Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
14 ans contrainte d’épouser son violeur ...
c
10 mai 2012 19:15
Deux mois après le suicide de l’adolescente de 16 ans, Amina Filali, une nouvelle affaire, celle de Safae, jeune tangéroise de 14 ans contrainte d’épouser son violeur en janvier 2011, vient d’être portée sur le devant de la scène juridico-médiatique marocaine. Ce nouveau drame ravive la controverse très animée autour de l’article 475 du Code pénal marocain qui exempt les violeurs de charges pénales à condition de se marier à la victime. En mars dernier, la société civile s'était fortement mobilisée pour l'abrogation de ce texte. Aujourd'hui, qu’en est-il ?
L'article 475 du Code Pénal exonère les violeurs de charges s'ils se marient à leur victime
Le drame de Safae remonte à janvier 2011. Un jour, alors qu’elle quitte l’association dans laquelle elle étudie l’informatique et l’Espagnol, la jeune tangéroise de 14 ans est agressée sexuellement. Désemparée, sa famille porte alors immédiatement plainte pour viol. Mais face à la pression du Procureur et du juge de la famille, l’adolescente et sa mère se voient contraintes d’abandonner les charges contre l’agresseur. Pire, le juge, dans son bon droit, oblige presque la jeune adolescente à se marier avec l'agresseur, prétendant, noblesse de l’âme oblige, que ce mariage est la seule alternative louable pour « laver son honneur » et celui souillé de sa famille. Crédule et impuissante, l'adolescente accepte.
S’ensuivent neuf longs mois de grossesse durant lesquels la jeune fille n’a aucune nouvelle de son agresseur. En Septembre 2011, Safae accouche d’une petite fille. Depuis lors, ni de la jeune mère, ni du bébé, n’auront eût l’occasion de revoir leur mari-bourreau/père-déserteur. Sous le poids de toutes ces tribulations, Safae ploie: elle sombre dans la dépression.
« Une affaire encore bien plus grave que celle d’Amina Filali »
Aujourd’hui, sa famille, soutenue par l’association « Touche pas à mon enfant », dénonce l’attitude complice et cautionnaire de la justice marocaine à l’endroit des agresseurs sexuels.
Selon Tayeb Buchiba, président des bureaux de cette association à Tanger, et dont les propos sont rapportés par le journal espagnol El Mundo, « le cas de Safae est bien plus grave que celui d’Amina Filali », l’adolescente de 16 ans dont le suicide, consécutif à une agression sexuelle commuée en peine de mariage à perpétuité avec son agresseur, avait suscité l’émoi de la nation et de la communauté internationale en mars dernier.
Pour souligner la gravité du drame de Safae, Mr. Buchiba rappelle tout d’abord que la fillette a été forcée par le juge à épouser son agresseur, et ce, sans le consentement de ses parents, absents le jour de la délibération. Par ailleurs, il ajoute qu’aucun nom de famille n’a pu être donné à la fille de l’agressée, et encore moins inscrit sur son état civil, puisque son père reste encore inconnu à ce jour.
Désemparée, Safae aurait d’ailleurs tenté à deux reprises de se suicider, confie Zakia, sa mère, à El Mundo.
Abrogation de l’article 475 du Code pénal :
L’affaire Safae recentre l’attention de l’opinion publique marocaine sur un débat que le temps avait réussi à faire passer au second plan : celui de l’abrogation de l’article 475 du code pénal marocain. Cet article, qui stipule que le violeur est écroué de ses charges à la condition expresse de se marier à sa victime, avait été mis sur le devant de la scène juridico-politique marocaine lorsqu’Amina Filali s’était donné la mort en mars dernier. Révoltés, la société civile, la presse, ainsi que le pouvoir politique, s’étaient alors tous trois mobilisées pour que cet article « archaïque » en totale contradiction avec la Moudawana soit abrogé.
Deux mois après, qu’en est-il? Qu’a fait le gouvernement ?
C’est la question que Yabiladi a voulu posé aujourd'hui à Mme Bassima Hakkaoui, la ministre en charge de la Famille, de la Solidarité et du Développement Social au sein du gouvernement. Connue pour avoir suscité la controverse en raison de l’incongruité de sa prise de position dans l’affaire Filali, et de son attitude visant à déculpabiliser son agresseur, la ministre est toutefois restée injoignable.
La rédaction a donc contacté l’ex-ministre du PPS en charge de la Famille et de la Solidarité, Mme Nouzha Skalli, pour savoir ce qu’elle pensait, ou savait, du projet visant à abroger l’article 475 du Code pénal.
Contestant « le manque de visibilité » du gouvernement actuel sur le sujet, l’ex-ministre a fait savoir qu’une abrogation pure et simple de cet article « ne rimait à rien », et que c’était plutôt vers une refonte globale de la section du Code Pénal consacré « aux attentats aux mœurs » qu’il fallait évoluer. Elle a par ailleurs regretté que ne soit pas appliqué l’article 486 du Code pénal dans le cadre de l’affaire Filali. De fait, cet article sanctionne les agresseurs sexuels d’une peine de dix à 20 ans de prison ferme « si le viol a été commis sur la personne d'une mineure de moins de dix-huit ans ». Beaucoup moins coercitif, l’article 475 lui aura été préféré.
In fine, jugeant certains des principes du code pénal « archaïques », Mme Skalli a souligné l’importance que celui-ci évolue du modèle réactionnaire dépassé sur lequel il se fonde, un modèle qui postule le respect des mœurs en tant que principe fondamental, à un modèle humaniste plus moderne, qui reconnait aux femmes marocaines leurs droits et la prééminence de leur individualité.
10 mai 2012 21:31
Apparemment , ça n'offusque personne.
s
10 mai 2012 22:06
Si j ai été choque
J espère que les associations marocaines et dirigeants vont faire changer cette loi barbare
10 mai 2012 22:44
Biensur que c'est choquant! Qui ne pensait pas la même chose...
Ya de quoi vouloir se tirer une balle dans la tête, déjà que c qui arrive à ces filles est horrible avec ces juges ça en devient du sadisme de leur part.
On devrait devrait réinstauré la peine de mort à ces violeurs et au lieu de ça ils se voient offrir la fille qu 'ils ont eux même choisies...
Quelle horreur pour la victime!

Rabbi yoster
U
11 mai 2012 08:27
SCANDALEUX!

Cette loi aurait déjà être abrogée, suite au cas précédent.

En effet: On ne voit pas ce qui empêche des parlementaires de modifier une loi.

Ont-ils été élus pour ne rien faire ou faire perdurer l'injustice ?

Qui sont ceux qui ne décident pas ou freinent les décisions ?

Lors des élections, il faut que les électeurs se souviennent de leur nom et de leur parti.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
u
11 mai 2012 08:32
Bonjour,

Si ça continue comme ça , y aura surement le risque de voir les viols se multiplier , et ces délits doivent être pris au sérieux et punis par la LOI , et non obliger le coupable à se marier avec la victime .

Une fille de 14 ans n' a pas l 'esprit d' une adulte , elle ne peux décider pour son avenir dans de tels conditions , d 'ailleurs même une adulte ne mérite ce jugement :lui imposer d 'épouser celui qui a osé toucher à son corps sous la contrainte de la violence .
De plus Comment aimer pour la vie son violeur ? même si le coupable accepte de rester avec la fille .
Pourquoi le violeur ne risque rien à part épouser sa victime ? sans le vrais consentement de cette dernière .

Pour finir comme vous savez tous que ce Mariage bizarre ,finit toujours très mal ,et parfois enfonce plus la fille dans la misère .
Pas de mariage d 'amour ,et risque d ' enfants abandonnés , Et qui se paye les ennuis ? bien sûr c est la fille.



Ces juges doivent penser à l avenir de ces filles ,et trancher en faveur du bien être de ces femmes .



Modifié 1 fois. Dernière modification le 11/05/12 12:50 par univers2011.
c
11 mai 2012 10:33
le paradis des violeurs, pédophiles ......
c
11 mai 2012 11:17
La princesse Lalla Salma du Maroc,de son nom complet Salma Bennani , née le 10 mai 1978 à Fès la capitale spirituelle du Maroc. Elle est l'épouse du roi du Maroc Mohammed VI et la mère du prince héritier Moulay Hassan et de la princesse Lalla Khadija. Elle est la première épouse d'un souverain marocain alaouite à s'être vu conférer le titre de princesse et le titre royal (Lalla), à être présentée publiquement au peuple marocain et aux masse-médias, et à diriger des missions humanitaires et sociales aussi bien au royaume qu'au niveau international.
c
11 mai 2012 11:19
SAR la Princesse Lalla Meryem, sœur aînée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, est née le 26 août 1962 à Rome.
Très tôt, SAR la princesse Lalla Meryem adhère à une vision de modernité dont les traits saillants sont l`engagement social, la fidélité aux valeurs du patriotisme et la présence sur le front du développement, des droits de la femme et de la protection de l`enfance.
c
11 mai 2012 11:40
Quatrième enfant et troisième fille de Feu Sa Majesté Hassan II, est née à Rabat le 19 novembre 1967. En mai 1985, Son Altesse Royale obtient, avec mention, son Baccalauréat (série Lettres Modernes).
Son Altesse Royale Lalla Hasnae est présidente d’Honneur de la Ligue Nationale des Femmes Fonctionnaires des Secteurs Publics et Semi-public. Son Altesse Royale est également Présidente d’Honneur de l’Association Marocaine des Villages d’Enfants S.O.S.
U
11 mai 2012 22:57
Évidement, il reste toujours la possibilité d'utiliser les ustensiles de cuisine, comme l'a fait Lorena Gallo de Bobbitt

C'est un remède radical contre le viol.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
c
12 mai 2012 11:21
Emission 7 à huit _ tf1 .

[www.google.fr]
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook