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Conditions de detention
B
14 juin 2005 12:06
Salam aalikoum



il y a une difference que les medias ne souligne pas

les otages sont respectés détenu en iraq ou afghanistan (ils ne sont pas violés et on leur rend leur bien a la fin)

on ne l'est met pas a poil, on les photographie pas dans des positions obscenes


enfin bref meme si les conditions sont difficiles (yeux bandés... couchés par terre)

il y a un certain respect de la dignité humaine


DAK OU PAS DAK??
[b]Plus rien ne m'étonne[/b]
B
14 juin 2005 12:06
Florence Aubenas raconte ses derniers moments de captivité


Tue June 14, 2005 7:28 AM CEST
PARIS (Reuters) - Florence Aubenas a reçu de ses ravisseurs irakiens "deux bagues et une bouteille de parfum", samedi dernier, quelques heures avant d'être libérée à Bagdad, raconte-t-elle mardi dans les colonnes de Libération.

Deux jours après son retour en France, au terme de plus de 150 jours de détention avec son guide irakien Hussein Hanoun, la journaliste retrace mardi le récit de ses derniers moments de captivité.

La journée de samedi a débuté comme une journée normale par l'appel de leurs numéros pour la toilette, explique-t-elle, en précisant qu'au troisième mois de leur détention, ils se sont vu attribuer un matricule.

Mais cette fois, un des gardes leur annonce rapidement leur remise en liberté par un laconique "Today, Paris".

Dès lors, tout s'accélère. Hussein Hanoun reçoit une tunique blanche, Florence Aubenas la tenue traditionnelle des femmes en Irak, composée d'une grande robe et d'un voile noir.

"Ils ont sorti une caisse dans laquelle étaient rangés des sachets en plastique comme à la consigne d'une prison", raconte la journaliste qui donnera ce mardi à 16h00 une conférence de presse.

Elle retrouve alors les effets personnels qu'elle possédait le jour de son enlèvement: "ma montre et mes boucles d'oreilles", "mon sac à main avec tous mes papiers, l'argent dans mon portefeuille".

"Ils m'ont offert deux bagues et une bouteille de parfum."

"Nous qui avions vécu accroupis et entravés dans le noir pendant des semaines, on nous a tendu deux chaises. C'était la première fois que je m'asseyais depuis le 5 janvier", poursuit-elle.

"SI QUELQU'UN TE PARLE, TU TE METS A PLEURER"

"On nous a servi du thé comme à des invités puis du poulet roti".

Florence Aubenas révèle que depuis début mars, ses ravisseurs entretenaient l'espoir d'une libération prochaine.

"On me disait: 'Vous êtes libérés dans une semaine'. C'est quelque chose que j'avais sans cesse dans la tête et qui était sans cesse repoussé, inaccessible".

Puis vient le moment de quitter cette "prison". Les ravisseurs ont élaboré un scénario pour tromper la vigilance des Américains et des forces de sécurité irakiennes. C'est aux autorités françaises que les deux otages doivent être remis.

Le signal du départ est donné par un message lu par Florence Aubenas dans un enregistrement transmis aux autorités françaises par téléphone.

La voiture qui doit les emmener arrive à 16 heures, soit cinq heures après que leur garde leur ait annoncé leur libération.

Le scénario, lui, évolue.

"Finalement, tu seras la femme du chauffeur. Si quelqu'un te parle, tu te mets à pleurer, on dira que tu es en dépression", explique-t-on à Florence Aubenas.

Le monospace ne sera pas contrôlé. Un homme sort bientôt la journaliste du véhicule. "C'est fini, c'est fini". Florence Aubenas se retrouve entre les mains de responsables de la DGSE.

Dès lors, sa famille et le directeur de Libération, Serge July, sont informés de la bonne nouvelle, qui n'est pas rendue publique avant que la journaliste n'ait quitté le sol irakien.

Ce sera chose faite le lendemain, après une ultime péripétie à l'aéroport de Bagdad, fermé pour cause de tempête de sable.

[b]Plus rien ne m'étonne[/b]
 
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