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La conversion à l'Islâm: le mode d'emploi...
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20 septembre 2005 00:38
Bismillâhir Rahmânir Rahîm...

Assalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...


Bonsoir (ou bonjour) à tous...






Question :


Bonjour. Je suis sur le point de me convertir à l'islam. J'aimerais savoir que doit faire une personne, homme ou femme, pour se convertir à l'islam et pour que cela soit valable. J'aimerais aussi savoir si je dois me faire circoncire. Je voudrais enfin vous dire que j'ai une certaine appréhension liée au fait que je ne connais grand-chose de l'islam et que je risque donc, après ma conversion, de commettre sans m'en rendre compte une erreur par manque de savoir sur les règles éthiques, morales et sociales de l'islam. Mon appréhension concerne les autres musulmans : comment vont-ils me percevoir ? Voilà une de mes craintes : d'être jugé par les musulmans et musulmanes.




Réponse :



- Avant de répondre à vos questions, je voudrais rappeler quelques points essentiels :




* L'ISLAM N'EST PAS "LA RELIGION DES ARABES". L'islam est un message universel d'amour et de paix, une conception de l'univers et de la vie sur terre, une volonté de rechercher un accord complet avec ce que Dieu agrée (sens de "soumission", en arabe : "islam"winking smiley, un ensemble de croyances, de valeurs, de principes et de règles, auquel n'importe quel être humain peut adhérer.
Que l'on soit typé comme un oriental ou comme un africain à la peau sombre, que l'on soit blond aux yeux bleus ou jaune aux cheveux noirs de jais… Que l'on soit un bédouin du désert ou un cadre informatique travaillant dans un gratte-ciel, que l'on soit navigateur voguant sur les eaux bleues ou ouvrier gagnant sa vie à la sueur de son front et à la force de ses bras… que l'on soit d'Orient ou d'Occident… Que l'on soit né dans une famille musulmane ou que l'on choisisse de se convertir à l'islam par conviction profonde et intime, après avoir été adepte d'une autre religion ou après avoir été athée… Que l'on soit homme ou femme… Que l'on soit d'âge mûr, âgé ou jeune… L'islam accueille toutes celles et tous ceux qui choisissent de plein gré d'adhérer à son message. Et tous ces gens deviennent musulmanes et musulmans au même titre que celles et ceux qui l'étaient déjà avant eux.

"O les hommes, Nous vous avons créés à partir d'un seul homme et d'une seule femme, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d'entre vous, auprès de Dieu, est le plus pieux d'entre vous. Dieu est Omniscient, Informé." (Coran 49/13).

"Et parmi Ses Signes : Il vous a créés de terre, puis vous voilà des hommes se dispersant [dans le monde]. Et parmi Ses Signes : Il a créé pour vous, de vous-mêmes, des épouses pour que vous viviez la tranquillité auprès d'elles et Il a mis entre vous de l'amour et de la tendresse. Il y a en cela des signes pour ceux qui réfléchissent. Et parmi Ses Signes : la création des cieux et de la terre, et la diversité de vos langues et de vos couleurs. Il y a cela des signes pour ceux qui savent." (Coran 30/20-22).




* AUCUNE CONTRAINTE NE PEUT ETRE EXERCEE SUR QUI QUE CE SOIT POUR LE CONVERTIR A L'ISLAM. Le Coran est clair :

"Pas de contrainte en religion : la vérité s'est distinguée de l'erreur." (Coran 2/256).




* Au niveau des croyances et des grands principes (al-usûl : ma-ttafaqa 'alayhis-salaf as-sâlih), il n'y a pas de différences de règles de l'islam PAR RAPPORT AUX DIFFERENCES DE CONTEXTES DANS LESQUELS VIVENT LES MUSULMANS. En revanche, pour ce qui ne relève pas de ces choses-là, une adaptation de certaines règles par rapport au contexte ('urf) est possible. (Lire à ce sujet mon article "Peut-on prendre en compte le contexte ?",en cliquant içi: [www.maison-islam.com]).
A cela il faut ajouter que l'islam n'enseigne pas les modalités temporelles, que les sources musulmanes se contentent à ce sujet de fournir des principes et non des éléments détaillés, et que la règle fondamentale à ce sujet est la permission. (Lire à ce sujet mes articles "Le concept du religieux en islam" (cliquez içi: [www.maison-islam.com]) - "Le raisonnement à partir des références" (cliquez içi: [www.maison-islam.com]).






- La conversion d'une femme ou d'un homme à l'islam


Il s'agirait plutôt d'une "re-conversion à l'islam", puisque, comme l'a dit le Prophète (sur lui la paix), chacun et chacune naissent en étant pré-disposés (fit'ra) à l'aspiration et à la soumission à Dieu, ce qui est le sens de "islam".

En islam, étant donné qu'il n'y a pas de clergé, il n'y a pas de représentant de Dieu sur terre. De même, il n'y a pas de baptême comme c'est le cas dans le catholicisme. Pour se convertir à l'islam, il suffit d'accepter qu'il n'y a aucune divinité en dehors de Dieu et que Muhammad (sur lui la paix) est le Dernier Messager de Dieu.

Il est bon que des musulmanes et musulmans qui sont présents dans le lieu que l'on habite sachent que l'on s'est reconverti à l'islam. Cela parce que les musulmans forment une grande communauté (qui n'est basée ni sur la race ni sur la couleur de la peau mais sur l'acceptation d'une même conception du sens de la vie et sur le partage de valeurs communes), et le Prophète (sur lui la paix) a souvent rappelé qu'il faut rester attaché à la communauté ("al-jamâ'ah"winking smiley (ce d'autant plus qu'il n'y a pas de clergé en islam). Cela est d'ailleurs utile pour maintes occasions : en cas de décès, par exemple, les frères et sœurs pourront prendre les mesures nécessaires pour que la prière funéraire soit accomplie.


>>> Je voudrais rappeler ici les points suivants :

* L'acceptation des deux points mentionnés ci-dessus revient à accepter des choses plus globales, comme :
- vouloir sincèrement adorer Dieu et se soumettre à ce que Dieu veut,
- croire comme véridiques toutes les paroles de Dieu (le Coran) et tout ce que Muhammad, Son dernier Messager, a montré comme voie (ses actes, ses paroles et approbations).

* "Croire en quelque chose", ce n'est pas seulement "connaître l'existence de cette chose", c'est "connaître, reconnaître l'existence de cette chose, et adhérer à ce que cela représente".

* Celui ou celle qui se convertit doit le faire sincèrement (pour Dieu) et non pas pour rechercher un avantage matériel ou social (quel qu'il soit). Les musulmans et musulmanes n'ont aucune possibilité ni aucun droit de dire d'une personne qu'elle s'est convertie pour obtenir un avantage social. Mais Dieu, Lui, sait ce que recèlent les cœurs et Il demandera des comptes à chacun et à chacune le jour du jugement.






- Dans les faits, voici comment se passe la conversion à l'islam :


La personne prononce la formule "Je témoigne qu'il n'y a aucune divinité en dehors de Dieu et que Muhammad est le messager de Dieu".


" Ach ha dou allâ'ilâha illâlâhou wa ach ha dou anna mouhammadan abdouhou wa rasoûlouh ".


Le mieux est qu'elle le fasse devant d'autres personnes, puisqu'il s'agit d'un témoignage.

Ca y est, on est musulman(e).

Il y a aussi une autre formule que l'on peut également dire et qui est extraite d'une parole du Prophète (sur lui la paix) : "Je crois en Dieu, en l'existence des anges, en les Livres de Dieu, en Ses messagers, au Jour dernier, et au Destin (que le bien et le mal ont été prédestinés par Dieu)."

Il est bon d'informer des musulmans et musulmanes de sa conversion à l'islam.

A partir de ce moment, on apprendra peu à peu non seulement les actes du culte, mais aussi les règles éthiques, morales et sociales que l'islam offre aux femmes et aux hommes. Cela se fera peu à peu. Il ne faut pas s'angoisser dès le premier instant.

Le jour où l'on se convertit, il est mieux de prendre un bain complet (dans certains cas cela peut également être obligatoire), de se débarrasser de la pilosité qui se trouve sous les aisselles et sur le pubis (comme les musulmans et les musulmanes le font tout au long de leur vie).

Certains organismes et instituts délivrent des "certificats d'appartenance à la religion musulmane", certificats établis devant le témoignage, par la personne, de la formule de foi. Ces certificats ne servent pas à prouver aux yeux des autres musulmans sa conversion à l'islam, mais seulement à l'accomplissement du pèlerinage à La Mecque (les autorités saoudiennes demandant souvent, pour des raisons évidentes d'administration, ce genre de certificats).






- L'homme qui se convertit à l'islam doit-il se faire circoncire ?


Ce qui est certain c'est que la validité de la conversion ne repose pas sur la circoncision : même au cas où quelqu'un s'est converti mais ne s'est ensuite pas fait circoncire, sa conversion est en soi valable. La seule question qui se pose est de savoir si se faire circoncire est obligatoire ou pas, et si le fait de ne pas s'être fait circoncire après s'être converti constitue donc un péché ou pas. D'après Ash-Shâfi'î et Ahmad, la circoncision est effectivement obligatoire, tandis que d'après Abû Hanîfa elle est fortement recommandée (Al-fiqh al-islâmî wa adillatuh, p. 461 et p. 2752). Ash-Shawkânî a donné préférence à l'avis disant que ce n'est pas obligatoire (Nayl al-awtâr, tome 1 p. 135). Je partage le second avis. Il y a certes un Hadîth qui rapporte du Prophète (sur lui la paix) qu'il a dit : "Celui qui se convertit, qu'il se fasse circoncire", mais Ash-Shawkânî a écrit qu'aucun Hadîth indiquant le carcatère obligatoire de la circoncision n'est authentique (Nayl al-awtâr, tome 1 p. 135). Même ceux des savants qui pensent que c'est obligatoire disent qu'au cas où, à cause de l'âge, il n'est pas bon pour quelqu'un de se faire circoncire (selon avis médical), alors il ne le fera pas (Fat'h ul-bârî, tome 10 p. 419).






- Concernant l'appréhension que vous évoquez


ELLE N'A ABSOLUMENT PAS LIEU D'ETRE. SOYEZ SEREIN(E).


1- Il est vrai que l'islam dit que chaque musulman ou musulmane qui voit un acte mauvais se commettre doit rappeler à celui qui le commet ses devoirs vis-à-vis de Dieu. Mais le Prophète (sur lui la paix) a aussi enseigné la progressivité dans le rappel, ce qui est valable pour les musulmans en général, mais aussi et surtout pour ceux qui viennent de se convertit à l'islam. Le Prophète (sur lui la paix) avait envoyé Mu'âdh au Yémen vers la fin de sa vie, alors que la plupart des obligations et des interdictions de l'islam étaient déjà révélées. Or, il lui avait bien recommandé d'être progressif lorsqu'il informerait ceux qui se convertiraient à l'islam des obligations leur incombant : "Tu vas te rendre auprès de Gens du Livre. Que la première chose à laquelle tu les invites soit l’adoration de Dieu. Lorsqu’ils connaîtront Dieu, informe-les que Dieu a rendu obligatoires cinq prières dans la journée et la nuit. Et lorsqu’ils feront cela, informe-les que Dieu a rendu obligatoire sur eux une aumône qui sera prise de leurs riches et donnée à leurs pauvres…" (rapporté par Al-Bukhârî et Muslim). Lisez à ce sujet l'article suivant : "Comprendre les priorités et la progressivité" (cliquez içi: [www.maison-islam.com]). Les musulmans et musulmanes doivent donc se souvenir de cet enseignement du Prophète (sur lui la paix) et ne pas vouloir tout rappeler (ce qui est fondamental / obligatoire, comme ce qui est secondaire / purement facultatif) à celui ou à celle qui vient de se convertir.



2- Et s'il s'agit de quelque chose de nécessaire qu'il faut rappeler, les musulmans et musulmanes doivent également se souvenir que le Prophète a enseigné dans ce cas la douceur. Surtout vis-à-vis de celui ou celle qui vient d'embrasser l'islam et qui ne sait pas grand-chose de ses règles, pour qui il faut avoir beaucoup de compréhension.
Mu'âwiya ibn al-Hakam raconte ainsi une expérience vécue auprès du Prophète alors qu'il était un converti de fraîche date :

"Pendant que j'accomplissais la prière sous la direction du Prophète, quelqu'un éternua. Je dis alors : "Que Dieu te fasse miséricorde !" [formule que l'on dit en pareille circonstances, mais pas pendant la prière]. Les gens me regardèrent alors avec étonnement. Je leur dis : "Eh bien, qu'avez-vous à me regarder ainsi ?" Ils se mirent alors à tapoter de leurs mains sur leurs cuisses. Lorsque je vis qu'ils me demandaient ainsi d'observer le silence, je me tus. Lorsque le Prophète termina sa prière… Mes parents peuvent être témoins du fait que je n'ai jamais vu quelqu'un, ni avant lui ni après lui, enseigner d'une meilleure façon que lui. Par Dieu, il ne me blâma pas, il ne me frappa pas, il ne me dit rien de mal. Il me dit : "Dans ce genre de prière, il ne convient pas qu'il y ait quelque chose relevant des paroles des gens. Cette prière n'est que proclamation de la pureté de Dieu, proclamation de la grandeur de Dieu, et récitation du Coran." Je lui dis : "O Messager de Dieu, il n'y a pas longtemps que j'ai quitté l'état de non-croyance, et Dieu nous a donné l'islam. Mais il y a parmi nous des gens qui se rendent auprès de devins." "Eh bien, ne te rends pas auprès d'eux" me dit-il … " (rapporté par Muslim, n° 537).


Un autre Compagnon du Prophète raconte :

"Nous étions en train de parler de quelque chose. Il n'y avait pas longtemps que je m'étais converti à l'islam, et je dis [par habitude, pour appuyer mon propos] : "Par Al-Lât et Al-'Uzzâ [deux idoles de l'Arabie pré-islamique]". Les autres Compagnons du Prophète présents me dirent : "Quelle horrible parole as-tu dite là ! Rends-toi auprès du Prophète et informe-le de ce que tu as dit, car nous pensons que tu es peut-être devenu incroyant." Je me rendis auprès du Prophète et lui racontai ce qui s'était passé. Il me dit : "Dis trois fois : "Il n'y a aucune divinité en dehors de Dieu, qui est Unique et n'a pas d'associé", demande trois fois à Dieu de te protéger contre le démon, souffle sur ta gauche trois fois, et ne redis plus cela." (rapporté par An-Nassaï, n° 3776).

Le Prophète avait compris qu'il n'avait pas fait ce serment par apostasie, mais simplement parce que l'habitude n'avait pas encore disparu de chez lui.
C'est à ce genre de fait, tout à fait prévisible et involontaire de la part de personnes qui viennent de se convertir que se rapporte, d'après le savant Ibn Hajar, cette autre parole du Prophète :

"Celui qui fait un serment et a dit "Par Al-Lât et Al-'Uzzâ", qu'il dise (aussitôt) : "Il n'y a aucune divinité en dehors de Dieu". Et celui qui a dit "Viens jouer à un jeu de hasard", qu'il donne une aumône." (rapporté par Al-Bukhârî, n° 4579, et par Muslim, n° 1647).

Les Arabes d'avant l'islam étaient friands des jeux de hasard avec mise d'argent, et si un musulman fraîchement converti disait par réflexe, sans réfléchir, à un ami : "Viens jouer à un jeu de hasard", il devait bien sûr se retenir et donner lui-même une aumône à un pauvre pour prendre de bons réflexes.



3- Enfin, il faut savoir qu'en islam, les musulmans et musulmanes rappellent, ils ne jugent pas. Le Jugement pour les croyances et les actes se fera par Dieu, le jour du jugement. Il est vrai que, dans un pays musulman, – comme dans tous les pays du monde –, des juges existent dans des tribunaux qui rendent des jugements juridiques face à une infraction constatée de la loi du pays. Mais ce n'est pas de ce jugement-là que je parle. Je parle du jugement qui consisterait à dire : "Toi tu iras en enfer", ou "toi tu es un mauvais musulman", etc. : ce genre de jugement est réservé à Dieu.

Alors, ne vous tracassez pas.


Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).


Source: [www.maison-islam.com]





>>> A lire également:

- La reconversion à l'Islâm:
[www.muslimfr.com]


- Porter un prénom musulman... Obligation ou non ?...
[www.muslimfr.com]





Bonne nuit (ou bonne journée) à tous...

Wassalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/09/05 22:59 par 'Adel.
a
23 septembre 2005 23:22
merci bocoup....
'
24 septembre 2005 02:17
Bismillâhir Rahmânir Rahîm...

Assalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...




Conseils aux Nouveaux Musulmans...




Chères soeurs, chers frères,

Alhamdoulillah que vous ayez trouvé la Vérité. Vous vous êtes sûrement rendus compte de la simplicité, du bon sens et de la logique de l'Islam. Un Créateur, des créatures. En Islam, aucun intermédiaire n'existe entre Allah et Ses créatures. La liaison est simple et directe. Voici quelques humbles conseils qui pourront vous servir Insha Allah.



1) ALLEZ A VOTRE PROPRE RYTHME ET APPLIQUEZ CE QUE VOUS APPRENEZ AU FUR ET A MESURE. Par exemple, pour les soeurs, si vous n'êtes pas prête à porter le hijab, ce n'est pas une raison pour tout laisser tomber. Demandez à Dieu de vous donner la force de le faire. Dans tous les cas, Dieu sait ce qu'il y a dans votre coeur et Il connaît vos raisons. Personne à part Lui ne peut vous juger. Ne vous comparez pas aux autres nouveaux musulmans. Chacun est différent et chacun aura plus ou moins de difficultés à mettre en pratique telle ou telle chose.



2) N'HESITEZ PAS A DEMANDER DE L'AIDE AUX MUSULMAN(E)S AUTOUR DE VOUS. Beaucoup de musulmans ne réalisent pas que les nouveaux musulmans sont comme des nouveaux-nés et qu'ils ont besoin d'apprendre les bases de l'Islam. Pour beaucoup, vous connaissez "sûrement" déjà tout ce qu'il faut savoir sur l'Islam. D'autres ne viendront pas vous voir de peur de vous embêter. Cela ne veut pas dire qu'ils ne pensent pas à vous ou ne veulent pas vous aider. Alors s'ils ne font pas le premier pas, demandez, posez des questions. C'est leur devoir de vous aider et croyez-moi, les musulman(e)s aiment beaucoup aider leurs frères et soeurs.



3) N'HESITEZ PAS A ALLER A LA MOSQUEE. Je vous assure, personne ne vous mangera. Certes, il y a encore quelques personnes qui pourraient vous regarder de travers, mais ne perdez pas votre temps avec eux. La grande majorité des converti(e)s disent qu'ils (elles) étaient très inquiet(e)s pour aller à la mosquée la première fois. Tous et toutes se faisaient des films sur ce qui allait leur arriver là bas. Demandez-leur maintenant ce qu'ils en pensent : ils vous diront sûrement qu'ils se sentent "bêtes" d'avoir eu peur pour rien. C'est en allant à la mosquée que vous verrez vos frères et vos soeurs en Islam. N'hésitez pas, allez-y !



4) ESSAYEZ DE COTOYER CEUX A QUI VOUS VOULEZ RESSEMBLER. Comme on dit "Qui se ressemble s'assemble". Et l'inverse aussi marche. C'est en étant avec de bonnes personnes que l'on a le plus de chances d'être bon. Si vous connaissez une personne à qui vous voulez ressemblez, allez-y, collez-la. Elle sera heureuse de vous aider à suivre la Voie de Dieu.



5) FAITES BIEN LA DIFFERENCE ENTRE L'ISLAM ET CEUX QUI SE DISENT MUSULMANS SANS VRAIMENT OBEIR A DIEU. Vous verrez sûrement des musulmanes qui ne portent pas le hijab, ou des musulmans qui boivent de l'alcool, médisent, mentent ou volent, mais sachez que la plupart des "musulmans" de France sont musulmans par "hérédité". Or, l'Islam ne s'hérite pas de la sorte. L'Islam est un choix. Si on n'étudie pas l'Islam, on ne peut pas savoir ce qu'est l'Islam. Malheureusement, c'est le cas de pas mal de musulmans "d'origine". Ils ne savent pas ce qu'ils font. Pour certains d'entre-eux, être musulman se résume à "ne pas manger de porc". C'est triste. Qu'Allah les aide à y voir plus clair.



6) DANS VOS RECHERCHES, N'HESITEZ PAS A DEMANDER LES SOURCES DE TELLE OU TELLE AFFIRMATION pour ne pas suivre aveuglément les opinions personnelles de tel(le) ou tel(le) musulman(e). Les musulmans se basent sur deux choses : le Coran et la Sunna (tradition) du Prophète Mouhammad (pbsl). Quand quelqu'un vous affirme quelque chose (et si ce quelqu'un n'est pas un professeur dans une école Coranique), n'hésitez pas à demander les sources de ce qu'il affirme. Aussi, si la chose vous paraît louche, demandez des explications aux autres frères et soeurs. Ils vous aideront volontiers.



7) SOYEZ PATIENT AVEC VOUS-MEME. Il est tout à fait normal que vous ne puissiez pas devenir un musulman parfait du jour au lendemain. Le Prophète Mouhammad (pbsl) disait que ceux qui "savent" sont ceux qui appliquent ce qu'ils apprennent. Donc quelqu'un peut très bien connaître plus sur l'Islam que vous, mais s'il ne met pas en pratique ce qu'il sait, son savoir ne lui sert à rien. Allez-y doucement mais sûrement.



8) SOYEZ PATIENT AVEC VOS PARENTS. A cause de l'image médiatique de l'Islam en Occident, la majorité des gens associent Islam avec violence, oppression, mysoginie, etc.. Vos parents voient probablement l'Islam de la même façon. Ne cherchez pas à tout prix à les "convertir" ou à leur montrer que vous avez raison sur tous les points. Laissez-leur le temps de s'habituer un peu. Laissez-leur le temps de voir par leurs propres yeux que l'Islam ne fait que vous rendre meilleur(e) de jour en jour. Si vous suivez le Coran et la Sunna, vous n'aurez même pas besoin de parler pour que vos parents comprennent ce qu'est l'Islam. Ils verront clairement Insha Allah.



9) N'ESSAYEZ PAS D'EN FAIRE TROP DES LE DEBUT de peur de vous dégoûter de telle ou telle pratique (prière, jeûne, etc.). Dieu préfère des petits efforts réguliers plutôt que des gros efforts une fois par an. Avec l'enthousiasme qui vient juste après la conversion à l'Islam, on veut souvent tout faire et tout connaître très vite. Soyez plutôt tortue que lièvre dans tous les cas :-)



10) FAITES ATTENTION A LA DIFFERENCE ENTRE ISLAM ET CULTURES (marocaine, algérienne, afghane, turque, etc.). Un certain nombre de musulmans ne font pas encore la distinction entre ce qui est pur Islam et ce qui appartient à la culture du pays d'où ils viennent. Là aussi, demandez les preuves (versets de Coran, hadith, fatwa) pour vérifier que telle ou telle pratique est vraiment islamique.



11) SI QUELQUE CHOSE QUE L'ON VOUS DIT VOUS SEMBLE LOUCHE, DEMANDEZ AUTOUR DE VOUS. Rien en Islam n'est contre le bon sens. Donc si vous tombez nez-a-nez avec un contre-sens, il y a de grandes chances que ça ne fasse pas partie de l'Islam (et par exemple que ce soit lié à une culture quelconque). En particulier, faites attention aux livres que vous lisez. En France, 95% des livres traitant de l'Islam sont écrits par des non-musulmans, souvent "orientalistes" de profession. Là aussi, demandez et on vous donnera une liste de livres (cliquez içi: [www.air-islam.com]) pour constituer une petite bibilothèque islamique chez vous.



12) SOYEZ PATIENT. Souvenez-vous que Dieu Seul connaît l'avenir. Faites donc confiance à Dieu. Quand vous obtenez ce que vous voulez, remerciez Dieu. Quand vous n'obtenez apparemment pas ce que vous voulez, remerciez Dieu aussi car vous ne savez pas ce que Ses plans sont. Dans beaucoup de cas, un petit malheur n'est que la porte qui mène au bonheur. Mais cela, on ne le sait pas à l'avance et souvent, on se plaint pour rien.



13) SOYEZ PATIENT ET JUSTE DANS TOUS LES CAS. VOUS N'EN SEREZ QUE RECOMPENSE PAR DIEU.





QU'ALLAH LE TRES-HAUT VOUS PROTEGE.

Il n'y a de Puissance ni de Force qu'en Allah.




Source: [www.air-islam.com]





Wassalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...
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28 septembre 2005 01:12
Bismillâhir Rahmânir Rahîm...

Assalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...






Est-il nécessaire pour les nouveaux musulmans d’obtenir un document ou une preuve de leur conversion ?




En toute rigueur, et au plan de votre salut personnel dans l’au-delà, vous n’avez besoin d’aucun document. Néanmoins, pour des raisons de reconnaissance et d’identification, il est très recommandé d’enregistrer votre conversion. Autrement dit, vous feriez bien de demander un certificat de conversion auprès d’un centre islamique reconnu et habilité à le faire. Cette démarche ne relève pas uniquement du confort personnel, mais peut être indispensable en vue du pèlerinage ou du mariage islamique, par exemple.

Par conséquent, je vous recommande de demander un certificat de conversion auprès d’un centre islamique reconnu ou d’une mosquée de votre ville attestant que vous êtes musulman. Il convient également de garder à l’esprit que l’efficacité et le professionnalisme sont recommandés en islam ; le Prophète - paix et bénédictions sur lui - dit à cet effet :

« Dieu aime, lorsque l’un de vous accomplit une œuvre, qu’il le fasse soigneusement. »

J’implore Dieu de raffermir votre foi et de vous accorder le succès dans toutes vos initiatives vertueuses. Amen.

Sheikh Ahmad Kutty.


Source: [www.islamophile.org]





Wassalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...

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2 octobre 2005 01:37
Bismillâhir Rahmânir Rahîm...

Assalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...





La femme qui se convertit à l’Islâm alors qu’elle est mariée à un chrétien ...



A propos de la situation en question, au cours de trois sessions consecutives, le Conseil a pris en considération de nombreux rapports et études détaillant des perspectives et des opinions variées, en accord avec les finalités de la Législation islamique et les principes de la jurisprudence islamique.
Le Conseil reconnaît les conditions dans lesquelles les nouvelles musulmanes se retrouvent lorsque leurs époux ne souhaitent pas changer de religion.
Le Conseil réaffirme et répète qu’il est interdit à toute musulmane d’épouser un non-musulman. Cela est reconnu de manière consensuelle au cours de l’histoire de cette nation.


Cependant, dans le cas d’un mariage conclu avant l’entrée en Islam de la femme, le Conseil a décidé :


- Premièrement : Si le mari et la femme se convertissent à l’Islam et s’il n’y a pas d’objection issue de la Législation islamique à ce mariage (tels que les liens du sang ou la fraternité de lait) remettant en cause la validité du mariage, alors le mariage est valide et correct.


- Deuxièmement : Supposant que le mariage ait été correctement contracté initialement, si seul le mari se convertit à l’Islam, tandis que son épouse reste juive ou chrétienne, alors la validité du mariage demeure, c’est-à-dire qu’il ne sera pas affecté par la conversion du mari.


- Troisièmement : Si la femme se convertit à l’Islam mais pas le mari, le Conseil voit les quatre cas de figures suivants :

1- Si la conversion a lieu avant la consommation du mariage, ils doivent se séparer immédiatement.

2- Si la conversion a lieu après la consommation du mariage et si le mari embrasse également l’Islam avant la fin du délai de viduité, alors le mariage reste valide et correct.

3- Si la conversion a lieu après la consommation du mariage et si le délai de viduité expire, la femme peut décider d’attendre que son mari se convertisse même si l’attente est longue. Une fois le mari converti, le mariage est jugé valable et correct.

4- Si la femme décide d’épouser un autre homme après l’expiration du délai d’attente, elle doit d’abord demander la dissolution légale du mariage.



- Quatrièmement : Selon les quatre principales écoles de jurisprudence, il est interdit à la femme de rester avec son mari, ou de lui reconnaître ses droits conjugaux, une fois son délai d’attente expiré.
Cependant, certains savants avancent que la femme peut rester avec son époux, et lui permettre de jouir pleinement de ses droits conjugaux s’il ne l’empêche pas de pratiquer sa religion et si elle espère la conversion de son mari.
La raison en est que certaines femmes auraient du mal à embrasser l’Islam si la consequence en était de se séparer de leur époux et de leur famille. Ces juristes ont fondé leur point de vue sur le verdict de `Umar Ibn Al-Khattâb - que Dieu l’agrée - à propos d’une femme d’Al-Hîrah [1] convertie à l’Islam et de son mari non-converti. Selon la narration authentique de Yazîd Ibn `Abd Allâh Al-Khatmî, `Umar Ibn Al-Khattâb avait laissé le choix à la femme de rester avec son mari ou de le quitter.
Pour appuyer leur point de vue, ils citent également l’avis de `Alî Ibn Abî Tâlib concernant une chrétienne convertie à l’Islam mariée à un chrétien ou à un juif. `Alî dit que le droit conjugal du mari restait inaliénable puisqu’il avait établi un contrat. Il s’agit également d’une narration authentique.
On sait également que Ibrâhîm Al-Nakh`î, Ash-Sha`bî et Hammâd Ibn Abî Sulaymân partageaient le même point de vue.



Le Conseil Européen de la Fatwâ et de la Recherche.

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[1] Al-Hîrah est une région en Irak.



Source: [www.islamophile.org]




Wassalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...
z
2 octobre 2005 08:23
Salam,

Barak Allahou fik Adel.
C'est logique, tolérant, sans prétention et ça tient compte de tout.
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12 octobre 2005 00:33
Bismillâhir Rahmânir Rahîm...

Assalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...





Nombre de femmes ont embrassé l’Islâm par conviction, sauf que la question du voile est quelque peu difficile pour elles, soit parce qu’elles n’en sont pas convaincues (notamment lorsqu’elles voient des musulmanes d’origine arabe ou autre ne pas le porter), soit à cause des obstacles auxquels elles sont confrontées lorsqu’elles veulent continuer à exercer un emploi, ce qui est indispensable dans la société occidentale.
Est-il préférable que ces femmes reportent leur décision d’embrasser l’Islâm et qu’elles prolongent leur quête spirituelle jusqu’à ce que Dieu leur ouvre l’esprit vis-à-vis du voile, ou bien doit-on leur trouver une dérogation et les accueillir dans l’Islâm au stade de conviction où elles sont rendues ?




Concernant les femmes occidentales qui embrassent l’Islâm par conviction et de leur plein gré, et qui éprouvent des difficultés à respecter l’Ordre de se voiler (c’est-à-dire couvrir les parties du corps de la femme qui doivent l’être), nous n’avons pas le loisir de changer les règlements juridiques de l’Islâm pour elles, autorisant ainsi le dévoilement et le dénuement, en violation des règlements de l’Islâm.

Si elles se dévoilent et se dénudent, cela doit être accompagné de la conviction que ce qu’elles font est illicite en Islâm. Si elles ont la conviction du contraire, alors cela ne saurait s’accorder avec l’Islâm.
Il y a en effet une grande différence aux yeux de l’Islâm entre celui qui contrevient aux commandements de Dieu tout en reconnaissant que cela est illicite, et celui qui les brave en affirmant la légitimité de son geste, car celui qui dénie les interdits catégoriques se rend coupable d’hérésie et devient un apostat. Ainsi celui qui boit le vin tout en croyant que cela est un péché demeure musulman, alors que celui qui le boit en estimant cela légitime est un mécréant.


Par conséquent, la pratique du dévoilement et du dénuement par ces femmes nouvellement converties - sans que cela soit accompagné de la conviction que cela serait licite, mais seulement en attendant que leur volonté se renforce - est préférable au prolongement de leur état de dénégation. Le Messager de Dieu - paix et bénédictions sur lui - dit en effet :

« L’islam a débuté singulier et il redeviendra singulier comme en ses débuts. Bienheureux sont les gens singuliers. »

(Que Dieu fasse que nous soyons parmi ceux-là.)



Enfin, je voudrais profiter de cette occasion pour dire qu’il est important de rappeler à ces femmes que le fait de supporter ce petit voile, et malgré la difficulté que cela représente pour certaines d’entre elles, leur vaut une rétribution supplémentaire auprès de Dieu par rapport aux femmes vivant dans un environnement islamique.

Et Dieu est Le plus Savant.

Dr. Mustafâ Az-Zarqâ (que Dieu lui fasse miséricorde). Ancien professeur de droit musulman à l’Université de Syrie et dans diverses universités arabes.


Source: [www.islamophile.org]







Wassalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...



'
20 octobre 2005 09:47
Bismillâhir Rahmânir Rahîm...

Assalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...





1- La circoncision:

L'homme qui se convertit à l'islam doit-il se faire circoncire ?


Ce qui est certain c'est que la validité de la conversion ne repose pas sur la circoncision : même au cas où quelqu'un s'est converti mais ne s'est ensuite pas fait circoncire, sa conversion est en soi valable.
La seule question qui se pose est de savoir si se faire circoncire est obligatoire ou pas, et si le fait de ne pas s'être fait circoncire après s'être converti constitue donc un péché ou pas.
D'après Ash-Shâfi'î et Ahmad, la circoncision est effectivement obligatoire, tandis que d'après Aboû Hanîfa elle est fortement recommandée ("Al-fiqh al-islâmî wa adillatouh", p. 461 et p. 2752).
Ash-Shawkânî a donné préférence à l'avis disant que ce n'est pas obligatoire (Nayl al-awtâr, tome 1 p. 135). Je partage le second avis.
Il y a certes un Hadîth qui rapporte du Prophète (sur lui la paix) qu'il a dit : "Celui qui se convertit, qu'il se fasse circoncire", mais Ash-Shawkânî a écrit qu'aucun Hadîth indiquant le carcatère obligatoire de la circoncision n'est authentique ("Nayl al-awtâr", tome 1 p. 135).
Même ceux des savants qui pensent que c'est obligatoire disent qu'au cas où, à cause de l'âge, il n'est pas bon pour quelqu'un de se faire circoncire (selon avis médical), alors il ne le fera pas ("Fatoul-bârî", tome 10 p. 419).
(...)

Source: [www.maison-islam.com]






(...)
Il faut savoir également qu'en Islam, il est nécessaire (selon l'avis de certains savants) ou fortement recommandé (selon l'avis d'autres savants) aux hommes de se circoncire, à condition qu’ils puissent supporter la douleur. (De nos jours, cela peut être facilement fait sous anesthésie.)
(...)

Source: [www.muslimfr.com]






(...)
La circoncision est un rite important en islam, en ce qui concerne les hommes. Le Prophète - paix et bénédictions sur lui - nous enseigne qu’elle fait partie des cinq dispositions naturelles de la religion, d’où son appartenance à l’héritage commun des Prophètes - que la paix soit sur eux.

Si le manque de moyens vous empêche de faire cette opération, vous trouverez sans doute des mosquées ou centres islamiques susceptibles de vous apporter un soutien financier. Vous êtes en droit de demander une part de l’argent de la zakâh pour la réalisation de cet objectif.

Pour ce qui est de savoir si vous devez subir cette opération avant votre conversion, je dirais qu’il n’existe pas d’impératif en la matière. Il vous appartient de décider du moment. Vous pouvez aussi bien le faire avant ou après votre attestation de foi musulmane. Cependant, il n’est pas recommandé de repousser cette échéance indéfiniment après votre conversion.

Ne vous inquiétez pas au sujet de l’opération elle-même. Dans la plupart des cas, elle s’apparente à une intervention chirurgicale mineure ; la guérison survient normalement en l’espace de quelques jours. Ne laissez donc pas cette crainte vous retenir trop longtemps, sauf si votre santé connaît des complications qui pourraient avoir un impact négatif sur la cicatrisation.

Si tel est le cas dans votre situation personnelle, vous n’êtes pas tenu de subir cette opération. Toutefois, l’appréciation de ce fait doit être laissée à la discrétion d’un praticien médical fiable et expérimenté dans ce domaine.

Que Dieu nous inspire de faire ce qu’Il juge bien et acceptable.
(...)

Source: [www.islamophile.org]





(...)
La circoncision est une des pratiques distinctives de l’Islam, un acte naturel, un vestige de la religion abrahamique.
A ce propos, le Très Haut dit:

« Puis Nous t' avons révélé: "suis la religion d' Abraham qui était voué exclusivement à Allah et n' était point du nombre des associateurs".. »

(Coran,16:132)


Et le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit:

« Abraham s’est fait circoncis à l’âge de 80 ans. »

(rapporté par Boukhari,6/388)



La circoncision est une obligation pour l’homme capable de la subir. Si l’on n’est pas capable de la subir puisqu’on craint qu’elle n’ait des conséquences fatales ou qu’un médecin affirme qu’elle entraînerait une hémorragie pouvant être mortelle, on en est alors dispensé, et son abandon n’implique aucun péché.

En aucun cas, il n’est pas permis d’en faire un obstacle empêchant une personne d’embrasser l’Islam. Bien au contraire, la validité d’une conversion à l’Islam ne dépend guère de la circoncision. On peut bien se convertir sans la subir.
(...)

Source: [63.175.194.25]






La circoncision est prescrite au musulman ; toutefois, on ne commence pas par cela avec le nouveau converti à l'Islam. Le Prophète –que la paix et les bénédictions d’Allah soient sur lui- a conseillé au prédicateur musulman de commencer par inviter les gens à la pratique de l’unicité d’Allah ["Tawhîd"], puis à la prière rituelle, puis la zakat, et ainsi de suite.
Mentionner la circoncision comme la première obligation qui incombe au nouveau musulman est une erreur. On doit plutôt le laisser jusqu'à ce qu’il apprenne la religion et s’y affermisse. Ensuite, si la circoncision ne lui cause pas de préjudice, il subit cette opération. Mais dans le cas où il craint un préjudice quelconque sur son organisme, elle n’est pas obligatoire à ce moment.

Source: [www.islamtoday.net]







2- L'excision:


L'islam a-t-il ordonné une forme de circoncision pour la femme comme il l'a fait en ce qui concerne l'homme ?




Avant de répondre à cette question, nous voudrions rappeler qu'il existe de par le monde trois ou quatre formes de "circoncisions" féminines :

a) le fait d'enlever le demi-prépuce (c'est à dire le capuchon qui recouvre la partie antérieure du gland clitoridien) ;

b) la clitoridectomie, qui consiste à enlever le clitoris lui-même ;

c) la circoncision pharaonique, où sont enlevés : le demi-prépuce, le clitoris, les petites lèvres et les grandes lèvres ;

d) l'infibulation, qui consiste à placer un anneau (fibule) entre les grandes lèvres ou à coudre ces grandes lèvres.



Voici ce que nous dirons maintenant par rapport à la question :

1) Dans les sources musulmanes, la "circoncision féminine" (même sous sa forme a citée ci-dessus) ne fait pas l'objet d'une obligation.
Les sources musulmanes ne lui ont pas non plus donné le caractère recommandé qui revient à la circoncision pour les hommes (voir "Fat'h ul-bârî", tome 10 p. 419).
Des Hadîths la recommandant, aucun n'est authentique ("sahîh"winking smiley ou bon ("hassan"winking smiley : "'Awnoul ma'boûd", dernières lignes du commentaire du Hadîth n° 5271 ; "Fiqhous sounna", tome 1 p. 33, note de page ; "Tahrîroul mar-a", tome 6 p. 150.


2) Dans certaines régions du monde, une certaine forme de circoncision féminine était pratiquée, et c'était le cas en Arabie à l'époque du Prophète (sur lui la paix).
Le Prophète a dit que cela devait rester dans le cadre de la forme a) et ne pas prendre la forme b) (ne parlons pas de la forme c) ou d) ).
Il a dit ainsi à une femme de Médine :

"N'enlève pas. Cela sera source de plaisir pour la femme et apprécié par le mari" (rapporté par Aboû Dâoûd, n° 5271, authentifié par Al-Albânî).


Le savant Al-Azîm-âbâdî écrit en commentaire des mots "apprécié par le mari", employés par le Prophète :

"Ceci parce que lorsque le mari fait à sa femme des attouchements sur ses lèvres et son clitoris (…), la femme en ressent du plaisir au point d'atteindre parfois l'orgasme sans qu'il y ait pénétration. En effet, cette partie du corps est très innervée et donc très délicate. C'est pour cette raison que le Prophète a ordonné de ne pas l'enlever, afin que la femme ressente du plaisir. Son mari appréciera alors d'avoir des jeux amoureux faits avec elle (…). Et tout ceci sera la cause de plus d'amour et d'entente entre l'époux et l'épouse. Tout ce que j'ai écrit là est mentionné dans les ouvrages de médecine."

('Awn ul-ma'bûd sharh sunan Abî Dâoûd, commentaire du Hadîth sus-cité).


La limite fixée par le Prophète a donc justement comme objectif que l'épouse ne soit pas privée d'un droit qui lui était déjà reconnu par les sources musulmanes : la satisfaction sur le plan intime. D'ailleurs le droit musulman reconnaît comme cause légitimant le divorce au profit de l'épouse le fait que son mari soit impuissant ou refuse d'avoir des relations intimes avec elle. Nous sommes donc ici exactement à l'opposé de l'objectif poursuivi dans d'autres cultures (priver la femme du plaisir qui lui revient au moment de l'acte intime).

J'avais pensé d'abord ne pas reproduire le texte de Al-Azîm Abâdî cité ci-dessus, à cause de la multitude de détails anatomiques qui y figurent, mais j'ai ensuite réalisé que le faire était nécessaire par rapport à cette question, pour prouver au moins trois choses :

1) Nos savants musulmans ('Oulémas) n'ont pas hésité (bien sûr en restant dans le cadre éthique voulu) à aborder des sujets tels que celui-ci.

2) Ce commentaire nous permet de voir que l'Islâm n'a pas comme objectif que seul l'homme ait une sexualité épanouie et pas la femme.

3) Comme l'a dit ce savant en commentaire des mots du Hadîth, le mari est plus heureux lorsque son épouse vit avec lui une sexualité épanouie ; comment un homme pourrait-il vouloir une ablation du clitoris de la femme afin, au contraire, que celle-ci ne ressente presque plus rien tout au long de sa vie ?




Synthèse de la réponse :

Les sources musulmanes n'ont pas rendu obligatoire pour la femme la "circoncision" et ne lui ont pas non plus donné le caractère recommandé qui revient à la circoncision pour les hommes (même la "circoncision" féminine sous sa forme a) citée plus haut).
Une "forme de circoncision" pour les femmes était pratiquée chez certains Arabes avant la venue de l'islam, et le Prophète y a apporté comme restriction le fait que ne soit pas enlevé le clitoris.
L'objectif est que la femme ne soit pas privée de ce qui lui revient de droit au moment des relations intimes avec son mari.



Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).


Source: [www.maison-islam.com]






Wassalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...

s
24 août 2006 15:58
Salam,

Je remonte ce post par rapport aux questions sur la conversion à l'islam.

smiling smiley
s
26 août 2006 15:53
 
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