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Contre les salafistes
f
8 novembre 2010 23:25
Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum

Je comprends cette inquiétude, mais je crois qu'il ne faut pas exagérer dans ce qu'on appelle "sad adharî'a", c.à.d fermer la porte vis-à-vis de choses jugées licites, par peur qu'elles mènent à ce qui est illicite. Par cette façon, on peut interdire beaucoup de choses utiles, pouvant avoir aussi d'autres aspects négatifs. Fermer simplement la porte n'est pas toujours la bonne procédure, car quand on ferme la porte on ferme sur le tout, sur le mauvais comme sur le bien, alors qu'il serait plus profitable de fermer au maximum la porte sur le mauvais, et de laisser la porte ouverte sur le bien. Par exemple, les voitures sont utiles et en même temps présentent des aspects négatifs, la solution ne serait pas d'interdire leur utilisation, mais d'organiser cette utilisation et de sensibiliser les utilisateurs. Il y a toujours un certain équilibre à trouver. Par exemple, au lieu d'interdire aux gens de visiter les tombes des saints, ce qui est une chose allant contre, non seulement la culture, mais la conscience collective, on peut recourir, par la contribution des savants et des éducateurs, à une certaine supervision, direction, organisation, éducation et tout ce qui peut être positif dans ce sens. Au lieu d'interdire la visite, on peut organiser cette visite et sensibiliser le visiteur.
Dans notre monde matériel d'aujourd'hui, les gens sont plongés dans le rationnel et dans le temporel, et ces lieux de saints permettent une ouverture sur l'irrationnel et sur le spirituel, et il serait dommage de fermer une telle ouverture susceptible de contribuer en un certain équilibre entre ces deux aspects, devant caractériser la vie du musulman, le matériel et le spirituel.
Concernant le tabarruk, c'est quelque chose qui existait à l'époque des sahabas, et celui qui veut s'y informer qu'il regarde le livre "fiqh assira" de Sa'id Ramadan al-Bouti (savant syrien), où l'on se rend compte que les sahabas faisaient le tabarruk par des "restes" (âthâr) du Prophète (s.s.p), par exemple le reste d'eau de ses ablutions (ceci est bien connu), ses cheveux, sa sueur. C'est vrai que le rationnel a sa place et son importance essentielle, toutefois il ne faut pas tomber dans la rationalité, n'accepter que ce qu'on peut expliquer et comprendre, et refuser ce qu'on ne peut expliquer et comprendre.
z
9 novembre 2010 00:45
Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum

Je comprends cette inquiétude, mais je crois qu'il ne faut pas exagérer dans ce qu'on appelle "sad adharî'a", c.à.d fermer la porte vis-à-vis de choses jugées licites, par peur qu'elles mènent à ce qui est illicite. Par cette façon, on peut interdire beaucoup de choses utiles, pouvant avoir aussi d'autres aspects négatifs. Fermer simplement la porte n'est pas toujours la bonne procédure, car quand on ferme la porte on ferme sur le tout, sur le mauvais comme sur le bien, alors qu'il serait plus profitable de fermer au maximum la porte sur le mauvais, et de laisser la porte ouverte sur le bien. Par exemple, les voitures sont utiles et en même temps présentent des aspects négatifs, la solution ne serait pas d'interdire leur utilisation, mais d'organiser cette utilisation et de sensibiliser les utilisateurs. Il y a toujours un certain équilibre à trouver. Par exemple, au lieu d'interdire aux gens de visiter les tombes des saints, ce qui est une chose allant contre, non seulement la culture, mais la conscience collective, on peut recourir, par la contribution des savants et des éducateurs, à une certaine supervision, direction, organisation, éducation et tout ce qui peut être positif dans ce sens. Au lieu d'interdire la visite, on peut organiser cette visite et sensibiliser le visiteur.
Dans notre monde matériel d'aujourd'hui, les gens sont plongés dans le rationnel et dans le temporel, et ces lieux de saints permettent une ouverture sur l'irrationnel et sur le spirituel, et il serait dommage de fermer une telle ouverture susceptible de contribuer en un certain équilibre entre ces deux aspects, devant caractériser la vie du musulman, le matériel et le spirituel.
Concernant le tabarruk, c'est quelque chose qui existait à l'époque des sahabas, et celui qui veut s'y informer qu'il regarde le livre "fiqh assira" de Sa'id Ramadan al-Bouti (savant syrien), où l'on se rend compte que les sahabas faisaient le tabarruk par des "restes" (âthâr) du Prophète (s.s.p), par exemple le reste d'eau de ses ablutions (ceci est bien connu), ses cheveux, sa sueur. C'est vrai que le rationnel a sa place et son importance essentielle, toutefois il ne faut pas tomber dans la rationalité, n'accepter que ce qu'on peut expliquer et comprendre, et refuser ce qu'on ne peut expliquer et comprendre.

Salam,

Je suis allé un peu regarder le site de la doctrine Malikite [www.doctrine-malikite.fr] , et dans le lien il parle bien de ce que tu évoque , mais encore une fois personnellement je ne suis pas de cet avis bien que ceci soit apparemment connu des pieux prédécesseurs , mais dommage que le site classe directement les personnes en tant que wahabite au lieu de parler de divergence.

Mais par rapport a ce que j'ai lu dans le lien les pratiques ne ressemble en rien à ce que j'ai vu ni entendu , d'ailleurs je trouve dommage encore une fois que le site n'est justement pas parler des pratiques interdite tel que venir avec un sacrifice ou une offrande , ou revenir chaque année pour remercier le défunt par à nouveau une offrande ou je ne sais quoi.

Pour en revenir au Maroc déjà il serait bien qu'il distingue qui est saint et qui ne l'est pas si ces pratiques sont autorisés bien que je n'en sois pas convaincue.

Ceci est encore que mon avis mais pour moi la visite des défunts se limite au salut , a la visite des cimetières pour ne pas oublier que la mort excite et cela s'arrête là.
s
9 novembre 2010 11:58
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faqir a écrit:
Assalam alaikoum

Je comprends cette inquiétude, mais je crois qu'il ne faut pas exagérer dans ce qu'on appelle "sad adharî'a", c.à.d fermer la porte vis-à-vis de choses jugées licites, par peur qu'elles mènent à ce qui est illicite. Par cette façon, on peut interdire beaucoup de choses utiles, pouvant avoir aussi d'autres aspects négatifs. Fermer simplement la porte n'est pas toujours la bonne procédure, car quand on ferme la porte on ferme sur le tout, sur le mauvais comme sur le bien, alors qu'il serait plus profitable de fermer au maximum la porte sur le mauvais, et de laisser la porte ouverte sur le bien. Par exemple, les voitures sont utiles et en même temps présentent des aspects négatifs, la solution ne serait pas d'interdire leur utilisation, mais d'organiser cette utilisation et de sensibiliser les utilisateurs. Il y a toujours un certain équilibre à trouver. Par exemple, au lieu d'interdire aux gens de visiter les tombes des saints, ce qui est une chose allant contre, non seulement la culture, mais la conscience collective, on peut recourir, par la contribution des savants et des éducateurs, à une certaine supervision, direction, organisation, éducation et tout ce qui peut être positif dans ce sens. Au lieu d'interdire la visite, on peut organiser cette visite et sensibiliser le visiteur.
Dans notre monde matériel d'aujourd'hui, les gens sont plongés dans le rationnel et dans le temporel, et ces lieux de saints permettent une ouverture sur l'irrationnel et sur le spirituel, et il serait dommage de fermer une telle ouverture susceptible de contribuer en un certain équilibre entre ces deux aspects, devant caractériser la vie du musulman, le matériel et le spirituel.
Concernant le tabarruk, c'est quelque chose qui existait à l'époque des sahabas, et celui qui veut s'y informer qu'il regarde le livre "fiqh assira" de Sa'id Ramadan al-Bouti (savant syrien), où l'on se rend compte que les sahabas faisaient le tabarruk par des "restes" (âthâr) du Prophète (s.s.p), par exemple le reste d'eau de ses ablutions (ceci est bien connu), ses cheveux, sa sueur. C'est vrai que le rationnel a sa place et son importance essentielle, toutefois il ne faut pas tomber dans la rationalité, n'accepter que ce qu'on peut expliquer et comprendre, et refuser ce qu'on ne peut expliquer et comprendre.

Salam aleikoum faqir,

Je saisis ton raisonnement, et moi-même je ne suis pas partisan de l'excès dans l'application du principe de précaution.
Cependant, concernant la visite des saints, elle comporte une déviation réelle et inévitable je dirai, et que l'altération du tawhid paraît évidente. Mon expérience personnelle, dans le contexte marocain, quand je vois les gens se vouer à des saints comme on se voue à des idoles, je ne peux que constater que le risque est très clair.

Je comprends bien que pour l'aspirant, celui qui connait, celui qui chemine, il parviendra à faire la distinction et à ne pas outrepasser la limite. Mais, le commun des hommes et particulièrement des femmes, qui lorsqu'ils sont pris dans l'émotivité de l'épreuve, ne sont pas matures pour respecter les limites. Une femme qui n'enfante pas est dans un tel état qu'elle ne verra pas le saint comme une simple "porte" mais bien comme la finalité. Et si elle enfante, elle dira par confusion des mots, c'est le saint qui m'a donné, et cette confusion des mots se transforme en plusieurs générations en une altération du tawhid. Cette altération se trouve alors maintenu par les us et coutumes, et amplifié par des faits aggravants tels que l'analphabétisme, l'ignorance ...

Quant au fait d'organiser ce genre de pratiques, c'est une intention louable mais est ce le cas aujourd'hui et quel recours peut-on apporter pour éviter les excès qui me semble être la règle au lieu d'être l'exception?

Sinon, pour info, le lien explicatif de doctrine-malikite :
[www.doctrine-malikite.fr]
f
9 novembre 2010 14:51
Assalam alaikoum

Merci à sœur zz95 et frère srnit pour ce lien dans lequel on peut trouver beaucoup de détails sur la permission du tawassul et du tabarruk.
Je suis d'accord qu'il faut éviter les excès, et ce dans les deux sens ; ne pas laisser les choses permises sans contrôle, et ne pas interdire ce qui en principe est permis. Il faut une certaine organisation des choses, une certaine sensibilisation, et ceci on peut le voir dans des pays, comme l'Iran, alors que dans l'exemple du Maroc, on remarque un état de négligence, les savants en général ne parlent pas de ce genre de choses, c'est comme s'il y a une sorte de division entre une doctrine malékite qui permet le tawassul et la visite des tombes des saints, et entre une doctrine wahhabite qui l'interdit.
Par exemple pour l'offrande, et pour répondre à soeur zz95, en principe elle est permise, en tout endroit et en tout temps, alors comment peut-on dire qu'elle soit interdite dans le lieu où se trouve la tombe d'un saint, on ne peut rendre illicite ce qui est licite, ce qui serait grave, sous prétexte que ceci pourrait mener à ce qui est illicite. La solution ce n'est pas l'interdiction, mais la sensibilisation, mettre les chose au clair, montrer par exemple qu'une offrande ou un sacrifice est fait pour Dieu et non pour le saint, c'est une forme d'adoration qui doit être vouée totalement à Dieu.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/11/10 14:52 par faqir.
z
9 novembre 2010 18:52
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faqir a écrit:
Assalam alaikoum

Merci à sœur zz95 et frère srnit pour ce lien dans lequel on peut trouver beaucoup de détails sur la permission du tawassul et du tabarruk.
Je suis d'accord qu'il faut éviter les excès, et ce dans les deux sens ; ne pas laisser les choses permises sans contrôle, et ne pas interdire ce qui en principe est permis. Il faut une certaine organisation des choses, une certaine sensibilisation, et ceci on peut le voir dans des pays, comme l'Iran, alors que dans l'exemple du Maroc, on remarque un état de négligence, les savants en général ne parlent pas de ce genre de choses, c'est comme s'il y a une sorte de division entre une doctrine malékite qui permet le tawassul et la visite des tombes des saints, et entre une doctrine wahhabite qui l'interdit.
Par exemple pour l'offrande, et pour répondre à soeur zz95, en principe elle est permise, en tout endroit et en tout temps, alors comment peut-on dire qu'elle soit interdite dans le lieu où se trouve la tombe d'un saint, on ne peut rendre illicite ce qui est licite, ce qui serait grave, sous prétexte que ceci pourrait mener à ce qui est illicite. La solution ce n'est pas l'interdiction, mais la sensibilisation, mettre les chose au clair, montrer par exemple qu'une offrande ou un sacrifice est fait pour Dieu et non pour le saint, c'est une forme d'adoration qui doit être vouée totalement à Dieu.

Salam,

Je sais pas si l'Iran est le bonne exemple a prendre quand on voit que certains se rendent sur la tombe de celui qui tué Omar Ibn Khattab pour le félicité de son acte et ce jour là est considéré comme jour de fête.

Surement du a ce que tu dis les savants au Maroc ne s'attèle pas à dire ce qui est permis et ce qui est interdit ce qui a laissé la porte ouverte a des pratiques plus que doutes.

Que l'offrande soit permis j'ai peut être pas assez de connaissance pour répondre , mais en attendant est ce que revenir chaque année sur le tombeau d'une personne pour pouvoir y procéder au sacrifice d'un mouton en guise de remerciement y revenir a la date de la guérison ou la date de la naissance d'un enfant tel un pèlerinage est il permis ?

Quand on regarde le lien on voit que les personnes ayant eu recours à une invocation sur une tombe ne parle pas d'offrande, ni de sacrifice , ni de bougie.... le tombeau n'est pas devenu une sorte de sanctuaire dont chacun est spécialisé en quelque chose.
f
9 novembre 2010 22:46
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zz95 a écrit:
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faqir a écrit:
Assalam alaikoum

Merci à sœur zz95 et frère srnit pour ce lien dans lequel on peut trouver beaucoup de détails sur la permission du tawassul et du tabarruk.
Je suis d'accord qu'il faut éviter les excès, et ce dans les deux sens ; ne pas laisser les choses permises sans contrôle, et ne pas interdire ce qui en principe est permis. Il faut une certaine organisation des choses, une certaine sensibilisation, et ceci on peut le voir dans des pays, comme l'Iran, alors que dans l'exemple du Maroc, on remarque un état de négligence, les savants en général ne parlent pas de ce genre de choses, c'est comme s'il y a une sorte de division entre une doctrine malékite qui permet le tawassul et la visite des tombes des saints, et entre une doctrine wahhabite qui l'interdit.
Par exemple pour l'offrande, et pour répondre à soeur zz95, en principe elle est permise, en tout endroit et en tout temps, alors comment peut-on dire qu'elle soit interdite dans le lieu où se trouve la tombe d'un saint, on ne peut rendre illicite ce qui est licite, ce qui serait grave, sous prétexte que ceci pourrait mener à ce qui est illicite. La solution ce n'est pas l'interdiction, mais la sensibilisation, mettre les chose au clair, montrer par exemple qu'une offrande ou un sacrifice est fait pour Dieu et non pour le saint, c'est une forme d'adoration qui doit être vouée totalement à Dieu.


Salam,

Je sais pas si l'Iran est le bonne exemple a prendre quand on voit que certains se rendent sur la tombe de celui qui tué Omar Ibn Khattab pour le félicité de son acte et ce jour là est considéré comme jour de fête.

Surement du a ce que tu dis les savants au Maroc ne s'attèle pas à dire ce qui est permis et ce qui est interdit ce qui a laissé la porte ouverte a des pratiques plus que doutes.

Que l'offrande soit permis j'ai peut être pas assez de connaissance pour répondre , mais en attendant est ce que revenir chaque année sur le tombeau d'une personne pour pouvoir y procéder au sacrifice d'un mouton en guise de remerciement y revenir a la date de la guérison ou la date de la naissance d'un enfant tel un pèlerinage est il permis ?

Quand on regarde le lien on voit que les personnes ayant eu recours à une invocation sur une tombe ne parle pas d'offrande, ni de sacrifice , ni de bougie.... le tombeau n'est pas devenu une sorte de sanctuaire dont chacun est spécialisé en quelque chose.


Assalam alaikoum

Soeur zz95, quand j'ai parlé du cas d'Iran, c'est parce que là bas ils, ont si on peut dire, toute une culture de la visite des saints, les gens sont bien informés, et ce que je sais c'est que leurs visites sont spécifiées principalement pour les Imams des Ahl al-Bayt (les fils de Saydatouna Fatima Zahra et Saydouna Ali que Dieu les agrée).
En ce qui concerne l'offrande, dans l'absolu elle est permise, et rien ne dit qu'elle soit interdite dans un lieu, d'un saint ou autre, ou dans un temps, et le fait de la faire spécialement dans un lieu, que ça soit d'un saint ou autre, et dans une date, comme geste de gratitude envers Dieu pour Son bienfait, ne modifierait pas le fait qu'elle soit quelque chose de louable, sauf avis contraire. Wallahou a'lam.
Je voudrais ajouter aussi que cet excès dans l'application du principe de précaution (sad adharî'a) mène quelques fois à interdire ce qui est permis et à rendre illicite ce qui est licite, excès que l'on trouve chez l'école salafiste que représente Ibn Taymiya et ses élèves. Par exemple, j'ai entendu des choses qui peuvent paraitre bizarres et même choquantes (au moins pour moi), que mentionne Ibn Taymiya dans ses fatawas (il faudrait s'en assurer), telle la non permission de faire la visite spécifiquement pour la tombe du Prophète (s.s.p), et la karâha pour les habitants de Médine qui passent dans sa mosquée, de le saluer (de faire le salam sur lui).
z
10 novembre 2010 00:20
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faqir a écrit:
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zz95 a écrit:
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faqir a écrit:
Assalam alaikoum

Merci à sœur zz95 et frère srnit pour ce lien dans lequel on peut trouver beaucoup de détails sur la permission du tawassul et du tabarruk.
Je suis d'accord qu'il faut éviter les excès, et ce dans les deux sens ; ne pas laisser les choses permises sans contrôle, et ne pas interdire ce qui en principe est permis. Il faut une certaine organisation des choses, une certaine sensibilisation, et ceci on peut le voir dans des pays, comme l'Iran, alors que dans l'exemple du Maroc, on remarque un état de négligence, les savants en général ne parlent pas de ce genre de choses, c'est comme s'il y a une sorte de division entre une doctrine malékite qui permet le tawassul et la visite des tombes des saints, et entre une doctrine wahhabite qui l'interdit.
Par exemple pour l'offrande, et pour répondre à soeur zz95, en principe elle est permise, en tout endroit et en tout temps, alors comment peut-on dire qu'elle soit interdite dans le lieu où se trouve la tombe d'un saint, on ne peut rendre illicite ce qui est licite, ce qui serait grave, sous prétexte que ceci pourrait mener à ce qui est illicite. La solution ce n'est pas l'interdiction, mais la sensibilisation, mettre les chose au clair, montrer par exemple qu'une offrande ou un sacrifice est fait pour Dieu et non pour le saint, c'est une forme d'adoration qui doit être vouée totalement à Dieu.


Salam,

Je sais pas si l'Iran est le bonne exemple a prendre quand on voit que certains se rendent sur la tombe de celui qui tué Omar Ibn Khattab pour le félicité de son acte et ce jour là est considéré comme jour de fête.

Surement du a ce que tu dis les savants au Maroc ne s'attèle pas à dire ce qui est permis et ce qui est interdit ce qui a laissé la porte ouverte a des pratiques plus que doutes.

Que l'offrande soit permis j'ai peut être pas assez de connaissance pour répondre , mais en attendant est ce que revenir chaque année sur le tombeau d'une personne pour pouvoir y procéder au sacrifice d'un mouton en guise de remerciement y revenir a la date de la guérison ou la date de la naissance d'un enfant tel un pèlerinage est il permis ?

Quand on regarde le lien on voit que les personnes ayant eu recours à une invocation sur une tombe ne parle pas d'offrande, ni de sacrifice , ni de bougie.... le tombeau n'est pas devenu une sorte de sanctuaire dont chacun est spécialisé en quelque chose.


Assalam alaikoum

Soeur zz95, quand j'ai parlé du cas d'Iran, c'est parce que là bas ils, ont si on peut dire, toute une culture de la visite des saints, les gens sont bien informés, et ce que je sais c'est que leurs visites sont spécifiées principalement pour les Imams des Ahl al-Bayt (les fils de Saydatouna Fatima Zahra et Saydouna Ali que Dieu les agrée).
En ce qui concerne l'offrande, dans l'absolu elle est permise, et rien ne dit qu'elle soit interdite dans un lieu, d'un saint ou autre, ou dans un temps, et le fait de la faire spécialement dans un lieu, que ça soit d'un saint ou autre, et dans une date, comme geste de gratitude envers Dieu pour Son bienfait, ne modifierait pas le fait qu'elle soit quelque chose de louable, sauf avis contraire. Wallahou a'lam.
Je voudrais ajouter aussi que cet excès dans l'application du principe de précaution (sad adharî'a) mène quelques fois à interdire ce qui est permis et à rendre illicite ce qui est licite, excès que l'on trouve chez l'école salafiste que représente Ibn Taymiya et ses élèves. Par exemple, j'ai entendu des choses qui peuvent paraitre bizarres et même choquantes (au moins pour moi), que mentionne Ibn Taymiya dans ses fatawas (il faudrait s'en assurer), telle la non permission de faire la visite spécifiquement pour la tombe du Prophète (s.s.p), et la karâha pour les habitants de Médine qui passent dans sa mosquée, de le saluer (de faire le salam sur lui).

Salam,

Tu sais ma science n'arrive même pas a la semelle de Ibn Taymiya et d'autre savants bien sur smiling smiley, mais de ce que j'ai lu et surtout compris c'est pas qu'il interdit la visite de la tombe du prophète sws mais c'est qu'il interdit d'entreprendre un voyage uniquement dans le but de se rendre sur la tombe du prophète sws et il n'est pas le seul de cet avis , sur ce point il y a divergence de point de vue chacun se respecte puisqu'ils ont chacun de leur coté des arguments solide après c'est a chacun de voir l'avis qu'il lui parait le plus plausible.

[www.muslimfr.com]


Pour ce qui est de l'aumône ce n'est pas de savoir si elle est louable que je souhaite savoir , c'est dans le fait de répéter cet aumône à la même date et pourquoi diriger toujours cette aumône vers le tombeau d'un saint quand s'en est un d'ailleurs grinning smiley ?

Et c'est là qui a mon sens deviens en quel sorte dangereux , pourquoi ne pas remercier Allah swt en destinant cet aumônes vers d'autre personnes ou autre chose , quand on prend l'exemple du Maroc il y a des personnes dans les hôpitaux qui n'ont pas de quoi s'acheter des médicaments , on voit des gens dormir dehors qui n'ont pas mangé grand chose depuis plusieurs jours pourquoi ne pas se tourner vers ses personnes ?

De plus l'islam nous encourage de faire l'aumône en secret que dire de venir avec ton mouton dans un saint aux yeux de tout le monde ?
f
10 novembre 2010 12:36
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zz95 a écrit:
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faqir a écrit:
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zz95 a écrit:
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faqir a écrit:
Assalam alaikoum

Merci à sœur zz95 et frère srnit pour ce lien dans lequel on peut trouver beaucoup de détails sur la permission du tawassul et du tabarruk.
Je suis d'accord qu'il faut éviter les excès, et ce dans les deux sens ; ne pas laisser les choses permises sans contrôle, et ne pas interdire ce qui en principe est permis. Il faut une certaine organisation des choses, une certaine sensibilisation, et ceci on peut le voir dans des pays, comme l'Iran, alors que dans l'exemple du Maroc, on remarque un état de négligence, les savants en général ne parlent pas de ce genre de choses, c'est comme s'il y a une sorte de division entre une doctrine malékite qui permet le tawassul et la visite des tombes des saints, et entre une doctrine wahhabite qui l'interdit.
Par exemple pour l'offrande, et pour répondre à soeur zz95, en principe elle est permise, en tout endroit et en tout temps, alors comment peut-on dire qu'elle soit interdite dans le lieu où se trouve la tombe d'un saint, on ne peut rendre illicite ce qui est licite, ce qui serait grave, sous prétexte que ceci pourrait mener à ce qui est illicite. La solution ce n'est pas l'interdiction, mais la sensibilisation, mettre les chose au clair, montrer par exemple qu'une offrande ou un sacrifice est fait pour Dieu et non pour le saint, c'est une forme d'adoration qui doit être vouée totalement à Dieu.


Salam,

Je sais pas si l'Iran est le bonne exemple a prendre quand on voit que certains se rendent sur la tombe de celui qui tué Omar Ibn Khattab pour le félicité de son acte et ce jour là est considéré comme jour de fête.

Surement du a ce que tu dis les savants au Maroc ne s'attèle pas à dire ce qui est permis et ce qui est interdit ce qui a laissé la porte ouverte a des pratiques plus que doutes.

Que l'offrande soit permis j'ai peut être pas assez de connaissance pour répondre , mais en attendant est ce que revenir chaque année sur le tombeau d'une personne pour pouvoir y procéder au sacrifice d'un mouton en guise de remerciement y revenir a la date de la guérison ou la date de la naissance d'un enfant tel un pèlerinage est il permis ?

Quand on regarde le lien on voit que les personnes ayant eu recours à une invocation sur une tombe ne parle pas d'offrande, ni de sacrifice , ni de bougie.... le tombeau n'est pas devenu une sorte de sanctuaire dont chacun est spécialisé en quelque chose.


Assalam alaikoum

Soeur zz95, quand j'ai parlé du cas d'Iran, c'est parce que là bas ils, ont si on peut dire, toute une culture de la visite des saints, les gens sont bien informés, et ce que je sais c'est que leurs visites sont spécifiées principalement pour les Imams des Ahl al-Bayt (les fils de Saydatouna Fatima Zahra et Saydouna Ali que Dieu les agrée).
En ce qui concerne l'offrande, dans l'absolu elle est permise, et rien ne dit qu'elle soit interdite dans un lieu, d'un saint ou autre, ou dans un temps, et le fait de la faire spécialement dans un lieu, que ça soit d'un saint ou autre, et dans une date, comme geste de gratitude envers Dieu pour Son bienfait, ne modifierait pas le fait qu'elle soit quelque chose de louable, sauf avis contraire. Wallahou a'lam.
Je voudrais ajouter aussi que cet excès dans l'application du principe de précaution (sad adharî'a) mène quelques fois à interdire ce qui est permis et à rendre illicite ce qui est licite, excès que l'on trouve chez l'école salafiste que représente Ibn Taymiya et ses élèves. Par exemple, j'ai entendu des choses qui peuvent paraitre bizarres et même choquantes (au moins pour moi), que mentionne Ibn Taymiya dans ses fatawas (il faudrait s'en assurer), telle la non permission de faire la visite spécifiquement pour la tombe du Prophète (s.s.p), et la karâha pour les habitants de Médine qui passent dans sa mosquée, de le saluer (de faire le salam sur lui).

Salam,

Tu sais ma science n'arrive même pas a la semelle de Ibn Taymiya et d'autre savants bien sur smiling smiley, mais de ce que j'ai lu et surtout compris c'est pas qu'il interdit la visite de la tombe du prophète sws mais c'est qu'il interdit d'entreprendre un voyage uniquement dans le but de se rendre sur la tombe du prophète sws et il n'est pas le seul de cet avis , sur ce point il y a divergence de point de vue chacun se respecte puisqu'ils ont chacun de leur coté des arguments solide après c'est a chacun de voir l'avis qu'il lui parait le plus plausible.

[www.muslimfr.com]


Pour ce qui est de l'aumône ce n'est pas de savoir si elle est louable que je souhaite savoir , c'est dans le fait de répéter cet aumône à la même date et pourquoi diriger toujours cette aumône vers le tombeau d'un saint quand s'en est un d'ailleurs grinning smiley ?

Et c'est là qui a mon sens deviens en quel sorte dangereux , pourquoi ne pas remercier Allah swt en destinant cet aumônes vers d'autre personnes ou autre chose , quand on prend l'exemple du Maroc il y a des personnes dans les hôpitaux qui n'ont pas de quoi s'acheter des médicaments , on voit des gens dormir dehors qui n'ont pas mangé grand chose depuis plusieurs jours pourquoi ne pas se tourner vers ses personnes ?

De plus l'islam nous encourage de faire l'aumône en secret que dire de venir avec ton mouton dans un saint aux yeux de tout le monde ?


Assalam alaikoum

Sœur zz95, peut-être que je me suis mal exprimé, mais c'est ce que je voulais formuler quand j'ai parlé d'une visite spécifique pour la tombe du Prophète (s.s.p). En ce qui concerne le voyage dans le cadre duquel vient normalement une telle interdiction, je ne sais si pour les habitants de Médine leur est-il permis d'après cet avis de faire une visite spécifique pour la tombe du Prophète (s.s.p) s'il ne leur est même pas recommandé (makrouh) de faire la salam sur lui. De toute façon, personnellement je ne suis pas convaincu de cet avis, qui d'après lui on peut par exemple voyager à Médine dans l'intention de la visiter, mais on ne peut faire ce voyage dans l'intention de visiter la tombe du Prophète (s.s.p) !
En ce qui concerne l'aumône, en principe rien n'empêche de la faire dans la même date, dans le même lieu, et qu'elle soit dirigée, c.à.d son ajr (son bienfait), à un défunt, par exemple à un saint (et non au tombeau). Je suis d'accord que l'aumône peut être faite de différentes manières, et qu'en secret elle est en général meilleure, sans que ceci n'empêche de la faire en public, si l'intention est bonne, et qu'il y a toujours des nécessiteux qui en ont plus besoin, et qu'il faut choisir la meilleure façon de la faire, sans s'attacher à une façon bien spécifique, et qu'on doit s'attacher plus au but qu'au moyen, plus au fond qu'à la forme.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/11/10 12:48 par faqir.
Z
15 février 2011 00:25
Les salafistes sont égarés.
f
15 février 2011 03:17
salam ahlikoum tu peux argumenter pour quel raison
s
16 février 2011 18:56
assalama alyka zyneb-69 que veux tu dire par egarès explique toi
quelle preuve tu donne baraka allahou fik
a
16 février 2011 20:16
Citation
Zyneb-69 a écrit:
Les salafistes sont égarés.

c'ets devenu une mode en fait...
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