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La conférence de presse du président George walker Bush.
m
19 mars 2005 19:57
Lors de la conférence de presse qu'il a donnée le 16 mars à la
Maison-Blanche, le président Bush a déclaré que les forces armées des
États-Unis et d'autres États membres de la coalition resteraient en
Irak
tant que les Irakiens ne seraient pas à même de se défendre.

La plupart des gens, a-t-il dit, se rendent compte que le retrait des
forces de la coalition n'aura pas lieu tant qu'elles n'auront pas
achevé
leur mission, qui consiste à faire en sorte que les Irakiens puissent
se
défendre eux-mêmes.

Les forces des États-Unis et des autres États membres de la coalition
continuent d'aider l'armée irakienne à créer une chaîne de commandement
dans le cadre d'écoles de formation d'officiers et développent la
capacité
d'établir une structure de commandement allant du gouvernement civil à
une
chaîne de commandement militaire jusqu'au niveau le plus bas.

M. Bush a indiqué qu'il s'était entretenu par téléphone avec le premier
ministre italien, M. Silvio Berlusconi, qui lui avait part de la
position
de l'Italie sur le retrait des forces italiennes. Ce retrait devrait
avoir
lieu après consultation des alliés et dépendre de la capacité des
Irakiens
à se défendre.

« Je pense, a dit M. Bush, que la coalition est réconfortée par le
courage
des Irakiens », notamment par le fait qu'ils ont voté en grand nombre
et
qu'ils sont en train de former un gouvernement.

Le courage des Irakiens qui ont voté malgré les risques de violence a
été
« immense », et leur vote a constitué un « grand moment de l'histoire
de
la liberté », a-t-il fait remarquer. « Il nous est facile de voter,
a-t-il
ajouté, mais la question est de savoir si nous voterions en cas de
danger
pour notre vie. »

Après avoir félicité les Irakiens à propos de l'ouverture de
l'Assemblée
nationale provisoire de leur pays, le président a indiqué qu'il
s'agissait
là d'un « moment remarquable dans le processus de rédaction d'une
Constitution, de sa ratification et d'organisation d'élections ».

Un gouvernement irakien sera formé, a-t-il dit en indiquant que les
négociations politiques actuelles se faisaient de manière transparente
et
qu'elles constituaient un bon exemple pour les autres pays du
Moyen-Orient.

Iran

En réponse à des questions de la presse au sujet de l'Iran, M. Bush a
indiqué que les États-Unis et leurs alliés européens, le Royaume-Uni,
la
France et l'Allemagne, attendaient une réponse de Téhéran à leur
demande
relative à la cessation permanente par ce pays de sa production
d'uranium
enrichi et du retraitement de combustibles nucléaires.

Il est prévu, a-t-il dit, que les États-Unis et leurs alliés européens
s'adresseront au Conseil de sécurité de l'ONU si les Iraniens rejettent
leur offre. « J'espère qu'ils ne la rejetteront pas et qu'ils se
rendent
compte que le monde est décidé à faire en sorte qu'ils ne disposent pas
d'une arme nucléaire. »

En réponse à une question relative à la possibilité d'un affrontement
armé, le président a déclaré qu'il était nécessaire de faire preuve
d'une
certaine patience pour atteindre un objectif diplomatique et qu'on
venait
à peine d'entamer les démarches à cet égard.

M. Bush s'est prononcé en faveur d'une plus grande liberté politique en
Iran et notamment de la liberté de la presse, de l'organisation
d'élections libres et de la possibilité de choisir des candidats
membres
de divers partis politiques.

« J'estime que l'Iran devrait adopter la démocratie. C'est là ce que je
crois », a-t-il souligné.

Energie

M. Bush a fait part de ses préoccupations au sujet de la hausse du
cours
du pétrole et de la croissance de la demande de pétrole, de gaz naturel
et
d'électricité aux États-Unis, ainsi que dans les pays en développement,
tels que la Chine, dont la consommation de matières premières et de
ressources naturelles augmente rapidement.

« Si l'on tient compte de toutes les statistiques, la demande est en
train
de devenir supérieure à l'offre, ce qui a une incidence sur les prix »,
a-t-il dit.

M. Bush s'est prononcé en faveur de l'accroissement de la conservation
de
l'énergie dans le monde entier ainsi que pour l'exploitation de
nouvelles
sources d'énergie. Il a fait part de son souhait d'œuvrer de concert
avec
le Congrès en vue de l'adoption d'un texte de loi à cet effet.

Les États-Unis, a-t-il dit, doivent se servir de leur technologie pour
diminuer leur dépendance envers le pétrole et le gaz naturel et pour
exploiter des ressources abondantes telles que le charbon d'une manière
respectueuse de l'environnement, notamment en supprimant la pollution
des
centrales à charbon.

Autres questions

Pendant sa conférence de presse, M. Bush a réaffirmé que la politique
des
États-Unis à l'égard du Hezbollah au Liban n'avait pas changé et que ce
mouvement figurait toujours sur la liste des groupes terroristes pour
de
bonnes raisons.

Le président a aussi fait état de son choix de M. Paul Wolfowitz, qui
est
actuellement vice-ministre de la défense, pour la présidence de la
Banque
mondiale. Il a indiqué que M. Wolfowitz était un homme honnête empreint
de
compassion et désireux de favoriser le développement et qu'il avait de
l'expérience dans le domaine diplomatique et en matière de gestion des
grandes organisations.
signé :moulay abdellah bouskraoui.
 
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