre chez les voisins du Nord, c’est surtout parce que c’est le moyen le plus sûr d’avoir une carte de séjour en Espagne. En fait, l’acquisition d’un logement permet d’avoir un numéro d’identification pour pouvoir enregistrer le bien et s’acquitter ensuite des différentes taxes et impôts.
Ce qui a une valeur fiscale sans plus, mais cela permet aussi d’aspirer ultérieurement à la résidence. Sauf que l’expérience démontre que les Marocains désireux d’acquérir un logement en Espagne butent sur l’épineuse question de transfert de fonds.
Depuis l’avènement du Parti populaire, les banques exigent des justificatifs sur la provenance du cash lorsqu’il dépasse 2.500 euros. Du coup, les acquéreurs potentiels se rabattent sur des circuits «parallèles» de transfert moyennant des commissions salées. Mais souvent, cela ne résout pas pour autant la question de justificatifs de la provenance. Là encore, certains innovent et parviennent à trouver la bonne parade. S’il y a plus de contrôle sur le cash en Espagne, c’est parce que ce phénomène a été en grande partie à l’origine de la crise. Les transactions se faisaient souvent en espèces. Ce qui ne permettait pas d’avoir une perception réelle de la valeur du marché immobilier.
La première motivation d’achat d’un bien immobilier par les Marocains se justifie par le besoin d’une résidence secondaire dans un environnement attractif, balnéaire en l’occurrence qui plus est en Europe. Il y a ensuite ceux qui ont l’intention de placer leur argent pour une meilleure plus-value dans quelques années. Sauf que ces derniers risquent de déchanter rapidement. Selon Saad Tazi, «les corrections actuelles de prix ont permis de revenir à la réalité des prix, c’est-à-dire les niveaux de tarifs pratiqués dans les années 90». Autrement dit, poursuit l’expert, des fourchettes autour de 90.000 euros l’appartement. Or, même si les prix augmentent sur le long terme, ils ne pourront plus être dans les proportions surdimensionnées et la bulle d’il y a 5 ans.
De sources concordantes, tout porte à croire que l’immobilier espagnol poursuivra son trend baissier, du moins tant que les stocks des logements invendus dépassent 1 million d’unités. Et cerise sur le gâteau, les banques en difficulté (Bankia en l’occurrence dont le gouverneur vient d’être remercié) sont contraintes de faire des concessions pour écouler les gros stocks d’appartements saisis. Les taux actuels de crédit immobilier sont de 4,5% minimum pour le taux variable et 7 à 8% pour le taux fixe. Bien évidemment, ce sont des crédits hypothécaires. Fort heureusement, les banques espagnoles accordent encore des crédits à des Marocains même s’ils ne sont pas résidents. L’effet crise immobilière et financière conjugué au taux de chômage font que les saisies de biens immobiliers se multiplient de jour en jour et alimentent les sorties tonitruantes des Los Indignados (Les Indignés).
Un mouvement qui a des relais forts auprès de la société civile et des juristes dont le lobbying est très redouté par les banques espagnoles lors de l’exécution des saisies de biens immobiliers. Parallèlement, les entreprises spécialisées dans la promotion immobilière mettent de plus en plus les clés sous le paillasson. Du coup, la main d’œuvre alimente les rangs des chômeurs lorsqu’elle ne peut pas se rabattre sur l’agriculture (viticulture, oléiculture, agrumes…)


Acquéreurs: Les pièges à éviter!

Si vous vous êtes décidés à acquérir un bien immobilier dans la Péninsule ibérique, il va falloir rester très vigilants. D’abord, vérifier qu’il n’y a pas de dettes ou d’hypothèque sur le bien en question. Si c’est le cas, le nouveau propriétaire devra s’acquitter de toutes les dettes. Par ailleurs, il est impératif de recourir aux services d’un avocat. Ce dernier devra vous conseiller dans votre décision d’achat, vous renseigner sur les lois espagnoles et vous confirmer la totalité des coûts relatifs à l’acte d’achat. L’avocat permet aussi de passer au peigne fin les clauses du contrat. Mais avant de recourir aux services d’un avocat, renseignez-vous d’abord sur les honoraires sur les transactions immobilières telles que pratiquées en Espagne. Autre détail important, en cas de refus de financement de crédit immobilier par une banque espagnole, assurez-vous que le promoteur ou l’agent immobilier s’engage à vous restituer l’apport initial. Enfin, renseignez vous sur les impôts et taxes liés à l’achat d’un bien immobilier en Espagne.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/02/13 15:33 par cro-magnon.
Nadafa minal imane wal imane minal islam... il est temps de subsidier les panneaux solaires
t
13 février 2013 22:18
Selon moi et cela n'engage que mon avis personne, on est qu'au début des soldes dans l'immobilier 40% de baisse c'est pas encore assez, faut savoir que les prix ont augmenté de 200% environ donc 40% c'est pas terrible, ensuite il y a un point important sur l'achat d'un bien en Espagne si vous possédez un bien la-bas faudra faire une déclaration des impôts même si on gagne sa vie a l'étranger faudra quand meme en faire une et peut être payer des impôts aussi, également pour les taxes foncières et autres faut être vigilant car elles augmentent du simple au triples surtout avec les besoins de trésorerie comme en ce moment des villes qui font faillites ça craint alors a bon entendeur mieux faut se renseigner avant et bien se renseigner.
Faut pas se faire influencer par les medias ou autres pour aller s'aventurer ils vous montrent une personne qui est devenue riche grace a ca mais vous caches les milles qui se sont fait ruiner
Moi je dis ca je ne dit rien.

assalamalekoum mes freres et sœurs
25 février 2013 00:30
25 Février 2013

Prix immobilier
La fièvre commence à baisser

Des replis de 20% dans certains quartiers à Casablanca

Les transactions devraient continuer à baisser en 2013

Les professionnels étudient des pistes de relance de la demande

Serait-ce le début d’une tendance baissière des prix de l’immobilier résidentiel, notamment dans la région casablancaise? Les prix résistaient jusque-là en dépit du recul de la demande et du ralentissement des transactions… Selon l’indice des actifs immobiliers de Bank Al-Maghrib, les prix ont globalement stagné en 2012, alors qu’ils avaient augmenté de 2,4% un an plus tôt. Sur certaines villes, comme Marrakech, Tanger et Agadir ils se sont même repliés (voir infographie). A Casablanca, les prix se maintiennent depuis près de 4 ans. Ils oscillent entre 9.000 et 33.000 DH le m², selon les quartiers, zone et standings (moyen ou haut de gamme). Les promoteurs espèrent toujours une reprise à la hausse des prix, confortés par la rareté de l’offre et la forte demande.
«La plupart des propriétaires à Casablanca s’orientent aujourd’hui vers la location pour rentabiliser leur bien, du coup, ils n’ont pas besoin de vendre», relève William Simoncelli, directeur général de Carré Immobilier. «C’est la location qui fait aujourd’hui vivre les agences immobilières», confirme Mohamed Lahlou, président de l’Association marocaine des agences immobilières (AMAI). Toutefois, ce début 2013 augure peut-être d’un commencement d’inversement de la tendance. Pour les appartements haut standing, par exemple, des baisses de prix allant jusqu’à 20% ont été constatées dans certains quartiers, comme Bourgogne. De légères baisses ont également été relevées dans des quartiers comme Racine, Gauthier ou encore Maârif. «On assiste actuellement à un début de réajustement des prix qui étaient beaucoup trop élevés», explique Mehdi Lahlou, DG d’Immo Clair Service Casablanca.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le tramway n’a pas engendré d’appréciation du résidentiel. «Dans certaines zones villas, le tramway a même entraîné une légère dévaluation, car il représente aussi une gêne pour les riverains», révèle Mehdi Lahlou. «En revanche, pour la partie bureaux, il y a eu une appréciation, surtout du côté de Abdelmoumen et du centre-ville, car le métro représente une facilité de transport pour les employés. D’autant plus que ces quartiers ont été remis à niveau», poursuit-il.

La fin d’un cycle?

Selon les professionnels, cette année les prix pourraient «se calmer» encore plus. Ils parient également sur le recul des transactions, dans la plupart des villes. «A Agadir, l’année a très mal démarré. Il n’y a pratiquement pas de ventes. Les logements restent vides pendant longtemps. Certaines villas sont exposées à la vente depuis 3 ou 4 ans mais sans qu’il y ait nécessairement de correction sur les prix», confie Nadine Coucaud, DG de Couximmo. A Marrakech, la demande se maintient malgré tout, selon les professionnels, mais rien n’est moins sûr pour les prochains mois. En revanche, les prix ont démarré l’année avec un repli de 10%, contre des chutes allant jusqu’à 30% en 2012, selon l’agence Lefèvre Immobilier.
Si le logement social continue sur sa lancée dans l’axe Casablanca-Rabat, il n’en est pas de même pour les autres régions. Les progressions sur le moyen standing (entre 500.000 et 800.000 DH) sont également modestes. Mais pour le haut standing, les ventes sont quasiment à l’arrêt, selon la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI). «Nous sommes peut-être à la fin d’un cycle qui a duré 5 ou 6 ans, et où l’activité était très dynamique», soutient Youssef Iben Mansour, président de la FNPI. Selon les différents opérateurs, les transactions risquent de baisser encore plus en 2013.
Il faut dire que l’année s’annonce mal pour l’ensemble du secteur immobilier. Même les chantiers de construction prennent du retard, signe de l’attentisme des opérateurs. «Il y a un véritable ralentissement au niveau des ouvertures de chantiers. D’ailleurs, en janvier, la consommation de ciment a baissé de 25%. Nous ne comprenons pas cette situation sachant que les promoteurs ont des conventions qui portent sur 500.000 logements sociaux», confie David Toledano, président de la Fédération des industries des matériaux de construction (FMC). Les fédérations du secteur sont actuellement en train d’étudier les moyens de relancer la demande. Des rencontres sont prévues dans les prochains jours entre la FNPI, la FMC et la FNBTP. Pour eux, il est important de donner un nouveau souffle à la demande. Surtout que les méventes ont poussé plusieurs promoteurs à négocier des rééchelonnements de leurs crédits bancaires, ce qui n’est pas chose aisée.
Nadafa minal imane wal imane minal islam... il est temps de subsidier les panneaux solaires
25 février 2013 00:31
C'est ce qu'on appel le piège haussier dans une bulle spéculative...

Les prix baisses, puis remonte un peu, puis se krach
Nadafa minal imane wal imane minal islam... il est temps de subsidier les panneaux solaires
b
25 février 2013 11:22
Citation
cro-magnon a écrit:
C'est ce qu'on appel le piège haussier dans une bulle spéculative...

Les prix baisses, puis remonte un peu, puis se krach


Tous les lundi, tu relances ta campagne publicitaire de bourrage du cerveau ...
Il faut être un imbécile pour croire qu'un citoyen lambda, une nullité, peut faire baisser les cours d'un secteur d'activité à force de répéter le même message ...
Puis il y a une forme de mépris de l'intelligence de l'autre, chez ceux qui mettent en œuvre le lavage de cerveau ...
Enfin tu peux retirer les deux points d'interrogations du titre du Post, tant tes convictions semblent arrêtées et partiales ...

Ce qui est certain c'est que les imbéciles mythomanes, à force de répéter un mensonge, finissent par y croire ...
Même tarif pour les paranoïaques schyzos, les pantins du Polizéro, et autres "uppeurs" rêveurs ...



Modifié 3 fois. Dernière modification le 25/02/13 12:39 par blagueur l.
n
25 février 2013 15:14
Citation
blagueur l a écrit:
Tous les lundi, tu relances ta campagne publicitaire de bourrage du cerveau ...
Il faut être un imbécile pour croire qu'un citoyen lambda, une nullité, peut faire baisser les cours d'un secteur d'activité à force de répéter le même message ...
Puis il y a une forme de mépris de l'intelligence de l'autre, chez ceux qui mettent en œuvre le lavage de cerveau ...
Enfin tu peux retirer les deux points d'interrogations du titre du Post, tant tes convictions semblent arrêtées et partiales ...

Ce qui est certain c'est que les imbéciles mythomanes, à force de répéter un mensonge, finissent par y croire ...
Même tarif pour les paranoïaques schyzos, les pantins du Polizéro, et autres "uppeurs" rêveurs ...

Tu n'apportes rien au débat, tu peux ne pas être ok avec son Post, donne tes arguments ou passe ton chemin, la critique stérile ne sert à rien sauf à son auteur qui jouit d'avoir placer qq mots de son "intellectuel" vocabulaire...
Alors "blagueur", Donne nous ton avis éclairé sur cette question d'actualité, crise ou pas crise ?
l'urgence nait des gens qui s'y prennent tard
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