Il est vrai que le conflit entre l’origine et l’originalité est parmi les problématiques contemporaines apparues avec les flux migratoires et c’est un sujet qui a fait l’objet de plusieurs analyses sociologiques jusqu’au point que les études faites dessus se croisent et se divergent sur les deux notions complexes : « origine » et « originalité ». L’origine se définit toujours en se referant à l’arborescence généalogique qui définit la personne par rapport à ses parents et à ses ancêtres, le fils est descendant de ses parents et la fille en est le lien qui se crée entre familles par le biais des mariages et des alliances diverses. L’origine est toujours présente dans le conscient des personnes porteuses d’une culture aussi différente de celle où elle vit, d’où les questions d’intégration et de reaffiliation des jeunes issus de deux cultures différentes voir divergentes. Rester fidèle à ses origines tout en restant original est l’une des questions aussi difficiles à y répondre que de trouver un certain équilibre entre ce qu’on était et ce qu’on doit être … L’origine et l’originalité sont deux termes parallèles dans la constitution d’une personnalité équilibrée basée sur le passé, le présent afin d’avancer vers le futur. Qu’en est il de tous les problèmes des jeunes ou des personnes qui viennent d’une culture différente de celle du pays d’accueil ? L’adaptation est un terme beaucoup plus cher chez les chercheurs maghrébins et l’intégration en est le terme adéquat utilisé par les sociologues des pays d’accueil. Peu importe l’appellation, le problème est toujours posé d’une manière aussi divergente car les analyses se différent : la première insiste sur la constitution d’une mémoire collective qui permet aux personnes de se plonger dans leur culture afin de bien s’adapter dans leur nouvelle culture et la deuxième en une définition simpliste d’un problème aussi complexe qu’est celui de métissage culturel. Donc je suis plutôt pour l’adaptation que pour l’intégration au sens politique du terme, s’adapter c’est d’abord connaître soi même et apprendre à connaître l’autre par contre l’intégration c’est subir une culture sans même chercher à la connaître.
à suivre
le Maroc au coeur.
Ah ! Que lentement la vérité fait son chemin dans les esprits...
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