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les contes et la société marocaine
t
15 avril 2006 15:20
Voilà un conte que j'ai trouvé sur le site de bladi.net


Une célèbre légende du Rif: Le Héros fils de Héros

On raconte qu'il était un roi qui n'avait qu'un seul fils qu'il nourrissait avec soin, il avait recommandé à sa serveuse:
-Donne_lui ce qu'il veut ne refuse rien!
La serveuse se leva un jour, laissa le père partir au marché, puis elle donna au fils son copieux comme il faut.
L'enfant lui dit:
-Pourquoi as-tu modifié ma nourriture aujourd'hui? Elle lui répondit:
-Nous sommes comme le monde (qui change d'aspect)! L'enfant se leva, refusa de manger et se rendit au marché, le père

(l'apercevant) vint vers son fils qu'il trouva fâché, il lui demanda Qu'as-tu, mon fils, pourquoi es-tu fâché? L'enfant lui

répondit:
-Moi ô mon père, je ne puis rester toujours à la maison où je suis comme en prison! Le père lui dit:
-Mon fils, lorsque tu étais petit j'ai pris Soin de toi, maintenant si tu es assez fort pour sortir dehors, sors il sortit,

son père lui dit:
-Choisis parmi les chevaux!
- Mon père! lui dit l'enfant, tu ne me donneras pas d'autre cheval que celui qui est né en même temps que moi!
-Non, mon fils, lui réponditson père, le cheval qui est né en même temps que toi mord les gens! L'enfant répliqua :
-Moi je cherche précisément un cheval qui morde les gens!
-Personne ne pourra te le seller, lui dit son père.
- Donne-le moi, dit l'enfant, je le sellerai moi-même! Le père lui donna le cheval; l'enfant prit la selle, lorsqu'il se

dirigea vers l'écurie le cheval se mit à hennir; l'enfant le sella et sortit avec lui hors de la ville, là il se mit à jouer

à la pelote avec les enfants de âge. Il bouscula une vieille femme qui portait un plateau en alfa tressé, elle lui dit:
-Comment Mohamed! tu bouscules une pauvre femme!
11 dépassait ses partenaires en force et se montra meilleur joueur qu'eux. La vieille femme leur dit « Combien me

donnerez-vous pour que je vous en dé barrasse?- Nous te donnerons cent douros si tu le renvoies!- Elle leur

réponditites-lui de venir demain jouer avec vous! Les joueurs envoyèrent dire au fils du roi, de revenir; il vint jouer

avec eux, la veille femme vint elle aussi, elle s'assit au même endroit que la veille. Les enfants se mirent à jouer, il joua

lui aussi et leur enleva la pelote; il passa près de la vieille femme, celle-ci lui dit: « Ah! Serait-ce vrai que ton père

t'a enlevé Haddzin? Lorsqu'elle lui eut dit ces paroles, il s'en alla chez lui, s'assit et refusa de manger et de boire, il

était fâché, son père lui dit: «Qu'as-tu, mon fils, pourquoi es-tu fâché?
- Mon père! lui répondit-il, il faut que me maries!
- Non, mon fils! lui dit son père, tu es encore trop jeune!

- Si tu ne me maries pas, lui dit-il, je m'en irai!

Son père fit chercher un crieur public il l'envoya au marché pour dire : Par Dieu!Qui a une fille? Voici, mon fils cherche à

prendre femme!

Son fils resta, le lendemain tous ceux qui avaient des filles les réunirent, le fils du roi alla pour faire son choix, il

n'en trouva point parmi elles qui lui plaisent, il refusa de se marier, le lendemain il retourna jouer avec ses camarades,

la vieille femme vint, il la bouscula, elle lui dit : Ah! Tu croyais! il lui répondit
-Maintenant si me l'indiques, c'est bien; si non,je te couperai en morceaux et j'anéantirai le sol sur lequel tu marches!

Elle se leva pour la lui montrer en allant chez elle et lui dit:
-J'indiquerai où elle se trouve lorsque tu arriveras (chez moi)!
Il lui dit:
-Indique-moi seulement où elle se trouve!
- Voici, lui répondit la vieille femme, elle est sur la montagne Ouaq Ouaq!

Il revint à la maison et dit à sa mère Ma mère! prépare-moi des provisions de route...
- Où vas-tu? mon fils!lui demanda sa mère.
- Prépare-moi seulement des provisions!

Elle lui prépara les provisions et il partit. Il marcha longtemps et parvint à un endroit désert, il trouva un coupeur de

route qui lui dit:
- Holà! D'où arrives-tu?
Le fils du roi lui dit:

- Viens, viens, mettons notre nourriture en commun; L'autre vint à lui, lorsqu'ils eurent mangé ensemble, ce dernier demanda

(au fils du roi:
- Comment t'appelle tu?
- Moi,je m'appelle Héros fils de héros!lui répondit-il
L'autre dit:
- Moi, je suis le magicien du continent
Ils s'en allèrent tous deux, le dernier dit à l'autre:
- Moi,je serai ton compagnon.
Ils allèrent ensemble, s'arrêtèrent repartirent et marchèrent jusqu'à ce qu'un coupeur de route les arrêta et leur Cria:
- Eh! où allez-vous?
-Viens!lui répondit-il
Le brigand vintàeux, ils prirent leur repas en commun, puis ce dernier se leva en les interrogeant, ils firent connaître

qui ils étaient et l'un d'eux dit:
-Moi! je suis le Héros parmi les héros!
L'autre dit:
-Moi, je suis le magicien de la terre!
Le premier leur dit :
-Moi,je suis le magicien de la mer! et il ajouta :
- Allons je serai votre compagnon!
Ils s'en allèrent tous trois; ils s'arrêtèrent, repartirent et parvinrent jusqu'à un coupeur de route qui leur dit:
- Halte-là! Eh bien! Où allez-vous?
Ils lui répondirent:
-Viens, viens ici! Comment l'appelles tu?
Le brigand vint à eux; ils s'assirent, mangèrent en commun puis ils se levèrent; alors le brigand leur demanda : Qui
êtes-vous?
-Ils se nommèrent, l'un d'eux dit:
-Moi je suis le Héros parmi les héros!
Un autre réponda:
- Moi je suis le magicien dela terre!
- L'autre dit: « Moi je suis le magicien de la mer!
Le quatrième leur dit:
-Moi je comprends le langage des oiseaux du ciel.
Ils partirent tous les quatre, ils s'arrêtèrent repartirent et parvinrent chez une Stout qui se trouvait dans une plaine.

Elle ne possédait qu'un fils; ils lui dirent:
-Nous offres-tu l'hospitalité?
Elle leur répondit:
-Je n'ai rien où je puisse attacher vos chevaux!
-Emmène les seulement,lui dirent-ils, donne-leur à manger.
Elle emmena les chevaux. Le fils du roi donna des louis d'or à la vieille femme qui fut très contente et leur fit la fête,

elle leur acheta des vivres et des provisions pour eux-mêmes et leurs chevaux.
Ce soir-là, au moment de dîner, ils l'interrogèrent et lui dirent:
-Qu'est-ce qui pâture dans la forêt?Il n'ya qu'une lapine qui paisse là-bas! leur dit-elle.
-Qui habite dans cette maison-la? lui demandent ils.
- Mes enfants leur dit elle, voila il y a là-bas un monstreux criminel coupeur des têtes, on n'a plus de nouvelles de tous

ceux qui pénètrent chez lui.
-Le courageux se leva et dit:
-Taisez-vous, mes enfants! moi je me rendrai chez lui.
Il rentre la forêt, pénétra (dans la maison du monstre) et trouva ce dernier endormi; avec, lui étaient trois jeunes filles,

l'une d'elles prit la parole et dit :
- Où vas-tu, fils de mon maître? Qui t'amène ici? vous craigniez pas pour votre vie?
- Montre-moi ce monstre! lui dit-il.
- Le voici! lui réponditelle, il dort
Le jeune homme alla vers lui et le trouva couché sur le lit avec deux jeunes filles une de chaque côté de lui;

il vaincra héroïquement le criminel, il le frappa d'un coup de sabre, il le coupa en deux, puis il

revint vers ses compagnons et leur dit:
- J'ai tué ce monstreux criminel de la forêt! voilà, il y a là-bas dans la maison trois jeunes filles. fis se rendirent dans

la maison et il maria ses trois compagnons avec les trois jeunes filles.

1l revint interroger la vieille femme:
- Ne sais-tu pas où se trouve la montagne Ouaqouaq?lui demanda-t-il a la dame.
- Mon fils, lui répondit-elle,j'en ai seulement entendu parler!
- Où est le chemin qui y conduit? lui demanda t il.
- Va par le chemin du milieu, lui dit-elle.
Le jeune homme alla retrouver ses compagnons:
-Que Dieu nous protège! leur dit-il.
-Mon ami, lui répondirent-ils, nous partons aussi!
-Non! leur dit-il, je vais vous planter un figuier, chaque jour vous ferez vos ablutions auprès de lui le jour ou vous le trouverez sec cela vous indiquera que je serai mort!
Il partit là-dessus, il marcha longtemps et renconaitera une vieille femme qui lui dit:
- Qu'est-ce qui t'amène jusqu'ici?
- Voici lui répondit-il, je cherche la montagne Ouaqouaq! Ne sais-tu pas où elle se trouve? et la vieille lui dit:
- La voici; elle est visible d'ici.
Il partit, se dirigea vers la montagne, il s'arrêta à ses pieds; le lendemain lorsque le jour se leva Haddzin apparut, elle aperçut le jeune homme en train de jouer avec son cheval occupé à le faire courir, elle lui dit :
- Eh! tu crois que je ne sais pas pourquoi tu es venu! Si tu es un homme courageux! arrive jusqu'à moi! Le jeune homme bondit vers elle avec son cheval, elle était avec ses quatres frères tous a cheval, elle était avec ses quatres frères tous des génies, elle lui dit :
- Lorsque mes frères viendront, je te cacherai.
Ses frères vinrent, elle le cacha et lui dit Lorsque:
- tu les entendras dire : Au nom de Dieu, dis-leur : Je suis l'hôte de Dieu!Lorsque tu t'approcheras du plat pour manger, en prenant le premier morceau de pain dis-leur : Voici! Je vous demande par Dieu, la main de votre soeur! s'ils posent sur la table le pain qu'ils tiennent à la main, tu sauras qu'ils refusent, si au contraire ils continuent à manger c'est signe qu'ils acceptent.
Le jeune homme fit ce qu'elle lui avait dit; les frères de la jeune fille lâchèrent le pain qu'ils tenaient à la main elle dit au jeune homme :
- Ne te l'avais-je pas dit?
Il resta pendant trois jours avec eux, puis les quatres frères partirent chasser; le troisième jour Haddzin dit au jeune homme :
- Maintenant va-t-en, cela vaut mieux; si tu ne pars pas, ils te tueront.
-Ils ne pourront me faire aucun mal, lui répondit-il, mais toi, tes frères ne te brulleront-ils pas?
Elle lui dit:
-Ils ne me feront rien de plus qu'à toi-même
Les quatres frères revenaient de la chasse, le jeune homme se porta à leur rencontre et leur dit :
-Vous allez me marier avec votre soeur.
- Le plus jeune des quarante prit la parole et dit à ses frères :
- Laissez-moi faire, jevais le dévorer!
- Val lui répondirent-ils. il se précipita sur le jeune homme mais celui-ci le frappa et le coupa en deux, les autres se précipitèrent sur lui, mais il se jeta sur eux et à grands coups de sabres trak! trak! il les tua tous, puis il revint vers la maison et dit à leur soeur.
- Donc tes frères ne te feront aucun mal!
-Ils ne m'en feront pàs plus qu'à toi! lui répondit-elle. Il resta avec elle, il fit une noce qui dura pendant deux fois sept jours soit quatorze jours et il habita dans la maison. Au bout de quelques jours il alla à la chasse, une vieille femme vint vers sa femme et lui dit:
- Vois donc si tu aimée de lui et pour cela demande lui de t'indiquer où est son âme! La vieille femme avait apporté un miroir, elle dit à Haddzin:
- Regarde Voici la femme qu'il veut te donner comme coépouse, Haddzin regarda dans le miroir la vieille lui répéta:
-Voici celle qui va t'amener!
Haddzin vit son image dans la glace et crut ce que lui disait la vieille. Lorsque son mari rentra il la trouva fâchée, il lui demanda:
-Qu'est-ce qui te fâche?
Elle lui répondit:
- Tu ne seras mon mari que si tu m'indiques où se trouve ton âme!; II se refusa à le lui dire, le lendemain il partit à la chasse, il rentra et trouva sa femme en pleurs, il dit :
-Qu'as-tu pour pleurer ainsi

Elle lui dit :
-Tu ne seras mon mari que si lu m'indiques le lieu où se trouve ton âme!
Il le lui indiqua disant:
-Moi, mon âme se tient dans la poignée de mon sabre!
Le lendemain, la vieille vint trouver sa femme celle-ci lui dit:
Enfin, il m'a indiqué où se trouve son âme!
La vieille femme lui dit :
Ce soir, je viendrai chez vous, nous causerons! Sois la bienvenue! lui répondit la jeune femme.Son mari rentra de la

chasse, elle lui dit:
-Voici, ma tante va venir me voir, nous causerons ensemble.
-Bien! lui répondit le mari.
Le soir la vieille femme vint frapper à la porte de la maison, Haddzin cria:
-Qui est-ce?
-Ouvre moi la porte; répondit la vieille, je suis ta tante.
Elle lui ouvrit la porte et la vieille s'assoi avec eux et causa. Ils parlèrent longtemps et s'attardèrent, le mari se leva

et alla se coucher, la vieille prit le sabre et le lança dans la rivière, le lendemain on trouva le jeune homme mort. La

vieille femme emmena avec elle la jeune femme ; elle lui ôta ses bracelets et les posa sur la poitrine du cadavre du mari,

puis elles s'en allèrent. Elles marchèrent longtemps et arrivèrent à une plage un port des chrétiens qui passaient par là

enlevèrent la jeune femme et l'emmenèrent jusqu'à une île , abandonnant la vieille sur la plage.
Revenons maintenant aux compagnons du jeune homme. Ceux-ci en se levant le lendemain du jour de la mort de leur ami trouvèrent le figuier sec, ils se dirent entre eux:
Notre camarade est mort! Ils se mirent en route avec leurs femmes, emportant ce qu'ils possédaient, ils marchèrent longtemps, ils parvinrent à la maison dans laquelle était mort leur ami, ils pénétrèrent dans la maison et trouvèrent le cadavre dans une chambre, ils s'interpelèrent dirent au magicien de la terre :

- Rends-toi compte si son sabre se trouve sur le continent!
- Il n'est pas sur la terre ferme! leur répondit-il.

- Ils dirent à celui qui comprenait le langage des oiseaux des cieux:

- Et toi, vois-lu le sabre!
- Non! leur répondit le magicien, il n'est pas chez les oiseaux des cieux!

Ils dirent au troisième tu reste seul, ô magicien de la mer, à donner ton avis!
Celui-ci leur répondit:
-Patientez, je vais plonger dans les eaux!

Il plongea, remonta à la surface et leur dit :
-Le voici, il est dans la mer!

-Ils lui dirent :
-C'est là tout ce que tu fais!

Il leur dit:
-O amis, patientez! Il fabriqua un boulet en fer et l'utilisa pour plonger jusqu'au fond, il y séjourna un certain temps, prit le sabre, et le remonta à la surface.

Ses amis lui dirent :
- Louanges à Dieu qui nous a fait retrouver notre ami!

Ils rapportèrent le sabre à la maison de leur camarade et le déposèrent aux côtés du mort, celui-ci ressuscita.

Ils lui dirent:
- Où étais-tu, ô ami?
-Je dormais! leur répondit-il!

Ils restèrent pendant trois jours avec lui, à la fin du troisième jour, il leur dit :
- C'èst là tout ce que vous pouvez faire?

Il dit au magicien de la mer:

- Où est ma femme?
- Voici, lui répondit celui-ci, elle est dans une île avec des chrétiens!

- Use de tes pouvoirs de magie pour me la ramener! lui demanda le jeune homme.

- Comment ferai-je?Lui dit-il et le magicien lui répondit :

- Prends ce bracelet, quand tu arriveras où elle se trouve cache-toi parmi les chèvres et lorsqu'elle viendra vaquer à ses occupations donne-le lui, si elle voit seulement ce bracelet elle le reconnaltrai.

Le magicien fit ce que lui disait le jeune homme, il alla cacher parmi les chèvres, lorsque Haddzin vint traire les chèvres, il se leva et lui donna le bracelet, dès qu'elle l'aperçut elle le reconnut et lui dit: -Demain matin je viendrai vers toi I n Le magicien resta et coucha avec les chèvres, le lendemain à l'aurore Haddzin vint vers lui, il la prit sur son dos et traversa (la mer) avec elle, il l'amena à son ami dans sa maison et lui dit :

- O ami! Voici je m'acquitte de ce que je te dois, le voici!

Le jeune homme abandonna sa maison à ses compagnons et partit pour revenir chez son père en emmenant sa femme. Il parvint chez son père, celui-ci se porta à sa rencontre accompagné de tambours et de fifres et célébra en son honneur des noces qui durèrent deux fois sept jours c'est-à-dire quatorze jours.

Fin
t
15 avril 2006 15:21
alors ca reprsente quoi les contres dans votre famille???
Vous en avez des contes comme cagrinning smiley
s
15 avril 2006 15:40
Citation
tafilalt a écrit:
alors ca reprsente quoi les contres dans votre famille???
Vous en avez des contes comme cagrinning smiley

non pas com ca lolgrinning smiley
t
15 avril 2006 15:51
raconte a soussia!!!

Citation
sousssia a écrit:
Citation
tafilalt a écrit:
alors ca reprsente quoi les contres dans votre famille???
Vous en avez des contes comme cagrinning smiley

non pas com ca lolgrinning smiley
 
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